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Cette semaine dans le Grand JT des Territoires, sur TL7 Le Puits-Couriot (Saint-Etienne) fermait il y a tout juste 50 ans, le 5 avril 1973. Pierre Perronnet, ancien mineur à Roche-la-Molière évoque ses souvenirs de la mine.
Un reportage de Céline Ercilla
Ce reportage a été repris sur 9 antennes de TV5 Monde (dans 200 pays en 13 langues) et sur la TNT avec les 30 chaînes locales et régionales.

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00:00 [Générique]
00:28 Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:32 Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:34 Un test grandeur nature pour lutter contre les incendies dans les Vosges des Canadaires.
00:40 S'essayer à l'écopage sur un lac local.
00:43 Des images impressionnantes de Vosges Télévisions à découvrir dans quelques instants.
00:47 Le rêve d'un jeune soldat contre la maladie.
00:50 La rédaction de Canal 32 nous racontera la belle histoire de Maxence.
00:54 Un enfant malade de 7 ans qui a pu réaliser son rêve, se glisser dans la peau d'un militaire le temps d'une journée.
01:01 Et puis en fin de journal nous suivrons le travail de scientifiques chargés de protéger la faune marine en Martinique.
01:08 Les eaux de l'île abritent un sanctuaire pour la préservation des mammifères et de leurs habitats.
01:14 De belles images de nos partenaires sur place de Via ATV.
01:17 Voilà l'été approche, direction les Vosges.
01:21 C'est sur le lac de Gérardmer que viennent d'être effectués des tests grandeur nature d'écopage.
01:27 Objectif, s'adapter à la multiplication des feux de forêt dans la zone.
01:31 Et trouver ainsi de nouvelles sources d'apprévisionnement pour éteindre les incendies.
01:36 Les précisions d'Aurélie Colombel pour Vosges Télévisions.
01:39 Survol de l'avion rouge et jaune des pompiers au-dessus de Gérardmer.
01:45 Images inédites, tests grandeur nature d'écopage de Canadaires.
01:49 Le lac de Montagne pourrait intégrer le dispositif anti-incendie du Grand Est.
01:54 On est sur ce test ici parce que les proximités et surtout l'enseignement des feux de forêt de l'été dernier
02:00 nous ont montré que ce serait bien qu'on puisse avoir cette possibilité, cette capacité-là ici aujourd'hui.
02:05 Le lac de Gérardmer est primordial en termes d'appui opérationnel aux troupes au sol.
02:10 Parce que dans le sud-est du département et surtout de la zone de défense, c'est le seul point d'écopage qui pourrait être qualifié.
02:18 Les violents incendies de l'été dernier. 79 départs de feu en une semaine, 150 hectares partis en fumée.
02:24 Les conséquences du dérèglement climatique obligent à revoir les stratégies d'intervention des secours.
02:29 Des hélicoptères bombardiers d'eau interviennent déjà en cas de nécessité.
02:33 Des dâches des avions rechargeables au sol peuvent s'envoler du pélicandrome de Mirkour.
02:38 Ces moyens pourraient être rejoints par des Canadaires venus de Nîmes ou de pays frontaliers si les tests sont concluants.
02:45 La sécurité civile en France dispose de 12 Canadaires et de 6 dâches qui sont basés à la base de sécurité civile de Nîmes-Garon.
02:52 Le dispositif opérationnel estival va entraîner certainement en fonction des risques de sensibilité au feu un prépositionnement de ces moyens.
03:00 Et donc avec la disposition du pélicandrome d'Épinal-Mirkour, l'intérêt de qualifier le lac de Gérardmer a toute son importance.
03:08 Sur un lac touristique comme celui de la Perle des Vosges, les contraintes sont nombreuses.
03:13 Les flots et les chemins ont dû être évacués mais Gérardmer est stratégiquement bien situé.
03:18 Dispositif de sécurité renforcé aujourd'hui. Il faudra encore une fois si cet essai est concluant valider au final et mettre tout un plan en oeuvre.
03:28 L'avion a besoin de 2 km pour prendre ses 6000 litres d'eau sur 500 m.
