• l’année dernière
Bruno Bartoccetti, porte-parole de l'Unité SGP Sud, à propos du trafic de drogues à Marseille : «On est dans une société qui est bien malade. Tant qu'on aura des consommateurs, je peux vous garantir que les réseaux de stupéfiants continueront de vendre». 

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Transcription
00:00 Il faut travailler avec beaucoup de présence dans l'éducation, dans la prévention et dans le travail de répression.
00:04 Et ce que vient d'être dit sur le plateau, c'est très intéressant, important.
00:08 On a une société qui est bien malade.
00:10 Tant qu'on aura des consommateurs, je peux vous garantir que les réseaux de stupéfiants
00:13 contourneront bien sûr les situations compliquées comme on les vit à Marseille et continueront de vendre.
00:19 Donc il y a vraiment un travail à mettre en place sur du long terme.
00:22 Il faut donner des moyens, comme ça a été dit, à la justice pour sanctionner,
00:25 les moyens aux enquêteurs, j'insiste bien là-dessus.
00:27 La présence policière aujourd'hui à Marseille, comme ailleurs, gêne considérablement les réseaux de stupéfiants.
00:33 Mais les enquêteurs ont besoin de temps et de moyens pour faire tomber les réseaux.
00:37 Les réseaux sont très larges, ça ne se limite pas à un guetteur, à un dealer.
00:40 Quand une cité, je prends l'exemple de la cité, la paternelle à Marseille, c'est la plus sensible,
00:47 ça peut rapporter jusqu'à 80 000 euros par jour.
00:49 Si on ne se donne pas les moyens juridiques pour travailler et les moyens à la police pour frapper fort,
00:54 on va juste contourner le problème.
00:58 [Musique]
01:01 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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