GEDS, spécialiste des parcours de santé au-delà des frontières

  • l’année dernière

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Transcript
00:00 La France Bouge, si vous nous rejoignez, merci d'être avec nous.
00:09 La France Bouge, avec des entrepreneurs, des start-up, des parcours de vie.
00:12 C'est sur Europe 1 entre 13h et 14h.
00:15 Aujourd'hui, on apprend à apprendre à travers des écoles et des cursus différents, moins
00:20 traditionnels, moins classiques, face à une société qui est en pleine transformation,
00:24 des métiers qui évoluent.
00:25 On en parle avec vous Sophie Vigée, vous êtes la directrice de l'école 42.
00:28 Vous l'avez tous compris, l'école 42, c'est une école sans professeur, sans professeur,
00:34 ou c'est ce qu'on appelle la méthode du peer-to-peer, c'est ça Sophie ?
00:38 Peer-learning.
00:39 Peer-learning, c'est-à-dire qu'on est en contact les uns avec les autres pour apprendre
00:43 ensemble et trouver les solutions ensemble.
00:46 Une fois qu'on a passé les critères de sélection de la fameuse piscine, c'est une piscine parce
00:50 qu'en fait j'imagine que l'endroit est totalement aéré, il n'y a pas de porte.
00:54 C'est parce que c'est par immersion.
00:55 C'est par immersion, exactement.
00:56 C'est-à-dire que par exemple si vous voulez apprendre à nager, je pourrais vous montrer
00:59 tous les mouvements que vous voulez pendant des plombes en dehors de la piscine, tant
01:02 que vous ne serez pas allé dans l'eau pour nager, ce sera difficile pour vous d'apprendre.
01:06 Donc c'est de l'apprentissage par immersion.
01:07 C'est beaucoup plus clair ainsi.
01:08 Une fois qu'on a passé les quatre semaines de sélection, donc en moyenne 3 000 personnes,
01:13 3 000 étudiants à Paris.
01:15 À Paris et 1 000 qui sont sélectionnés.
01:17 1 000 sont sélectionnés.
01:18 Ensuite la formation dure combien de temps ?
01:20 C'est ça qui est génial, c'est que ça dépend.
01:21 Ça dépend de quoi ?
01:22 Eh bien ça dépend de la vitesse à laquelle vous allez apprendre, ça dépend de ce que
01:25 vous pouvez consacrer 100 % de votre temps ou seulement par exemple un mi-temps.
01:28 Donc on a certaines personnes qui vont faire ce qu'on appelle d'abord le tronc commun,
01:32 qui est identique dans tous les campus du monde entier, qui permet justement la mobilité
01:35 après.
01:36 Donc le tronc commun, certains vont le faire en 6 mois, 7 mois et d'autres en 24 mois.
01:40 Ensuite, vous allez pouvoir faire un stage, vous allez pouvoir faire des contrats en alternance,
01:45 vous pouvez lancer aussi dans votre propre projet, créer votre start-up, vous pouvez
01:48 partir, changer de campus et vous pouvez bien sûr commencer l'une des très nombreuses
01:52 spécialisations qu'il y a dans le cursus.
01:54 Donc vous pouvez faire de l'intelligence artificielle, deep learning, machine learning,
01:58 du développement web, du développement vidéo.
01:59 Mais quand vous dites que je peux aller dans un autre campus, c'est-à-dire que je fais
02:01 la piscine à Paris, je fais le tronc commun et ensuite j'ai envie d'aller sur le campus
02:05 de Madagascar, c'est possible ?
02:06 Mais bien sûr, vous pouvez aller à Rio, vous pouvez tout à fait, c'est gratuit dans
02:09 le monde entier.
02:10 Vous entendez ça ?
02:11 Vous pouvez aller à Tokyo, vous pouvez aller à Séoul, à Adélaïde, vous pouvez aller
02:13 à Bangkok, vous pouvez aller à Kouringba, à Bengrir, bref, je vous laisse consulter
02:18 la liste sur Internet.
02:19 Vous restez avec nous Sophie Vigier, on va poursuivre avec ces nouvelles façons d'apprendre,
02:23 avec ces nouvelles écoles, puisque l'école K42 ça a à peine 10 ans.
02:27 Là on va passer à vous Gilles Bélissa, vous êtes le fondateur de GEDS.
