Le 19 Heures 30 de RTI 2 du 23 avril 2023 par Anicette Konan

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00:00 ♪ ♪ ♪
00:13 Bonsoir à tous et merci de suivre
00:15 le Temps d'information sur RTI 2,
00:17 la chaîne la plus proche de vous, à la une de l'actualité.
00:21 Avec Gilles Tournier et Bitu Npekele,
00:24 nous irons dans la région de Grand-Bassam
00:27 pour rencontrer des pêcheurs traditionnels de poissons
00:30 et de crabes appartenant au peuple hébra et lukate,
00:33 des repos des communes de Benjarville et Grand-Bassam.
00:37 Et puis hors de chez nous, au Kenya,
00:40 la police a découvert 26 nouveaux corps dans l'enquête
00:43 sur la mort de fidèles d'une sainte,
00:45 dont le chef aurait demandé de gêner pour rencontrer Dieu.
00:49 ♪ ♪ ♪
00:52 Merci d'être fidèles à RTI 2.
00:54 D'Abidjan, tout de suite, rendons-nous dans la région
00:57 de l'Anebitiasa, précisément à Sechi,
00:59 dans le département d'Agboville, pour la célébration du Ramadan
01:02 qui a été aussi marquée par un tournoi de football.
01:05 Et cette initiative d'Abou Dramane Soumaoro
01:08 fit ses cadres de la localité qui vise à promouvoir
01:11 la cohésion sociale dans la localité.
01:13 Le compte rendu tout de suite de juste un kouassi
01:16 commenté par Bitu Npekele.
01:18 - Asmankro Football Club,
01:20 vainqueur du trophée Abou Dramane Soumaoro,
01:24 est dédié à la cohésion sociale.
01:25 Pour y arriver, les Blancs d'Asmankro ont dû passer
01:28 par les phases éliminatoires, marquées par un parcours
01:31 sans faute. Opposé en finale à la vaillante formation
01:35 de Dioulankro FC, Asmankro l'emporte sur le fil 1 à 0
01:38 grâce à une réalisation de Foussé Nifané.
01:41 - Les sentiments sont les meilleurs. Comme on le dit
01:44 souvent, c'est pas une compétition, c'est juste
01:47 vous partager une joie. On vient de terminer le mois
01:50 du Ramadan et c'était une bonne occasion de se retrouver
01:53 et échanger un peu nos connaissances en football.
01:56 C'est vrai, comme on l'a dit tantôt, le football,
01:59 c'est vrai, ça se joue à 1, près. Et c'est ce qu'on a
02:02 montré aux enfants. Ils savent courir, mais nous,
02:05 on sait jouer le football.
02:06 - C'est le foot. Il faut un qui gagne. C'est un jeu,
02:09 un jeu. J'ai eu l'occasion, ils ont maqué.
02:12 Il faut un qui gagne.
02:14 - Le football, vecteur de paix et de cohésion sociale,
02:17 les populations de Sechy, dans le département d'Agauville,
02:20 l'ont bien compris à travers ce tournoi, initié par
02:23 Abou-Draman Soumaouro, fils de la localité.
02:26 - Je suis vraiment très heureux actuellement. Nous venons
02:29 d'assister à une très belle fête. Il y a eu de l'engagement,
02:32 c'est vrai, mais le football était propre. Et voir aussi
02:35 la population autour de ce jeu-là, ça ne peut que mettre
02:38 du baume au coeur. La jeunesse est réunie, sans distinction
02:41 politique, religieuse. Seul le football peut le faire.
02:44 Et c'est toujours un plaisir d'accompagner la jeunesse,
02:47 mais c'est aussi un plaisir d'être ici, de voir
02:50 les gens, et c'est toujours un plaisir d'accompagner
02:53 la jeunesse. C'est un genre d'initiative.
02:56 - Rendez-vous à Prides en quelques mois pour la prochaine
02:59 édition de cette grande compétition communale que le
03:02 parrain sportif Abou-Draman Soumaouro entend pérenniser
03:05 pour le bien-être de la population de Sechy.
03:08 - Et comme annoncé dans les titres, passons tout de suite
03:11 à notre rubrique du jour, les dossiers de la 2.
