Michel-Édouard Leclerc ne voit pas de "signe de récession" mais pense que "les grandes marques vont payer très cher leur arrogance de prix"

  • l’année dernière
Michel-Édouard Leclerc, président du comité stratégique des centres E. Leclerc, était l'invité de BFMTV. Alors que les prix de l'alimentaire ont augmenté de plus de 15% depuis un an selon l'Insee, le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire souhaite remettre les acteurs de la grande distribution et les fournisseurs autour de la table des négociations, afin d'amorcer une baisse des prix. 
Transcript
00:00 la distribution française ayant développé des gammes de substitution, des gammes alternatives,
00:06 ça continue à tirer, nous continuons à garantir en fait quelque part la croissance
00:11 de la consommation et je ne vois pas de signe de récession.
00:15 Je vois bien que les grandes marques vont payer très cher leur arrogance de prix par
00:20 la baisse des volumes, mais je pense que la consommation va quand même tenir son rang.
00:24 Et puis, il y a encore 100 milliards ou 150 milliards d'épargne ou d'argent qui a été
00:37 mis dans la société française pendant le Covid, dans le fameux quoi qu'il en coûte,
00:42 et qui sont quelque part, et qui n'ont été ni investis ni dépensés, donc il y a encore
00:46 une ressource dans la société française qui peut tirer cette croissance.
00:50 Donc je ne crois pas trop à la récession.

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