• l’année dernière
Ce soir dans le Talk : on parle de la place de l’esclavage dans les musées avec l’association Kartyé Lib. Comment est traitée cette partie de l’histoire dans nos musées ? Est-elle suffisamment expliquée ? On parlera aussi d’un enseignant qui a frappé un élève à Bras-Panon, l’actu sport du week-end : tout ça c’est dans le Talk et c’est maintenant !

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Amusant
Transcription
00:00:00 ♪ ♪ ♪
00:00:03 ♪ ♪ ♪
00:00:04 - 100% La Réunion, la nouvelle marque du savoir-faire réunionnais
00:00:08 pour soutenir nos producteurs pays.
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00:00:30 Le département aux côtés des réunionnais.
00:00:33 - Vous saviez-vous ?
00:00:34 Martine n'a pas trouvé un emploi en demandant
00:00:36 dans les commentaires Facebook ni en scrollant sur TikTok ?
00:00:39 ♪ ♪ ♪
00:00:42 (cris)
00:00:43 (bip)
00:00:44 Non, Martine s'est juste rendue sur une plateforme révolutionnaire,
00:00:48 incroyable et peu estoufflante.
00:00:51 (tousse)
00:00:52 On exagère peut-être un peu.
00:00:53 Pour trouver son emploi en un clic...
00:00:55 Wow ! Un clic ? Mais c'est super !
00:00:57 Clic en fin.
00:00:59 ♪ ♪ ♪
00:01:05 Avec Clic emploi, vous aussi, trouvez le job qu'il vous faut en un rien de temps.
00:01:08 Martine, on dit merci qui ?
00:01:10 (bip)
00:01:11 Pour des raisons évidentes, Martine n'était pas disponible pour la photo.
00:01:14 Bah ouais, elle bosse.
00:01:16 Merci Clic emploi !
00:01:17 ♪ ♪ ♪
00:01:20 ♪ ♪ ♪
00:01:43 (clic)
00:01:45 Nouveau !
00:01:47 Vizu devient 100% digital.
00:01:49 Retrouvez vos rubriques habituelles.
00:01:52 Agenda, Interview, Zerbage, Télévision, Jeux, Horoscope.
00:01:57 Vous retrouverez aussi votre programme télé.
00:02:01 ♪ ♪ ♪
00:02:04 Vizu, à vos côtés depuis 40 ans.
00:02:07 ♪ ♪ ♪
00:02:11 ♪ ♪ ♪
00:02:15 Ensemble, suivons le Talk et luttons contre le gaspillage alimentaire avec Leclerc et Zerogashi.
00:02:22 ♪ ♪ ♪
00:02:24 Leclerc.
00:02:25 ♪ ♪ ♪
00:02:34 Bonsoir les Regnaux et bienvenue dans Le Talk, l'émission la plus fraîche de Lille.
00:02:38 Le début de la semaine, c'est lundi, tout le monde va bien, ça va bien se passer.
00:02:43 Aujourd'hui, on parle de quoi dans l'émission ?
00:02:45 On aura l'association Cartier Libre avec nous, Mariline Champignol,
00:02:49 qui va venir discuter un peu avec nous, l'organisation de collecte, pardon.
00:02:54 Non, pas de collecte.
00:02:55 De colloque, je suis dyslexique, désolé, ça m'arrive.
00:02:59 On va parler aussi de l'esclavage, de la représentation dans les musées.
00:03:02 Ça promet d'être un moment intéressant.
00:03:04 On aura aussi trois points sur l'actu, on va revenir un peu sur ce qui s'est passé.
00:03:08 On va parler du chanvre aussi, vous savez ce que c'est le chanvre ?
00:03:10 Oui, vous avez deux connaisseurs ici sur le plateau.
00:03:13 Ça ne m'étonne pas, on va commencer cette émission tout de suite.
00:03:16 On envoie le jingle et c'est à nous.
00:03:18 Petit tour de plateau. Comment ça va, Claudie ?
00:03:42 Ça va très bien.
00:03:43 Bien réveillée aujourd'hui ?
00:03:44 Oui, bien réveillée.
00:03:45 C'est lundi, on est parti ?
00:03:46 Ça y est, c'est parti.
00:03:47 Ça a pété, Mickaël, la forme ?
00:03:49 Ça va, ça peut aller mieux, mais ça va.
00:03:51 Un petit peu grippé, je ne sais pas, changement de saison qui arrive.
00:03:54 C'est toujours compliqué.
00:03:56 Tu te réveilles à quelle heure le matin ?
00:03:57 Très tôt, on mène les enfants à l'école, on se finit très tard, on ne dort pas beaucoup.
00:04:03 Donc voilà, on fait une journée, normalement ça devrait aller, tu as fini ta journée.
00:04:07 Bruna ?
00:04:08 Je vais pas mal et toi ?
00:04:09 Tu vas pas mal ?
00:04:10 Oui, ça va.
00:04:11 Ok, tu as passé un bon week-end ?
00:04:12 Je n'ai rien fait.
00:04:13 Tu n'as rien fait, c'est bien.
00:04:14 C'est super.
00:04:15 Ne rien faire, c'est très bien, on se ressource nous-mêmes, donc c'est intéressant.
00:04:21 Et toi, ton week-end, Thibaut ?
00:04:22 Très bien aussi, je suis allé me ressourcer dans la nature ce week-end.
00:04:25 Tu es allé où ?
00:04:26 Je suis allé au bassin à la mer.
00:04:28 C'est cool ?
00:04:29 Oui, c'était cool.
00:04:30 Ok, super, on va commencer cette émission, les amis, par une parenthèse.
00:04:34 Moi, j'adore les parenthèses.
00:04:36 On va regarder la parenthèse ensemble et on en discute juste après.
00:04:42 À ce moment-là, elle dit qu'elle est foutue.
00:04:45 Alors, qu'est-ce que vous pensez que s'est passé après ?
00:04:48 Je crois que…
00:04:49 Il a pas fait ?
00:04:50 Il a sauté dessus.
00:04:51 Je ne sais pas si vous avez vu, mais le gars a badé, il a tourné, le gars a fait un truc comme ça.
00:04:57 Le gars était païen.
00:04:59 En fait, il a fait un truc comme ça.
00:05:01 Il a fait un truc comme ça.
00:05:02 Il a fait un truc comme ça.
00:05:03 Il a fait un truc comme ça.
00:05:04 Il a fait un truc comme ça.
00:05:05 Il a fait un truc comme ça.
00:05:06 Il a fait un truc comme ça.
00:05:07 Il a fait un truc comme ça.
00:05:08 Il a fait un truc comme ça.
00:05:09 Le gars était païen.
00:05:11 En fait, c'est comme si il cherchait le truc à sa gauche, il a pas trouvé en fait le truc qui était genre à sa droite.
00:05:16 C'est exactement ça.
00:05:17 Après, on lit dans les commentaires et tout, c'était en Afrique du Sud.
00:05:18 Du coup, ça va, c'était un lionceau, c'était pas une lionne.
00:05:21 Oh my god !
00:05:22 Il a pas, tu vois, il a pas sauté dessus, etc.
00:05:25 Mais c'est quand même grand quoi !
00:05:27 Ouais, c'est grand, c'est grand.
00:05:28 Et en gros, il s'est rien passé, mais on l'a expliqué dans les commentaires qu'il a pas été attentif, tu vois.
00:05:34 Parce que lui, il se met sur le camion de vente, il a tout le monde derrière dans les cages.
00:05:37 Du coup, lui, il est là, il observe pour bien avancer et tout.
00:05:39 Du coup, il a pas du tout été prudent.
00:05:41 Mais il aurait pu...
00:05:42 Mais il faut un gars comme ça, tu sais, qui sait mieux que tout le monde et qui va se mettre à l'avant alors que tout le monde est à...
00:05:46 Non, non, enfin, non, lui, c'est le gardien.
00:05:49 C'est le... Enfin, pas le gardien, je sais plus.
00:05:51 Le guide !
00:05:52 C'est le guide, donc c'est sa place.
00:05:53 Mais juste qu'ils sont hyper attentifs.
00:05:55 Et lui, c'était le lionceau qui était super bien caché, tu vois.
00:05:58 Donc, on a senti la pression.
00:06:00 Le gars a vu ça, le gars a vu...
00:06:02 Ouh là là !
00:06:03 Parce que ça, ça joue pas, hein.
00:06:04 Il a pu faire la photo, moi.
00:06:05 Ouais, il a pu faire la photo.
00:06:06 Au moins, dans le...
00:06:07 Du coup.
00:06:08 Vous aurez réagi comment, vous ?
00:06:10 Euh...
00:06:11 Parce qu'il est resté hyper calme.
00:06:12 Normal.
00:06:13 J'aurais été paralysée, je pense.
00:06:14 Ouais.
00:06:15 De toute façon, c'est ce qu'il faut faire, faut pas bouger.
00:06:17 Les touristes ont eu de la chance.
00:06:18 C'était au parc Kruger, ça, non ?
00:06:19 Non, c'était pas dans le parc Kruger, c'était à...
00:06:22 Moi, j'ai fait le parc Kruger et j'ai jamais vu de lion, de lionne, de lionceau.
00:06:27 C'était à 10 km.
00:06:28 T'as pas payé assez cher, c'est pour ça que c'est là.
00:06:30 Moi, j'ai eu la chance, quand je suis allé en Afrique du Sud, j'ai vu une panthère.
00:06:35 Donc, les "pud", comme ils disent, et franchement, t'as pas l'habitude de voir ça.
00:06:39 Et même le gars a dit, moi, ça fait deux ans que j'en ai pas vu.
00:06:42 Donc, voilà.
00:06:43 Après, j'ai payé plus cher.
00:06:44 C'est pour ça que je suis parti de l'élite.
00:06:46 Donc, voilà, si jamais vous avez envie de vous partager cette petite parenthèse, les amis,
00:06:49 on va passer à la suite.
00:06:50 Ça passe ou ça casse, vous l'adorez, il est là, la reguée.
00:06:58 Alors, comme ça, écoute, tabaraguelle, Bruno.
00:07:01 Eh oui, en effet, le 7 avril dernier, dans un lycée de Brapannon,
00:07:05 un professeur a eu la main un peu lourde envers un élève.
00:07:08 Alors, les faits se sont déroulés.
00:07:10 Donc, au début du mois, un professeur a confisqué le téléphone portable à un élève.
00:07:17 Celui-ci n'a pas du tout apprécié le geste.
00:07:19 S'est levé de manière très virulente et est allé vers son professeur
00:07:23 pour prendre quelque chose dans le sac du professeur.
00:07:25 Celui-ci se sentant agressé, je suppose,
00:07:27 lui a mis une grosse gifle.
00:07:29 - Non, non, non, t'as giflé.
00:07:30 - Il a mis une grosse gifle.
00:07:32 Donc, par la suite, la directrice de l'établissement a été bien évidemment prévenue.
00:07:38 Les parents ont été prévenus.
00:07:40 Donc, tout le monde, ils se sont parlé, tout s'est arrangé.
00:07:42 Sauf que, la semaine dernière, cette fameuse vidéo a fuité sur les réseaux sociaux.
00:07:47 Et donc, là, branle-bas de combat, le rectorat s'est emparé de l'affaire.
00:07:51 La rectrice a contacté les parents, leur a dit qu'ils pouvaient porter plainte
00:07:54 s'ils voulaient une procédure disciplinaire.
00:07:57 - Ça a déjà été réglé, hein !
00:07:59 Si vous me portez plainte, tout peut, hein !
00:08:01 Je vais finir aiglé, mais quand même.
00:08:03 - Une procédure disciplinaire a été engagée à l'encontre de cet enseignant.
00:08:06 Donc, voilà ma question.
00:08:08 Et est-ce que...
00:08:09 Alors, ce qu'il faut savoir également, c'est que la même semaine,
00:08:12 dans cet établissement, une bombe lacrymogène avait été sortie par un élève.
00:08:16 Donc, c'est vrai que la tension était assez palpable dans cet établissement.