03:14 ♪ ♪ ♪
03:20 Avec Muthupekele et Gilles Thonian, faisons incursion
03:23 dans l'univers des peuples hébras, hélocathées et
03:26 hébrébros. La population de ces villages abourrés et
03:29 hébriés qui sont situés en bordure de la lagune Hébrié
03:32 entre les communes de Benjarville et Grand-Bassam
03:35 ont pour principale activité la pêche. Presque tous les jours,
03:38 ils lancent à soi le filet de pêche, celui en groupe
03:41 pour amener du poisson et des crabes d'eau, tandis que
03:44 d'autres préfèrent uniquement la chasse de crabes.
03:47 Découvrons les ensembles ces pêcheurs traditionnels.
03:50 - Nous partons à la pêche de crabes poilus, crabes d'eau
03:53 et poissons dans la lagune Hébrié entre Grand-Bassam
03:56 et Benjarville. Premier réflexe, enfiler des gilets de sauvetage
03:59 par mesure de sécurité avant d'embarquer sur cette pirogue
04:02 à moteur.
04:05 Sur la lagune, les pêcheurs se déplacent dans des gilets
04:08 de sauvetage.
04:11 Sur la lagune, des salades d'eau douce ballotées par le courant
04:14 de l'eau nous accompagnent de moussou jusqu'à cette presqu'île.
04:17 Ici, c'est la logis des crabes poilus.
04:20 Ce lieu n'a aucun secret pour Romain, chasseur de crabes
04:23 poilus. Pour capturer des crabes, il a fabriqué des pièges
04:26 à partir d'une boîte et des planches à l'intérieur
04:29 des pièges, des appâts.
04:33 - Il y a quatre graines dans le piège.
04:36 Ça, elles mangent, les crabes.
04:39 Les deux graines, les coco, elles mangent.
04:42 Quand elles rentrent dedans, ça saute.
04:45 Si ça saute, il y a des crabes. Si il n'y a pas de crabes,
04:48 c'est que ça a raté.
04:51 - Tous les matins, le jeune homme pose les pièges devant les trous
04:54 où se trouvent des excrements de crabes.
04:57 - Comme ici, là, il n'y a pas de crabes. Ils l'ont déjà attrapé.
05:00 Ici, là, caca, c'est au niveau, là, il est dedans.
05:03 - Ici, à l'heure qu'on se place, c'est demain matin,
05:06 il peut venir, il s'attrape.
05:08 Mais s'il place le matin, 14 juin, il met la boîte derrière
05:11 parce que si le gros, il chute la boîte.
05:14 - Ils sont ratés, mais quand il pleut, ils sautent pas.
05:17 Mais quand le coin est sec, ils sautent.
05:20 - Et les pièges de Romer ne ratent pas leur cible aujourd'hui.
05:23 Mais la partie de chasse est une preuve de longue haleine.
05:26 Il faut patienter quatre heures avant de récolter plusieurs
05:29 crabes. Le jeune chasseur n'est pas seul.
05:32 Il exerce cette activité avec son frère, passé maître dans l'art
05:35 de chasser de gros crânes poilus.
05:38 - Je cherche les plus gros trous pour avoir les gros crabes.
05:41 Et je place pas sur les petits trous. Il peut y avoir 15 000
05:44 par jour. Il peut venir à 8 h.
05:46 Il peut venir quand?
05:49 À 16 h. Il peut avoir six crânes de 2000.
05:52 - Après la chasse, la commercialisation, elle se fait
05:55 à l'opposé de la lagune Ébrié, dans la commune de Grand-Bassam.
05:58 Au fond de cette lagune se trouve un autre type de crabe,
06:01 des crabes d'eau douce.
06:03 Les pêchers, c'est la spécialité du Séhédo. Il a quitté Moussou
06:06 en pirogue à 3 h du matin pour être à 6 h à Hébra, un village
06:09 abourri situé du côté de Benjeville, dans le sud du pays.
06:12 - Quand j'arrive, je dépoule mon poulet, puis je découpe, puis
06:15 je mets sur mes pièges, puis je commence à pêcher.
06:18 C'est ça, les crabes, moi, je les mange.
06:21 - Il y a des gens qui sont en train de se faire chasser
06:24 et se faire chasser.
06:26 - Je commence à pêcher. C'est ça, les crabes, moi.
06:29 Je poule bien loin au début. Non, à part ça, je ne vais pas
06:32 trouver de crabes. En fait, c'est les 18 pièges. Une fois que
06:35 j'ai fini de placer les 18 pièges, je commence à regarder.
06:39 - Au fur et à mesure, Séhédo ramène les pièges et récupère
06:42 les contenus. Il y en a un jusqu'à remplir les paniers.
06:45 Le panier est vendu à l'acheteur qui paye la part de pêche
06:48 pour Séhédo.
