Nicolas Mayer-Rossignol, membre du Parti socialiste, s'exprime sur BFMTV après la présentation de la feuille de route des 100 jours par Élisabeth Borne. Pour lui, "100 jours ne suffiront pas à apaiser six mois de colère".
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00:00 Oui, c'est du cabotage, effectivement, c'est très poussif.
00:03 Madame la Première Ministre a parlé de 100 jours d'apaisement, mais 100 jours d'apaisement
00:08 ne suffiront pas à apaiser 6 mois de colère.
00:10 On voit bien le message qui est envoyé, elle souhaite tourner la page, tourner la page
00:15 de l'épisode des retraites, mais la page elle n'est pas tournée, la page elle est
00:19 déchirée avec les Françaises et les Français, elle est déchirée.
00:22 Et malheureusement, ce qu'on a entendu tout à l'heure n'est absolument pas à la hauteur
00:26 des enjeux.
00:27 Les enjeux c'est quoi ? Les retraites.
00:29 Écoutez les Français, il n'y a pas d'écoute.
00:32 Les salaires, écoutez les Français, il n'y a pas d'augmentation significative des salaires
00:37 et il n'y a pas de conférence salariale pour vraiment avancer sur ce sujet.
00:40 Le pouvoir d'achat, rien de nouveau.
00:42 La vieillesse, le grand âge, il y a des propositions notamment des députés socialistes, Jérôme
00:47 Guedj, ça n'a pas été repris.
00:48 Pas de nouveaux moyens sur la bifurcation écologique.
00:52 Vous voyez, on n'est pas à la hauteur.
00:53 Et puis, sans être insultant vis-à-vis de qui que ce soit, tout le monde sait bien,
00:57 la presse en effet écho, que la Première Ministre est en sursis.
01:00 La loi sur l'immigration qui est repoussée, d'ailleurs c'est inquiétant pour la gauche
01:04 parce qu'elle est repoussée pour pouvoir encore mieux s'allier avec la droite.
01:07 Bon, qui sera le Premier ministre ou la Première Ministre à ce moment-là ? Visiblement, Mme
01:12 Borne est en sursis.