00:08:19 Donc, la question est, est-ce que, pour vous, ça passe ou ça casse
00:08:22 pour qu'on puisse donc gifler un élève dans ce cadre-là ?
00:08:26 - À vous, Tableau. On vous écoute.
00:08:28 Moi, je vous donnerai mon avis après.
00:08:30 Ça passe, ça passe, ça passe et ça casse.
00:08:33 Thibault, t'es toujours avec ton petit canard, je ne comprendrai rien.
00:08:35 Alors, dis-moi pourquoi ça casse, Thibault.
00:08:37 - Eh bien, ça casse parce que, pour moi, l'enseignant doit être plus intelligent,
00:08:40 plus malin que ses élèves.
00:08:42 Et c'est pas parce que t'as une bande de crétins qui sont violents devant toi
00:08:45 qu'il faut répondre par la violence.
00:08:47 Alors, je peux comprendre que la personne ait eu peur
00:08:49 si quelqu'un s'avance devant toi, mais tu peux aussi reculer,
00:08:51 tu peux, je ne sais pas, même quitter la classe.
00:08:53 Je préférerais qu'il quitte la classe et qu'il fasse venir le directeur,
00:08:56 qu'il règle ça. En plus, ça s'est réglé.
00:08:58 Il y a une deuxième histoire dans l'histoire.
00:09:00 Mais juste sur la BAF, pour moi, un professeur ne doit pas gifler comme...
00:09:04 En théorie, les parents ne devraient pas gifler leur enfant.
00:09:07 - En théorie. - Voilà, en théorie.
00:09:09 Mais la pratique est différente.
00:09:11 Mais voilà, pour moi, c'est...
00:09:13 Il y a d'autres façons d'asseoir une autorité.
00:09:15 La violence, justement, c'est un peu, malheureusement,
00:09:18 un aveu d'échec sur l'autorité.
00:09:20 Après, il y a le souci d'éducation, il y a d'autres facteurs que ça.
00:09:23 - Surtout qu'il reste un humain, quand même, un professeur.
00:09:26 - Oui, mais la preuve, c'est qu'il est non-disciplinaire.
00:09:28 Pour moi, il ne doit pas répondre par la violence.
00:09:30 Il n'aura pas d'une part.
00:09:32 - Moi, je pense que, après quand même avoir été au collège,
00:09:34 moi, je sais qu'à cet âge-là... - Ah, c'est beaucoup la chose !
00:09:36 - Je ne sais pas si c'est au collège ou au lycée,
00:09:38 je ne sais pas quel âge ils ont, les gosses et tout,
00:09:40 mais je sais que, par exemple, quand j'étais au collège, justement,
00:09:43 dans ma classe, j'étais dans une classe de mecs.
00:09:45 Donc, on était dans une classe de sport et il y avait 20 gars.
00:09:48 Et ils passaient leur temps, en gros, à harceler les profs,
00:09:51 à pousser à bout le professeur, etc.,
00:09:54 et jusqu'à faire pleurer les profs et tout.
00:09:56 Donc, moi, je sais que c'est des attitudes qui existent réellement.
00:09:59 Et il ne faut pas oublier que les profs, en fait, ce sont des humains.
00:10:02 Donc, il y a un truc qui s'appelle la goutte d'eau qui fait déborder le vase.
00:10:05 Là, je pense que le prof, il en avait marre et il en est venu aux mains.
00:10:10 Et ça se trouve, ça aurait été le gamin qui l'aurait giflé aussi.
00:10:12 Tu vois ce que je veux dire ?
00:10:13 Donc, à un moment donné, oui, ça pourrait peut-être choquer plus un,
00:10:16 le fait que je dise que ça passe, mais, ouais, une petite giflette,
00:10:18 ça peut aussi corriger l'élève.
00:10:20 - Sur les réseaux sociaux, la plupart sont avec le professeur et pas avec l'élève.
00:10:23 Parce qu'il faut savoir qu'il n'y a pas longtemps de ça,
00:10:26 il y a un élève en métropole, un élève a tué son professeur.
00:10:29 C'est devenu... On n'a plus peur des enseignants, maintenant.
00:10:31 On ne respecte plus l'enseignant.
00:10:32 Moi, je me souviens, à mon époque, si je pouvais avoir des tapes sur les mains
00:10:36 avec des règles en bois ou en fer,
00:10:38 si ma mère apprenait ça le soir, je m'en reprenais une
00:10:40 parce que j'avais manqué de respect à mon professeur.
00:10:42 De nos jours, c'est l'élève qui manque de respect au professeur
00:10:45 et limite, le professeur se fait engueuler.
00:10:47 Il n'y a plus aucun respect.
00:10:48 - Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais ça fait super longtemps,
00:10:50 c'était l'année dernière, j'avais fait une parenthèse,
00:10:52 c'était un gars qui menaçait son prof avec une arme.
00:10:55 Bon, factice ou pas, on s'en fiche, tu vois.
00:10:57 Mais, enfin, on n'en savait rien, tu vois, sur le moment.
00:10:59 Quand je regardais la vidéo, je n'ai pas eu plus de renseignements que ça.
00:11:01 Mais, tu vois, à la place du prof, il n'en sait rien, lui.
00:11:03 - Ils ont monté des insultes. Parfois, on court et tout,
00:11:05 tu as des insultes avec les gars.
00:11:07 - Je pense qu'il y a aussi une responsabilité des enseignants
00:11:09 et des profs parce qu'il y a eu, pendant une période aussi,
00:11:12 un moment où, justement, on ne voulait plus être amis
00:11:15 avec les élèves que vraiment l'enseignant.
00:11:17 Moi, je me rappelle, en primaire, on m'avait demandé
00:11:20 même de tutoyer ma maîtresse, tu vois.
00:11:22 Et ça, c'est un truc qui m'a marqué.
00:11:24 Déjà, à l'époque, alors, j'étais gamin, je me disais,
00:11:26 mais non, pour moi, je n'avais pas cette relation,
00:11:28 ce n'était pas ma pote, quoi.
00:11:30 - C'est pour ça que le Marseillais...
00:11:32 - C'est Brigitte, je pense qu'elle voulait...
00:11:34 - C'est pour ça que je trouve regrettable
00:11:36 l'attitude du rectorat.
00:11:38 C'est le rectorat qui prend des mesures,
00:11:41 qui fait des démarches pour, justement,
00:11:43 sanctionner le prof, alors que, bah,
00:11:46 toutes les erreurs dont tu parlais tout à l'heure,
00:11:48 c'est le rectorat qui les a mises en place.
00:11:51 Donc, ouais, je trouve ça regrettable
00:11:53 parce que, ouais, le prof, il est là,
00:11:55 il doit agir sur l'instant.
00:11:57 - Je ne sais pas si vous avez vu la vidéo,
00:11:59 comment l'élève est venu vers le prof.
00:12:01 - Il était déter. - Ouais, déter.
00:12:03 - Il était déter à faire quoi, on ne sait pas.
00:12:05 - Il s'est déjà passé des cas de violence
00:12:07 sur des profs, donc je pense que,
00:12:09 comme tu disais tout à l'heure,
00:12:11 il y avait un climat pesant qui régnait.
00:12:13 C'est un peu compliqué, du coup, en fait,
00:12:15 moi, je parle du principe que normal qu'il y ait une plainte
00:12:17 parce qu'à un moment donné, bon, il y a des règles,
00:12:19 cependant, la suite...
00:12:21 - Ceux qui ont fait le choix pour ses parents
00:12:23 à porter plainte, je trouve, c'est la raison.
00:12:25 - C'est ça, c'est ça, parce qu'il y a déjà eu une discussion,
00:12:27 il y a déjà eu un truc et que le rectorat revient dessus
00:12:29 et il dit "c'est pour faire de la bonne commune".
00:12:31 - C'est politique. - "On a pris nos responsabilités."
00:12:33 Alors qu'une bonne claque n'a jamais fait de mal.
00:12:35 Je suis bien placé pour en parler.
00:12:37 - Combien de claques ont-vous gagné ?
00:12:39 - Toi et Edouard, là !
00:12:41 - Avec Edouard, on était au collège
00:12:43 et j'en ai pris quelques claques.
00:12:45 Bon, ça n'a pas fait de mal, au contraire.
00:12:47 Donc, voilà, quoi, c'est...
00:12:49 - C'est technique.
00:12:51 - C'est vrai que pour le mot de la fin,
00:12:53 la directrice disait dans un reportage,
00:12:55 la directrice de l'établissement disait que tout était apaisé,
00:12:57 que les deux parties s'étaient parlées
00:12:59 et que maintenant le climat était apaisé entre eux
00:13:01 et là, on rebelle, on rajoute de l'huile sur le feu.
00:13:03 - Eh bien, salut le rectorat, si vous nous voyez.
00:13:05 Partagez notre vidéo.
00:13:07 - C'est très bien. - Non, mais ça, c'est les élèves, ça.
00:13:09 - Ouais, ben, salut. - Après, ça, c'est normal.
00:13:11 - Salut, mais je ne ferai pas... Je dirige juste la discussion
00:13:13 parce qu'il a compris. - Non, mais c'est les élèves.
00:13:15 Moi, ça ne m'étonne même pas. Ce qui m'étonne,
00:13:17 c'est que la vidéo ait pris 20 jours avant de chuter.
00:13:19 Les élèves, ils sont là et snap et tout.
00:13:21 - Je pense que... - Déjà, c'est les jeunes en classe.
00:13:23 - Déjà, rien de si sérieux. - En vrai, ça pourrait être des parents aussi.
00:13:25 - Non, ben...
00:13:27 - Oui, les histoires de parents qui viennent fracasser des profs,
00:13:29 ça aussi, on l'avait entendu, tu vois.
00:13:31 Mais dans tous les cas, c'est sûr qu'il y a une rupture après, oui.
00:13:33 - Il y a une rupture depuis hyper longtemps.
00:13:35 On va passer à la suite de l'émission, les amis.
00:13:37 Merci pour ce "ça passe, ça casse".
00:13:39 Alors, moi, je voulais vous parler d'un sujet très intéressant.
00:13:41 J'ai vu un article sur les Canoës il n'y a pas longtemps
00:13:43 comme quoi à La Réunion, les agriculteurs
00:13:45 seraient pour lancer des cultures de chanvre.
00:13:49 Vous savez ce que c'est le chanvre ? - Oui.
00:13:51 - Pour les gens qui ne le savent pas, c'est...
00:13:53 - C'est une belle plante. - C'est quoi ?
00:13:55 - C'est une belle plante. - C'est une belle plante, effectivement.
00:13:57 C'est clairement du cannabis légal,
00:13:59 même si ce n'est pas du tout du cannabis,
00:14:01 ça n'a rien à voir, c'est pour faire du CBD
00:14:03 et tous les produits dérivés.
00:14:05 Donc, voilà, les agriculteurs sont pour
00:14:07 lancer des chanvres à La Réunion.
00:14:09 Alors, moi, ce que je voulais partager avec vous,
00:14:11 c'est un peu les arguments pour et les contre,
00:14:13 sans être un "ça passe, ça casse" ou quoi que ce soit.
00:14:15 Est-ce que vous pensez que c'est une bonne initiative
00:14:17 de lancer ces cultures à La Réunion ?
00:14:19 - Pourquoi pas ?
00:14:21 S'il y a moyen, s'il y a les ressources,
00:14:23 ça peut toujours être une culture en plus.
00:14:25 Si on compare, justement,
00:14:27 à la canne, par exemple,
00:14:29 on sait que c'est une culture...
00:14:31 C'est traditionnel, c'est culturel,
00:14:33 mais c'est quand même beaucoup subventionné
00:14:35 par l'Union européenne, donc, en soi,
00:14:37 ce n'est pas le plus rentable pour La Réunion,
00:14:39 aujourd'hui, parce qu'on n'exporte pas assez.
00:14:41 Du coup, si ça, ça peut aider,
00:14:43 justement, à faire survivre aussi
00:14:45 des agriculteurs, des champs,
00:14:47 pourquoi pas ?