06:50 - On pense à 12 000. Une fois qu'elle a un traité dedans,
06:53 c'est comme ça va marcher, elle fait un panier.
06:56 Parce que nous, on a vécu deux paniers et deux paniers et demi.
06:59 - C'est la saison des crabes à Ébran en ce moment.
07:02 Pour avoir des crabes en plus des appâts, il faut être rapide
07:05 et tenir compte du courant d'eau.
07:07 Aussi, il faut prendre en compte l'heure d'alimentation
07:10 des crabes.
07:11 - Souvent, il meurt vers 7 h.
07:13 Pendant 13 h comme ça, ça coupe.
07:14 La saleté aussi sort.
07:15 Quand la saleté sort comme ça, ça monte sur les pièges.
07:18 Les crabes aussi n'arrivent pas à manger aussi.
07:21 - Certains des crabes pêchés serviront d'appât pour pêcher
07:24 des poissons, une technique de pêche que ces pêcheurs
07:27 maîtrisent bien.
07:28 - Pour fructifier leur revenu, des pêcheurs s'organisent
07:56 en coopérative. Ils pêchent le poisson en groupe.
07:59 Cette technique, dénommée "aodyé", est un jeu d'enfant
08:02 pour ces pêcheurs.
08:04 Elle consiste à s'y construire une zone de pêche, puis ramener
08:07 tout ce que les filets ont pu prendre sous l'eau à cet
08:10 endroit. Mais avant, il faut préparer le terrain de pêche.
08:13 - Quand on descend, on est obligé, où l'eau va, on est
08:16 obligé de pousser les aibles là pour aller. On monte avec
08:19 les deux pirogues et puis on fait le tour. L'autre pirogue
08:22 on passe là et puis on se réunit. Tous les poissons
08:25 qui sont dedans, c'est pour nous. Il y a des fois, par chance,
08:28 on peut faire une pirogue.
08:30 Il y a des fois, quand on tire le filet, il y a trop de saleté
08:33 dans le filet.
08:34 - Ces 20 pêcheurs du village de Brié et Locaté vont tirer
08:37 pendant deux heures les deux filets de pêche de 500 mètres
08:40 chacun, avant d'en connaître le contenu.
08:43 Nous recherchons les pirogues et les poissons.
08:46 - On a des poissons qui sont là, on les met dans le bois,
08:49 on les met dans le bois pour connaître le contenu.
08:53 - Nous rejoignons un autre groupe de pêcheurs à une heure
08:56 d'ici en pirogue à moteur, au village Brébro, du côté
08:59 de Benjaville. Ces pêcheurs d'Aoudié déploient les forces
09:02 pour ramener leur filet.
09:03 Il est 17 h 30. Ils doivent également tirer pendant
09:06 au moins deux heures.
09:08 Il est 19 h 30. Les pêcheurs de Brébro sont presque au bout
09:11 de l'effort. Un homme sur un autre bateau en face oriente
09:14 les actions du groupe pour contenir les poissons qui
09:17 comptent s'échapper du piège de l'Aouidié.
09:20 - Abidjan, doucement!
09:22 Bassam, tirez! Abidjan, doucement!
09:24 - Ça tisse du côté de la gauche, ça tisse du côté de la droite
09:27 jusqu'à ce que la poche où se trouve le grand bouet vient
09:30 se retrouver au bord.
09:32 Nous sommes venus trouver ça.
09:33 Et nous aussi, nous sommes tombés dedans, nous pratiquons
09:36 cette pêche.
09:38 - Tous autour du filet, ils abattent les plus gros poissons
09:41 à coups de machettes.
09:42 Certains pêcheurs profitent de ce moment d'intense activité
09:45 pour couper discrètement des poissons dans cette obscurité
09:48 au milieu de l'eau.
09:50 - Non, non, non! Mets le poisson là! Mets le poisson!
09:53 - C'est ça, c'est pas le nom de mon mage!
09:56 - Mets-le là!
09:58 - Pourtant, le tout sera déversé et partagé par le leader
10:01 du groupe.
10:02 - Nous sommes aujourd'hui 22 sur l'eau. On enlève les gros
10:05 poissons, on les vend.
10:07 Les moyens, on partage un peu, un peu pour que tout le monde
10:10 puisse trouver à manger.
10:11 Aujourd'hui, par grâce au Dieu, on a eu un bon résultat.
10:14 Par grâce au Dieu, on a eu un peu. Sinon, tous les jours,
10:17 on vient, ça marche pas.
