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00:00 *Musique*
00:14 Il y a cinq ans, dans cette même salle, Christophe et Ali se sont mariés.
00:19 Un événement émouvant pour eux qui n'aurait pas été possible dix ans en arrière.
00:24 La loi du mariage pour tous a été votée le 23 avril 2013,
00:28 une décision gouvernementale qui a fait avancer les choses.
00:31 "Soulagé et content aussi pour l'évolution.
00:34 Après, ça a été quand même... Il y a eu des batailles quand même difficiles,
00:39 mais on est comme les autres, on vit pareil, on paye nos impôts comme tout le monde.
00:44 Je vois pas pourquoi on n'aurait pas les mêmes droits."
00:46 En ce jour marquant pour l'histoire de la communauté LGBT en France,
00:50 Christophe réfléchit à ses dix années passées.
00:53 "Il me fait plaisir que les mœurs évoluent, que c'est rentré dans les mœurs aussi.
00:58 J'espère qu'on ne retournera pas en arrière.
01:02 On a tous le droit au bonheur.
01:09 Après, il y en a qui sont pour et il y en a qui sont contre.
01:12 Mais chacun est libre de faire ce qu'il a envie, c'est le principal."
01:15 C'est à Roche-la-Molière que le couple a célébré leur union en présence du maire.
01:20 Depuis 2013, 15 couples du même sexe se sont mariés sur la commune.
01:24 "382 mariages depuis 10 ans à peu près sur la commune
01:28 et une quinzaine de mariages de personnes de même sexe.
01:31 Donc c'est pas non plus une révolution, mais c'est une évolution positive.
01:34 Ce qui fait qu'on est un pays tolérant, un pays d'ouverture.
01:38 Et puis on vit les uns avec les autres, chacun avec nos différences.
01:41 Et les différences, c'est ce qui enrichit notre République."
01:44 Pour l'association Triangle Rose, le combat pour les droits LGBT+ avance,
01:49 mais la lutte n'est pas terminée.
01:51 "On assiste à une évolution des mentalités depuis 10 ans, effectivement.
01:54 On peut dire que globalement, la société accepte un peu plus les personnes LGBTQI+
01:59 mais que par contre, leurs oppositions, les personnes qui sont contre,
02:03 sont beaucoup plus virulentes et osent beaucoup plus exprimer leurs points de vue."
02:08 En 2021, le ministère de l'Intérieur chiffrait à +28% de crimes et délits anti-LGBT
02:15 par rapport à l'année précédente.
02:17 Il y avait un peu plus d'activités que prévu.
02:20 Dans les allées de l'entreprise Astic Emballage, ce matin,
02:23 une dizaine de personnes visitaient l'entrepôt de stockage spécialisé dans le conditionnement
02:28 en tout genre en compagnie du patron.
02:30 "On a beaucoup de stockage et beaucoup de produits différents.
02:32 Par exemple, là, on a de la palette plastique.
02:34 Ça, c'est de la palette qui permet des navettes.
02:39 C'est des boîtes, comme vous avez pour la vente en ligne, vous savez,
02:42 avec une bande d'arrachage et qu'on peut refermer, tout ça."
02:45 Une visite initiée par la ville d'Andrézieux, notamment pour mettre en contact
02:49 les entreprises et les demandeurs d'emploi dans un autre contexte.
02:52 "C'est aussi découvrir les métiers, découvrir les savoir-faire.
02:56 Là, on a vu plusieurs métiers, plusieurs savoirs.
02:58 On a vu aussi tous les produits qui peuvent être proposés,
03:01 dont on n'a pas forcément idée.
03:03 Et faire découvrir quelque chose de local, une entreprise, là, pour le coup, familiale,
03:07 c'est intéressant aussi."
03:09 Et ça fonctionne avec 540 places réservées sur les 770 créneaux ouverts.
03:14 Cette demandeuse d'emploi déposera d'ailleurs son CV en fin de visite,
03:18 alors que ce jeune homme, lui, était là pour se renseigner avant tout.