00:14:49 - Oui, si ça va avancer l'économie.
00:14:51 Mais est-ce que ça met l'effet ?
00:14:53 - Alors, oui, ça met l'effet,
00:14:55 mais à un niveau respectable,
00:14:57 en quelque sorte.
00:14:59 Moi, ce que je voulais aussi,
00:15:01 je voulais glisser ça là-dedans,
00:15:03 est-ce que vous ne pensez pas que la France
00:15:05 est en train de tendre vers une légalisation
00:15:07 progressive du cannabis récréatif ?
00:15:09 Sachant qu'on est un peu là-dedans,
00:15:11 déjà, ça reste du CBD,
00:15:13 du THC, à moins de 0,2%,
00:15:15 mais il y en a quand même, pour des gens
00:15:17 qui n'ont jamais fumé, des fois, ça peut
00:15:19 un peu le défoncer, clairement.
00:15:21 Ce qui me fait peur, moi, un peu, c'est les dérives.
00:15:23 Parce que, comme vous pouvez le voir à l'image,
00:15:25 ça ressemble beaucoup
00:15:27 au cannabis, directement,
00:15:29 et est-ce que les gars, dans leur champ,
00:15:31 parce que déjà, il y a des gars
00:15:33 qui ont des champs de cannes, et qui en mouvent
00:15:35 2, 3 à pied, pas de chanvre, malheureusement,
00:15:37 est-ce qu'il n'y aurait pas des dérives pour vous ?
00:15:39 On ne peut pas faire la différence. Visuellement,
00:15:41 il est impossible de faire la différence entre du chanvre
00:15:43 et du cannabis, ça, c'est sûr.
00:15:45 C'est ce que disait Thibault, il faut que ce soit vraiment encadré,
00:15:47 et pour encadrer ça, c'est compliqué.
00:15:49 C'est compliqué, c'est un peu...
00:15:51 Tu imagines, un hectare,
00:15:53 il y a 10 000 pieds,
00:15:55 comment tu vérifies 10 000 pieds ?
00:15:57 Comment tu sais que là, c'est un pied de cannabis,
00:15:59 et là, c'est un pied de chanvre ?
00:16:01 Est-ce que c'est vraiment important ?
00:16:03 Est-ce que c'est vraiment important s'ils mettent 2, 3 pieds,
00:16:05 au pire des cas, chacun...
00:16:07 Si, si, ils ne se font pas !
00:16:09 Est-ce que c'est bon pour vous ?
00:16:11 Est-ce que c'est bon ?
00:16:13 Non mais en vrai, ce qu'il faut se dire,
00:16:15 c'est que le chanvre a des...
00:16:17 Des vertus.
00:16:19 Des vertus thérapeutiques, ça peut aider beaucoup de personnes
00:16:21 qui sont malades.
00:16:23 En effet, alors, je ne consomme pas de
00:16:25 cette substance-là, mais je sais...
00:16:27 Ah bon ? J'ai rigolé.
00:16:29 Non mais je sais que pour des personnes qui sont malades,
00:16:31 il y a des médicaments qui sont très forts,
00:16:33 que ces malades-là, malheureusement, ne supportent pas,
00:16:35 et le chanvre peut être une alternative
00:16:37 plus douce, et ça peut aider
00:16:39 à améliorer,
00:16:41 on va dire,
00:16:43 après le post-opératoire,
00:16:45 ou certaines maladies.
00:16:47 Donc, si ça peut être dans un but thérapeutique,
00:16:49 oui, bien évidemment. Après, s'ils glissent 2, 3 pieds,
00:16:51 ben écoutez...
00:16:53 - Oui, c'est leur problème, j'ai envie de dire.
00:16:55 - C'est ça. - Non mais c'est leur problème, mais j'ai envie de te dire,
00:16:57 est-ce que ça ne va pas, progressivement, du coup,
00:16:59 pousser encore plus à la consommation
00:17:01 et à l'illégalité ? Parce qu'au final,
00:17:03 comme je vous dis, déjà, aujourd'hui,
00:17:05 c'est illégal, et t'as des gars qui ont
00:17:07 des champs et des champs,
00:17:09 ils sont obligés d'avoir des hélicos pour passer au-dessus.
00:17:11 Là, maintenant qu'on va légaliser le chanvre,
00:17:13 est-ce que ça ne va pas augmenter,
00:17:15 finalement, la consommation de marijuana
00:17:17 de façon illégale ? - Non mais je pense que ça dépend du
00:17:19 marché en face. Si ta production
00:17:21 de chanvre, elle rapporte plus
00:17:23 que celle de cannabis,
00:17:25 ben tu vas forcément faire du chanvre.
00:17:27 - Mais c'est deux clients différents,
00:17:29 après. - Oui, mais t'as aussi le souci de la légalité.
00:17:31 Si tu peux faire de l'argent légal
00:17:33 avec du chanvre, tu vas plutôt faire ça,
00:17:35 j'espère pour eux. - Moi aussi.
00:17:37 - Tous les agriculteurs vont devenir dealers d'eux.
00:17:39 - Eh, les gars,
00:17:41 c'est du CBD, les gars seront défoncés,
00:17:43 ils vont rien comprendre.
00:17:45 - Par contre, sur la légalisation,
00:17:47 je pense que non, parce que tu sais,
00:17:49 il y a la loi, enfin, d'Armanin,
00:17:51 qui veut que pour l'alcool et les stupéfiants
00:17:53 soit taux zéro, tu sais, si tu conduis
00:17:55 avec tes prix en flagrant délit... - Ah oui, il aime l'alcool,
00:17:57 il veut que ce soit zéro, même ? - Ce serait à zéro,
00:17:59 c'est pas passé encore, mais dans l'idée, c'est ce qu'il a proposé
00:18:01 par rapport... - Ça passera jamais.
00:18:03 - L'alcool à zéro, ça passera jamais.
00:18:05 - Je vois pas, si tu vois, ils veulent faire ça,
00:18:07 et donc, en fait, on te retirerait tous tes points
00:18:09 si tu es... - Oh non, mais oui, je sais bien.
00:18:11 - Mais je vois pas faire ça d'un côté...
00:18:13 - Je suis très au courant. - Et de l'autre, légaliser...
00:18:15 - Non, mais en fait, oui... - Tu vois ce que je veux dire ?
00:18:17 - Légaliser de façon récréative...
00:18:19 - C'est ça qu'on leur connaît.
00:18:21 - Je pense que, enfin, là,
00:18:23 si je reprends ton prisme, au contraire,
00:18:25 pour moi, ça pourrait favoriser
00:18:27 la légalisation, parce que maintenant qu'on a fixé
00:18:29 les règles au volant, plus le droit de conduire
00:18:31 si on a bu, plus le droit de conduire si on a fumé,
00:18:33 et si on a pris... Enfin, de toute façon, on avait déjà
00:18:35 pas le droit, et maintenant, on rend ça
00:18:37 récréatif, t'as le droit de fumer,
00:18:39 mais par contre, tu peux toujours pas conduire.
00:18:41 Et du coup, ils durciraient un peu...
00:18:43 - Je sais pas, je trouve que ça ferait
00:18:45 des messages vraiment trop opposés
00:18:47 à comment tu justifies que tu légalises le cannabis,
00:18:49 mais en même temps, tu sabres
00:18:51 les gens qui ont... Même un petit peu,
00:18:53 c'est pas forcément beaucoup, mais qui ont un peu consommé.
00:18:55 Enfin, c'est deux messages trop différents,
00:18:57 et je vois pas comment ils assumeraient les deux, d'ailleurs.
00:18:59 - Et vous, du coup, vous êtes pour ou contre cette réforme ?
00:19:02 Le zéro alcool, zéro... - Contre.
00:19:04 - Contre ? Là, on voit les buveurs, les sujets...
00:19:06 - Bah, je conduis pas encore, mais...
00:19:08 - Tu conduis pas encore ? - Non.
00:19:10 - Bah, ouais, j'avais pas... - Bah, pourquoi tu me juges, toi ?
00:19:12 - Non, je te juge pas ! Moi, ça fait un an et demi
00:19:14 que je conduis pas, et bon, bah, c'est génial.
00:19:16 Non, mais je savais pas, je croyais que tu conduisais déjà.
00:19:18 - Non, je conduis pas, Réné, d'autre. - Non, mais je suis contre.
00:19:20 - Contre à fond. - D'ailleurs, quoi ? Tu vas passer ton permis ?
00:19:22 - C'est vrai ? - Oui, d'ailleurs, s'il y a des autos...
00:19:24 (Rires)
00:19:26 - Ils veulent faire un partenariat ! - Ils veulent s'empasser, en vrai !
00:19:28 - Avec Claudie...
00:19:30 En vrai, je te conseille de passer en automatique.
00:19:32 C'est hyper rapide. Après, t'as juste
00:19:34 une petite formation de 8h à faire pour passer
00:19:36 en boîte manuelle. Eh bah, merci à tous
00:19:38 pour cette discussion un peu perchée.
00:19:41 Ouloulou. On va passer à la suite
00:19:43 de l'émission. On va envoyer une petite page
00:19:45 de publicité avant d'accueillir
00:19:47 l'association Quartier Libre,
00:19:49 qui sera avec nous et qui aura l'occasion
00:19:51 de discuter un peu d'esclavage. Allez, on y va.
00:19:54 (Générique)
00:19:57 Stop aux gâchis. Leclerc continue
00:19:59 sa lutte contre le gaspillage alimentaire.
00:20:01 Vos magasins Leclerc de Lille
00:20:03 adoptent la démarche zéro gâchis.
00:20:05 Tous les jours, des produits frais
00:20:07 à date courte sont remisés jusqu'à
00:20:09 70 %. En rayons ou dans
00:20:11 les corners dédiés, profitez de bons
00:20:13 produits à petit prix et luttons
00:20:15 ensemble contre le gaspillage alimentaire.
00:20:17 Leclerc.
00:20:21 (Générique)
00:20:23 (...)
00:20:25 (...)
00:20:27 (...)
00:20:29 (...)
00:20:31 Non. Martine s'est juste rendue
00:20:33 sur une plateforme révolutionnaire,
00:20:35 incroyable et
00:20:37 pouuuut-oufflante.
00:20:39 On exagère peut-être un peu. Pour trouver son
00:20:41 emploi en un clic... Wouah !
00:20:43 Un clic ? Mais c'est super !
00:20:45 Clic emploi.
00:20:47 (...)
00:20:49 (...)
00:20:51 Avec Clic emploi,
00:20:53 vous aussi, trouvez le job qu'il vous faut en un
00:20:55 moyen de temps. Martine, on dit merci qui ?
00:20:57 (Rire)
00:20:59 Pour des raisons évidentes, Martine n'était pas
00:21:01 disponible pour la photo. Bah ouais, elle bosse.
00:21:03 Merci Clic emploi !
00:21:05 (Générique)
00:21:07 (...)
00:21:09 (...)
00:21:11 (...)
00:21:13 (...)
00:21:15 100% La Réunion,
00:21:17 la nouvelle marque du savoir-faire
00:21:19 réunionnais pour soutenir nos producteurs
00:21:21 pays. 100% La Réunion,
00:21:23 garantie aux consommateurs des produits
00:21:25 aux matières premières 100% locales.
00:21:27 Marque authentique, gage de qualité.
00:21:29 100% La Réunion a été créée
00:21:31 par le département de La Réunion et ses partenaires.
00:21:33 Retrouvez tous les produits
00:21:35 100% La Réunion sur le site
00:21:37 100%réunion.fr
00:21:39 Consommer pays, consommer 100%
00:21:41 La Réunion. Le département
00:21:43 aux côtés des réunionnais.
00:21:45 (Générique)
00:21:47 (...)
00:21:49 (...)
00:21:51 (...)
00:21:53 (...)
00:21:55 (...)
00:21:57 (...)
00:21:59 (...)
00:22:01 (Générique)
00:22:03 (...)
00:22:05 (Générique)
00:22:07 (...)
00:22:09 (...)
