Je suis premier degré ! Le billet de Daniel Morin
Le billet de Daniel Morin dans le 5/7 (6h55 - date) Retrouvez tous les billets de Daniel Morin sur https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-billet-de-daniel-morin
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00:00 Daniel Morin, c'est à vous !
00:01 Alors les amis, est-ce que vous connaissez Christophe Prud'homme ?
00:03 Non ? Eh ben c'est un élu apparenté, elle et fille, qui dirige et qui dimanche, pardon,
00:09 à l'occasion d'une petite manif devant le siège de Renaissance a scandé "Louis XVI,
00:13 on l'a décapité, Macron, on peut recommencer".
00:16 Outrage ! Les macronistes sont choqués.
00:18 Alors quand on lui fait remarquer, au lieu de répondre comme le font la plupart de ses
00:21 camarades insoumis, en pression, la liberté d'expression, il s'est dégonflé.
00:26 Il a dit "en fait, c'est pas Emmanuel Macron qui était attaqué, c'était la fonction présidentielle".
00:31 Mais assume, Tovaritch ! Moi, à 7h10 au café, quand Anthony Bélanger me dit "tiens, je
00:37 vais te relire ma chronique de ce matin", eh ben quand je lui dis "si tu fais ça, je
00:40 sors la boîte à outils et je te colle la langue sur la table", c'est bien Anthony
00:45 que je menace, c'est pas la fonction de chroniqueur, je suis premier, premier degré.
00:49 Dans mon sac, j'ai vraiment de la colle, un marteau et une boîte à clous.
00:52 Attention, faut assumer les gars !
00:55 Bon sinon, ce matin, amis auditeurs, vous avez dû vous en rendre compte, au tour de
00:59 la voix, Eva Roch n'est pas dans son état normal, elle est très nerveuse.
01:03 Oui, ce matin, l'invité de 7h50, c'est Éric Ciotti, un niçois comme elle, et ça la perturbe.
01:08 Mais enfin, Eva, mon petit anchois, calme-toi !
01:10 Ah putain, ferme-la, Moray, ferme ta gueule, je t'en supplie, je veux pas me calmer, il
01:15 est pas seulement un niçois, Éric, c'est surtout mon ex !
01:17 Ça va, si jamais vous vous croisez, vous vous dites "bonjour et basta".
01:22 Mais que basta ? Tu comprends rien, putain, t'es mort !
01:25 Le problème, c'est que je suis toujours amoureuse de lui.
01:28 Regarde, méma, elle tremble, on dirait que j'ai le paroquinosone.
01:31 En plus, je transpire comme un ananas, on dirait un scout au vierge à la foire au curé.
01:36 Je veux pas le croiser !
01:37 Ça va, il arrive à 7h50, c'est bon.
01:39 On ne sait jamais.
01:40 Du coup, je me suis habillée tout en vert.
01:42 Mais pourquoi faire tout en vert ?
01:44 Pour me cacher dans le ficus du couloir, vert sur vert, il me verra pas.
01:48 Bonne idée, Eva, bonne idée, et bon courage.
01:51 Bon, à présent, les amis, je voulais revenir sur un sujet douloureux.
01:54 On va aborder le sujet de l'abandon.
01:56 Oui, l'abandon, car ce matin, s'étant les victimes Léa, dans le studio voisin.
02:01 On croyait le duo inséparable.
02:05 Et puis ce matin, patatras Patricia, il n'est pas venu.
02:09 Ce matin, Léa est seule.
02:11 Non, Nico ne viendra pas.
02:13 Hier soir, il participait à un concours de cha-cha et il s'est blessé.
02:16 Tout se passait bien et puis en finale, sur un mouvement de fouetté de bassin, pourtant
02:19 sa spécialité, sa hanche a craqué, un peu comme un bretzel.
02:22 On l'a placée dans un coma artificiel en attendant de lui trouver une hanche en kevlar.
02:27 Depuis ce matin, à 4h, Léa est accrochée au fauteuil de Nico.
02:32 Elle est en larmes et elle fredonne.
02:34 Quelle douleur.
02:38 Horrible.
02:39 Et puis je peux vous dire, c'est un signe, quand tu chantes du Viennais, c'est que t'es
02:45 vraiment au bout du scotch.
02:46 Heureusement que pour l'interview de 8h20, elle va recevoir de l'aide, oui, pour affronter
02:52 le terrible Gabriel Attal.
02:53 Léa va recevoir le soutien de celui qu'on surnomme le titan de la politique, le colosse
02:58 de l'édito.
02:59 Il a interviewé les plus grands, mais pas que.
03:01 Il a gagné au bras de fer contre Eric Dupond-Moretti.
03:03 Il est le seul à pouvoir comprendre Jean Lassalle.
03:06 C'est le grand, l'unique, le terrible, Yaéooo Gauze.
03:10 Attention les amis, une matinée de feu vous attend.
03:14 J'ai hâte.
03:15 Merci Daniel Morin ! Bonjour Léa !