02:31 La France bouge, la start-up du jour.
02:36 Gilles, vous avez 58 ans, vous tout a démarré d'une histoire personnelle.
02:40 Votre entreprise, elle est née en 2015.
02:42 À la base, vous n'étiez pas du tout, du tout là-dedans, puisque vous avez travaillé
02:46 pendant plus de 20 ans dans la distribution, vous avez travaillé au sein du groupe Eram,
02:51 vous avez passé une grande partie de votre temps entre la France et la Chine, vous avez
02:55 même monté votre boîte à Hong Kong, mais vous êtes rentré en France et ça a démarré
03:00 à partir d'une histoire de... c'est votre fils, c'est ça ?
03:02 Exactement.
03:03 Il a voulu faire des études de dentaire ?
03:05 En fait, mon fils Simon a fait comme des milliers d'étudiants, des dizaines de milliers d'étudiants
03:10 français, il est rentré en première année de médecine en France et en fait il a eu
03:14 son bac très jeune et il avait sans doute pas la maturité, il a été admis dans une
03:19 des formations qui est proposée, la pharmacie, il voulait faire dentaire, ça ne lui convenait
03:24 pas pharmacie, donc il a souhaité voir les différentes options qui s'offraient à lui.
03:28 En France, une fois qu'on a fait les deux années du concours de médecine et maintenant
03:31 depuis quelques années, depuis la réforme, une seule fois, en fait on n'a pas d'alternative,
03:36 on ne peut plus faire cette formation.
03:37 Donc en fait, il cherchait...
03:39 Donc soit on laisse tomber ses rêves, soit on trouve une solution.
03:41 Vous, vous avez choisi de trouver une solution ?
03:43 En fait, la particularité des parents, c'est quoi ? C'est qu'on veut toujours le meilleur
03:47 pour nos enfants.
03:48 Donc en fait, j'ai un ami qui était prof de chirurgie dentaire à l'université de
03:53 Paris-Garantières, la célèbre université de chirurgie dentaire de Paris, et je lui
03:56 ai dit écoute, est-ce que tu connais ? Personne ne connaissait.
04:00 En fait, on a de l'information pour s'orienter en France, mais des informations pour s'orienter
04:05 en Europe, ça n'existe pas.
04:07 Et c'est là que vous avez créé GEDS, vous vous êtes dit je vais créer ma propre solution,
04:11 vous allez pitcher, vous êtes prêt ? On est prêt.
04:13 Allez, on y va.
04:14 GEDS, c'est quoi ?
04:15 Alors GEDS, c'est quoi ? C'est en fait une start-up EdTech dont le métier est d'accompagner
04:21 les universités européennes qui veulent s'internationaliser.
04:24 Donc en fait, on permet à ces universités qui ont principalement des étudiants nationaux
04:28 de recevoir des dizaines de milliers de candidatures chaque année.
04:32 Cette année, l'an dernier, en 2022, GEDS, c'est près de 20 000 candidatures reçues
04:37 de France, de pays francophones, d'Europe, du Maghreb, mais également de la communauté
04:43 francophone du monde entier.
04:44 Beaucoup d'étudiants des lycées français de l'étranger postulent.
04:47 Et en fait, on a une demande vraiment exponentielle, une croissance exponentielle chaque année
04:53 pour une raison relativement simple, c'est que nous sélectionnons des universités d'abord
04:56 de très bon niveau, qui ont une approche métier.
05:00 Donc en fait, la grande particularité de l'enseignement de ces universités, c'est
05:03 que dès la première année, vous avez une partie évidemment de formation théorique,
05:07 mais de la formation pratique dès la première année.
05:09 Donc c'est très concret.
05:11 Et cet apprentissage métier fait que les étudiants s'accrochent très vite.
05:14 Et donc en fait, ils adorent ça, ils sont passionnés.
05:18 On a aujourd'hui près de 500 diplômés, 3 000 étudiants en cours de formation et
05:22 ça se passe très bien.
05:23 Donc merci pour votre pitch, Gilles Bélissa.
05:25 Si je comprends bien, vous étiez un plan B et vous êtes en train de devenir un plan A.
05:28 On est largement devenu un plan A, puisqu'on a cette année 45% des étudiants qui postulent
05:32 chez nous, qui sont des étudiants de terminale.