00:22:11 (...)
00:22:13 (...)
00:22:15 (...)
00:22:17 (Générique)
00:22:19 - De retour sur le plateau, on accueille notre invitée
00:22:21 Marine Champignol, comment ça va ?
00:22:23 - Très bien, je vous remercie
00:22:25 de me recevoir dans votre émission.
00:22:27 - Et bien, un plaisir partagé.
00:22:29 L'association Quartier Libre, vous allez nous expliquer
00:22:31 ce que c'est tout de suite, c'est le dossier du jour.
00:22:33 On envoie le jingle et on commence.
00:22:35 (Applaudissements)
00:22:39 - Un dossier du jour consacré à l'histoire
00:22:41 de l'esclavage, on va en parler avec vous
00:22:43 Marine, puisque vous êtes présidente de l'association
00:22:45 Quartier Libre et vous avez organisé un colloque
00:22:47 il y a quelques jours, une semaine à peu près
00:22:49 des tables rondes sur la place de l'esclavage
00:22:51 dans les musées. Avant d'aller au fond
00:22:53 de ce sujet, je voulais vous poser la question
00:22:55 comment ça s'est passé, est-ce que ces rencontres
00:22:57 se sont bien passées ? - Ah oui, ça a été
00:22:59 une rencontre riche,
00:23:01 riche avec le monde
00:23:03 entier, c'était des
00:23:05 experts et représentants
00:23:07 internationaux, donc
00:23:09 des universitaires
00:23:11 de
00:23:13 Chine,
00:23:15 de Cuba,
00:23:17 du Brésil, donc
00:23:19 il y avait quand même un certain nombre
00:23:21 d'internationaux, tous
00:23:23 confondus, pour parler
00:23:25 de la...
00:23:27 En fait, c'est pour revisiter les musées
00:23:29 parce qu'on se rend compte
00:23:31 que les musées tels qui sont présentés
00:23:33 aujourd'hui ne représentent pas
00:23:35 réellement l'esclavage ni l'engagisme.
00:23:37 L'engagisme, le prolongement
00:23:39 de l'esclavage, chez nous à La Réunion.
00:23:41 - C'est quoi le problème ? Est-ce qu'on
00:23:43 n'en parle pas assez, on n'en parle pas bien,
00:23:45 on occulte quelques passages de cette histoire ?
00:23:47 - Ben, c'est que
00:23:49 en fait, les musées
00:23:51 tels qui sont représentés aujourd'hui,
00:23:53 d'autant plus qu'il y a eu
00:23:55 en octobre dernier, il y a eu
00:23:57 un
00:23:59 colloque sur les musées
00:24:01 partagés au musée de l'immigration
00:24:03 à Paris.
00:24:05 Ça a été le même sujet,
00:24:07 donc il revenait, et
00:24:09 ICOMOS organise le 27 encore
00:24:11 un colloque sur les musées.
00:24:13 Donc ça va être la décolonisation.
00:24:15 On voit bien, et aux États-Unis
00:24:17 et ailleurs, d'ailleurs, aux Pays-Bas
00:24:19 il y a eu la répentance,
00:24:21 donc ils ont parlé de cette
00:24:23 répentance, ils se sont dit
00:24:25 qu'effectivement l'esclavage, etc.
00:24:27 Donc on voit bien
00:24:29 que c'est un sujet actuel,
00:24:31 débat actuel,
00:24:33 et pour, c'est-à-dire
00:24:35 que maintenant les musées, bon, il y avait
00:24:37 quelqu'un lors du colloque qui avait
00:24:39 représenté,
00:24:41 enfin qui avait passé une petite vidéo,
00:24:43 un petit film,
00:24:45 sur l'art.
00:24:47 Eh bien on voit l'art maintenant est en mouvement,
00:24:49 c'est-à-dire que l'art n'est pas
00:24:51 forcément figé à un mur,
00:24:53 donc l'art,
00:24:55 il y a tout un environnement
00:24:57 scénique, l'art,
00:24:59 il y a aussi le public
00:25:01 qui, on ne s'en rend pas compte,
00:25:03 mais fait partie du décor.
00:25:05 Donc il y a des
00:25:07 il y a des sons
00:25:09 dans l'atmosphère.
00:25:11 Donc ce n'est plus quelque chose de figé,
00:25:13 tel qu'ils l'ont présenté
00:25:15 lors de ce colloque,
00:25:17 et je pense que
00:25:19 c'est un peu, c'est une nouveauté,
00:25:21 ils appellent ça l'art contemporain,
00:25:23 enfin l'art des temps modernes.
00:25:25 Et en fait
00:25:27 c'est revisité parce qu'en fait
00:25:29 on voit bien que tout le côté
00:25:31 mysticisme
00:25:33 n'est pas représenté
00:25:35 dans les musées
00:25:37 qu'on dit esclavage,
00:25:39 parce qu'en fait il y a aussi
00:25:41 à Bordeaux, il y a quelqu'un
00:25:43 qui est en train
00:25:45 d'organiser des consultations
00:25:47 pour créer
00:25:49 une maison
00:25:51 contre l'esclavage.
00:25:53 Donc c'est l'association Mémoire et Partage.
00:25:55 - Contre l'esclavage ?
00:25:57 - Oui, donc une maison contre l'esclavage.
00:25:59 En fait,
00:26:01 parce que l'esclavage,
00:26:03 il est en train de mettre en place.
00:26:05 - C'est-à-dire quoi ?
00:26:07 Contre l'histoire de l'esclavage ?
00:26:09 - Contre l'histoire du coup ?
00:26:11 - Non, c'est contre l'esclavage moderne en général.
00:26:13 - Ah !
00:26:15 - Au lieu de dire...
00:26:17 - On a répété les plombs.
00:26:19 - Non, parce que maintenant il y a plusieurs appellations.
00:26:21 Il y a au Cameroun, ils sont en train de créer
00:26:23 la maison des afro-descendants.
00:26:25 Ensuite à Bordeaux,
00:26:27 l'association Mémoire et Partage
00:26:29 sont dans la maison
00:26:31 contre l'esclavage.
00:26:33 - Mais à La Réunion, je n'ai pas l'impression
00:26:35 qu'il y a un musée spécialement dédié
00:26:37 à l'histoire de l'esclavage.
00:26:39 - Bien en fait...
00:26:41 - C'est l'esclavage, mais c'est une partie de l'esclavage,
00:26:43 mais qui retrace vraiment
00:26:45 toute l'histoire, on trouve des éléments...
00:26:47 - En fait,
00:26:49 c'est Sudel Fuma,
00:26:51 quand la prison Juliette Daudu
00:26:53 a fermé ses portes en 2008,
00:26:55 Sudel Fuma, l'historien,
00:26:57 donc pour lui,
00:26:59 c'était la prison Juliette Daudu
00:27:01 qui devait être le musée de l'esclavage.
00:27:03 Il était déjà le premier à en parler,
00:27:05 le premier à parler de ce musée de l'esclavage.
00:27:07 Et donc Sudel décédé,
00:27:09 et dans les conditions
00:27:11 que nous connaissons tous,
00:27:13 disparu en mer.
00:27:15 Et donc, nous, Association, comme je le connaissais
00:27:17 très bien,
00:27:19 on était souvent ensemble,
00:27:21 et donc je m'étais dit que j'allais prendre le flambeau
00:27:23 avec une équipe,
00:27:25 donc il y a une équipe pluridisciplinaire
00:27:27 qui nous suit, je veux dire,
00:27:29 je ne suis pas toute seule, derrière il y a
00:27:31 Prospéreve, il y a l'historien
00:27:33 Albert Josse, il y a
00:27:35 Jeannick Fontaine, géographe,
00:27:37 il y a Sengary, historienne, etc.
00:27:39 Et d'autant plus que
00:27:41 tous les colloques qu'on organise
00:27:43 au fur et à mesure, c'est aussi
00:27:45 pour constituer un groupe de recherche,
00:27:47 pour travailler
00:27:49 sur le monde carcéral.
00:27:51 Parce que c'est vrai, dans ce monde carcéral,
00:27:53 il y a eu l'esclavage, la prison Juliette Daudu,
00:27:55 comme le dit si bien Prospère,
00:27:57 il y a eu
00:27:59 quand même des esclaves qui ont construit le site,
00:28:01 donc ils ont construit
00:28:03 les murs, quand on voit les murs
00:28:05 dans l'état où ils sont,
00:28:07 - Prison break le truc !
00:28:09 - C'est quand même eux qui ont construit les murs,
00:28:11 donc je veux dire, on ne peut pas dire
00:28:13 que voilà, et c'est vrai
00:28:15 à l'époque c'est Sudel
00:28:17 qui disait, qui tapait du poing
00:28:19 sur la table pour dire "on va en faire
00:28:21 un musée de l'esclavage".
00:28:23 - De toute façon ça n'a pas été fait.
00:28:25 - Et bien non,
00:28:27 c'est-à-dire que
00:28:29 nous déjà en tant qu'association
00:28:31 nous avons
00:28:33 donc
00:28:35 demandé
00:28:37 à ce que le site soit inscrit
00:28:39 à l'inventaire supplémentaire des mouvements historiques,
00:28:41 nous avons aussi
00:28:43 fait un recours
00:28:45 judiciaire, parce que les
00:28:47 tractopelles étaient
00:28:49 présents,
00:28:51 étaient là
00:28:53 pour démolir le site.
00:28:55 Donc nous avons fait un recours judiciaire,
00:28:57 le jugement a été rendu
00:28:59 le 14 septembre 2020,
00:29:01 et donc en notre faveur.
00:29:03 Ensuite nous avons inscrit
00:29:05 le site
00:29:07 de mémoire associée au projet
00:29:09 "Route de l'esclave" qui a été octroyé
00:29:11 par l'UNESCO.
00:29:13 Et donc là, on espère bien
00:29:15 poser la plaque, parce qu'il y a une plaque,
00:29:17 donc
00:29:19 dans notre colloque
00:29:21 il y avait l'historien
00:29:23 Milton Gourhan
00:29:25 qui était présent,
00:29:27 et donc il a bien parlé
00:29:29 de cette inscription.
00:29:31 Cette inscription, il n'y en a que 4
00:29:33 dans le monde,
00:29:35 il y a 2 aux Etats-Unis,
00:29:37 il y a une au Brésil,
00:29:39 donc c'est Milton Gourhan qui était présent,
00:29:41 donc il en a parlé,
00:29:43 le musée de Valongo, et puis il y en a
00:29:45 une, le sentier de
00:29:47 Pamplemousse à l'île Maurice, et puis la prison
00:29:49 Jeanne d'Audu. On devrait, à mon avis,
00:29:51 s'en orgueillir, de se dire
00:29:53 qu'à la Réunion on a un site,
00:29:55 eh bien non, donc c'est un peu bloqué,
00:29:57 c'est nos politiques,
00:29:59 la DAC Réunion,
00:30:01 il semblerait qu'il y a des gens qui sont contre,
00:30:03 qu'on pose la plaque, alors que c'est une plaque
00:30:05 qu'on a travaillée avec
00:30:07 Professeur Prosperer,
00:30:09 avec Jannick Fontaine,
00:30:11 géographe, et ensuite
00:30:13 moi j'ai été défendre le projet,
00:30:15 on a travaillé ensemble, ensuite j'ai été défendre
00:30:17 le projet aussi, à l'UNESCO.
00:30:19 – Ce que je trouve
00:30:21 extrêmement dommage à la Réunion, effectivement,
00:30:23 les politiques des fois ils bloquent pour plusieurs trucs,
00:30:25 mais je pense que le vrai travail,
00:30:27 là où on devrait commencer par rapport à notre histoire,
00:30:29 sur l'esclavagisme, etc.,
00:30:31 déjà c'est les noms des rues, ça revient souvent,
00:30:33 tous les ans les gars sont en train de revenir sur les noms des rues,
00:30:35 moi je trouve ça tellement
00:30:37 aberrant de se dire qu'il y a une rue,
00:30:39 par exemple la rue Maëlle Abourdonnet,
00:30:41 au bout tu as la boîte Maëlle Abourdonnet,
00:30:43 où tout le monde va, on est là, on danse et tout,
00:30:45 or que le gars,
00:30:47 c'est un esclavagiste,
00:30:49 il nous a mal traités pendant des siècles,
00:30:51 et aujourd'hui
00:30:53 c'est devenu tellement norme,
00:30:55 et ça choque personne, et c'est ça que moi aujourd'hui,
00:30:57 je pense qu'il y a vraiment un travail à faire
00:30:59 sur les noms des lieux à la Réunion,
00:31:01 les noms des écoles, les noms des rues.
