Regardez Le journal RTL du 24 avril 2023 avec Aude Vernuccio.
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00:00 Vous êtes sur RTL.
00:03 RTL soir, c'est parti, on va s'occuper de tout et de vous pendant deux heures.
00:07 On va vous informer, vous étonner, vous surprendre.
00:09 C'est parti pour 120 minutes d'actu.
00:11 Tous ensemble, à mes côtés, Aude Vernuccio.
00:13 Bonsoir Aude.
00:14 Bonsoir Julien, bonsoir à tous.
00:15 Et à la une de votre journal imminent, la guerre des 100 jours.
00:18 Quand ce n'est pas Emmanuel Macron, ce sont ses ministres qui sont chahutés.
00:21 Gazes lacrymogènes et casseroles, visite chaotique de Papendiaïe à Lyon.
00:25 Des manifestants avaient prévu un comité de mauvais accueil pour le ministre de l'Education.
00:29 Et ce soir, un an jour pour jour après la réélection d'Emmanuel Macron,
00:33 des rassemblements des casserolades sont prévus devant les mairies des grandes villes.
00:37 À la une également, ils demandaient un minima 5 euros.
00:40 Ils obtiennent 1,50 euro.
00:42 Colère des médecins libéraux sur le nouveau tarif de la consultation.
00:46 Début de l'opération Wambushu imminente à Mayotte.
00:50 Opération qui prévoit d'expulser des migrants clandestins et d'évacuer les bidonvilles.
00:53 Et puis cette sécheresse doublée d'une canicule.
00:56 En avril, l'Espagne se prépare à dépasser les 40 degrés du jamais vu à cette période de l'année.
01:02 À 18h15, notre invité ce soir sera le numéro 2 de l'OTAN.
01:06 Mircea Giovanna, l'Ukraine est-elle en mesure de contre-attaquer ?
01:10 Le front est-il figé et pour des mois voire des années ?
01:13 Redoute-t-il une alliance entre la Russie et la Chine ?
01:16 Nous allons lui poser toutes ces questions.
01:18 À suivre aussi la Brigadière Tiel qui va vous dévoiler les secrets de la cérémonie d'ouverture des JO de Paris.
01:22 Sur la Seine quand même s'il vous plaît, avec plein de bateaux.
01:25 Les dessous de l'actu avec cette question, est-ce que la France peut vraiment, comme elle le dit,
01:29 multiplier par 10 ces éoliennes en mer du Nord ?
01:32 Est-ce que c'est franchement réalisable ?
01:34 19h15, on va refaire le monde autour d'Eric Brunet d'Aurélie Herbemont.
01:37 Et auparavant, à 18h40, il a cru que je l'avais oublié.
01:40 Mais pas du tout ! Cyprien a signé toute la bande, on va défaire le monde, c'est l'info autrement.
01:45 Et voici le menu.
01:46 C'est l'heure de réfléchir aux grandes vacances.
01:48 Ce soir, on se projette sur le naturisme.
01:50 Entre fantasmes et réalité, vous allez tout savoir sur les joies de vivre nus.
01:54 Au menu également, la vaccination en chute libre et de la musique personnalisée, enfin accessible à tous.
02:01 Alors le naturisme, ça intéresse beaucoup Louis Baudin, qui va s'occuper de la météo tous les quarts d'heure.
02:06 Vous voyez pourquoi j'avais travaillé la transition ?
02:09 Le temps, Louis, naturisme ou pas demain ?
02:12 Ben non justement, tiens, je vais calmer tout le monde, ça va être un peu frais demain.
02:16 Côté température, nous serons en dessous des moyennes de saison, avec un ciel mi-figue mi-raisin en ce moment.
02:21 Très bien, à tout à l'heure.
02:23 RTL Soir.
02:24 Le journal Julien Célier, Haute-Vernouchiaux.
02:27 Un anniversaire sans cotillon, mais au son des casseroles.
02:31 Un an après la réélection d'Emmanuel Macron, l'association Attac et des élus de la NUPES appellent à une casserolate générale.
02:37 Ce soir, le ministre de la Santé, François Braune, a été accueilli au CHU de Poitiers sous les huées.
02:43 Slogan et banderoles pour le ministre de la Ville, Olivier Klein, dans l'Essonne ce matin.
02:47 Tandis que le ministre de l'Éducation, Papendiaïe, en visite à Lyon, a dû rebrousser chemin face aux manifestants.
02:53 Marie-Bénédicte Thaler, en fait, à chaque déplacement de ministre, son comité d'accueil.