03:21 "Moi, c'était dans l'objectif pour trouver une alternance l'année prochaine,
03:24 donc pour ma licence avec l'école IFAG à Lyon.
03:27 Ça permet déjà de découvrir l'entreprise, le directeur, ceux qui travaillent,
03:31 et puis comment ils fonctionnent aussi.
03:34 C'est toujours utile pour pouvoir postuler après dans une entreprise,
03:37 si ça nous plaît ou pas."
03:38 Une démarche essentielle selon ce chef d'entreprise,
03:41 pour permettre aux bons profils de se faire connaître
03:44 dans une période où les chômeurs peinent à trouver un emploi,
03:47 quand les entreprises, elles, ont du mal à recruter.
03:50 "Ce que me disaient les personnes qui déposaient leur CV,
03:52 elles disent le problème, c'est qu'on passe par des filtres,
03:55 comme les cabinets de recrutement,
03:56 qui nous demandent des expériences et des diplômes qu'on n'a pas forcément,
03:59 alors qu'on aimerait bien travailler dans tel ou tel domaine,
04:03 qu'on est en reconversion.
04:04 Et c'est peut-être ça qui bloque,
04:06 le fait qu'on n'arrive pas à mettre les gens en face les uns des autres,
04:09 à discuter et à se dire, pourquoi pas essayer."
04:11 Et notez qu'au cœur des entreprises se poursuit jusqu'à vendredi,
04:15 une trentaine d'entreprises est inscrite.
04:17 Plus d'infos sur le site de la ville d'Andrézieux-Bouthéon.
04:20 La main vers le ciel, le regard fier et l'air solennel,
04:25 ils font le serment de respecter la confidentialité du secret des lettres.
04:29 "On fait le serment."
04:30 À la Poste, cette cérémonie est une tradition depuis 1790.
04:37 Une véritable institution qui représente un engagement très fort
04:41 pour les nouvelles recrues.
04:42 "Cette extension de serment, elle est obligatoire pour tout postier
04:46 qui rentre à la Poste,
04:47 et elle marque l'engagement de chaque postier envers ses clients.
04:52 Alors cet engagement, il se traduit par un certain nombre d'obligations
04:56 envers les clients, obligations liées à l'inviolabilité
05:00 des secrets de correspondance par exemple."
05:02 Pour ces 20 facteurs, prêter serment est un grand honneur.
05:05 Et ce n'est qu'à partir du moment où ils auront signé
05:08 et reçu leur décoration, qu'ils ne deviendront réellement facteurs.
05:12 "Aujourd'hui c'est un peu ça notre signature,
05:13 c'est de garder pour nous déjà tout ce qui est confidentiel
05:17 par rapport aux clients.
05:19 Et aussi c'est très important pour moi aujourd'hui ce que j'ai fait
05:23 parce que j'intègre définitivement le groupe La Poste
05:27 et ça m'a vraiment permis de trouver ma place au travail.
05:31 Mon travail, c'est un travail qui me tient beaucoup à cœur."
05:35 Et pour beaucoup d'entre eux, il s'agit d'un métier coup de cœur
05:38 qui implique une véritable relation de confiance avec les clients.
05:42 "Il y a une attente des personnes âgées,
05:44 ils sont contents, rassurés de voir le facteur arriver.
05:48 Certains jours, ils ne voient que le facteur.
05:51 Ça fait plaisir, c'est revalorisant."
05:54 Si la prestation de serment n'est réservée qu'à quelques professions seulement,
05:58 La Poste est la seule entreprise qui depuis des siècles
06:01 exige encore un tel engagement.
06:04 Le projet est né de la crise sanitaire.
06:06 L'espace Boris Vian a voulu répondre à toutes ces personnes
06:09 qui se sont retrouvées en difficulté pour se nourrir.
06:12 L'épicerie solidaire se différencie quand même
06:14 des Restos du Cœur ou du Secours Populaire.
