Découverte des Parasols Flandin - un fleuron de savoir faire provençal

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Transcription
00:00 Jean, on est ici aux ateliers, donc, le parasol Flandin.
00:09 Voilà, donc atelier, siège, tout part d'ici, tout arrive ici déjà, et tout repart d'ici,
00:16 arrive en morceaux et repart fini.
00:17 Et l'entreprise, elle existe depuis combien de temps ?
00:19 Alors l'entreprise existe depuis 1982 en tant qu'ACRL.
00:23 L'idée dans le cerveau de mon beau-père qui a créé la société, à mon avis, il
00:27 a baigné depuis les années 70 puisqu'il a grandi sur les marchés.
00:30 Donc sa maman vendait des bonbons sur les marchés de Marseille.
00:34 Voilà, donc il a grandi, baigné dans cette ambiance de marché et il avait un savoir-faire
00:39 manuel.
00:40 Il a commencé à travailler chez un fabricant qui aujourd'hui n'existe plus, qui était
00:44 à Marseille également, et il a décidé de démarrer sur sa propre création de matériel.
00:50 Donc ça a commencé comme dans les légendes.
00:53 Il était locataire, les toiles étaient cousues dans la salle à manger, sur la table
00:57 de la salle à manger, qui était débarrassée pour pouvoir manger.
00:58 Et tout ce qui était structure était fait dans un petit garage.
01:02 Alors ils mettaient des housses parce que les longueurs de 6 mètres dépassaient du
01:06 garage et les parasols étaient assemblés dans la rue.
01:08 Et ça a duré combien de temps ? Alors le démarrage a duré quelques années.
01:14 Alors je pense que ça a duré 4-5 ans maximum.
01:17 Je n'ai pas les dates exactes en tête honnêtement.
01:19 Et après ils ont pu acheter un terrain, déménager.
01:22 La suite de la vie de la société de ce moment là jusqu'à ce que nous on déménage ici
01:28 en 2014, s'est fait de la même façon que beaucoup de sociétés marseillaises à une
01:34 époque.
01:35 Les ateliers étaient sous la maison, ils vivaient au premier étage, la fabrication
01:40 des montures, la fabrication de la toile se faisait au rez-de-chaussée.
01:43 Toujours pareil, la ferraille se faisait à l'extérieur dans un hangar.
01:46 Tout était livré sur le parking de la maison.
01:49 Donc il y avait un mélange, une alchimie entre la vie privée, le travail qui était
01:54 assez compliqué.
01:55 On ne compte plus le nombre de fois où on avait un client qui faisait coucou au-dessus
01:59 du portail pour demander quelque chose à toute heure.
02:02 Ce qui était assez délicat le week-end d'ailleurs.
02:04 Mais ça s'est fait.
02:06 Maintenant on est passé à une dimension différente.
02:08 On espère pouvoir avancer dans ce sens là.
02:10 Proposer de plus en plus loin nos services.
02:13 Ce qu'on sait faire surtout.
02:14 Et donc ce que vous allez faire c'est du ? Parasol.
02:17 Parasol sur mesure quasiment.
02:18 Si je veux un parasol fuchia avec des franges pailletées.
02:22 Alors les franges pailletées, pailletées peut-être pas, dorées, argentées on va
02:27 pouvoir.
02:28 Puisqu'on a retrouvé des fournisseurs qui refabriquent de la frange sur mesure.
02:33 Donc effectivement on peut faire de la frange multicolore.
02:37 Après ça va dépendre les idées.
02:40 Et on va donner à chaque fois notre petit grain de sel.
02:43 Parce que bien souvent on vient à une idée avec une idée un peu floue de ce qu'on veut.
02:48 Et on va être obligé de l'adapter à la technique.
02:51 Généralement il faut faire une adéquation entre les deux.
02:54 Donc malgré tout on pourrait dire que c'est du sur mesure.
02:57 Mais on a toujours notre petit grain de sel de création dedans pour ajuster tout ça
03:02 et que ça fonctionne correctement.
03:03 Et on vient nous chercher de plus en plus loin actuellement pour pouvoir faire des parasols
03:08 sur mesure.
03:09 C'est quoi un exemple de plus en plus loin ?
03:12 Plus en plus loin là on a des parasols qui partent à Miami.
03:16 Donc on va voir peut-être on en aura d'autres.
03:21 On a fait déjà des parasols pour les Antilles.
03:24 On a des demandes à la Réunion.
03:26 On a eu des demandes en Polynésie.
03:28 Donc il faut être à l'écoute.
03:32 Il faut être à l'écoute des clients.
03:34 On a travaillé également, je ne dis pas en dessous parce qu'on est en extérieur,
03:38 avec une société qui développe des bandes de cours de tennis.
03:41 On a fabriqué des parasols qui correspondent exactement aux bandes.
03:46 Et là on parle d'exportation, ça me revient en tête.
03:49 On leur a fait des parasols.
03:51 Les parasols sont à New York, à Koweït.
03:55 Ça équipe également l'académie Moratogu à Nice.
04:00 Donc on vient nous chercher pour un complément technique souvent et pouvoir répondre à
04:08 une demande spécifique.
04:09 Et on peut très bien faire quelque chose de très simple et de très joli aussi.
04:12 Et vous êtes quasiment le seul à savoir le faire en France ?
04:16 À maîtriser encore la globalité du process, oui.
04:19 Oui, on est en réfléchissant bien.
04:22 On a de gros doutes sur certains.
04:24 Mais à maîtriser le process global du parasol de la monture jusqu'à la toile, je pense
04:30 qu'on est les seuls maintenant.
04:31 Donc on reste fragile tout en ayant une force de savoir-faire.
04:36 Donc voilà, à bon entendeur !
04:39 À bon entendeur, c'est bien entendu !
04:55 !

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