10:19 Bon, si le mois finit, une personne peut avoir 20 000,
10:22 25 000. Comme nous sommes des pères de famille, on peut pas
10:25 rester comme ça. On sait pas le jour que Dieu va nous donner.
10:28 Donc, ça nous pousse forcément à venir. Si tu n'es pas venu,
10:31 tu peux pas manger.
10:33 - Ces pêcheurs de la Lagune-et-Brier pratiquent cette
10:36 méthode de pêche traditionnelle depuis des générations.
10:39 L'investissement de base pour la conception du matériel
10:42 de l'aouguier se chiffre à plusieurs millions de francs
10:44 par an.
10:45 - Tu peux dépenser au moins 12 millions. Les gros pirogues
10:49 que vous avez eus, là, une seule pirogue à 700 à 800 000.
10:52 Une seule pirogue. Maintenant, si tu payes deux, plus le moyen,
10:55 ça, là, c'est 400 000. Déjà, tu es dans les 2 millions là-bas.
10:58 Maintenant, tu as payé le filet, tu peux dépenser au moins
11:01 7 millions de filet.
11:02 Les bouchons, les cordes, la poche... Présentement, les trucs
11:05 sont devenus chers, là. Tu vas dépasser les 12 millions.
11:08 Si la pêche donne, au moins 5 ans, tu as fini, hein.
11:11 Tu as fini de rembourser.
11:13 - Une autre tâche difficile attend les pêcheurs, le tri.
11:16 Encore une heure à passer sur l'eau dans le froid.
11:19 - Il y a de la saleté dedans.
11:20 Bon, il faut nettoyer les mâcharons pour pouvoir les
11:23 regrouper ensemble.
11:25 Bon, tant que nous n'avons pas fini, nous sommes encore là.
11:28 - C'est seulement après ce périple que ces amoureux de la
11:31 pêche peuvent régagner leur domicile aux environs de 23 heures
11:34 avec une ration pour la famille et l'espoir de renforcer
11:37 la caisse de leur coopérative après la fin de l'année.
11:40 Une partie des fruits de la pêche de crabe poilu,
11:43 crabe à eau douce et poisson est vendue au marché
11:46 de Grand-Bassam.
11:48 Devant leurs étals, ces vendeuses au détail sont
11:51 en quête de leur pittance quotidienne. Et les consommateurs
11:54 marchandes sont sans savoir ce que cela a coûté aux pêcheurs.
11:57 - Quand tu mets dans la sauce, en fait, ça donne un goût
12:00 à la sauce. On ne peut pas expliquer, en fait. C'est
12:03 tellement doux que...
12:04 Ils font le goût de la sauce, en fait.
12:08 C'est tellement doux que...
12:09 Il faut le goûter pour l'apprécier, en fait.
12:12 Moi, c'est à cause du bruit.
12:14 Quand tu manges, le bruit que ça fait derrière, là, c'est à
12:17 cause de ça que j'achète.
12:18 Il n'y a pas d'oeufs.
12:19 Il y a 300 à 500.
12:21 Le gros, gros, mal quand c'est 3000 francs. Ce qui est beaucoup
12:24 pour eux, s'en a même pas.
12:25 Ce qui est bon, c'est ça que je prends pour nourrir mes enfants,
12:28 payer la école.
12:30 - Au rond-point de Mossou, juste après le pot,
12:33 d'autres vendeurs tentent à découler les crabes poilus
12:36 pour les acheter.
12:37 - Là, toi, t'as 5000 ou 2000.
12:39 - Ouais, 5500.
12:40 - Oh!
12:41 - Ils payent les gens à 1 600, 1 500.
12:44 Moi, il y a 500.
12:46 Par jour, ils peuvent gagner...
12:47 Si tu fais grâce, ça peut dépasser 10 000.
12:51 - La pêche, une activité lucrative pour les acteurs.
12:54 Mais pas seulement.
12:56 C'est aussi une passion pour ces hommes au filet et à la pirogue.
12:59 Ils sont nés dans la pêche.
13:00 Et vendeurs comme consommateurs, chacun y trouve pour son compte.
13:03 L'univers des pêcheurs traditionnels de crabes
13:06 et de poissons des villages Ibra, Elokate et Kweregbro,
13:10 un mélange d'aspectise, de courage et d'amour
13:13 du travail bien fait.
13:14 Le tout couronné par la soif de remonter sa subsistance
13:17 journalière.
13:19 - La pêche traditionnelle de crabes et poissons,
13:22 un dossier de Bintou Pekele et Gilles Thounia.