03:33 L'étendue ne fait qu'un kilomètre 900 avec la ville à proximité immédiate.
03:38 On a une faible probabilité de nous écraser dans les maisons qui sont à bout de lac. Donc je pense que le lac n'est pas homologable pour les calamaires.
03:44 La densité de population et la forme encaissée de la vallée ne permettraient pas un usage en toute sécurité.
03:50 Des sourires et une belle histoire, ceux de Maxence, un enfant de 7 ans, militaire le temps d'une journée.
03:57 Atteint d'une maladie grave, ce petit garçon a pu accomplir son souhait le plus cher, côtoyer des soldats et partager leur quotidien.
04:04 Vêtu d'un treillis et le visage bariolé, Maxence a vécu une journée qu'il n'est pas prêt d'oublier.
04:10 Un reportage de la rédaction de Canal 32.
04:13 Maxence n'a que 7 ans mais pas forcément la vie devant lui.
04:17 Atteint d'une maladie génétique auto-immune, dans l'attente d'une greffe de moelle osseuse compatible, grâce à ses parents et à l'association Petit Prince,
04:26 il a pu réaliser son rêve, vivre le quotidien d'un soldat de l'armée de terre durant une journée.
04:31 On avait beaucoup de difficultés à venir. Mais bon, je n'ai pas lâché pour Maxence, ça c'est clair.
04:36 C'est pour lui, c'est uniquement pour lui. Quand on est mère, c'est important aussi de s'oublier.
04:43 Parce que sa maladie peut en mourir, donc je veux qu'il kiffe sa vie.
04:47 J'ai été visiter les véhicules, jouer aux jeux de vidéos.
04:52 Un jeu de simulation, c'est ça ?
04:54 Oui, vous avez un véhicule et je faisais attention, il y avait un véhicule encore.
04:59 Durant cette journée, Maxence a partagé le quotidien des militaires.
05:03 Tu vas venir avec nous à la caserne ?
05:04 Oui.
05:05 Notamment un tour en char d'assaut, des exercices de simulation d'entraînement,
05:09 un foot durant la pause et un goûter dans l'un des engins du génie,
05:13 ou bien encore la détection de métaux.
05:16 Ah, t'as vu ? T'as vu là ? C'est un objet, c'est une pièce.
05:20 Allez Maxence !
05:21 A raison de la Covid, l'organisation de cette parenthèse dans le quotidien du suivi de la maladie
05:26 a nécessité trois ans de patience, une journée magique pour l'enfant,
05:30 une première au sein du 5e Régiment de Dragons.
05:33 Je ne m'attendais pas à cette union autour de lui.
05:36 Derrière le militaire, il y a peut-être un père de famille, une mère de famille.
05:40 Je pense que voir Maxence comme ça aussi, ça a fait quelque chose en eux.
05:43 Je suis sûre que ça va réveiller en lui une énergie.
05:46 C'est une énergie qui nous permet aussi d'avancer, moi.
05:48 Pour nous, c'est une grande première et on aimerait vraiment que ça se reproduise.
05:51 Le sourire d'un enfant n'a pas de prix pour nous.
05:53 Maxence, pipi !
05:55 Beaucoup de parents nous disent "eh bien, grâce à vous, on n'a jamais vu notre enfant rire comme ça depuis si longtemps,
06:02 il a recommencé à prendre ses traitements".
06:06 Ça a un impact bien plus puissant que ce que l'on peut imaginer.
06:09 Depuis 37 ans, Petit Prince a réalisé près de 9000 rêves d'enfants.
06:14 Elles fermaient les unes après les autres.
06:17 Il y a 50 ans, les mines de Saint-Étienne ont marqué durablement l'histoire de la ville.
06:22 Et près d'un demi-siècle plus tard, les derniers mineurs se souviennent de leur travail dans des conditions pour le moins compliquées.
06:29 La rédaction de TL7 dans la Loire a recueilli notamment le témoignage de Pierre Perronnet,
06:34 un ancien piqueur qui a passé 25 ans au contact du charbon.