06:17 "D'abord, ça ne sera pas de la gratuité.
06:19 Ils auront un tarif en fonction de leur situation familiale.
06:26 Et puis, c'est aussi une gestion un peu en autonomie,
06:28 c'est-à-dire qu'ils vont pouvoir aussi participer à la gestion du stock,
06:35 à la mise en avant dans l'épicerie."
06:39 À quelques pas de l'espace Boris Vian,
06:41 le futur local du CABA est encore en friche.
06:44 Les 200 mètres carrés vont être rénovés
06:49 et remis aux normes pour accueillir l'épicerie, mais pas que.
06:53 "On va diviser en deux une partie épicerie,
06:56 où les gens pourront venir récupérer les denrées alimentaires.
07:01 Et de l'autre côté, il y a la création de la cuisine partagée,
07:06 qui sera amenée à être un moment d'échange,
07:09 de partage avec les habitants du quartier,
07:12 les habitants du centre social."
07:13 Le coût des travaux s'élève à environ 200 000 euros.
07:15 Le local devrait ouvrir peu après la livraison,
07:18 le temps pour l'équipe de s'installer courant septembre.
07:21 Aujourd'hui, une centaine d'adhérents ont répondu présent.
07:25 C'est pour eux l'occasion de se retrouver dans ce lieu de vie,
07:29 un lieu créé pour lutter contre l'isolement des seigneurs sourds.
07:32 "L'objectif du foyer, c'était d'organiser des voyages,
07:40 des rencontres, de pouvoir échanger aussi entre nous,
07:50 pour éviter l'isolement des personnes sourdes,
07:53 pour qu'on puisse échanger entre nous,
07:55 bavarder, passer des bons moments.
07:58 On a organisé des voyages, on avait beaucoup d'idées,
08:02 et ça continue maintenant, un jeudi par mois."
08:07 Voyages, randonnées ou encore belotes
08:10 sont autant d'activités organisées par le foyer
08:12 et qui permettent à chacun de sociabiliser
08:14 dans un monde pensé pour les entendants.
08:17 "Il y a trois associations au sein du foyer,
08:20 et s'il n'y a pas de foyer, il n'y a plus rien.
08:22 C'est pour ça que le foyer est important,
08:24 pour que ces trois associations puissent se réunir.
08:27 C'est juste pour les personnes sourdes,
08:30 pour éviter l'isolement, qu'on puisse se retrouver.
08:32 Il y a trois associations, avec des philosophies différentes.
08:36 Il y a Loisir et Découverte, où il y a beaucoup de personnes jeunes.
08:40 Et moi, je participe à l'association des seniors.
08:43 On organise des randonnées, des voyages,
08:46 et c'est important qu'on puisse se regrouper
08:48 et aussi que les personnes jeunes et les personnes âgées
08:50 puissent être ensemble."
08:52 Pour Laurence, c'est surtout un besoin de compréhension
08:54 et d'entraide qui l'a amené à pousser les portes du foyer.
08:58 "Je voudrais m'aider, c'est sûr, à pouvoir ouvrir,
09:02 surtout au niveau du monde actuel.
09:05 Nous ne sommes pas assez bien vus,
09:09 surtout au niveau de l'administration.
09:11 J'essaye de sensibiliser pour pouvoir ouvrir.
09:16 Moi, je me bats tous les jours.
09:19 Je suis arrivé à un point où je dis maintenant
09:21 que je suis à la retraite.
09:22 Je vais les aider, parce qu'il y a tellement d'amour à donner."
09:25 Aujourd'hui, le foyer compte 150 adhérents
09:28 et tous en garde des souvenirs heureux.
09:30 Pour cet homme, ce mercredi soir marque la fin d'une époque,
09:38 12 années pendant lesquelles il a mené un quotidien à 100 à l'heure.
09:42 Gérard Gallo était président de la FDSEA pendant deux mandats.
09:46 De cette période, il retient énormément de leçons de vie.
