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Transcription
00:00 Pourquoi la soine est-elle difficile ?
00:02 Nous l'idée c'est de toujours maintenir les liens entre les personnes
00:06 même quand la situation, la rencontre entre les personnes est difficile.
00:10 Alors pourquoi elle peut être difficile ?
00:12 Imaginez une personne qui est atteinte de la maladie d'Alzheimer,
00:15 vous voulez la laver, elle ne veut pas, elle se met à hurler,
00:18 la soin devient difficile.
00:20 Nous on a des outils pour leur permettre justement
00:23 de réaliser ce soin dans la douceur jusqu'au bout.
00:26 Et c'est pour ça qu'on parle toujours de maintenir les liens.
00:29 Nous ce qui est extrêmement important dans tout le travail que l'on fait
00:32 c'est de maintenir la tendresse qui est universelle
00:35 et qui est indispensable à tout être humain.
00:38 Et la tendresse de l'être au cœur du soin.
00:40 Eh bien c'est super.
00:41 Nous travaillons en néonatalité, en chirurgie, en réanimation,
00:47 on travaille dans les hôpitaux psychiatriques
00:49 mais bien sûr on travaille avec des personnes très âgées.
00:53 Et en fait on s'occupe avec Eauzet depuis 43 ans maintenant
00:59 de plus de 30 000 personnes
01:01 choisies parmi les plus difficiles pour les ingénieurs.
01:04 Et donc ça nous a permis de développer à peu près 400 techniques de soins particulières.
01:10 Que ce soit des techniques de toucher, de regard, de parole,
01:12 de mobilisation, de rééducation, de réhabilitation des savoir-faire, etc.
01:18 On a développé à peu près 400 techniques et une philosophie.
01:22 Cet ensemble s'appelle la méthodologie de soins gymnastes de Marescotti.
01:28 C'est comme ça que les Canadiens nous l'ont appelé
01:30 lorsqu'ils nous ont demandé d'aller travailler là-bas pour leur apprendre ça.
01:34 Et c'est composé de deux choses.
01:36 D'un côté la philosophie de l'humanité et de l'autre côté,
01:40 donc une vraie philosophie,
01:41 et de l'autre côté les 400 techniques en question.
01:45 Toutes les techniques de soins traditionnels humanistes, je dirais,
01:49 veulent remettre le patient au centre du soin.
01:51 Sauf que nous pensons que c'est une erreur.
01:54 C'est important que vous appreniez à parler de la relation.
01:56 C'est la relation qui doit être au centre.
01:59 C'est l'interaction qui est importante.
02:01 Si vous êtes bien un peu malade,
02:06 et que moi soignant je suis mal,
02:08 à un moment donné ça va clasher.
02:10 Donc nous mettons le focus sur la qualité de l'interaction.
02:15 Et lorsque l'interaction est bonne,
02:18 et pour qu'elle soit bonne il faut des tas de techniques,
02:20 mais aussi des concepts philosophiques,
02:22 il faut de l'éthique, des valeurs,
02:24 alors à ce moment-là tout ira bien.
02:26 Il y a un manque de moyens, c'est une évidence,
02:28 mais nous on n'apporte pas de moyens.
02:30 On travaille avec les moyens qu'il y a, grosso modo.
02:33 Et ça se comprend intuitivement ça.
02:35 Quand on travaille bien, on gagne du temps.
02:37 Vous avez déjà vu un professionnel qui travaille bien,
02:40 qui perd du temps à travailler.
02:41 Donc en fait, une manicure permettrait de gagner un peu de temps,
02:45 mais pas suffisamment certainement par rapport au manque de moyens qu'il y a.
02:48 C'est-à-dire que nous devons obligatoirement poser des questions pratiques,
02:53 de formation, puisque c'est un processus qui dure quand même trois ans,
02:57 passer établissement par établissement.
02:59 Mais l'idée c'est bien que l'humanitude
03:02 soit un concept qui soit dans la totalité de la fondation,
03:06 la fondation de l'OFA.
03:07 L'ensemble des établissements, que ce soit dans le secteur personnalisé,
03:10 personnalisable ou secteur social,
03:12 ont déjà les besoins, sont eux-mêmes,
03:14 mais en ce moment l'humanitude, il s'entend,
03:16 quel que soit le type d'intervention que nous avons,
03:18 sur lequel nous avons interdit.
03:21 J'avais eu l'occasion d'assister à une conférence de Mme Ariscotti et de M. Gineste,
03:28 et que leur discours m'avait totalement séduit.
03:31 Nous étions dans une période, puisque ça remonte à une quinzaine d'années,
03:35 qui aujourd'hui se confirme, c'est-à-dire que les moyens ne sont pas extensibles,
03:39 que le personnel s'use,
03:42 que les patients que nous recevons,
03:43 notamment dans le secteur des personnes âgées,
03:45 sont des cas de plus en plus lourds,
03:48 et qu'il fallait trouver une solution.
03:51 Et le concept tel que je l'ai vécu, tel que je l'ai entendu,
03:56 correspondait tout à fait à ce que nous recherchions.
03:59 Et ça s'est vite concrétisé, quand on a vu la réaction du personnel,
04:04 lorsqu'ils commençaient les formations sur ces approches,
04:08 ça a complètement changé leur façon de travailler,
04:12 d'appréhender les problèmes qu'ils se posaient,
04:14 au cas par cas, dans la vie publique.
04:17 [Musique]

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