La France ne gagnera-t-elle jamais à l'Eurovision ?

Touche pas à mon poste

Le talk-show le plus populaire de France est de retour sur C8 pour une nouvelle saison de divertissement et de surprises. Au programme : de la darka, des scoops, des infos médias, du show et bien sur la bande réunie autour de Cyril Hanouna.  Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.mycanal.fr/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste  TPMP sur les réseaux sociaux :  Facebook : https://www.facebook.com/TPMPTV Twitter : https://twitter.com/TPMP Instagram : https://instagram.com/tpmptv/ Du lundi au vendredi à 19h05

Transcript

00:00 Quand Jimmy dit what I say !

00:02 J'adore, c'est ma préférée moi, c'est pas mon mec à moi, c'est quand Jimmy dit what I say.

00:04 - Moi c'est qu'il me dit que je suis belle.

00:06 - Ah ouais ? - Ouais.

00:08 (Rires)

00:10 - Tu t'identifies.

00:12 - Ton coming out, tu comptes le faire avant la fin de la saison ?

00:14 (Rires)

00:16 (Applaudissements)

00:18 (Rires)

00:20 (Rires)

00:22 - Tu nous dis hein, tu comptes le faire avant la fin de la saison, qu'on prépare un prank, qu'on prépare un truc.

00:27 - Si tu fais une lutte, on va bien connaître cette chanson.

00:29 - Les chéries, pour la 150ème fois depuis la victoire de Marie Myriam avec l'oiseau et l'enfant,

00:35 d'ailleurs que j'embrasse l'oiseau et l'enfant qui a bien grandi maintenant.

00:39 (Rires)

00:41 On se demande si on va enfin gagner.

00:43 Je vous l'ai dit, il y a de ça quelques semaines, je vous l'ai dit, on ne gagnera jamais.

00:48 Sachez-le et je vous ai dit pourquoi.

00:50 Je vous ai dit parce que si on gagne, ça va coûter bonbon.

00:52 Faut savoir qu'une soirée comme l'Eurovision, moi je me rappelle je l'avais faite en Russie,

00:55 ils avaient mis 32 millions pour le Prime.

00:57 - Oh là ! - 32 millions pour le Prime.

00:59 - On ne les a pas. - Donc ça vous fait 32 Prime sur France 2 et les fictions.

01:03 Donc ils ne vont pas faire chier à payer 32 millions pour l'Eurovision.

01:07 Yves Bigaud, qui était ancien grand patron de France 2, il a dit la même chose que moi.

01:12 Et il a dit, c'est ce qu'on vous a dit, nous on nous disait toujours l'idéal pour l'audience,

01:17 ça serait que la France termine dans les 5 premiers pour qu'il y ait une chance qu'on croit qu'on va gagner.

01:21 Mais sachez que la France ne gagnera jamais.

01:24 On ne veut pas gagner en fait. On veut terminer 3e, 2e, parce que quand vous gagnez,

01:28 vous devez l'organiser l'année d'après.

01:30 - Et pourquoi il y a des pays qui veulent gagner alors, ça ne les dérange pas de payer ?

01:33 - En fait, c'est parce que ça leur fait touristiquement parlant.

01:36 - On les paye un peu moins avec moins de soins.

01:39 - C'est une vitrine pour eux. - C'est les petits pays qui ont envie.

01:42 - Et France Télévisions, ils sont en train de faire des économies.

01:44 Je vais vous dire, payer 32 millions la soirée de l'Eurovision pour voir Switzerland de 12 points, c'est bon.

01:49 - Alors peut-être que je suis fou, c'est que dans cette France, ils ne disent pas,

01:52 on était dans le nouveau diapas, on avait ordre carrément de pertes.

01:55 - Bien sûr, on avait ordre de pertes.

01:57 - Regardez ce que dit Yves Bihaut, c'est un pont.

02:00 - La France est folle. - C'est énorme.

02:02 - France 2 qui parle, je suis sûre.

02:05 - Et la RTBF, j'ai aussi eu l'Eurovision à gérer.

02:07 - Et vous avez gagné ? - Non.

02:10 - Non, mais moi j'avais ordre de pertes. - Pourquoi ?

02:13 - Parce que le problème, c'est que si vous gagnez, c'est vous qui organisez l'année d'après.

02:17 Ça fait 20 à 25 millions d'euros. Donc les chaînes n'ont pas cet argent.

02:20 - Quand j'étais à France 2, j'avais ordre de pertes et à la RTBF, j'avais ordre de pertes.

02:24 - Quand vous étiez à France 2, vous aviez ordre de pertes ?

02:26 Alors tout s'explique, c'est pour ça que vous perdez.

02:28 - Bien sûr. - Non mais ça a changé depuis.

02:30 - Rassurez-nous. - C'était en 1998.

02:32 Et j'avais la fille pour gagner et on m'a dit, tu es fou, si tu gagnes, on te vire.

02:37 - Merci. - Mais c'est très grave.

02:40 - C'est une émission, c'est sur France 5. Malheureusement, ça ne marche pas trop pour eux.