05:34 Auparavant, il y a huit ans, on avait beaucoup d'étudiants qui postulaient, qui étaient
05:38 des étudiants qui avaient raté un concours, un examen, une sélection.
05:41 Et aujourd'hui, on a, on a année après année de plus en plus d'étudiants qui choisissent
05:46 d'aller étudier en Europe, sachant que pour aller étudier en Europe, il faut que la formation
05:51 soit de bon niveau.
05:52 Il faut que l'apprentissage soit de qualité.
05:54 Comment vous vérifiez ? C'est quoi les formations ? Parce qu'ensuite, ces étudiants, ils ont
05:57 envie de revenir travailler en France ou il faut qu'ils restent là où ils ont fait
06:00 leurs études ?
06:01 Alors la majorité de nos étudiants reviennent travailler en France.
06:03 Il faut savoir une chose, c'est que 50% des inscriptions aux ordres professionnels, que
06:07 ce soit chez les chirurgiens dentistes, chez les vétérinaires ou dans d'autres métiers
06:10 comme la kinésithérapie par exemple, plus 50% sont des diplômés européens.
06:13 On parle beaucoup des diplômés hors Europe, mais en fait, on parle assez peu de ces diplômés
06:20 européens qui viennent travailler en France ou ailleurs.
06:22 C'est pas forcément quand on voit la plaque d'un dentiste, on cherche pas à savoir s'il
06:25 a fait ses études à Porto ou à Paris.
06:28 Alors la particularité de nos étudiants, c'est qu'ils mettent le nom de leur université
06:32 sur leur inscription, sur les sites, je ne citerai pas le site principal où on réserve
06:37 un entretien pour aller voir son médecin ou son praticien de santé.
06:41 Ils sont très fiers de l'université d'où ils viennent.
06:43 Ce sont des universités qui sont les meilleures de leur pays chacune.
06:47 Alors on est au Portugal, on est depuis maintenant quelques années également à Chypre.
06:51 On ouvre cette année une formation avec une université partenaire à Francfort et on est
06:55 sur deux autres universités partenaires avec lesquelles nous allons certainement signer
06:59 un contrat dans les prochains jours.
07:00 - Mais chez vous, c'est pas gratuit, je pense.
07:02 - Alors chez moi, c'est gratuit puisque GVS, c'est entièrement gratuit.
07:05 - Tout est gratuit ?
07:06 - Non, pas tout.
07:07 Les universités sont des universités à but non lucratif.
07:09 Donc ce sont des universités privées, mais à but non lucratif.
07:12 Vous payez les frais d'études, mais beaucoup moins cher que dans les universités privées
07:16 à but lucratif.
07:17 Donc ça coûte, le montant est assez...
07:19 - C'est à dire en moyenne pour qu'on comprenne.
07:20 - Ça coûte à peu près 5000 euros par an pour une formation au kiné, 7000 euros par
07:24 an pour une formation en chirurgie dentaire, sachant qu'un étudiant boursier chez nous
07:27 va quasiment rien payer puisque la bourse du Crous permet d'avoir à peu près 6000 euros
07:31 de moyenne par an.
07:32 - Là aussi, Sophie Vigier, on est dans d'autres formes d'apprentissage, on est en train d'ouvrir
07:36 les portes là.
07:37 - Oui, c'est surtout là sur la mobilité, sur le potentiel et les possibles.
07:40 De toute façon, je suis très très en faveur de la mobilité, comme vous l'aurez compris.
07:44 Plus on apprendra à se connaître, à échanger, à travailler ensemble, mieux ce sera.
07:48 - Vous restez avec moi tous les deux, c'est le moment de vous présenter l'autre pépite
07:51 du jour.
07:52 Vous Isabelle Van Neverbroek, vous êtes la fondatrice d'Atorica, vous c'est des petites
07:56 boxes, mais pas n'importe lesquelles puisque vous faites découvrir l'art et la science
08:02 par l'expérience vous aussi, on est un peu en immersion.
08:04 - Tout à fait.
08:05 - Allez, vous restez avec nous, à tout de suite.
08:06 Isabelle était comptable, puis dans l'informatique et aujourd'hui elle a fondé Atorica, c'est
08:15 une solution complémentaire.
08:17 Vous savez ce petit plus par rapport à l'école classique, l'objectif c'est de faire découvrir
08:21 Autrement la science et les arts aux enfants, c'est la pépite du jour.

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