06:38 Aujourd'hui âgé de 90 ans, il livre ses souvenirs à Céline Merciliat. Regardez.
06:44 Dans ce classeur, Pierre Perronnet garde précieusement une partie de ses trésors.
06:49 C'est mon CAP de mineur.
06:51 Des documents, des photos, tous reliés au charbon et à sa carrière de mineur.
06:56 Ça me rappelle ma vie, bien sûr.
06:59 Et puis à ceux qui ne sont plus là, ils pourront dire, mon père, c'était pas simple pour élever ma famille.
07:08 Pierre Perronnet était la troisième génération de mineur de sa famille.
07:12 A sa première descente, il la fera à 19 ans et il sera piqueur pendant 25 ans au puits Sagna.
07:17 A l'époque, rares étaient les mineurs qui racontaient ce qu'il se passait au fond des mines.
07:22 Aujourd'hui, Pierre Perronnet parle librement de l'amitié incomparable entre mineurs,
07:27 la chaleur qui les poussait à se déshabiller pour travailler,
07:30 mais aussi les moments de stress et parfois d'héroïsme,
07:33 comme cette fois où il a sorti un ami après un éboulement.
07:36 Pour aller le chercher, il fallait que je me mette à pleurent, que je rentre dans le trou.
07:42 J'ai présenté mes deux bras, lui il a fermé mes deux poignets.
07:45 J'ai pas eu besoin de tenir, je le dis franchement.
07:48 Alors lui, ça fermait dur. Et les gars derrière m'ont tiré.
07:53 Lui il pleurait comme un gamin. L'après-midi même, il est venu à la maison pour me remercier.
07:58 Il m'a dit "je redescendrai plus dans la mine". Et il n'est plus redescendu.
08:02 Et l'aventure des mines s'est arrêtée il y a 50 ans.
08:05 Un anniversaire qui est passé inaperçu pour Pierre Perronnet.
08:08 La mine, le charbon ont représenté toute sa carrière.
08:11 Il en a même fait son art.
08:13 Aujourd'hui, il souhaite transmettre son histoire pour que le passé minier reste dans les mémoires.
08:18 Désinformation, usage des réseaux sociaux, liberté d'expression,
08:22 voilà certainement des thématiques difficiles à appréhender pour les jeunes générations.
08:27 C'est pour les aider à y voir un peu plus clair que les journées d'éducation aux médias et à l'information
08:32 sont organisées en milieu scolaire.
08:35 Dans l'Oise, c'est une cinquantaine de lycéens qui a pu s'immerger dans l'univers des médias
08:40 grâce à l'intervention de professionnels.
08:42 Parmi eux, la caméra de Jérôme Houbron, journaliste pour Oéo TV,
08:45 notre partenaire, la chaîne de La Voix du Nord et du Courrier Picard.
08:49 On utilise un casque, pourquoi ? Parce que ça va nous isoler du bruit extérieur
08:54 et on va pouvoir se concentrer sur ce qu'on capte.
08:56 Entrer dans la peau d'un journaliste de radio, voilà un exercice qui sort de l'ordinaire pour ces lycéens.
09:02 Première étape avant immersion, se familiariser avec l'équipement.
09:06 Si là je te parle, tu entends quelque chose ?
09:08 Oui.
09:09 Regarde, tu vas t'entendre parler. Vas-y, tiens-le.
09:12 Réaliser des interviews, des prises de son, une découverte pour Anaïs
09:18 qui doit présenter la filière menuiserie de son établissement, le temps d'un reportage.
09:22 Franchement, c'est bien. C'est une nouvelle expérience.
09:28 Une expérience menée par l'Arcom auprès d'une cinquantaine d'élèves de la 3e au Bac Pro.
09:33 Au travers des ateliers, l'autorité de régulation du paysage audiovisuel
09:37 entend sensibiliser les plus jeunes à l'usage des médias et des informations qu'ils véhiculent.
09:42 Il faut aussi qu'ils aient conscience que tout ne peut pas être dit sans impunité.
09:46 Il y a des lois à respecter, des règlements.