00:31:03 – La restitution de l'histoire.
00:31:05 – C'est ça, c'est rendre à César ce qui appartient à César,
00:31:07 et non pas comme Maître Gims
00:31:09 qui commence à inventer des histoires
00:31:11 sur les pyramides d'Egypte et des Christés,
00:31:13 non, ça c'est de l'anti-histoire,
00:31:15 mais vraiment travailler notre histoire,
00:31:17 les bases de notre histoire,
00:31:19 et pouvoir ensuite débloquer ce genre de choses,
00:31:21 parce que les politiques aujourd'hui,
00:31:23 j'ai envie de te dire, je ne sais pas,
00:31:25 à la DAC ou peu importe où,
00:31:27 il y a des gens qui sont là, ils donnent leur avis,
00:31:29 mais ils n'ont même pas leur avis à donner,
00:31:31 ce n'est pas leur histoire, ils sont là,
00:31:33 mais ce n'est pas leur histoire, donc je ne sais pas trop.
00:31:35 – Oui, c'est un peu ce genre de discours
00:31:37 qu'on tient aussi.
00:31:39 Donc en fait, pour revenir sur "Les Noms des Rues",
00:31:41 nous avons travaillé l'année dernière,
00:31:43 Prosper Eve a écrit trois dictionnaires,
00:31:45 c'est lui qui était à l'origine des trois dictionnaires,
00:31:47 et c'était un travail fait aussi avec d'autres historiens.
00:31:49 Et bien, dans ces trois dictionnaires,
00:31:51 il a défini un certain nombre de personnalités,
00:31:53 donc en allant de Raymond Barre
00:31:55 jusqu'à…
00:31:57 je ne sais pas,
00:31:59 à Jean-Michel Gouin,
00:32:01 à Jean-Michel Gouin,
00:32:03 à Jean-Michel Gouin,
00:32:05 à Jean-Michel Gouin,
00:32:07 à Jean-Michel Gouin,
00:32:09 comment nos chanteurs, etc.
00:32:11 Et donc, il y a,
00:32:13 ça existe,
00:32:15 mais après, il faudrait que
00:32:17 nos institutions
00:32:19 se rassemblent,
00:32:21 regardent ce qui a été déjà fait,
00:32:23 c'est peut-être ce travail-là
00:32:25 qui n'est pas fait en amont
00:32:27 avec nos institutions.
00:32:29 Ensuite, pour revenir sur "Marie et la Bois-Donnée",
00:32:31 "Marie et la Bois-Donnée",
00:32:33 à mon avis, on ne peut pas jeter tout,
00:32:35 on ne peut pas jeter
00:32:37 le bébé et l'eau du bain,
00:32:39 parce que c'est vrai qu'il a une histoire,
00:32:41 c'est controversé,
00:32:43 donc c'est vrai qu'il a une histoire
00:32:45 qui n'est pas très glorieuse,
00:32:47 mais en même temps,
00:32:49 c'est quand même lui,
00:32:51 je le dis par rapport
00:32:53 à ce que le professeur Prospère Rêve
00:32:55 a écrit,
00:32:57 donc c'est le professeur Prospère Rêve
00:32:59 qui le dit,
00:33:01 que "Marie et la Bois-Donnée",
00:33:03 c'est un produit le manioc.
00:33:05 Donc, tout n'est pas noir,
00:33:07 "Marie et la Bois-Donnée",
00:33:09 à un moment donné,
00:33:11 les esclaves étaient épuisés,
00:33:13 le peu d'esclaves qu'il y avait sur l'île
00:33:15 était épuisé,
00:33:17 donc lui, il était un peu
00:33:19 humain en quelque sorte,
00:33:21 voyant les esclaves épuisés,
00:33:23 il en a fait rencontrer d'autres
00:33:25 pour ne pas que ces esclaves-là
00:33:27 se tuent à la tâche.
00:33:29 - Je trouve ça juste ironique.
00:33:31 - Et le fait qu'il est un truc du manioc,
00:33:33 je trouve ça ironique aussi,
00:33:35 il y avait un intérêt aussi, mais...
00:33:37 - Non, parce qu'à l'époque,
00:33:39 si on se remet dans le contexte
00:33:41 de l'époque, il n'y avait pas
00:33:43 grand-chose à manger,
00:33:45 donc il fallait quand même faire entrer
00:33:47 des denrées.
00:33:49 - On a plus beaucoup de temps,
00:33:51 tu voulais balancer un extrait ?
00:33:53 - Juste rapidement, une petite question d'actualité,
00:33:55 on va quitter juste l'esclavage, mais plus la relation
00:33:57 entre les Outre-mer et la métropole,
00:33:59 parce que là, vous savez qu'il y avait une opération
00:34:01 qui est en train d'être menée à Mayotte,
00:34:03 justement, et ce week-end,
00:34:05 il y avait Jean-Michel Lapati sur LCI qui parlait
00:34:07 des Outre-mer et des liens avec la métropole,
00:34:09 et je voulais juste qu'on écoute un extrait,
00:34:11 je voulais vous entendre là-dessus.
00:34:13 - Ce que nous avons fait, ce que nous faisons,
00:34:15 mon français, est scandaleux avec ces territoires.
00:34:17 Il faudrait qu'on réfléchisse, on ne le fera pas,
00:34:19 mais il faudrait qu'on réfléchisse
00:34:21 à non pas abandonner ces territoires,
00:34:23 mais à dissocier le destin de la métropole,
00:34:25 de la France,
00:34:27 du destin de ces populations-là.
00:34:29 Parce que nous les faisons souffrir inutilement,
00:34:31 nous les entretenons
00:34:33 avec un argent artificiel qui les empêche
00:34:35 d'avoir un développement qui correspondrait
00:34:37 mieux à leurs besoins et mieux à la géographie,
00:34:39 il faudra un jour qu'on abandonne
00:34:41 tous ces territoires.
00:34:43 On n'y est pas prêts, évidemment,
00:34:45 mais on fait souffrir des gens,
00:34:47 misère française, souffrance française,
00:34:49 ce que nous faisons n'est pas
00:34:51 digne de ce que nous sommes.
00:34:53 - Qu'est-ce que vous en pensez, là,
00:34:55 de ce constat ?
00:34:57 - Ce serait le mot de concours.
00:34:59 - Moi, je ne suis pas politique.
00:35:01 - Non, mais par rapport à l'histoire
00:35:03 de la Réunion, par rapport à la métropole...
00:35:05 - Moi, ce que j'ai envie de dire,
00:35:07 c'est que la Réunion, à mon sens,
00:35:09 telle qu'elle se présente aujourd'hui,
00:35:13 n'est pas prête à être autonome.
00:35:19 Non, elle n'est pas prête.
00:35:21 Et puis, quand on regarde le nombre
00:35:23 de financements européens,
00:35:25 on le voit bien.
00:35:27 Donc, ce n'est même pas une question
00:35:31 à poser, vu qu'on voit bien
00:35:33 tout l'argent pour les routes, déjà.
00:35:35 Les routes, le développement de l'île,
00:35:37 les personnes qui répondent
00:35:39 aux projets inter-règles,
00:35:41 fédères, etc.
00:35:43 Donc, on voit bien
00:35:45 qu'il y a quand même
00:35:47 de l'argent qui rentre.
00:35:49 Moi, j'ai envie de dire,
00:35:51 moi, je suis plus dans une idéologie
00:36:01 de faire en sorte qu'on se débrouille.
00:36:05 Je veux voir, au niveau du colloque,
00:36:09 on a eu très peu d'argent.
00:36:11 Les gens ont dit que nous étions
00:36:13 ultra subventionnés.
00:36:17 Donc, on a un déficit de plus de 16 000 euros.
00:36:21 Ça vient de mes fonds personnels.
00:36:23 Donc, voilà, moi, je suis pour
00:36:27 à ce que nous, on participe.
00:36:29 Donc, quand on regarde ce que disait
00:36:33 le monsieur, là,
00:36:35 eh bien, c'est demander...
00:36:39 On n'est pas en autosuffisance alimentaire.
00:36:43 Donc, quand on voit tout ce qui arrive,
00:36:45 tout ce qui rentre,
00:36:47 dès qu'il y a un blocage,
00:36:49 il n'y a plus rien qui rentre.
00:36:51 Enfin, on ne va pas loin, on va à Salazie.
00:36:53 Dès qu'il y a des éboulis,
00:36:55 les poulets ne descendent plus,
00:36:57 il n'y a plus rien.
00:36:59 Voilà où nous en sommes.
00:37:01 C'est-à-dire qu'il faudrait déjà
00:37:03 songer à faire en sorte
00:37:05 que, au milieu agricole,
00:37:07 que nous soyons autonomes,
00:37:09 que tout le monde ait déjà sa petite...
00:37:11 Je dis ça parce qu'on a aussi une AMAP,
00:37:13 pour le maintien de l'agriculture paysanne.
00:37:15 Donc, on sait comment ça se passe
00:37:17 au niveau agricole.
00:37:19 - Aujourd'hui, on n'est pas prêts.
00:37:21 - Non, on n'est pas prêts.
00:37:23 - C'était un très beau mot, dès la fin.
00:37:25 On n'est pas prêts, les gars.
00:37:27 Prêt-pas-à-zôte.
00:37:29 En tout cas, peut-être que d'ici quelques années,
00:37:31 on aura notre indépendance.
00:37:33 D'ailleurs, demain, j'en parle,
00:37:35 de la dépendance de la réunion.
00:37:37 Merci beaucoup d'avoir été avec nous.
00:37:39 - C'est moi qui vous remercie.
00:37:41 - Très rapidement, Marie-Lyne,
00:37:43 on va passer à la suite de l'émission.
00:37:45 On va envoyer une petite page de publicité,
00:37:47 les amis, avant de passer à la suite
00:37:49 et de venir sur les infos à retenir
00:37:51 et le sport, bien évidemment. Allez, cube.
00:37:53 - Cube.
00:37:55 (Générique)
00:37:57 ♪♪♪
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00:39:31 - Les aviez-vous ?
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00:39:35 en demandant dans les commentaires Facebook
00:39:37 ni en se collant sur TikTok ?
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00:39:47 Incroyable et peu...
00:39:49 soufflante.
00:39:51 On exagère peut-être un peu. Pour trouver son emploi
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00:40:07 Martine, on dit merci qui ?
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00:40:35 et luttons contre le gaspillage alimentaire
00:40:37 avec Leclerc et Zerogachi.
00:40:39 ...
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00:40:43 - De retour sur votre chaîne préférée,
00:40:45 avec votre présentateur préféré
00:40:47 dans votre émission préférée.
00:40:49 Troisième et dernière partie, 3 points,
00:40:51 info, qu'est-ce qui s'est passé, Thibaut,
00:40:53 cette semaine ? - Eh bien justement, on va faire
00:40:55 un petit quiz d'actualité. - Bien, bien, bien.
00:40:57 - D'abord, que s'est-il passé
00:40:59 au Roche-Noir ce week-end ? Est-ce que vous avez vu en fait ?
00:41:01 - Ah, il y a un bateau. Un bateau qui a voulu
00:41:03 faire un barbecue et malheureusement, le barbecue
00:41:05 n'était pas... - Il a voulu faire un barbecue, c'est ça le...