13:25 Au chapitre éducation, nous sommes à la veille du début
13:28 du troisième trimestre.
13:29 Et pour les élèves, l'heure est à la préparation.
13:33 Nous les avons rencontrés à leur lieu d'études en compagnie
13:36 de leurs répétiteurs.
13:37 L'objectif pour eux est de terminer l'année de la plus
13:40 belle des manières, d'autant plus que les élèves reviennent
13:43 de la célébration des fêtes de la Pâques et de l'aide
13:46 Elphître. Cependant, faut-il noter, d'autres élèves,
13:49 ça donne à la distraction en attendant le début des cours.
13:52 Comme on le dit pour eux, c'est le calme avant la tempête.
13:55 - Dans la commune de Yopougon, au quartier Fanny, une bande
13:58 d'amis, certains, discutent de tout pour se réunir
14:02 pour la fête. D'autres, les anciens, discutent de tout
14:05 et de rien, tandis que d'autres s'amusent à manipuler
14:08 leur téléphone. Ils sont tous élèves. Les congés de Pâques
14:11 sont achevés. La reprise des cours, le début du troisième
14:14 trimestre, c'est ce lundi 24 avril. Ce qui ne semble pas
14:17 trop les inquiéter.
14:18 - Nous avons prévu des choses, des fêtes, renforts,
14:21 sur à 15 heures, dans nos groupes, quoi, ceux qui sont
14:24 en train d'examiner.
14:26 On a fini le matin, on s'assoit, et à deux, ils sont sur
14:29 leur téléphone. À deux, ils se renseignent, ils s'amusent,
14:32 en s'assoyant, en s'amourant.
14:33 - Tout près, un autre groupe d'élèves révise leurs cours.
14:37 Parmi eux, Christ Emmanuel.
14:38 Le troisième trimestre révèle pour lui un enjeu non négligeable
14:41 au vu de ses moyens des deux premiers trimestres.
14:44 - Les moyens du premier trimestre, ça m'a pas plu
14:47 parce que c'est pas logétique que je voulais atteindre.
14:50 Et le deuxième trimestre, bon, ça m'a pas aussi convaincu
14:53 parce que là, je voulais aller au-delà de mes moyens, quoi,
14:56 et c'est pour ça qu'au troisième trimestre, je ferai tout,
14:59 tout pour avoir une bonne moyenne.
15:01 - Il n'est pas le seul dans ce cas. Sally, elle, entend aussi
15:05 mettre toutes les chances de son côté pour décrocher son BEPC.
15:08 - Je veux me battre pour avoir une moyenne très forte pour aller
15:11 à l'examen. Je me prépare à la maison avec mon maître de maison,
15:14 je fais les études le coup du soir, quand je quitte
15:17 l'école, je viens bosser la nuit, je bosse, je dors,
15:20 le matin, je me remets à l'école pour tout faire pour avoir
15:23 le BEPC cette année.
15:25 - Ses élèves étudient sous la supervision d'un répétiteur.
15:28 L'assaint est mis sur les matières scientifiques.
15:31 - Les élèves ne s'intéressent pas trop aux calculs. Voilà,
15:34 ils ne s'intéressent pas trop aux calculs. Et moi, étant
15:37 le maître de maison, je mets beaucoup l'assaint dessus.
15:40 Et le troisième trimestre, c'est essentiel parce que c'est
15:43 la dernière barrière. C'est la dernière barrière. Et pour
15:46 un élève qui a raté le premier trimestre et le deuxième trimestre,
15:49 il faut vraiment qu'il travaille au troisième trimestre pour
15:52 avoir moins la moindre des classes. Et comme ça,
15:55 arriver à l'examen, ça ne sera pas trop compliqué.
15:58 - À quelques mètres de là, nous retrouvons encore des élèves
16:01 qui revisent avec un répétiteur, mais cette fois-ci, en nombre
16:04 restreint.
16:06 - En l'instant, les enfants, ils sont beaucoup portés par la
16:09 distraction. Surtout dans ce mois d'avril, nous avons eu
16:12 quelques fêtes, comme la fête de la Pâque chrétienne et puis
16:15 le Pâquenou, notamment chez les Baoulis.
16:18 Et puis aussi la fête des ramadans chez les musulmans.
16:21 Donc, les enfants ont été beaucoup distraits par cette
16:24 différente fête. Donc, ils pensent que cette petite
16:27 révision-là, ça les fera.