09:49 Et donc l'Arcom est là également pour protéger les publics,
09:53 pour assurer un cadre législatif où tout le monde peut s'exprimer en toute connaissance de cause.
09:59 Bonjour à tous, vous êtes sur Clem Radio. Il est 11h.
10:02 Derrière son micro, Lana est chargée d'animer l'émission de la web radio du lycée.
10:07 Pour elle, s'éduquer aux médias est aussi rassurer une génération souvent noyée sous les informations.
10:12 C'est génial parce que c'est vrai que plus les générations avancent et plus elles sont scotchées à leur téléphone.
10:19 Donc je pense que le fait d'encadrer tout ce qu'ils peuvent voir et la quantité de ce qu'ils peuvent visionner, c'est important pour eux.
10:26 Selon un rapport de l'Institut Reuters, en 2022, l'actualité en ligne devancer la télévision
10:31 comme source d'informations hebdomadaires chez les Français.
10:34 Sans transition dans ce journal, dites adieu aux cotons-tiges.
10:39 Pour prendre soin de vos oreilles et de l'environnement, passez à l'escurette.
10:43 Ce cure-oreille écologique est fabriqué en Bretagne.
10:46 Une base en bois et une pelle en inox pour nettoyer son oreille.
10:50 Le principe est simple et séduit de plus en plus de personnes.
10:53 Reportage dans l'usine où est fabriquée l'escurette de Natacha Astor pour TVR.
10:59 Dans cette tournerie à la chapelle wexique, un objet étonnant est fabriqué.
11:04 Voici le cure-oreille made in France nommé l'escurette.
11:07 Ici, le bois de charme est raboté pour former les manches et les capuchons.
11:11 S'en suivent la gravure et la teinte des cure-oreilles.
11:14 Depuis 4 ans, on en a fabriqué 200 000.
11:17 C'est du bois qui vient de l'est de la France.
11:20 Même au niveau de la teinte, on utilise des teintes à l'eau et une huile naturelle.
11:25 C'est après la loi contre le plastique à usage unique, mise en place en 2020,
11:30 que Briac et Sylvie déposent leur marque.
11:33 4 ans plus tard, l'entreprise familiale se porte très bien.
11:36 Les associés assemblent l'inox médical fabriqué en Normandie.
11:39 L'objet est vendu dans les magasins bio, vrac, zéro déchet,
11:43 sur les salons, dans les pharmacies et depuis peu chez les audioprothésistes.
11:47 Aujourd'hui, notre cure-oreille se trouve principalement en France,
11:50 en Europe mais pas seulement.
11:52 On a aussi des boutiques qui nous vendent dans le monde entier.
11:55 Ça représente à ce jour environ 1600 points de vente en direct.
12:01 L'entreprise de 5 salariés a reçu en mai dernier la médaille de l'innovation
12:06 au concours Lépine en tant qu'alternative éco-responsable au coton-tige.
12:10 Si on fait un peu d'histoire, remontons au Moyen-Âge.
12:13 On est entre 800 et 1400.
12:15 Au Moyen-Âge, on a 3 accessoires d'hygiène.
12:18 On a un cure-dents, on prend soin de sa bouche.
12:20 Un cure-ongles, on fait attention à ses mains.
12:23 Et on a un cure-oreille qui à l'époque s'appelle une escurette.
12:26 C'est d'ailleurs le nom qu'on a repris pour notre fabrication.
12:29 On trouvait ça plus sexy que cure-oreille.
12:32 Comptez tout de même 10 euros pour ce cure-oreille,
12:34 un petit objet utilisable toute une vie.
12:37 Voilà, restons en Bretagne et la sculpture du bois dans ce journal
12:42 pour découvrir l'activité étonnante de Jean-Paul Neveu.
12:45 Ce retraité fabrique des stylos avec du bois récupéré
12:48 au profit d'une association.
12:50 Une action qu'il mène malgré une maladie qui le rend aveugle.
12:53 Une belle histoire que nous racontait Nora Lenotre
12:56 pour TBO, la chaîne du groupe Le Télégramme.
