• l’année dernière
Grâce aux réseaux sociaux, il est plus facile de se procurer de la drogue aujourd'hui. Et les jeunes, particulièrement ciblés par ce phénomène, y sont encouragés à consommer des stupéfiants.
Oubliez les menus peint sur les murs de hall d'immeuble désaffectés, le trafic de drogue se dématérialise, il «s'uberise» diront certains. Passant par des messagerie cryptées comme Whatsapp où Snapchat, les dealers veulent minimiser les risques, sans tirer un trait sur leurs bénéfices. Un phénomène que les autorités peinent à endiguer, d'autant qu'une grosse partie des transactions s'effectue via le darknet, un internet caché, garantissant l'anonymat des utilisateurs. Contrairement à ce que les trafiquants pourraient croire, l'utilisation des reseaux sociaux ne leur offre aucunement l'impunité. Au contraire, l'incitation à l’usage de stupéfiants par des vidéos par exemple est puni de 5 ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende.

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00:00 Oublier les menus peints sur les murs des halls d'immeubles désaffectés,
00:04 le trafic de drogue se dématérialise, il subhérisse, diront certains.
00:09 Passant par des messages récryptés comme WhatsApp ou Snapchat,
00:12 les dealers veulent minimiser les risques sans tirer un trait sur leurs bénéfices.
00:16 On constate très clairement que ce phénomène s'accroît. Pourquoi ?
00:21 En fait, tout simplement, il y a plusieurs raisons.
00:23 Entre le pilonnage des points de deal,
00:25 le fait d'une répression un peu plus rapide, notamment par les amendes forfaitaires du consommateur,
00:32 effectivement, le dealer s'adapte.
00:34 Un phénomène que les autorités peinent à endiguer,
00:37 d'autant qu'une grosse partie des transactions s'effectuent via le Darknet,
00:41 un Internet caché garantissant l'anonymat des utilisateurs.
00:45 Le Darknet, c'est la zone de non-droit.
00:48 On se rend bien compte que ça vient de tous les pays étrangers,
00:52 avec une situation un peu compliquée.
00:54 Ça, c'est le Darknet, avec beaucoup de drogues de synthèse.
00:57 Les syndicats de police demandent que les plateformes soient responsabilisées.
01:01 Il y a aussi la question, certainement, de la responsabilité pénale de ces hébergeurs,
01:06 de ces gens, de ces Snapchat, qui ne contrôlent pas, au final, ce qui se passe sur leurs réseaux sociaux.
01:12 Et pour vous dire la vérité, on a quand même l'impression que c'est un océan qu'on essaie de dubiler à la petite cuillère.
01:18 Contrairement à ce que les trafiquants pourraient croire,
01:20 l'utilisation des réseaux sociaux ne leur offre aucunement l'impunité.
01:24 Au contraire, l'incitation à l'usage de stupéfiants par des vidéos, par exemple,
01:29 est punie de 5 ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende.
01:33 [Musique]
01:37 [SILENCE]

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