09:50 "Je suis fier, moi, surtout,
09:52 c'est d'avoir gardé une cohésion dans ce département.
09:56 Une cohésion politique au niveau agricole,
09:58 avec les jeunes agriculteurs,
10:00 avec les organisations professionnelles de ce département.
10:03 On a su construire des choses ensemble, en commun.
10:05 L'agriculture, elle est beaucoup regardée,
10:07 beaucoup critiquée.
10:09 On est de moins en moins nombreux,
10:10 donc il faut qu'on fasse front.
10:12 Il faut que le monde agricole fasse front."
10:14 Il est conscient que la double casquette,
10:16 agriculteur et président de la Fédération,
10:18 a eu des conséquences sur son exploitation,
10:21 mais aussi sur sa famille, sa femme et ses deux fils.
10:24 Il a toujours cherché à ne pas mélanger les deux,
10:27 sauf lundi dernier.
10:29 "S'il y a un moment fort entre le moment syndical et ma famille,
10:32 c'est ce que j'ai vécu il y a huit jours, lundi passé,
10:35 lors de ma dernière Assemblée Générale à Feuers,
10:38 où l'équipe de la FDSEA et ma famille
10:41 m'ont fait la surprise de venir à cette Assemblée Générale.
10:46 Alors mon épouse et mes deux garçons,
10:49 je suis très fier et très heureux d'avoir mes deux garçons,
10:51 qui eux aussi, je pense, ont vécu un moment fort."
10:53 Sa femme Nadine explique que c'est réellement ce moment
10:56 qui a donné un sens à ses absences.
10:58 Elle reconnaît la difficulté des dossiers qu'il avait à gérer.
11:02 "Ça aurait peut-être pu être plus calme,
11:04 mais ça n'a pas été.
11:06 Et la sécheresse, et là actuellement le problème de l'eau,
11:10 mais on a eu plein de dossiers qui ont été très compliqués.
11:13 Ça l'a beaucoup mobilisé.
11:15 Gérard, il s'engage, il s'engage.
11:17 Ce n'est pas quelqu'un qui va dire,
11:19 "Maintenant, ce soir, je ne peux pas,
11:21 j'ai cinéma avec les enfants."
11:24 Ses fils ont compris assez tôt que leur papa était un homme important.
11:28 "Moi je l'ai compris,
11:31 parce qu'on le voyait déjà un peu moins,
11:34 beaucoup moins,
11:37 que beaucoup de personnes parlaient beaucoup de lui du coup."
11:40 "A chaque fois, tout le monde venait vers lui.
11:44 "C'est Gérard, papa."
11:47 Gérard Gallo ne regrette pas de passer la main.
11:50 Il souhaite aider par sa présence dans le bureau,
11:53 mais se prépare pour de nouveaux projets
11:55 et d'autres centres d'intérêt commun avec sa famille.
11:58 Voilà 50 ans que l'entreprise Stéphanoise Cizeron
12:04 a obtenu la certification biologique.
12:07 Aujourd'hui, elle s'affiche en pionnière du domaine
12:10 et participe à dynamiser l'industrie du territoire.
12:13 "La Loire est un département intéressant
12:17 de par sa mixité des terroirs,
12:20 de plaines et des monts,
12:23 mais aussi le nombre de fermes qui se sont reconverties
12:26 à l'agriculture biologique montre une certaine dynamique
12:29 et aussi une dynamique des consommateurs
12:32 qui veulent acheter des produits locaux,
12:35 bio et sains dans leur panier de consommateurs
12:38 et de donner du sens aux acheteurs.
12:41 La Loire fait partie d'un département dynamique
12:44 avec des entreprises de transformation,
12:47 les laiteries, les salaisons
12:50 et les centres de conditionnement en oeuf.
12:53 C'est très intéressant et on dispose d'atouts
12:56 sociétaux et environnementaux
12:59 pour pouvoir bien se développer dans nos terroirs."