12:59 - Les gestes sont précis, calculés.
13:04 Pourtant, Jean-Paul Neveu ne distingue que quelques taches de lumière.
13:08 Ce qui ne l'empêche pas de transformer l'ancien plancher de la mairie
13:12 en stylo sans avoir peur de se couper un doigt.
13:15 - Jamais, mais ça peut m'arriver quand même.
13:18 - Une fois le carrelet percé, la pièce est mise dans le tour à bois
13:21 où sa forme définitive sera sculptée.
13:24 Faire un seul stylo demande en moyenne 2 heures de travail à Jean-Paul
13:27 qui a développé une passion pour la menuiserie.
13:30 - J'ai toujours été passionné par le bois.
13:33 Puis le hasard a fait que je rencontre un jour
13:36 quelqu'un qui tournait du bois.
13:38 Il m'avait invité chez lui pour faire un essai.
13:41 Et l'essai s'est montré pas si mal que ça.
13:44 C'était une activité qui pouvait être à ma portée.
13:47 - Une fois assemblée, ce stylo rejoint les 50 autres
13:50 fabriqués à partir du plancher de l'ancienne mairie.
13:53 Les bénéfices de leur vente seront reversés à l'association
13:56 Quimperoise Forceté, dédiée au financement de la recherche
13:59 pour les maladies génétiques.
14:02 Une cause importante pour Jean-Paul.
14:05 - Pour moi, c'était un besoin presque vital.
14:08 Pour moi, c'est trop tard.
14:11 Il faut penser des générations à venir.
14:14 - Comptez 15 euros pour vous offrir un stylo.
14:17 Ils seront vendus le 7 mai prochain au marché aux fleurs
14:20 d'Hergé Gabéric.
14:23 - Des stylos, des sacs, des accessoires, mais aussi
14:26 et surtout des briquets iconiques.
14:29 Depuis 150 ans, ST Dupont est l'une des maisons
14:32 les plus emblématiques du luxe à la française.
14:35 C'est dans les Alpes que la manufacture abrite
14:38 la recette de son succès.
14:41 Lucas Roucque vous en dévoile quelques éléments.
14:44 - Quel est le point commun entre la reine Elisabeth,
14:47 Picasso ou encore Marilyn Monroe ?
14:50 Ils ont tous possédé à un moment donné un objet
14:53 fabriqué par la manufacture ST Dupont.
14:56 Et vous ne le savez peut-être pas, mais son usine
14:59 se trouve à Faverge, au pied des montagnes.
15:02 C'est ici que Simon Tissot Dupont, le fondateur
15:05 de la marque, installa en 1923 son usine.
15:08 Et un siècle plus tard, elle est toujours là.
15:11 Tout est fabriqué dans cette manufacture, spécialisée
15:14 dans la conception d'objets de luxe.
15:17 La maison ST Dupont a d'ailleurs fait sa renommée
15:20 grâce à son iconique briquet à essence.
15:23 - L'objet aujourd'hui, encore maintenant, malgré
15:26 toutes les lois antifumeurs, reste le produit phare
15:29 de la marque, le produit emblématique, avec sa signature
15:32 visuelle, tant par sa forme que par son décor,
15:35 et par ses signatures aussi sonores, avec le bruit
15:38 caractéristique qu'il fait à l'ouverture.
15:41 Par ailleurs, les autres produits fonctionnent
15:44 très bien aussi, notamment la maroquinerie,
15:47 les stylos et le reste des accessoires.
15:50 - Dans les différentes allées de l'usine, se mélangent
15:53 les hommes et les machines.
15:56 - Auparavant, avec les anciennes machines, nous avions
15:59 une machine comme ça, aujourd'hui, en moins d'une heure,
16:02 on a sorti notre première pièce finie.
16:05 - Certaines étapes, comme le laquage, la peinture
16:08 ou encore le contrôle qualité, nécessitent encore
16:11 le geste manuel. Pas moins de 15 savoir-faire
16:14 sont maîtrisés par les différents ouvriers.
