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Le journaliste Éric Naulleau à propos de la polémique Picasso : «C’est la figure de l’homme à femmes qui est criminalisée».

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Transcription
00:00 Picasso est mort, il ne va pas répondre devant la justice.
00:02 Donc on est en train de faire un procès sans instruction.
00:05 Bon, moi, je ne mets pas en doute les témoignages, mais enfin,
00:07 les témoignages, ils sont ce qu'ils sont.
00:09 En revanche, l'artiste est là.
00:11 En effet, ce n'est pas au nom d'un procès qui n'aura pas lieu
00:13 que maintenant il faut censurer l'artiste,
00:15 parce que ce sont des demandes qui sont présentées
00:17 au sujet de Picasso et d'autres, au sujet de Gauguin, par exemple.
00:22 Bon, ensuite, excusez-moi, mais il y a quand même un deuxième niveau
00:24 qu'on voit bien d'ailleurs dans les mots doux que vous avez énumérés.
00:28 Il y a maintenant une remise en cause de la sexualité masculine en tant que telle.
00:32 C'est ça, le deuxième niveau d'attaque.
00:33 Alors là, moi, je trouve que c'est un débat complètement différent.
00:36 C'est-à-dire que je ne parle pas des comportements violents,
00:39 mais je dis juste que maintenant, c'est la figure de l'homme à femme
00:42 qui est criminalisée.
00:43 Je ne parle pas, encore une fois, des brûlures de cigarettes.
00:45 Moi, je n'étais pas au courant de ça, par exemple.
00:46 Brûlures de cigarettes ou des coups, c'est tout à fait inadmissible
00:49 et nous serons tous d'accord autour de ce plateau.
00:51 Mais c'est la figure de l'homme à femme qui doit être abattue maintenant.
00:54 Il y a quelque chose qui ne va pas.
00:55 Ce n'est plus un procès en défendant les femmes,
00:58 c'est un procès en diabolisation de l'homme en tant que tel.
01:02 Il y a quelque chose qui ne va pas.
01:02 [Musique]
01:06 Merci à tous !

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