00:41:07 - Je sais pas, mais c'est le bateau qui... - T'as pas vu ? - Oui. - Non mais j'ai vu,
00:41:09 mais si c'était vraiment parce qu'il a voulu faire un barbecue,
00:41:11 mec, allez, paye ton barbecue.
00:41:13 - Effectivement, un bateau a pris
00:41:15 feu au Roche-Noir ce week-end alors qu'il se trouvait
00:41:17 à moins de 300 mètres au large de la plage
00:41:19 des Roche-Noir à Saint-Gilles. Peu avant 16h,
00:41:21 l'équipe nautique du SDIS, avec la
00:41:23 puce de la SNSM, sont venus à bout de l'incendie
00:41:25 au moyen d'extincteurs et puis, alors
00:41:27 malheureusement, un homme a été blessé et emmené au CHU
00:41:29 de Belle-Pierre. - En fait,
00:41:31 pourquoi ils ont pas juste ramené l'hélicoptère, tu sais, qui
00:41:33 prend en l'eau et qui lâche ? - Le dash ?
00:41:35 - Non, c'est le dash, c'est l'avion.
00:41:37 Mais l'hélicoptère, tu sais, y'a un hélicoptère, il vient juste,
00:41:39 il trempe le truc, il serait mis à côté,
00:41:41 il aurait juste fait comme ça. - Non, parce que là, il est venu pour la
00:41:43 personne qui était mal, ils s'en foutaient du bateau.
00:41:45 - Ah, ils s'en foutaient du bateau. - D'abord, tu...
00:41:47 - Il s'est cramé. - D'abord, tu... - Tu sauves les gens ?
00:41:49 - Bah ouais. - Bah, le bateau, il a maturé quand même avant,
00:41:51 je rigole.
00:41:53 Qu'est-ce qui a brûlé d'autre ? - Qu'est-ce qui a brûlé ?
00:41:55 Peut-être les rues de Paris, des centaines de manifestants
00:41:57 tibétains se sont mobilisés ce week-end à Paris,
00:41:59 pour quelle raison ? - Des Tibétains ?
00:42:01 - Des Tibétains. - Parce qu'il y a trop de poubelles dans Paris ?
00:42:03 - Non. - Pour les retraites ?
00:42:05 - Non. - Le logement ?
00:42:07 - Non plus. - Parce que le Tibet
00:42:09 ne veut pas qu'ils se fassent rapatrier,
00:42:11 du coup, ils sont coincés à Paris.
00:42:13 Tu nous as déjà parlé de cette histoire ? - Ouais, je...
00:42:15 Enfin, ceux pour qui ils se sont manifestés, oui.
00:42:17 - Ah ouais ?
00:42:19 C'est un truc des lunes ? - Y'a un mec
00:42:21 qui est toujours habillé en truc de douche.
00:42:23 - Ah, c'est Dalai Lama ?
00:42:25 - Dalai Lama, c'est pour... - Ah !
00:42:27 - C'est pour le sucçage de langue ? - Ils ont manifesté ?
00:42:29 - Ils ont manifesté. - Ah ouais, c'est...
00:42:31 - En mode "Il a le droit de se faire succer la langue !"
00:42:33 - C'est ça. - C'est vraiment ça. Plusieurs...
00:42:35 - Quoi ?
00:42:37 Mais quoi ?
00:42:39 - Plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés
00:42:41 devant les locaux de France Télévisions,
00:42:43 en soutien au Dalai Lama, attaqués sur les réseaux sociaux
00:42:45 et dans les médias, après la vidéo polémique
00:42:47 que je vous ai déjà montrée. Donc, les Tibétains
00:42:49 ont dénoncé des médias et des chaînes de télévision
00:42:51 qui n'ont pas fait leur travail de journalistes
00:42:53 et qui ont dénoncé la propagande chinoise.
00:42:55 Ce sont donc les mots d'une porte-parole de la communauté
00:42:57 tibétaine, donc on peut se dire "peut-être".
00:42:59 Du coup, on va revoir l'image en question.
00:43:01 Je me demande la vare, s'il vous plaît.
00:43:03 Du coup, là, on voit le ralenti,
00:43:05 on voit le petit garçon.
00:43:07 Que va-t-il faire ?
00:43:09 - Ah, peur. - Bon, bah non, en fait,
00:43:11 c'est juste un gros pervers dégueulasse.
00:43:13 - C'est juste un gros pervers dégueulasse
00:43:17 avec les décontours pas tracés.
00:43:19 Et frère, du coup, qu'est-ce qu'elle a dit,
00:43:21 cette représentante des Tibétains ?
00:43:23 - Bah que les médias n'avaient pas vérifié l'info,
00:43:25 que c'était, par exemple, ça pouvait être
00:43:27 une vidéo truquée par les Chinois, tout ça.
00:43:29 - C'est pas une vidéo truquée,
00:43:31 il n'a pas sorti la langue, c'est juste comme ça.
00:43:33 - C'était pas une langue, c'était un truc en 3D
00:43:35 qui ressortait comme ça. - Après, en vrai,
00:43:37 avec les intelligences artificielles, aujourd'hui, on pourrait...
00:43:39 - Moi, j'ai envie de dire, ils sont si bêtains,
00:43:41 ils sont si bêtains, c'est pas mal.
00:43:43 C'est vraiment pas mal. Non, mais les gars, c'est exaspérant.
00:43:45 Les gars vont manifester devant les locaux
00:43:47 du journal en disant que c'est de la désinformation.
00:43:49 - Oui, mais c'est normal,
00:43:51 les Allemands représentent
00:43:53 énormément pour eux, donc c'est normal
00:43:55 qu'ils ne peuvent pas y croire, ou alors ils y croient,
00:43:57 mais ils veulent la faire, c'est ça.
00:43:59 - Ça me fait penser à certains prêtres,
00:44:01 mais bon, on va pas aller...
00:44:03 On va pas aller chercher au débat.
00:44:05 Quoi d'autre, Thibaut ? - Et eux, c'est pas des langues qui suissent,
00:44:07 mais bref.
00:44:09 Ce dimanche, on fêtait un anniversaire un peu...
00:44:11 très symbolique, pardon,
00:44:13 quel était-il ? - Les 10 ans.
00:44:15 - Pas 10 ans. - Les 10 ans du mariage pour tous.
00:44:17 - Ah, mais...
00:44:19 il y avait une fête pour moi qui était
00:44:21 plus importante, et franchement,
00:44:23 vous êtes tous passés à côté, même toi, mais c'est pas grave.
00:44:25 - Pas de fête à ta fête ? - Non, pas de fête à moi.
00:44:27 - Laïd ? - Laïd, c'est tous les jours. - Ah, laïd !
00:44:29 - Pas laïd, non. Oui, il y a eu laïd, mais...
00:44:31 par rapport aux droits de vote
00:44:33 de la femme, il y a rien qui vous... - Ouais, mais ça, c'est pas grave.
00:44:35 - Je vois, je vois.
00:44:37 C'est ce que je me disais.
00:44:39 - Le 23 avril 2016, effectivement,
00:44:41 le projet de loi ouvrant le mariage aux couples homosexuels
00:44:43 était voté,
00:44:45 définitivement adopté par le Parlement à l'issue
00:44:47 du vote de l'Assemblée nationale. 10 ans plus tard,
00:44:49 70 000 mariages ont été célébrés,
00:44:51 et l'union des couples homosexuels ne fait plus
00:44:53 débat, enfin presque, puisque Éric Zemmour
00:44:55 a dit qu'il était toujours contre
00:44:57 cette loi. - 10 ans après. - T'imagines
00:44:59 qu'ils peuvent retirer cette loi ? - Tu pourrais ?
00:45:01 - Ah, ouais ? - C'est inscrit dans la Constitution ? Non.
00:45:03 - C'est inscrit dans la Constitution ? - Non.
00:45:05 - Du coup, ils peuvent rétrograder ?
00:45:07 - Un gouvernement qui voudrait l'enlever
00:45:09 pourrait, mais il faudrait re-voter. - Pas si c'est inscrit
00:45:11 dans la Constitution. - Mais du coup, c'est rétrograde ?
00:45:13 Est-ce que les 70 000 personnes qui sont mariées
00:45:15 auront toujours le système ? - Annulé. - Ce serait annulé.
00:45:17 - Oh, tu m'as chié !
00:45:19 Après 10 ans, ça arrive.
00:45:21 Vous n'êtes plus mariés, ça va être annulé.
00:45:23 - C'est comme les VG, tu vois, c'est des lois,
00:45:25 elles ont fait polémique, enfin, il y a toujours
00:45:27 débat au moment où tu les promènes,
00:45:29 parce que t'as toujours... En vrai, c'est ça, dans une démocratie,
00:45:31 il vaut mieux qu'il y ait un peu de débat, et au final,
00:45:33 que ça puisse quand même un peu passer,
00:45:35 parce que ça a été voté pour et pas par un 49-3
00:45:37 sorti du chapeau, mais
00:45:39 qu'après, de toute façon, dans la vie de tous les gens,
00:45:41 effectivement, tu ne peux pas te démarrer, c'était ce qui était dit,
00:45:43 parce que ça a été proposé, je crois, aux dernières élections,
00:45:45 je crois que même, ça se trouve, Zemmour proposait
00:45:47 de revenir en arrière, mais tu ne peux pas te démarrer
00:45:49 des gens... - Peut-être que pour certains, ils seraient, ok,
00:45:51 au moins, ça ne lui paierait pas le divorce.
00:45:53 - C'est ce que j'attendais. - On est démariés,
00:45:55 et du coup, on partage tout en deux.
00:45:57 Eh bien, merci Thibault pour ce point,
00:45:59 sur l'info, ce qu'on a raté
00:46:01 et ce que vous avez raté aussi,
00:46:03 apparemment, le vote des femmes,
00:46:05 c'est pas grave,
00:46:07 on va passer à la suite, on va aller voir
00:46:09 Claudie, qui va nous parler culture.
00:46:11 Tu ne veux pas nous parler culture ? - Non, je ne veux pas vous parler culture.
00:46:13 - Ok, eh bien, on va aller voir
00:46:15 Mickaël !
00:46:17 Est-ce qu'on peut nous parler de sport ? - Bien sûr.
00:46:19 - Ok, eh bien, battez-vous, qui veut commencer ?
00:46:21 - Je suis... - Oui.
00:46:23 - Allez, on va commencer par Claudie, et on va parler
00:46:25 culture, on envoie son jingle
00:46:27 que je déteste.
00:46:29 - J'ai un récord !
00:46:35 - Donc aujourd'hui, je vais vous parler
00:46:37 de notre langage, en fait,
00:46:39 qui ne cesse d'évoluer, on a des nouveaux
00:46:41 mots qui viennent un peu de partout, qui viennent
00:46:43 pimenter les conversations, c'est d'ailleurs
00:46:45 la façon de savoir si on est toujours dans le game
00:46:47 ou non, donc vous savez quand on dit encore
00:46:49 "soirée tranquille" au lieu de "soirée chill" ou "soirée Netflix",
00:46:51 dommage que Laurent n'est pas là, parce que cette chronique
00:46:53 j'ai été dédiée de base,
00:46:55 donc... - On va pas se le dire. - Non, mais quand même pas.
00:46:57 Donc du coup, je voulais qu'on voit certains mots
00:46:59 aujourd'hui, histoire d'avoir la ref, et on va
00:47:01 commencer par ce mot qui me saoule de ouf, Renaldo,
00:47:03 c'est "cuacube", est-ce que tu peux expliquer ce que ça veut dire ?
00:47:05 - "Pania" ?
00:47:07 "Cuacube" ?
00:47:09 - Non mais sérieux, ça me gâche mon père !
00:47:11 - Alors, pour le coup, là où
00:47:13 je trouve ça incroyable, c'est que
00:47:15 de base, en fait, moi j'adore les expressions.