16:17 Ils ont notamment mis leur expertise en commun pour fabriquer
16:20 cette pièce de haute création, un briquet casino
16:23 à complications horlogères vendu 45 000 euros.
16:26 Pour ce genre de pièces d'art, la demande est croissante.
16:29 De quoi assurer à la manufacture un avenir tout feu, tout flamme.
16:32 - Sans transition, cultiver ses propres légumes
16:35 pour développer une cuisine de qualité et de proximité,
16:38 la tendance se développe chez les restaurateurs.
16:41 En Moselle, c'est la voie empruntée notamment par le chef
16:44 d'une enseigne réputée. De la terre à l'assiette,
16:47 les circuits courts et les produits frais sont favorisés.
16:50 Un sujet de Jean Milon et d'Emma Facchetti
16:53 pour Moselle Télévisions.
16:56 - Là, on est sur les premiers navets.
16:59 Ils seront prêts d'ici un bon mois.
17:02 Là-bas, un peu plus loin, sous le voile,
17:05 on a planté les premiers pois croctous.
17:08 - C'est son laboratoire à ciel ouvert.
17:11 Ce terrain, grand d'un hectare, où l'on retrouve aussi
17:14 un étang et un gîte, va d'ici quelques jours
17:17 alimenter le restaurant de Thomas en produits frais.
17:20 - J'ai envie de faire des petits navets,
17:23 des courgettes avec la fleur,
17:26 de planter une laitue asperge sur le jardin
17:29 parce que t'en trouves pas sur les marchés.
17:32 On plante, on essaye, on fait les essais,
17:35 ça marche, ça marche pas.
17:38 Tu es libre et tu maîtrises toute la chaîne.
17:41 - Pour l'aider dans cette tâche et prendre soin
17:44 de ce lieu hors du temps, Thomas a embauché 2 personnes.
17:47 La première, surtout, dû attendre 3 longues années
17:50 avant que la terre soit prête à être cultivée.
17:53 - La terre, on la travaille.
17:56 Même si on n'est pas forcément bénéficiaire
17:59 en fin d'année avec ça, pour moi, si tu engranges
18:02 dans le calcul le gain de qualité que tu as en produits,
18:05 tu deviens bénéficiaire.
18:08 - Malgré ce facteur temps, les prix sur la carte
18:11 du restaurant n'ont pas augmenté depuis septembre.
18:14 Les prix localement en lait, viande ou fruits.
18:17 Malgré tout, les circuits courts restent contraignants
18:20 en termes d'organisation.
18:23 - On n'est pas 100% local, 100%, mais on tend.
18:26 On a une démarche, on essaie d'être cohérent.
18:29 - Grâce à cette philosophie, le restaurant rayonne
18:32 dans toute la région et même à l'international
18:35 avec la proximité du Luxembourg et de l'Allemagne.
18:38 Une juste récompense pour une enseigne désireuse
18:41 de proposer des produits de qualité et locaux.
18:44 - Et puis, bénéficier de produits locaux,
18:47 c'est aussi possible en ville.
18:50 La preuve en Gironde où des sous-sols servent d'abri
18:53 à la production de champignons.
18:56 On parle alors d'agriculture urbaine.
18:59 Sur place, plusieurs centaines de kilos de champignons
19:02 bio sont extraits chaque semaine.
19:05 Les précisions avec ce reportage d'Anaïs Escalona
19:08 de la recherche d'Ouest.
19:11 - Une ferme urbaine dans un parking souterrain abandonné.
19:14 Cette nouvelle cave agricole située en banlieue bordelaise
19:17 produit 400 kg de champignons bio par semaine.
19:20 Pour le fondateur, ce végétal présente un avantage certain.
19:23 Il pousse naturellement dans le noir.
19:26 - Il y a certains types de cultures qui sont très bien adaptés
19:29 aux souterrains.
19:32 Ça se fait traditionnellement depuis des centaines d'années.
19:35 On a besoin de lumière pour pousser.
19:38 Il y a très peu d'amplitude thermique tout au long de l'année.
19:41 La température va très peu varier.