13:02 C'est l'avenir que cette entreprise prépare
13:05 en formant de jeunes alternants de La Loire
13:08 qui se destinent à devenir les professionnels de demain.
13:11 "Le lycée de Précieux nous a sollicité
13:14 Cizeron pour intervenir auprès de BTS
13:17 sur la partie alimentation animale
13:20 puisque c'est notre coeur de métier.
13:23 Ils nous ont sollicité et ils voulaient surtout
13:26 aussi des personnes qui sont en lien avec
13:29 le monde professionnel et notamment du commerce.
13:32 Ils sont tous preneurs d'informations, curieux
13:35 donc on éveille des sensibilités
13:38 ou un certain intérêt en se disant
13:41 qu'il y en aura peut-être un ou deux
13:44 qui seront un jour intéressés et qui pourront
13:47 se tourner vers le bio."
13:50 Aujourd'hui, Cizeron est un acteur majeur
13:53 de cette industrie, un engagement
13:56 qui vient dynamiser le territoire ligérien.
13:59 Tout commence par une balade à cheval.
14:02 Alice et Nina viennent régulièrement
14:05 faire des balades avec leurs mamans.
14:08 "C'est une de leurs demandes, on a les chevaux
14:11 qui ne sont pas loin donc ça donne envie
14:14 de se balader avec eux pour découvrir
14:17 les environs à cheval.
14:20 Et puis parce qu'on est aussi très bien
14:23 accueillis ici, ça donne envie d'y revenir."
14:26 À la tête de l'élevage, Lisa et Jonathan
14:29 s'occupent ensemble des 57 chevaux
14:32 et poulains Irish Cobb.
14:35 "C'est une race qui est particulière
14:38 qui est élevée par les gitans dans les pays
14:41 d'Irlande et d'Angleterre, qu'on importe
14:44 encore beaucoup et qui est une race
14:47 qui est très calme, pas très grande
14:50 avec une particularité, c'est qu'ils ont
14:53 beaucoup de crains et de fanons,
14:56 et c'est une race qui est très calme
14:59 et qui est très calme.
15:02 "La race Irish Cobb existe depuis 2009
15:05 sur un terrain d'une quarantaine d'hectares.
15:08 Lisa explique qu'elle a eu un véritable
15:11 coup de cœur pour cette race.
15:14 "On monte avec ma soeur à cheval
15:17 depuis qu'on est toutes petites.
15:20 Moi mon premier poney je l'ai eu
15:23 quand j'avais fait d'autres études,
15:26 j'étais partie sur Lyon et le contexte
15:29 plutôt citadin me fait revenir aux chevaux
15:32 et surtout au monde rural.
15:35 "L'élevage des adrets vit grâce à la pension,
15:38 des naissances entre 3 et 6 poulains
15:41 chaque année et des balades dont les députants
15:44 représentent 80% de la clientèle
15:47 dues au caractère très doux et lent de l'animal.
15:50 "
15:53 "13h30 et c'est le top départ.
15:56 Après une première édition qui a rassemblé
15:59 une centaine de personnes, ce mardi
16:02 ils sont 350 à s'élancer à pied ou en joaillette.
16:05 "Pour le moment ça va, on n'en est qu'au départ
16:08 c'est tranquille, donc on va voir après par la suite.
16:11 On est sur du goudron, la route est relativement plate
16:14 on va voir après, c'est l'inconnu
16:17 on ne sait pas dans le cours où on va aller.
16:20 Cette course est réalisable sur deux parcours différents
16:23 un premier de 3,8 km, un second de 5,1 km.
16:26 "Allez c'est parti !"
16:29 Et pour celles et ceux assis dans les joaillettes
16:32 on profite du paysage et de l'élan social.
16:35 "Dans ce genre d'événement j'aime le côté partage
16:38 lucratif, voilà.
16:41 On profite bien du paysage évidemment
16:44 plus que ceux qui pilotent."