02:57 C'est bien simple, sur le site de l'organisation antilibérale Attac, il y a une carte de France Interactive avec les déplacements ministériels annoncés.
03:04 Et le ministre de l'Éducation, Papendiaïe, en a effectivement fait les frais à Lyon ce matin.
03:11 Les manifestants tentent de forcer la porte de l'Institut de formation où est attendu le ministre en protégeant le bâtiment.
03:17 Un membre des forces de l'ordre est blessé, selon Papendiaïe, qui au micro de BFM TV déplore la violence mais relativise.
03:23 Les séquences sont inversées. J'ai commencé par le rectorat et je vais enchaîner ensuite du côté de l'Inspecteur général.
03:30 Donc ce petit contre-temps, finalement, ne change rien sur le fond, ça n'a pas grande importance.
03:35 D'autres membres du gouvernement, vous le disiez, ont été chahutés aujourd'hui en marge d'un sommet au stand en Belgique.
03:40 Emmanuel Macron, lui, affiche sa fermeté au micro RTL de Brice Dugény.
03:45 Je l'ai toujours dit, les désaccords ou les protestations sont tout à fait légitimes en démocratie.
03:50 L'incivisme qui consiste à couvrir des voies ou empêcher les gens de faire leur travail est inacceptable.
03:54 Et donc ça n'empêchera pas le gouvernement d'avancer, ni votre serviteur.
03:58 Le président qui sera de nouveau à l'épreuve du terrain demain dans le Loir-et-Cher.
04:02 Une visite qui, pour l'instant, ne figure pas sur la carte d'attaque.
04:05 Merci Marie-Bénédicte Allaire. Déplacement aux côtés de son ministre de la Santé à Vendôme pour parler de l'accès aux soins dans les déserts médicaux.
04:12 Alors les soins, justement. Ils demandaient une revalorisation. Les médecins libéraux ont obtenu 1,50€ de plus par consultation.
04:20 Revalorisation après des mois de négociations. Elle doit encore être validée par le ministre de la Santé pour une entrée en vigueur à l'automne.
04:27 Mais d'ores et déjà, les syndicats dénoncent une provocation supplémentaire.
04:31 Agnès Dianottier, la présidente du syndicat MG France.
04:35 Ça ne rattrape absolument pas l'inflation. La profession va être vraiment en colère, d'autant plus qu'on a besoin de médecins traitants.
04:42 Il y a beaucoup de gens qui en cherchent. Tant qu'on ne rend pas la profession plus attractive,
04:46 ça va être de plus en plus difficile de trouver un médecin traitant et non pas de plus en plus facile.
04:50 Bonsoir Agathe Londay. Bonsoir à tous.
04:52 Des médecins qui réclamaient à minima 5€ d'augmentation par consultation. On en est loin.
04:57 Oui, très loin même. Les syndicats de généralistes réclamaient des consultations à 30€ contre 25€ aujourd'hui.
05:03 Ils expliquent que ça fait 7 ans que le tarif des consultations n'a pas augmenté.
05:07 Et qu'aujourd'hui, ils n'arrivent tout simplement plus à exercer dans de bonnes conditions à cause de l'inflation et de la désertification médicale.
05:15 Ils n'auront finalement obtenu qu'un euro cinquante de plus par rendez-vous.
05:19 Même chose pour les médecins spécialisés. Ces nouveaux tarifs doivent entrer en vigueur à partir de fin octobre.
05:24 Agathe, je pense à tous nos auditeurs qui ont des rendez-vous chez leurs généralistes et leurs spécialistes.
05:29 Est-ce qu'il faut s'attendre à un nouveau mouvement de grève comme l'hiver dernier ?
05:33 Alors pour l'instant, non. En tout cas à ce stade, les syndicats veulent encore laisser une petite chance au dialogue.
05:38 Ils vont demander à l'assurance maladie de rouvrir des négociations.
05:42 Mais s'ils trouvent porte-close ou si ces concertations n'aboutissent pas,
05:45 ils pourraient à nouveau appeler les médecins à faire grève en fermant les cabinets comme en décembre ou en février dernier.
05:51 Les précisions d'Agathe Londay.
05:53 Le lancement de l'opération Worm Bushu imminent à Mayotte.
05:57 Opération d'expulsion de migrants clandestins entassés dans des bidonvilles.
06:01 Mayotte, 101e département français au milieu de l'océan Indien entre Madagascar et les Comores.
06:06 Une île où plus de la moitié des habitants n'a pas la nationalité française.
06:10 Cyril Castellitti, vous êtes sur place pour RTL. Est-ce que l'on peut dire ce soir que cette opération a commencé ?