19:44 - A Florac et ici à Lormont, on compte à l'année 5 salariés.
19:47 Cette ancienne aide à domicile est habitante du quartier
19:50 remplie entre 10 à 40 cagettes par jour.
19:53 Un travail qu'elle semble apprécier.
19:56 - Ce n'est pas compliqué.
19:59 Il y a juste à cueillir et recolter.
20:02 On peut se mettre de la musique, on peut mettre la radio.
20:05 On peut chanter, on peut faire ce qu'on veut.
20:08 - Des indices bio et d'autres variétés de champignons
20:11 sont cultivés sur l'autre site basé à Florac.
20:14 En parallèle de ces activités dans la région,
20:17 la société se développe aussi à l'échelle nationale
20:20 à Paris, Lyon ou encore Nantes.
20:23 - Comment attirer les touristes en 2023 à l'aube de la saison
20:26 estivale et des longs week-ends du mois de mai ?
20:29 Les villes et offices de tourisme repensent les pratiques
20:32 commerciales.
20:35 Au premier rang desquels la traditionnelle visite
20:38 touristique qui se part aujourd'hui de nouvelle forme.
20:41 Exemple à Nîmes où des visites sont organisées en course à pied,
20:44 en after-work ou en pratiquant le yoga.
20:47 Un reportage de Lévi-Michel pour Via Occitanie.
20:50 - Au fond là-bas, il y a quelque chose qui est une source
20:53 qu'on appelle la fontaine.
20:56 - A première vue, rien de spécial dans cette visite
20:59 des jardins de la fontaine.
21:02 Mais à y regarder de plus près, certains détails interpellent.
21:05 - Je suis inscrite par rapport au cours de yoga.
21:08 Je trouvais ça intéressant de faire une visite même si je suis
21:11 nîmoise.
21:14 - Alliée yoga et tourisme, tel est le principe d'une
21:17 des nouvelles formes de visite lancée par l'office de tourisme
21:20 de Nîmes.
21:23 - Je voulais faire un lien avec la nature.
21:26 Donner quelques éclairages historiques, mais être plus dans
21:29 la partie sensorielle et l'appréciation de la nature
21:32 et des végétaux.
21:35 - Arrivé au pied de la tour Magne, c'est Camille qui prend
21:38 le relais pour une heure de relaxation.
21:41 - Une fois qu'on est arrivé ici, on va fermer nos yeux.
21:44 Pour quelques instants, je vais vous proposer de diriger
21:47 votre attention vers tout ce qui nous entoure.
21:50 - Je voulais adapter très spécifiquement à la visite guidée
21:53 pour ramener les éléments qui sont présents au sein des jardins,
21:56 à savoir la terre, le ciel, l'eau aussi, sa dimension d'eau,
21:59 parce que chaque posture de yoga est liée à un élément
22:02 de la nature.
22:05 - Très reposant, très agréable.
22:08 - Super, détendu, relax, j'ai envie de faire la sieste.
22:11 - Course à pied, after work ou balade littéraire,
22:14 14 nouvelles formes de visite sont programmées pour la saison
22:17 2023. Leurs coûts de 5 à 12 euros.
22:20 - Sans transition direction la Corse, dans ce journal,
22:23 les eaux de l'île de beauté qui faisaient l'objet,
22:26 il y a quelques jours, d'une première mondiale,
22:29 la réintroduction d'oursins en mer méditerranée.
22:32 En tout, ce sont 100 000 jeunes oursins qui ont été placés
22:35 dans leur milieu naturel. Un projet universitaire pour lutter
22:38 contre la rarefaction de l'espèce. Explications et images
22:41 récoltées par Marc-Antoine Munchelli pour Télé-Payser.
22:44 - On est sur une espèce l'oursin qui a des petites difficultés
22:47 qui semblent fragilisées dans certaines zones, bien sûr.