00:47:17 Et avec mes potes, qui sont
00:47:19 plus vraiment mes potes, mais j'avais des potes
00:47:21 qui ont inventé souvent des mots et tout,
00:47:23 et ça devenait des mots utilisés
00:47:25 dans le lycée et même dans le quartier à Saint-André,
00:47:27 à un moment donné, non mais vraiment,
00:47:29 à un moment donné, on était, je sais pas
00:47:31 où, de l'autre côté de la Réunion,
00:47:33 on croisait des gens qui disaient des mots qu'on a inventés
00:47:35 qui ne veulent rien dire de base, tu vois.
00:47:37 - Est-ce que vous parliez en gueux quand vous étiez au collège ?
00:47:39 - On parlait en gueux, mais c'était pas rigoler, tu vois.
00:47:41 Mais on n'inventait pas des mots comme ça, en fait, souvent, ce qu'on faisait,
00:47:43 c'était, on prenait des mots de potes à moi,
00:47:45 qui disaient sur les terrains de foot,
00:47:47 mais des fois, ils n'articulaient pas et ça devenait une expression.
00:47:49 Bref, jusqu'ici, tout va bien.
00:47:51 "Cuacube" ? - Ouais, "cuacube", j'ai l'expression après.
00:47:53 - "Cuacube", je vais vous expliquer
00:47:55 l'origine du mot, c'est que, en fait,
00:47:57 quand tu dis "A", finalement, le gars, il dit "B".
00:47:59 Tu vois ce que je veux dire ?
00:48:01 "A", "B", c'est la blague un peu nulle, tu vois.
00:48:03 Et en fait, "couac",
00:48:05 "couac",
00:48:07 "cou-A", "cou-B".
00:48:09 C'est aussi simple que ça.
00:48:11 Donc, le "couacube"
00:48:13 vient du "couac", donc "couacube",
00:48:15 et c'est un truc de ouf. - Donc, quand tu dis "couac", tu dis "couacube".
00:48:17 - Voilà, "couacube", parce que toi, t'as dit "couacou-A",
00:48:19 moi, je te dis "couacube", lui, il va dire "couacuce",
00:48:21 tu vois, il existe infiniment. - D'accord.
00:48:23 On envoie quand même un petit extrait pour voir.
00:48:25 - "Croque-pouce", "croque-pouce", "croque-pouce", "croque-pouce", "croque-pouce".
00:48:33 - "Croque-pouce", "croque-pouce", "croque-pouce", "croque-pouce", "croque-pouce".
00:48:35 - Donc, voilà, c'est juste histoire de vous mettre un peu dans le bain.
00:48:38 C'est le mot, en ce moment, qui, voilà,
00:48:40 qui me fait péter un câble. - Et juste pour te donner
00:48:42 un dernier petit truc, après, je te laisse continuer.
00:48:44 Ce que je trouve intéressant aussi, c'est que ça
00:48:46 t'oblige à enlever ces mauvais tics
00:48:48 de langage. T'as pas à dire "quoi" à quelqu'un
00:48:50 quand tu poses une question, tu vois. - Tu dis "un".
00:48:52 - Ouais, tu dis "un". Ou bien, tu dis "pagnin".
00:48:54 Non, je rigole. Mais vraiment, quand quelqu'un te parle
00:48:56 et tu poses une question, tu dis "pardon". Tu dis pas "quoi".
00:48:58 Tu vois, c'est... Et c'est ça qui fait chier,
00:49:00 qui a fait chier... Wow, je dis un gros mot.
00:49:02 C'est ça qui a embêté plein de professeurs
00:49:04 à chaque fois, tu vois. Et les profs, ils ont là à dire "quoi".
00:49:06 Mais normalement, le lèvre te dit "quoi couper", tu vois.
00:49:08 - Tu sais quoi ? Je vais juste rebondir très vite
00:49:10 sur ce mot-là. C'est que ce mot est tellement
00:49:12 horrible, il est dans la cour d'école, mon fils me l'a sorti,
00:49:14 qu'en métropole,
00:49:16 si tu es dans un certain lycée, dans un certain collège,
00:49:18 si tu sors ce mot-là,
00:49:20 tu auras 3 heures d'école. - Ouais, c'est vrai.
00:49:22 T'as 3 heures d'école, sinon tu dois écrire
00:49:24 plusieurs paillements. - "Un paillon mineur, quoi couper
00:49:26 2 heures."
00:49:28 - J'ai pas envie de me sécoiffer.
00:49:30 - Donc on va continuer quand même. Donc il y a une nouvelle façon
00:49:32 de dire "ma chérie" maintenant, Bruna. Est-ce que tu sais
00:49:34 ce que c'est ? - Euh...
00:49:36 - On la siffle ? - Quoi ?
00:49:38 - C'est quoi ?
00:49:40 - C'est "ma go", "ma zouze" ?
00:49:42 - Non, même pas. - Mais quoi "coupe baby" ?
00:49:44 - Non, même pas.
00:49:46 On dit "ma puce", donc le nouveau mot.
00:49:48 C'est pas un nouveau mot,
00:49:50 mais il revient en fait en ce moment dans le game,
00:49:52 on va dire. Donc exemple de phrase
00:49:54 dans laquelle on peut l'utiliser. Non mais elle a craqué
00:49:56 la puce ou quoi ? C'est souvent
00:49:58 Adé Laurent qui l'utilise. Et du coup,
00:50:00 ça commence à vraiment être
00:50:02 intégré dans le nouveau langage, on va dire,
00:50:04 en ce moment. - Mais en tout cas, il y a des gars, ils ont plusieurs
00:50:06 puces, on va en refaire. - Ah là là !
00:50:08 - Ah, des gars, je suis trop chaud !
00:50:10 Pa-ba-ba !
00:50:12 - Mais ouais, en tout cas, on dit tout le temps "ma puce"
00:50:14 et tout en ce moment. À votre avis, que veut dire "gênance" ?
00:50:16 Bon, ça c'est facile. - Quoi ?
00:50:18 - Génance. - Génance, génance.
00:50:20 C'est vraiment gênant, génant. - Oui, voilà.
00:50:22 Donc en gros, génance, c'est vraiment, on l'utilise
00:50:24 dans une situation embarrassante.
00:50:26 Bon, tout le monde ici,
00:50:28 tu savais ce que c'était ? - Pas du tout.
00:50:30 - La gênance, tu savais pas ?
00:50:32 - C'est quand même dans sa gênance.
00:50:34 Et c'est un nouveau mot d'ailleurs
00:50:36 qui est entré dans le petit Robert.
00:50:38 - Génance ? - Oui, génance est entrée
00:50:40 cette année dans le petit Robert.
00:50:42 - Le petit Didier ou le petit Robert ?
00:50:44 - Le petit sort intendré, là.
00:50:46 Donc, autre mot,
00:50:48 le pronom "iel", comment le définirez-vous ?
00:50:50 - Ça par contre,
00:50:52 j'ai du mal. - Oui.
00:50:54 - J'ai vraiment beaucoup de mal. - C'est vrai, même moi, en faisant des recherches,
00:50:56 je me disais... - C'est un pronom indéfini
00:50:58 qui définit un homme.
00:51:00 - C'est un pronom indéfini qui définit un homme.
00:51:02 - Non, justement, qui définit ni un homme ni une femme.
00:51:04 - Une personne transgenre. - Mais non, même pas.
00:51:06 - C'est une personne transgenre. - Il définit pas, en fait.
00:51:08 - En fait, dans la définition, quand tu mets "homme"
00:51:10 et "femme", pour moi, c'est le contre-véhensé.
00:51:12 - C'est bon. - Non, mais...
00:51:14 - En gros, "iel" se définit comme non-binaire.
00:51:16 Donc, c'est-à-dire en dehors
00:51:18 des normes de genre féminin ou masculin.
00:51:20 Donc, ce pronom est utilisé pour
00:51:22 évoquer une personne, quel que soit
00:51:24 son genre, donc homme ou femme,
00:51:26 petite, précise... Ou homme ou femme,
00:51:28 après homme ou femme, il y a pas de...
00:51:30 - Non, non, non, non, non. - Enfin, enfin...
00:51:32 - Euh... Euh...
00:51:34 - Je suis désolée. - On coupe !
00:51:36 - Coupez ! - Donc, une petite précision.
00:51:38 Donc, ceux qui pensent que c'est un nouveau terme,
00:51:40 en fait, pas vraiment. Apparemment, c'est un terme
00:51:42 qui est né dans les années 2010.
00:51:44 Il était déjà très utilisé au sein
00:51:46 de la communauté LGBTQ+.
00:51:48 Donc, et il y a un autre mot aussi
00:51:50 qui est grave utilisé en ce moment.
00:51:52 Ça veut dire... C'est "écoanxiété".
00:51:54 - "Écoanxiété" ? - Ouais, "écoanxiété".
00:51:56 - Alors, moi, ça m'arrive, pour le coup.
00:51:58 - Est-ce que vous savez ce que ça veut dire ?
00:52:00 - Bio, c'est ça ? - Non, c'est par rapport à l'écologie.
00:52:02 - Ouais. - C'est-à-dire, moi, je me pose
00:52:04 énormément de questions par rapport à l'écologie
00:52:06 et par rapport à la suite. Et en fait,
00:52:08 il y a un truc qui m'avait vraiment fait peur,
00:52:10 c'était... Je sais plus, j'ai perdu le mot.
00:52:12 Tu sais, dans les poêles, t'as du téflon.
00:52:14 Je crois que c'est ça, un truc,
00:52:16 une matière... Bref.
00:52:18 Et en gros, tu disais que cette matière,
00:52:20 c'est à cause de cette matière, principalement,
00:52:22 qu'on a une chute des natalités,
00:52:24 qu'on a une chute de notre...
00:52:26 de notre capacité à procréer.
00:52:28 Et en fait, je suis en train de réfléchir à ça, et c'est dans tout.
00:52:30 C'est dans nos vêtements, c'est dans tout, tout, tout.
00:52:32 Donc, je me dis...
00:52:34 Tu vois, après, moi, c'est un petit...
00:52:36 un petit côté un peu parano, tu vois.
00:52:38 Je me dis, est-ce qu'il ne faut pas exprès, tu vois,
00:52:40 pour ralentir la procréation ?
00:52:42 - Qu'est-ce que tu parles, Wina ?
00:52:44 - Parce qu'on va trop loin. - Mais on va trop loin de quoi ?
00:52:46 - On va trop loin. Mais à l'époque...
00:52:48 Mais qui sont nos grands-parents ? Mais t'es malade, toi !
00:52:50 - Mais à l'époque, ils n'utilisaient pas ça.
00:52:52 - Non, mais c'est pour ça que, nos jours, il y a tellement de...
00:52:54 C'est du n'importe quoi, lui ! - Mais c'est du n'importe quoi,
00:52:56 même dans leur façon de créer les choses.
00:52:58 C'est-à-dire qu'ils font des choses,
00:53:00 ils se rendent compte que c'est pas bon,
00:53:02 après qu'un par hasard, les médicaments et les trucs sont créés,
00:53:04 je veux dire, à un moment donné... - Ils savent que c'est pas bon.
00:53:06 - Quoi ? - Il y a plein de choses où ils savent que c'est pas bon,
00:53:08 mais c'est juste que comme c'est pas encore légalisé,
00:53:10 enfin, y a pas de loi autour de ça,
00:53:12 - Mais alors, c'est grave ! - Du coup... Bah oui, mais c'est comme les pesticides.
00:53:14 Enfin, je veux dire, ils savent que vu ce qu'ils mettent dans la terre pour tuer des insectes,
00:53:18 tu te doutes quand même... - Moi, quand j'étais au collège,
00:53:20 j'étais obligée de faire un vaccin pour le col de l'utérus, un truc comme ça,
00:53:24 et au final, on nous a dit que c'était pas bon du tout.
00:53:27 Et heureusement que j'étais pas régulière, parce que je sais même pas si...
00:53:30 - Après, ça, c'était pas forcément une obligation.
00:53:32 C'était avant 16 ans, c'était un émeuge de rapport.
00:53:34 - En tout cas, mon vie est tellement avec ça que, du coup,
00:53:36 je me sentais obligée de le faire, même quand je partais chez mon médecin traitant,
00:53:38 on me disait... Enfin, bref.
