Philippe Ballard, député Rassemblement national, était l'invité de BFMTV ce mardi soir.
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00:00Mais encore une fois, on va laisser sa chance à François Bayrou, on va attendre le budget, c'est le premier texte,
00:04mais si on garde le même budget, si c'est encore pire, ben oui, il pourrait y avoir censure.
00:11Mais vous avez rétabli la double investiture de l'histoire en réalité, parce que vous ne démettez pas à la nomination,
00:17mais vous démettez au premier texte, parce que, excusez-moi, mais les revendications qui étaient les vôtres,
00:22au premier texte, on aurait aimé les voir sur des amendements dans la discussion parlementaire.
00:26Ah ben des amendements, on en a déposé, oui. On en a même fait adopter 40.
00:30Ces amendements-là, vous n'avez pas contribué à les faire adopter en CMP, vous avez finalement, à chaque fois,
00:35alimenté une négociation en tête-à-tête avec le Premier ministre. Est-ce que ça, ça n'est pas une mécanique de censure ?
00:40Non, mais vous connaissez, un, la composition de la CMP, et deux, moi, je voudrais quand même revenir sur ce que vous venez de dire,
00:45parce que c'est aussi un peu fondamental, mais moi, on lit, mais on s'enseigne quand même, il y a des constitutionnalistes qui nous disent...
00:50Alors, c'est vrai que dans la Constitution, il n'y a marqué pas de dissolution avant un an, donc le 7 juillet a priori.
00:55Mais il y en a d'autres qui ont tendance à dire, en cas de situation exceptionnelle, ça ne s'est jamais produit,
01:00qu'un président de la République démissionne avant la dissolution possible.
01:06Je suis désolée, mais il n'y a pas d'autre interprétation.