16:29 - Le troisième trimestre est le dernier virage avant les examens
16:32 à grand tirage et les vacances scolaires. Du côté des élèves
16:35 et répétiteurs, tout est mis en oeuvre pour terminer l'année
16:38 scolaire avec de bonnes moyennes.
16:41 En religion, la salle de dédicaces et d'action culturelle
16:44 est un lieu de réunion pour les élèves.
16:47 Le dédicace et d'action culturelle de la paroisse
16:50 de Rocody-Saint-Jean a abrité hier la conférence de presse
16:53 du prix Massy. Entendez par là le prix des meilleurs
16:56 ambassadeurs de Christ sur Internet. L'objectif est de
16:59 surtout honorer de la plus belle des manières les fidèles
17:02 chrétiens qui font la promotion de l'évangile sur Internet.
17:05 Reportage.
17:06 - Marie-Esther est une adepte des réseaux sociaux.
17:09 À la différence des autres internautes, Marie-Esther like
17:12 et partage des vidéos et images d'évangiles à son siècle
17:16 d'amis. Une manière pour elle de promouvoir l'oeuvre de Christ
17:19 via Internet.
17:21 - Les réseaux sociaux, c'est un moyen plus rapide de pouvoir
17:24 évangéliser. Tous les matins, quand je me lève, je mets des
17:27 versets bibliques ou bien je fais des notes vocales ou je parle
17:30 un peu de Dieu, je donne un peu de témoignages ou même je prends
17:33 des vidéos sur les pasteurs.
17:34 Je mets parce que les vidéos peuvent toucher quelqu'un.
17:37 Tout le monde a des challenges.
17:39 Peut-être que quand il va regarder la vidéo, ça va lui
17:42 réconforter, ça va le fortifier.
17:45 - Pour accompagner donc Marie-Esther dans sa marche,
17:48 un collectif de fidèles chrétiens a organisé une
17:52 conférence sur le primacy le samedi 22 avril 2023 à la salle
17:55 de dédicaces et d'actions culturelles à Cocody-Saint-Jean.
17:58 L'objectif est d'honorer de la plus belle des manières
18:01 les ambassadeurs du Christ sur Internet.
18:04 - Nous avons aussi catégorie avec trois prix spécifiques.
18:07 Ce sont les prix de la primacy, les prix de la primacy,
18:10 les prix de la primacy.
18:11 Donc, trois prix spécifiques, ce sont des personnes dans
18:14 différentes catégories que nous allons honorer, distinguer
18:17 au cours d'une soirée gala qui aura lieu le 21 juillet.
18:20 La population, en fonction des différentes catégories,
18:23 peut s'inscrire.
18:25 - Cette initiative, une première, acquiert l'adhésion du
18:28 prophète Sylvain Conan par un de ses événements.
18:31 - Associer mon image au primacy, c'est apporter un plus.
18:34 Et je voudrais que tout le corps du Christ se rassemble autour
18:37 de la primacy, que la primacy devienne une évidence dans
18:40 nos mentalités, dans nos moeurs, et que l'Église qui a été
18:43 entachée par moment sur Internet devienne une référence qui
18:46 puisse influencer le conseil des nations.
18:49 - Internet est devenu incontournable dans le quotidien
18:52 des populations. Un véritable vecteur de transmission
18:55 de valeurs que le primacy, le prix des meilleurs ambassadeurs
18:58 du Christ sur Internet, compte utiliser pour promouvoir
19:01 l'Évangile.
19:03 - Hors de chez nous, la situation se dégénère.
19:06 Au Soudan, la France, les États-Unis, le Royaume-Uni
19:09 et d'autres pays ont commencé ce dimanche à évacuer leurs
19:12 ressortissants ou leur personnel diplomatique de Khartoum,
19:15 où les combats meurtriers entre armées paramilitaires font
19:18 rage depuis plus d'une semaine.
19:20 Nous vous le disions en titre au Kenya, selon la police,
19:23 26 nouveaux corps ont été exhumés ce dimanche dans l'est
19:26 du pays, portant en 47 le nombre de dépouilles découvertes.
19:29 Depuis vendredi, par la police, dans l'enquête, suit la mort
19:32 de fidèles d'une sette dont le chef aurait dit de jeûner
19:35 pour rencontrer Dieu.
19:37 C'est tout pour aujourd'hui.
19:38 Encore merci à vous et bon dessus du programme sur RTI 2,
19:41 la chaîne la plus proche des populations.
19:44 Sous-titrage Société Radio-Canada
19:47 [Musique]

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