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00:00 On sait que chaque week-end est différent.
00:01 En top 14, chaque week-end est différent pour nous aussi.
00:05 Donc, on sait que ce qu'on a fait le week-end dernier à Montpellier, c'est qu'on remet
00:14 les compteurs à zéro.
00:15 On s'est offert une bombe d'oxygène de 10 litres pour passer la semaine.
00:18 Mais ce qui est sûr, c'est que le match sera encore une fois de plus très compliqué
00:23 et très disputé.
00:24 Ça, c'est une certitude.
00:25 Je pense que les Castrers restent sur une déconvenue à Pau.
00:29 Je pense qu'ils ne vont pas rentrer dans ces considérations-là.
00:31 Il y a un match à gagner pour eux, il y a un match à gagner pour nous.
00:34 Point barre.
00:35 Si on commence à rentrer de qui fait quoi, qui est où, où était avant, deux journées
00:39 de la fin, je pense qu'ils auront autre chose à faire, et nous aussi.
00:42 Ce qui est constamment dans les six du championnat, c'est que sur ces dix dernières années,
00:47 je crois que c'est l'équipe qui l'a petitée deux fois ou trois fois.
00:51 Donc, il n'y a pas besoin de présenter les Castrers.
00:54 L'ADN des Castrers, on les connaît.
00:56 On ne va pas leur faire injure d'être surpris ce week-end dans l'engagement et la détermination
01:01 qu'ils peuvent mettre, surtout dans la situation où ils sont.
01:03 Ils ont une collectif très forte, des individualités très fortes qui tiennent l'équipe.
01:11 Je pense notamment à Hurdapileta, la troisième ligne qui s'articule beaucoup, un cinq de
01:17 devant qui est dédié exclusivement au combat.
01:19 Une troisième ligne qui trie les ballons, qui fait avancer l'équipe.
01:23 Et puis derrière, il y a les Factor X.
01:25 Vous prenez N'akoci, Reizuke, sur les ailes.
01:29 Vous rajoutez à ça une connexion entre Dumoura et Hurdapileta qui est parfaite en attaque.
01:37 Voilà l'équipe de Castres.
01:39 On peut voir, il y a deux solutions.
01:42 Ou on pense que le fabuleux, c'était Montpellier.
01:44 Ou on pense que le fabuleux, c'est ce qui va arriver après.
01:48 Quand je dis après, c'est après, après, à la fin.
01:51 Donc, si on pense que le fabuleux, c'était pour Montpellier, ce qui est sûr, c'est qu'on
01:56 va se ramasser.
01:57 Par contre, si on se dit que le fabuleux, c'est pour après, on se le garde.
02:01 Mais par contre, il faut faire le job entre.
02:03 Là, par contre, ce sera différent.
02:05 Faire des coups, faire un coup comme ça, un one shot, aller gagner chez le champion
02:12 de France ou aller gagner chez une équipe du top 6, ok.
02:15 Mais ce qui m'intéresse, c'est ce qui se passe derrière.
02:17 L'état d'esprit, je crois qu'on l'a toujours eu.
02:21 Malheureusement, par moments, on a eu quelques défaillances et un manque de chance.
02:26 Je crois que l'état d'esprit dans le groupe a toujours été présent, avec cette saison
02:30 qui a été hyper compliquée.
02:31 Non, c'est surtout qu'elle nous remet encore beaucoup de confiance, cette victoire.
02:38 On en a besoin.
02:40 J'espère qu'on va travailler là-dessus.
02:42 On va réceptionner Castres avec ce peu de confiance qu'on a réussi à retrouver à
02:48 Montpellier et se préparer à faire un gros match.
02:51 C'est un championnat qui va jouer jusqu'à la fin.
02:54 Donc, il faudra vraiment rester focus sur nous.
02:57 Je pense que, certes, aujourd'hui, on n'a pas forcément notre destin entre les mains
03:01 parce qu'on dépend aussi de Perpignan.
03:04 Mais ce serait une erreur de trop se focaliser sur eux.
03:10 Il faut continuer à rester focalisé sur nous.
03:12 Sur notre rugby, sur nos rencontres qu'on doit aborder jusqu'à la fin de saison.
03:18 Et ne pas se mettre de parasites mentaux qui pourraient nous faire déjouer.
03:23 On va essayer de se concentrer sur nous et sur notre match.
03:26 Et puis, on fera les comptes en fin de saison.
03:28 Exactement.
03:29 Déjà, ça nous prouve qu'on est capable de gagner des matchs.
03:31 Parce que quand tu enchaînes les défaites, tu as l'impression que tu as beau faire ce
03:36 que tu veux, tu n'arrives pas à les gagner.
03:38 Donc, tu te poses des questions, tu te grattes la tête.
03:40 Et grâce à ces deux victoires qui ont eu lieu, ça nous permet de nous dire que ce
03:45 qu'on met en place la semaine et ce qu'on travaille, ça peut marcher.
03:48 Qu'on a une équipe qui est capable de gagner des matchs, qui est capable de se battre à
03:52 14 contre 15, qui est capable de défendre la ligne sur un gros état d'esprit.
03:57 Et je crois que cet état d'esprit-là, c'est aussi ce qui nous a permis de remporter ces
04:00 deux dernières rencontres.
04:01 Et c'est sur ça qu'on doit aussi continuer à se reposer jusqu'à la fin de saison.
04:06 !