02:44 Ça s'appelle C'est médiatique, c'est vrai qu'ils ne font pas de grosses audiences.

02:46 Mais bon, ça a le mérite d'exister.

02:48 - C'est vrai, c'est un petit peu... - J'ai regardé, c'est pété.

02:51 - Ils ont voulu refaire TPMP. - Ah, c'est ça qu'ils ont fait ?

02:54 Non, mais non, c'est pas rien à voir.

02:55 - Non, ils ont voulu faire une émission sur les médias comme nous avant.

02:57 Mais écoutez, ça va s'installer. - Ce n'est pas objectif.

02:59 - Et en quelques années, je pense que dans 5-6 ans, ça va décoller.

03:02 - Oui, mais c'est très grave. On savait que c'était une tannée organisée.

03:04 Mais là, de savoir qu'il y a des directives, je trouve que c'est extrêmement grave.

03:06 Nous, téléspectateurs, c'est-à-dire qu'on s'emmerde à regarder des finlandais qui jouent du saxo.

03:10 Non, pendant 3h30 jusqu'à la fin des votes, alors que c'est joué d'avance, c'est une honte.

03:13 Et pour les artistes, ça m'engueule. - C'est pour les artistes que c'est nul.

03:16 - On ne croyait pas en eux. - On pense qu'ils sont nuls, donc on est sûrs qu'ils vont perdre.

03:18 - Non, mais je vais vous dire, les artistes, oui, mais après, ça leur fait aussi une vitrine incroyable.

03:24 Moi, je sais, j'ai eu plein de potes qui ont fait l'Eurovision.

03:26 - Ah bon ? - Ils sont en train de cartonner.

03:28 - Qui ? - Je ne l'ai pas en tête, les gars, mais je les ai, oui.

03:32 - Ça pose problème, quand même, Cyril, parce que... - Oui ?

03:35 - Parce que donner ordre de... Ça veut dire quoi ?

03:37 - Ça veut dire Adine.

03:39 (Rires)

03:41 - Je suis vraiment d'accord avec toi, Gilles.

03:43 En fait, moi, j'aimerais savoir, en tant que téléspectatrice naïve,

03:45 comment on impose à une direction de chaîne de perdre ?

03:48 Comment ça se fait ? Comment on ordonne ? Parce que les gens votent dans le...

03:51 - Sur le casting. - Non, mais tu dis que sur le casting, tu mets des gens qui sont...

03:54 - Qui choisissent, qui sont un peu plus faibles.

03:56 - Qui sont sûrs, qui ne correspondront pas aux critères.

03:58 - Ah d'accord, ok. - Tu sais, je vais te le dire.

04:00 Il y a eu une année, on était à ça de gagné.

04:02 Je peux vous dire qu'on a flippé. On s'est dit "on est mort".

04:04 - On s'est dit "on est mort" ? - Il y a une année, on a terminé deuxième.

04:07 - Deuxième. - Barbara Pradis.

04:08 - Deuxième. - Barbara Pradis, on a flippé, alors.

04:10 - On était pas contents. - On avait peur.

04:12 - Deuxième, c'était parfait. - Deuxième, c'était parfait.

04:14 - On aurait terminé premier, je peux vous dire que là, c'était ridou.

04:16 Terminer tout le monde dehors, fini. Oui.

04:18 - Mais ça veut dire donc que quand les gens votent, parfois, ce sont les gens qui choisissaient.

04:22 Ça veut dire que c'est truqué ? - Non, non, non.

04:24 - Ça veut dire qu'on choisit, mais il faut pas l'éviter.

04:26 - Et là, je vais te dire, et maintenant, tu peux te faire avoir,

04:28 parce que comme maintenant, le vote du public, il compte limite plus que les votes des jurys.

04:34 C'est très dur, parce que tu te retrouves, t'as 100 points,

04:36 et là t'as le public et tu te retrouves avec 400 points.

04:38 Et là, terminé, la France est première, 32 barres, 32 bûches, terminé.

04:42 Ils appellent tous les gens qui sont blindés. Est-ce que t'as pas 2 barres à nous prêter ?

04:44 1 barre, 500 balles, c'est des Castaldi de l'audiovisuel.

04:47 C'est terminé.

04:48 - Et la Zara, ça peut plaire.

04:50 - Zara, bien sûr que ça peut plaire.

04:51 Regarde, des cartons dans vos boutiques, je sais pas pourquoi ils ne cartonneraient pas à l'Eurovision.

04:55 Non, mais c'est vrai.

04:56 - Il faut quand même dire que la déclaration est extrêmement forte et extrêmement choquante.

04:58 - Ah oui, elle n'est pas choquante. Elle est honnête.

05:00 - Elle est honnête, mais il a bien fait de le dire.

05:02 Mais c'est extrêmement choquant de la part, quand même, d'un ancien dirigeant de France Télévisions,

05:06 d'oser le dire. - C'est fort.

05:07 - Quand même, c'est très fort. - J'adore ce mec. Alors lui, c'est un super projet.

05:10 - Je ne le critique pas au contraire. C'est génial qu'il ait dit ça. C'est fort.

05:12 au revoir.

05:13 [Musique]

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