06:17 Écoutez, en tout cas l'opération, oui, elle a commencé.
06:20 Aujourd'hui, on n'a pas eu de destruction de bidonvilles.
06:23 La police par contre était positionnée sur des points chauds dans des missions de sécurisation.
06:27 On a eu des affrontements dans la matinée entre bande de jeunes et forces de l'ordre.
06:31 Le quartier de Tsunzu au sud de Mamoudzou est concerné par ce phénomène depuis plusieurs jours.
06:36 Et c'est ici que le préfet a décidé de tenir sa conférence de presse cet après-midi.
06:40 Une conférence de presse agitée puisque l'homme a été interrompu par une femme
06:43 dont la maison a été vandalisée par un groupe de délinquants.
06:46 Elle reprochait au préfet de n'avoir pas réussi à déployer les moyens suffisants
06:49 pour sécuriser la population dans le cadre de cette opération.
06:52 Ce soir, les Comores refusent l'accostage d'un bateau de migrants illégaux expulsés depuis Mayotte.
06:57 Opération à peine lancée, déjà rendue difficile dans ces conditions.
07:00 Que peut faire la France ?
07:02 La situation est délicate. En effet, ce n'est pas la première fois que le président comorien,
07:06 Zahli Hassoumani, refuse les expulsés de Mayotte.
07:09 Une île qui, il faut le rappeler, est toujours considérée comme illégalement occupée par la France, selon les Comores.
07:14 Dans ces conditions, les expulsions sont à la réforcer.
07:17 Mais le préfet martèle son désir de poursuivre l'opération Ouam-Bouchou sur d'autres volets,
07:21 notamment la destruction des bidonvilles.
07:23 Et puis on imagine que les individus en situation irrégulière seront quand même placés brièvement
07:27 dans des lieux de rétention qui auront été ouverts dans le cadre de cette opération,
07:31 avec la possibilité qu'ils soient libérés avec une obligation de quitter le territoire.
07:35 Quoi qu'il en soit, Ouam-Bouchou continue, malgré une première journée pour le moins agitée.
07:39 Cyril Castellittier, journaliste à Mayotte.
07:42 Fin de la prise d'otage à Quincet dans la Vienne, un homme récemment sorti de prison
07:46 a retenu quatre personnes dont son ex-compagne et son fils pendant plusieurs heures.
07:49 Il a été interpellé par le GIGN. Son ex-compagne a été légèrement blessée.
07:54 Allez, petite pause dans votre journal, dans RTL Soir.
07:57 Et ensuite, cet épisode de canicule en avril.
08:00 Non, non, il n'y a pas d'erreur.
08:01 40 degrés attendus la semaine prochaine dans le sud de l'Espagne.
08:04 On en discute juste après ça. Restez avec nous.
08:07 RTL Soir, toujours avec vous. 18h09, votre journal continue avec la sécheresse, la canicule en avril.
08:22 C'est du jamais vu dans le sud de l'Espagne.
08:24 Avec des mercredis plus de 35 degrés à Madrid et des pointes à 40 degrés en Andalousie,
08:29 éleveurs et agriculteurs réclament des mesures d'urgence au gouvernement
08:34 car ces températures menacent 60% des récoltes.
08:38 Diane Cambon, vous êtes la correspondante de RTL en Espagne.
08:40 Pas une goutte d'eau depuis janvier.
08:43 Certaines régions d'Espagne, comme l'Andalousie, dans le sud du pays ou en Catalogne,
08:48 connaissent le printemps le plus sec depuis 60 ans.
08:51 Ce manque d'eau met en péril plus de 3 millions d'hectares de céréales,
08:56 mais aussi de fruitiers, dont les oliviers,
08:59 comme le confirme Marco à la tête de 20 hectares près de Séville.
09:03 Il nous faut de l'eau en urgence pour les arbres fruitiers,
09:06 surtout, ils n'ont pas été arrosés depuis deux mois,
09:08 mais aussi pour la prochaine récolte de tomates.
09:10 Les agriculteurs ont recours aux réserves d'eau, or celles-ci sont aussi à sec.
09:15 Les barrages de retenue d'eau sont à seulement 25% de leur capacité de stockage en Andalousie,
09:21 mais aussi en Catalogne.
09:23 Pour Pedro, qui cultive des pêchés, la situation est catastrophique.
09:27 On ne demande pas de l'eau pour produire, mais pour ne pas perdre les arbres fruitiers.
09:31 La vague de chaleur prévue cette semaine risque d'empirer la situation,
09:35 entraînant déjà des restrictions d'eau dans plusieurs régions,
09:39 comme dans la traie touristique Catalogne.
