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À Juvisy-sur-Orge, dans l'Essonne, le domicile de la CPE du collège Ferdinand-Buisson a été pris pour cible dimanche soir. Des coups de feu ont été tirés sur son logement de fonction au sein de l'établissement alors qu'elle se trouvait avec ses deux enfants et son mari. Une enquête a été ouverte pour tentative d'assassinat. Sur place, les habitants sont encore sous le choc. Mais pour l’éditorialiste Joseph Thouvenel, «il y a une responsabilité de certains enseignants» dans la violence qui gangrène l’éducation nationale.

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Transcription
00:00Joseph, Joseph Tinet.
00:02Martin Breper a eu raison de dire
00:04le premier lieu d'éducation, ce sont les familles.
00:06Et donc il y a une responsabilité familiale
00:08quand il y a des mineurs qui rentrent dans la violence.
00:10Il y a la responsabilité de l'administration
00:13dans bien des cas dans l'éducation nationale
00:15qui ne suit pas, qui ne fait pas son travail
00:18et qui va regarder ailleurs, mais il y a aussi
00:20malheureusement la responsabilité
00:22d'un certain nombre d'enseignants
00:23qui ont laissé faire ou qui laissent faire
00:26dans les petites classes quand on voit des cas de harcèlement
00:28et de violence scolaire, il y a des enseignants
00:30pas tous, loin de là, mais il y a des enseignants
00:32qui détournent les yeux
00:34par lâcheté ou par peur des familles.
00:36Il ne faut pas oublier qu'il y a des familles
00:38qui sont des familles violentes,
00:40qui font pression et qui font peur.
00:42Et quand l'enseignant sait que derrière
00:44la chaîne de l'éducation nationale
00:46ne va pas forcément les défendre,
00:48alors ils ont tendance à baisser les yeux et à regarder ailleurs
00:50et du coup la violence ne fait que croître
00:52et embellir et le jeune qui depuis
00:54le plus jeune âge, depuis l'école primaire
00:57se sent en impunité,
00:59quand il devient
01:01adolescent ou préadolescent,
01:03ça devient quelqu'un de très violent.

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