22:50 Et du coup, voilà, effectivement, on a travaillé pendant
22:53 10 ans sur la reproduction de l'espèce d'abord,
22:56 puis sur les modalités éventuellement de remise à l'eau
22:59 et aussi évidemment sur toutes les données écologiques,
23:02 les données dans le milieu sur les populations pour pouvoir
23:05 les reproduire. Et puis, on a travaillé sur la reproduction
23:08 de l'espèce, sur la reproduction de l'eau,
23:11 sur les données dans le milieu sur les populations
23:14 pour pouvoir les remettre dans les conditions idéales.
23:17 - La protection de la faune marine au cœur également
23:20 des préoccupations en Martinique. Les eaux de l'île et plus
23:23 généralement celles des Antilles françaises abritent depuis
23:26 2010 le sanctuaire Agoa. Près de 250 000 km2 d'air marine
23:29 protégés pour les mammifères marins. Parmi eux,
23:32 les baleines à Bosse ont fait leur retour sur les côtes
23:35 martiniquaises. L'occasion, vous allez le voir,
23:38 pour les scientifiques d'analyser leur comportement.
23:41 Un sujet de Maxime Lequeu pour VIA TV.
23:44 - Au large de la Martinique, les eaux chaudes des Caraïbes
23:50 accueillent de mystérieuses créatures.
23:53 Comme chaque année, les baleines à Bosse sont de retour
23:58 avec, dans leur sillage, des scientifiques.
24:01 Mais avant d'en arriver là, il a fallu des heures
24:07 d'écoute attentive de la vie sous-marine grâce à cet
24:10 hydrophone tracté par le bateau. - Dans ce tube, on a
24:13 plusieurs micros, donc on les voit ici, c'est des petites
24:16 cellules qui sont présentes. Et le fait d'avoir plusieurs
24:19 micros en série nous permet justement d'avoir la direction
24:22 des cétacés qu'on étudie. Donc là, on va le mettre
24:25 derrière le bateau et maintenant, on a l'ensemble du câble.
24:28 On entend une baleine à Bosse, donc là, on sait qu'on
24:31 s'approche d'une baleine à Bosse qui est en train de chanter
24:34 et d'évaluer la distance qui le sépare de l'embarcation.
24:37 - On ne peut pas vraiment estimer, parce que les ondes peuvent
24:40 être bloquées par la topographie du fond. Mais par contre,
24:43 on sait qu'on l'entend et on attribue une force à l'écoute.
24:46 Et donc là, on sait qu'on est sur une écoute de 2 ou 3 sur 5.
24:49 Et donc, on va pouvoir savoir si on se rapproche ou si on s'éloigne.
24:52 A l'aide de cette tablette, Valentin ressent chaque espèce
24:55 croisée lors des différentes expéditions. Leur comportement,
24:58 les conditions climatiques ou encore le trafic maritime,
25:01 sont encore plus spécifiques.
25:04 - Ça fait maintenant plus de 2 ans qu'on rend des données
25:07 sur ce logiciel et qu'ils nous servent à avoir des résultats
25:10 et à faire des traitements statistiques derrière.
25:13 - Le programme T-Whale en eau de l'ONGCCS est le plus grand
25:16 suivi de mammifères marins dans la Caraïbe. Après 2 semaines
25:19 passées à étudier leur comportement au large de Saint-Lucie
25:22 et Grenade, le bilan est plus que positif.
25:25 - On a vu 11 espèces sur les 33 qui sont présentes dans la Caraïbe,
25:28 c'est la plus grande diversité qu'on peut retrouver.
25:31 Et parmi les espèces qu'on a trouvées, on a eu des espèces assez rares
25:34 comme des sténos, des dauphins un peu spéciaux, des baleines à bec.
25:37 On a vu une baleine à bec avec un bébé, c'est exceptionnel,
25:40 c'est la première fois qu'on le voit hier.
25:43 - Afin de laisser à ces espèces un nouveau souffle de tranquillité,
25:46 des zones dites de quiétude devraient bientôt voir le jour
25:49 dans le sanctuaire.
25:52 - Voilà, c'est la fin de cette édition.
25:55 Merci d'avoir suivi ce Grand JT des Territoires.
25:58 On se retrouve très vite pour une nouvelle édition. Au revoir à tous.
26:01 ...

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