Michel-Édouard Leclerc est l'invité de BFMTV ce mardi.
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00:00 - Mais regardez, l'année dernière, au mois de mars, on était en train de négocier
00:04 et en fait le gros de l'inflation n'était pas encore arrivé sur le marché français.
00:08 Les pouvoirs publics qui nous menaçaient d'amende à 100 millions si on finissait pas le...
00:13 je parle du groupe, si on finissait pas les négo en fin mars,
00:16 un mois après, ils rouvraient, ça se dit comme ça, un cycle de négociations dit Ukraine
00:22 et on a négocié pendant quatre fois, ils nous ont obligés d'accepter pendant quatre fois des hausses
00:26 du prix des pâtes, de l'huile de tournesol, etc. Donc ce qui a été fait dans un sens,
00:30 normalement, les pouvoirs publics devraient pouvoir le mettre en place de l'autre côté.
00:35 Pour le moment, on en est juste à une lettre d'intention du ministre de l'économie et des finances.
00:39 Ceci dit, elle va nous servir parce que je vous dis, on va aller chercher des baisses, des moindres hausses
00:44 et d'ailleurs au deuxième semestre, je pense qu'on va casser l'inflation en deux.
00:50 - Casser l'inflation en deux ? - Ah oui, oui, oui.
00:51 - Mais après, il faut casser l'inflation en deux, ça veut dire que les prix ne descendront pas.
00:54 - Ça ne descendra jamais. - On ne retrouvera jamais les prix d'avant.
00:57 - Mais non. - Là-dessus, il faut quand même être assez limpide.
00:59 - Mais même d'un point de vue social, est-ce que vous pensez que les agriculteurs
01:03 accepteraient de rebaisser les prix après avoir goûté à cette loi ? Non.
01:07 Est-ce que vous pensez que les boulangers, qui déjà m'ont flingué parce que je faisais de la baguette à 0,29, etc.
01:13 Est-ce que vous pensez qu'après avoir demandé de pouvoir augmenter le tarif de la baguette,
01:17 est-ce que vous croyez vraiment qu'ils vont le rebaisser ? Non.
01:20 Même si la farine descend.