00:53:40 - Juste pour donner la définition, en fait, le mot "éco-anxiété",
00:53:44 j'arrivais même pas à le dire, donc ce terme concerne essentiellement les jeunes,
00:53:47 notamment ceux qui angoissent vis-à-vis de notre planète,
00:53:50 et d'après une étude réalisée dans une dizaine de pays,
00:53:53 45% des jeunes aujourd'hui souffrent d'éco-anxiété.
00:53:56 Les symptômes sont nombreux, troubles du sommeil,
00:53:58 perte de poids ou comportement dépressif, ou prise de poids urbainante.
00:54:03 - Moi, ça prend, mais vous inquiétez pas, c'est réglé, ça.
00:54:06 Quand je viens à la salle tous les matins, c'est réglé.
00:54:08 - Voilà, c'est la fin de ma chronique.
00:54:10 - Merci beaucoup, Claudie, de nous avoir fait rendu un peu plus anxieux,
00:54:13 comme si on ne l'était déjà pas assez.
00:54:15 Et comme je vous le dis tout le temps,
00:54:17 "Kwakube apanya".
00:54:19 On va passer à la suite et on va aller voir notre sportif préféré,
00:54:24 Michael. Michael qui va nous faire une petite chronique
00:54:26 et qui va nous parler sport.
00:54:28 - Jingle. - Aller.
00:54:29 - Alors, dis à nous toutes que ça se passe un petit peu ce week-end.
00:54:36 Foot, basket, simi-mangaton ?
00:54:38 - Ouais, on va commencer par le foot, parce qu'il y avait la sensation du week-end.
00:54:42 C'était Ludovic Ajean, je sais pas si vous avez regardé.
00:54:44 Championnat d'Allemagne ? Non, pas du tout.
00:54:46 - Bruno, c'est presque au championnat réunionnais.
00:54:49 - Je suis très sport.
00:54:50 - Mayence a accueilli le Bayern de Munich, le grand Bayern de Munich.
00:54:53 - De Tuchel.
00:54:54 - Ouais, même le grand Bayern n'a pas réussi à...
00:54:56 - Tourelle. - Tourelle, ouais. Thomas Tourelle.
00:54:59 Même le grand Bayern n'a pas réussi à freiner les ardeurs de Ludovic Ajean,
00:55:04 qui continue de marquer un quatrième but d'affilée en championnat.
00:55:07 - C'est une match, non ? Même pas ?
00:55:08 - Quatre buts en quatre matchs. Je crois qu'il en est à six en sept matchs.
00:55:13 Une passe d'E, donc il marche sur l'eau en ce moment.
00:55:15 Il est colossal, comme on dit là-bas en Allemagne.
00:55:18 Donc il égalise pour Mayence face au Bayern.
00:55:20 Et Mayence qui finit par s'imposer 3-1.
00:55:22 Quand Ludovic Ajean est arrivé à l'hiver, son équipe était 12e du classement.
00:55:26 Aujourd'hui, son équipe est 6e, qualifiée pour une place européenne.
00:55:31 Donc voilà, le compte de fées continue pour lui en Allemagne.
00:55:36 - En tout cas, si t'as des primes, n'hésite pas, mon gribe s'affiche en bas.
00:55:39 Si il y a comme des buts, il me veut dire "Dans les 10 points sur les gars".
00:55:42 - Voilà, donc transition en fait pour parler du foot local,
00:55:45 puisque c'était la sixième journée du championnat, avec deux grosses affiches.
00:55:49 Une dans le nord, une dans le sud. On commence par le nord,
00:55:51 où la Saint-Pauloise, qui était en difficulté après deux défaites,
00:55:54 la Saint-Pauloise a montré qu'elle avait de réelles ambitions cette année
00:55:58 en tenant en échec le championnat de site, John Isien.
00:56:02 Un par tous, c'était au stade de la Redoute, entre le Sainte-Denis FC et la Saint-Pauloise.
00:56:06 Et puis dans le sud, c'était la grosse affiche, le grand classique,
00:56:09 entre la Tamponaise et la Saint-Pierroise.
00:56:11 Une victoire des Saint-Pierrois.
00:56:13 - Camponique !
00:56:14 - Victoire des Saint-Pierrois, 1-0, même si les Tamponais ont dominé.
00:56:17 C'était un gros match, une grosse intensité.
00:56:19 Et un but sur pénalty de Damien Mary, l'ex-Tamponais.
00:56:22 Donc voilà, ce qui donne au classement Saint-Pierre et 2e,
00:56:24 derrière l'ex-Celsior qui réalise le carton plein.
00:56:28 Six matchs, six victoires.
00:56:30 - C'est incroyable, les gars sont chauds.
00:56:32 C'est vraiment manioc.
00:56:33 - Ils ont rien compris.
00:56:35 Ils ont rien compris, favorables les Saint-Josephins,
00:56:37 mais ils ont gagné.
00:56:39 Il fallait gagner en même temps, donc c'est ce qu'ils ont fait.
00:56:41 - Parfait.
00:56:42 Ensuite, on avait du semi-marathon.
00:56:43 - Un petit mot de basketball avant.
00:56:45 On reste dans le sport-co, basketball, puisque c'était les finales allées
00:56:48 du championnat de la Réunion.
00:56:49 Chez les garçons, le BCD était opposé à la Tamponaise.
00:56:52 - Bruno, regardez, je crois.
00:56:53 - Féminin.
00:56:54 - Plus les filles.
00:56:55 On commence par les garçons, pour une fois.
00:56:57 Une victoire, c'était la première manche, une victoire du BCD.
00:57:01 Plus 5 avant le match retour qui est prévu, je crois que c'est dimanche prochain.
00:57:05 Gros match de Kevin Gastra du côté des Dionysiens, avec 22 points en compteur.
00:57:11 Les Dionysiens de Frédéric Payet ont pris une option sur la victoire.
00:57:14 Donc on attend le match retour.
00:57:16 Et puis chez les filles aussi, il y a eu match entre les Tamponaises
00:57:19 et les Saint-Pauloises.
00:57:20 Un gros match très disputé.
00:57:23 +6 au final pour les Tamponaises, 67-61.
00:57:26 Donc ça promet là aussi pour le match retour.
00:57:28 - Ah ouais, les Saint-Pauloises sont ouf quand même.
00:57:30 Et BCD n'était pas...
00:57:32 - Non, chez les filles, non. Pas de BCD.
00:57:34 - Ils ont raté leur alphabet.
00:57:35 - Ils n'ont plus l'équipe fille ou...
00:57:36 - Si, ils en ont toujours.
00:57:37 - OK.
00:57:38 - Et du coup, madame, semi-marathon.
00:57:40 - Oui, semi-marathon, puisque c'était le championnat régional de semi-marathon.
00:57:43 Avec des invités de prestige.
00:57:45 Il y avait les internationaux tricolores de demi-fonds qui étaient là
00:57:49 la veille pour le meeting d'athlétisme de la Réunion du côté de Saint-Denis.
00:57:53 Donc là, c'était le semi-marathon.
00:57:55 C'était dimanche matin, l'étang salé.
00:57:56 Une belle course, remportée logiquement par Mehdi Belhadj,
00:58:00 l'invité de prestige qui remporte la course.
00:58:03 Mais ce qu'il faut savoir, c'est qu'il fallait un champion de la Réunion.
00:58:06 Et le deuxième, c'était Jean-Marie Cadet.
00:58:08 Jean-Marie Cadet, qu'on parle souvent, qui remporte souvent les courses ici, chez nous.
00:58:12 Mais il a confirmé, déjà champion des 10 km de la Réunion.
00:58:15 Il a refait le coup.
00:58:16 Champion de la Réunion de semi-marathon.
00:58:18 Il a bouclé les 21 km en 1h10min38 des poussières.
00:58:24 Donc, il devance Ulrich Balzané et Ronan Barlieu.
00:58:28 Tous les trois sont qualifiés pour les Jeux des îles.
00:58:30 Et à noter que chez les filles, c'est Emma Mettro qui remporte la course
00:58:33 au lendemain de sa belle 3ème place, aux 800 mètres du meeting d'athlétisme.
00:58:37 Elle a été sacrée championne de la Réunion de semi-marathon.
00:58:40 Elle était déjà championne de la Réunion de cross-country.
00:58:43 - Et bien, super ! - Et bien, génial !
00:58:45 - T'as dit quoi ? - J'ai dit bravo à elle !
00:58:47 - Bravo à elle !
00:58:48 En fait, le cross-country, c'est que tu cours et tu danses.
00:58:51 - Je danse. - Tu danses comme ça.
00:58:53 - Tu chantes du Miley Cyrus. - Avec un chapeau.
00:58:55 - Avec un chapeau.
00:58:56 * Chante *
00:58:59 Bon, l'interprétation était super nulle, bien évidemment.
00:59:02 Merci beaucoup, Mickaël, de nous avoir parlé de sport.
00:59:05 Merci à Zott d'avoir suivi cette émission.
00:59:08 T'as écran-té ?
00:59:10 - Comment ? - Comment ?
00:59:13 Comment, Koubi ? Évidemment !
00:59:16 On va vous laisser, tout simplement.
00:59:20 On va passer à la suite de l'émission.
00:59:22 Merci d'avoir suivi le temps avec l'émission la plus fraîche de l'île.
00:59:25 On se retrouve demain, 18h35, même chaîne, même l'heure.
00:59:28 Et comme mise à jour à chaque fois, les amis,
00:59:30 du lundi au vendredi, change pas de chaîne, va brûler les autres yeux.
00:59:33 Bonne soirée La Réunion !
00:59:34 Salut, à mort !
00:59:37 - Ciao !
00:59:38 (Générique)
01:00:02 Stop aux gâchis !
01:00:03 Leclerc continue sa lutte contre le gaspillage alimentaire.
01:00:06 Vos magasins Leclerc de l'île adoptent la démarche zéro gâchis.
01:00:10 Tous les jours, des produits frais à dette courte sont remisés jusqu'à 70 %.
01:00:15 En rayons ou dans les corners dédiés, profitez de bons produits à petit prix
01:00:19 et luttons ensemble contre le gaspillage alimentaire.
01:00:23 Leclerc.
01:00:25 Nouveau.
01:00:29 Visu devient 100% digital.
01:00:32 Retrouvez vos rubriques habituelles.
01:00:35 Agenda, interview, zerbage, télévision, jeux, horoscope.
01:00:41 Vous retrouverez aussi votre programme télé.
01:00:45 Visu, à vos côtés depuis 40 ans.
01:00:50 - Les aviez-vous ?
01:00:51 Martine n'a pas trouvé un emploi en demandant dans les commentaires Facebook
01:00:54 ni en scrollant sur TikTok ?
01:01:01 Non, Martine s'est juste rendue sur une plateforme révolutionnaire.
01:01:05 Incroyable et peu estoufflante.
01:01:08 On exagère peut-être un peu.
01:01:10 Pour trouver son emploi en un clic ?
01:01:12 Un clic ? C'est super !
01:01:14 Clic emploi.
01:01:16 Avec clic emploi, vous aussi, trouvez le job qu'il vous faut en un instant.
01:01:25 Martine, on dit merci qui ?
01:01:29 Pour des raisons évidentes, Martine n'était pas disponible pour la photo.
01:01:32 Bah ouais, elle bosse.
01:01:33 Merci clic emploi !
01:01:35 [Musique]
01:02:00 100% La Réunion, la nouvelle marque du savoir-faire réunionnais
01:02:04 pour soutenir nos producteurs pays.
01:02:06 100% La Réunion, garantie aux consommateurs des produits aux matières premières 100% locales.
01:02:11 Marque authentique, gage de qualité.
01:02:14 100% La Réunion a été créée par le département de La Réunion et ses partenaires.
01:02:18 Retrouvez tous les produits 100% La Réunion sur le site 100%réunion.fr.
01:02:23 Consommer pays, consommer 100% La Réunion.
01:02:26 Le département, aux côtés des réunionnais.
01:02:29 ♪ ♪ ♪

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