C’est seulement hier soir, vendredi, que mon âme a été éclairée pour la vision. Je n’ai vu autre chose que : une toute jeune Marie, une Marie de douze ans au plus. Son petit visage n’a plus la rondeur qui caractérise l’enfance, mais déjà on devine les traits de la femme dans l’ovale qui se dessine. Les cheveux aussi ne tombent plus épars sur la nuque avec leurs boucles légères ; mais ils sont rassemblés en deux lourdes tresses d’un or très pâle – ils paraissent mêlés d’argent tellement ils sont clairs – sur les épaules, et descendent jusqu’aux hanches. Le visage est plus réfléchi, plus mûr, bien que ce soit toujours le visage d’une enfant, d’une belle et pure enfant.
Elle est toute vêtue de blanc. Elle coud dans une toute petite pièce, petite et toute blanche. De la fenêtre ouverte on découvre l’édifice imposant et central du Temple et puis toute la descente des escaliers des petites cours, des portiques et, au-delà de la muraille d’enceinte, la cité avec ses rues, ses maisons, ses jardins et au fond le sommet bosselé du Mont des Oliviers [...]
Elle est toute vêtue de blanc. Elle coud dans une toute petite pièce, petite et toute blanche. De la fenêtre ouverte on découvre l’édifice imposant et central du Temple et puis toute la descente des escaliers des petites cours, des portiques et, au-delà de la muraille d’enceinte, la cité avec ses rues, ses maisons, ses jardins et au fond le sommet bosselé du Mont des Oliviers [...]
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