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Le gymnase du quartier La Bayanne tout proche de l'enceinte de la BA 125 a accueilli ce mercredi soir une cinquantaine de personnes pour une réunion d'information sur la tenue la semaine prochaine de cet exercice de sécurité nucléaire. Alain Aragneau adjoint au maire qui représentait François Bernardini  a ouvert la séance en rappelant que la municipalité installera une cellule de crise en mairie pour renseigner les usagers pendants les deux jours de l'exercice qui se tiendra mercredi et jeudi prochain. Ce n'est pas le premier exercice de ce genre. Istres a déjà connu des exercices similaires en 2014 et 2018. 
L'exercice mobilisera les miliaires à l'intérieur de l'enceinte de la base et les services de l'état à l'extérieur. Les forces de police pourront prendre position sur les routes et les rond points mais les axes ne seront pas barrés. deux établissements commerciaux tout proches ( Décathlon et Weldom) participeront à cet exercice. Il s'agit dans le scénario de générer un accident pour mobiliser les ressources des militaires et des services de l'Etat. C'est la maquette d'un missile nucléaire qui sera utilisé, il n'est pas question d'utiliser un ''missile réel'' 
Le général Gouaichault numéro deux du commandant de la défense aérienne en France qui gère également le secteur de la sureté nucléaire était présent pour rappeler qu'il '' faut s'entraîner à tout ce qui pourrait arriver en sécurité nucléaire (...) ce scénario que je ne connais pas car je suis un acteur qui ne sait rien et qui doit s'entraîner (...)notre objectif c'est pour vos familles et les vôtres que vous soyez sécurisés le plus rapidement possible et informé le plus rapidement possible (...) c'est un exercice fondamental pour l'entraînement (...) je peux vous certifier que nous faisons partie des très rares nations au monde qui maîtrisent cet armement (..)''
En vidéo:  une partie de l'intervention du commandant Yan qui a créé le scénario  de l'exercice. 
(images Hervé Rico Maritima Médias)  ...

Vidéo publiée le : 03/05/2023 à 22:56:00

Lien vers l'article de Maritima.info :
https://www.maritima.info/depeches/live/istres/88426/air-nuc-2023-a-istres-on-va-simuler-une-catastrophe-nucleaire-sur-la-base-.html

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Transcription
00:00 Le thème. Sans dévoiler les détails du scénario, on a quelque chose d'assez générique.
00:06 On va générer un accident. Je le souligne, c'est pour ça que je ne le vois pas très bien, mais c'est en rouge.
00:12 Cet accident est hautement improbable. Pourquoi ? Parce qu'il y a tout un tas de barrières de sûreté qui sont mises en place,
00:21 que ce soit de manière intrasèque dans la conception même de l'arme,
00:26 mais également dans toute la gestion de l'environnement qui est faite par les acteurs de la base aérienne.
00:32 On fait tomber toutes ces barrières, en tout cas la plupart, pour faire en sorte que cet exercice puisse avoir lieu
00:40 et que les conséquences qu'on envisage puissent également avoir lieu.
00:45 Cet accident va impliquer une ou plusieurs armes nucléaires et il survient lors d'une mise en œuvre de ce qu'on appelle les têtes nucléaires.
00:56 Je le souligne également, c'est entre parenthèses ici, on ne joue pas lors des exercices avec des armes réelles.
01:03 Ce sera une maquette. Et donc ça se passera au niveau de ce qu'on appelle la zone d'alerte.
01:11 C'est spécifiquement la zone sur laquelle sont armés du missile ASMPA nos avions, les Rafale.
01:21 Cet exercice nous permet à l'intérieur des clôtures de mettre en œuvre ce qu'on appelle le plan d'urgence interne.
01:29 Ce plan d'urgence interne, de manière prioritaire bien entendu, va nous permettre de secourir les éventuels blessés et impliqués dans l'accident,
01:39 maîtriser l'installation et revenir le plus rapidement possible à une situation stable et maîtrisée.
01:47 Bien entendu, et ça fait partie des actes réflexes, alerter, c'est alerter les mairies, c'est alerter la préfecture,
01:57 mais c'est aussi actionner de manière réflexe, si la situation l'exige, les sirènes.
02:02 Il faut savoir que pour actionner ces sirènes, la base aérienne a une délégation de la préfecture pour les actionner.
02:12 Et il y en a une également qui fait relais ici dans ce quartier de la Bayonne.
02:17 Et ensuite, bien entendu, on évalue les conséquences de l'accident, notamment par des équipes de détection qui vont aller sur le terrain
02:26 pour évaluer où est retombée cette contamination.

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