16:47 Autour des joaillettes et des coureurs atteints de handicap
16:50 on retrouve des bénévoles, des professionnels ou encore des membres de la famille
16:53 quelle que soit la condition, chacun peut participer à cette course
16:56 destinée à toutes et à tous.
16:59 "Peu importe son handicap, on peut se réaliser
17:02 au travers d'une course, d'un défi sportif
17:05 et de passer tout simplement
17:08 un moment de partage
17:11 et de rencontre aussi, inter-établissement
17:14 interstructure, voilà, passer un bon moment entre partenaires
17:17 et en plus on a la météo avec nous."
17:20 Les plus rapides mettent environ 1h30 à terminer la course
17:23 sur la ligne d'arrivée, une collation et des prix seront remis aux participants.
17:26 "C'est effectivement
17:29 une pièce extraordinaire qui se joue cette fin de semaine à la Comédie
17:32 son titre, Colériens, Colériennes, 16
17:35 collégiens sur le plateau qui décident
17:38 d'occuper le théâtre.
17:41 "Ils disent qu'ils sont bien ici, qu'ils veulent rester sur scène."
17:44 "C'est Simon Grandjat qui en effet a proposé cette situation
17:47 qui paraît étonnante
17:50 mais on y croit."
17:53 La pièce écrite par Simon Grandjat déroule ce temps d'occupation
17:56 la surprise d'abord puis très vite la survie.
17:59 "Il faut seulement semblant nous tolérer dehors
18:02 derrière leur sourire, ils se préparent à nous évacuer."
18:05 La question de quoi manger ? Après des années
18:08 Covid et des cours de collège en distanciel
18:11 ce spectacle donne à voir le collectif, l'occupation, l'utopie.
18:14 "On n'a jamais parlé de ça nous."
18:17 "C'est du délire là, ce que vous faites, ce que vous dites, on est dans un théâtre."
18:20 Une double mise en scène signée Benoît Lombert
18:23 le directeur de la Comédie et Pauline Lédé, artistes associés
18:26 qui mêlent leur sensibilité et leur savoir-faire.
18:29 "On avait aussi envie de montrer ce théâtre, qu'on le voit
18:32 et comme l'idée c'était qu'ils l'occupent, on en montrait
18:35 plein de dimensions et puis aussi d'aller piller le stock
18:38 de costumes, d'envahir un peu l'espace
18:41 et de montrer leur découverte
18:44 de ce théâtre là."
18:47 "C'est un théâtre de porte, du coup des entrées, des sorties
18:50 et ils en jouent magnifiquement."
18:53 "Ce qui nous a semblé important c'est qu'ils s'emparent de cette histoire
18:56 avec à la fois leur liberté mais aussi leur énergie
18:59 de cet âge là."
19:02 "Ne pas s'imaginer, ne pas s'inquiéter
19:05 de ne pas s'imaginer."
19:08 "C'est une création sur le grand plateau, les apprentis, comédiens
19:11 qui pillent les salles de costumes pour créer cette féerie.
19:14 Après tout ça, auront-ils envie de quitter le théâtre ?
19:17 C'est moins sûr."
19:20 "On l'espère. J'ai l'impression qu'en tout cas
19:23 on a brassé avec eux un certain nombre d'idées
19:26 et que je pense que la pièce
19:29 montre une métamorphose pour chacun
19:32 de ces 16 personnages de collégiennes, collégiens
19:35 et je crois que c'est quand même une aventure
19:38 qui les transforme un peu."
19:41 "Et que tout le monde soit comédiens !"
19:44 "On verra, on verra. On n'a pas commencé à jouer
19:47 encore, on est encore en train de travailler
19:50 donc on verra samedi après la dernière représentation s'ils veulent partir ou pas
19:53 on va découvrir."
19:56 "Oui, on peut être ado et être fou de théâtre. C'est à partir de ce jeudi
19:59 à la comédie sur le grand plateau Jean Dasté
20:02 à ne rater sous aucun prétexte."
20:05 "Le nouveau monde est en train de naître !"
20:08 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
20:11 "Musique de générique de fin"