09:41 Diane Cambon en Espagne pour RTL.
09:44 Au Soudan, l'ambassade de France à Khartoum fermée jusqu'à nouvel ordre
09:48 après l'évacuation en urgence de ressortissants français et européens.
09:52 10 jours de combats sanglants et 420 morts selon l'Organisation mondiale de la santé.
09:58 Le pays est en prend au chaos alors que deux généraux rivaux se disputent le pouvoir.
10:02 C'était il y a 10 ans, jour pour jour, l'effondrement du Rana Plaza.
10:05 Souvenez-vous, cette usine de textile au Bangladesh qui avait fait près de 1200 morts.
10:09 Symbole de la fast fashion, le drame avait mis en lumière les conditions de travail indignes
10:14 des ouvriers au service de grandes marques internationales dans les pays en voie de développement.
10:19 10 ans plus tard, Marie Garrié prise de conscience.
10:22 Il y a eu, mais les ONG constatent encore sur place des conditions de travail déplorables.
10:27 Oui, les associations intermondialistes et de défense de l'environnement constatent encore
10:31 de graves atteintes aux droits des travailleuses dans les ateliers du bout du monde.
10:34 Le premier droit, c'est le droit à un salaire qui leur permette de vivre.
10:38 Juliette Renaud est responsable de campagne aux Amis de la Terre.
10:41 Encore et toujours, des problèmes de sécurité, tout simplement au travail,
10:45 avec des incendies ou des accidents dans les usines de fabrication.
10:49 Il y a bien eu en France une loi votée en 2017 sur le devoir de vigilance
10:53 pour rendre les multinationales juridiquement responsables, mais ça ne suffit pas.
10:58 Les multinationales continuent d'essayer de trouver les failles pour continuer d'échapper à leur impunité.
11:02 C'est des combats de longue haleine et les victoires sont souvent des victoires d'étapes.
11:06 La prochaine étape, le vote d'une directive européenne le mois prochain,
11:09 mais surtout les ONG veulent en finir avec la fast fashion,
11:12 la surconsommation et la surproduction de vêtements.
11:15 Nous, ce qu'on demande, c'est un plafonnement de la production
11:19 et une relocalisation pour pouvoir produire de façon plus responsable.
11:24 Il faut mettre fin à un système économique mortifère pour les droits humains et pour l'environnement,
11:28 martèle également l'association Sherpa qui se bat pour une mondialisation plus juste.
11:33 Explication signée Maré Garrier.
11:35 Dans votre journal, Aude, merci et à tout à l'heure.
11:38 On va s'intéresser au temps maintenant.
11:40 Louis, bon, alors ?
11:42 Alors, de la pluie quand même un peu demain dans les régions du sud-ouest.
11:45 La perturbation qui est en train d'arriver, je vois, sur la côte aquitaine.
11:48 Elle va avoir tendance à glisser vers les Pyrénées tout au long de la journée de demain.
11:51 Donc, elle devrait rester, si je puis dire, entre l'Aquitaine, les Pyrénées, la vallée de la Garonne,
11:56 la région Midi-Pyrénées. C'est là où nous aurons des nuages et de la pluie.
11:59 Et puis, à l'opposé, dans le nord-est, on aura également quelques averses,
12:02 comme c'est le cas ce soir entre Lorraine, Alsace, en descendant vers la Franche-Comté,
12:06 le nord également des Alpes. Alors, pluie en pleine, mais neige, hein,
12:09 des 1.000 ou 1.200 m sur les Vosges, Jura ou encore les Alpes du Nord.
12:13 Et dans toutes les autres régions, eh bien, on devrait retrouver un temps sec
12:16 avec moitié nuage, moitié soleil, toujours un peu de vent près de la Méditerranée,
12:20 jusqu'à 70 km/h. Et puis, les températures, toujours fraîches, hein, pour la période.
12:24 - Ben oui, c'est bien ça le problème. - Mais nous, c'est encore la fraîcheur.
12:27 5 à 7 degrés dans la moitié nord demain matin, 7 à 11 dans le sud.
12:30 Et l'après-midi, 11 à 14 degrés seulement dans la moitié nord.
12:34 Oui, il manque 3, 4 degrés. - Ouais, ouais, 4, 5, 6, 7.
12:37 - Mais voilà, 4, 5, 14 à 18 dans le sud et 20 à 23 degrés quand même près de la Méditerranée.
12:43 - Merci, Louis.
12:45 La Brigade RTL Soir.
12:47 - Et la Brigade RTL...
12:49 [SILENCE]