• l’année dernière
J'ai pris beaucoup de plaisir à revenir sur la filmographie d'un artiste qui a su tirer son épingle du jeu en tant que réalisateur. De Didier, à RRRrrrr!!!, en passant par Astérix, voici le cinéma d'Alain Chabat.

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Musique : Nilly Willy

Filmographie d'Alain Chabat :

- Didier (1997)
- Bricol' Girls (1999)
- Authentiques (2000)
- Astérix & Obélix Mission Cléopâtre (2002)
- RRRrrrr!!! (2004)
- Sur la piste du Marsupilami (2012)
- Santa & Cie (2017)

Et il n'a pas réalisé La Cité de la peur mais c'est tout comme...

#AlainChabat #Retrospective #Astérix
Transcription
00:00 Au cinéma, Alain Chabas est un acteur.
00:05 Dans la cité de la peur, Gazon maudit, le cousin, le goût des autres, Shrek, la personne
00:10 de personne, réalité, la nuit au musée 2, Valérian, Kaamelott, bref, c'est un excellent
00:17 acteur.
00:18 Drame, comédie, SF, animation, tout lui convient.
00:22 Alain Chabas est aussi un scénariste, celui qui aime le bon mot.
00:25 Mais au cinéma, c'est surtout un metteur en scène.
00:27 De la pub au documentaire, en passant par le long métrage, bien entendu, Alain Chabas
00:31 se diversifie, sans perdre de vue ce qui fait encore aujourd'hui de cet artiste un des
00:35 plus populaires de France.
00:36 Et c'est ce style très particulier qui va constituer la colonne vertébrale de cette
00:40 chronique.
00:41 L'idée sera de lier les thématiques qui font de Chabas un auteur, avec une patte bien
00:45 reconnaissable, et une cohérence dans la manière d'amener le rire à travers différents
00:49 aspects de sa mise en scène.
00:50 Du coup, allons-y et parlons du cinéma d'Alain Chabas.
00:53 Son premier long métrage sort en 1997, mais avant ça il s'était déjà fait la main
00:57 avec une série de publicités pour Orangina, où on y retrouvait déjà les prémices de
01:01 son style.
01:02 "Eh, c'est quoi le texte ?"
01:04 "Aaah !"
01:05 "Hm ?"
01:06 "Aaah !"
01:07 Didier est une sorte d'antithèse de Quelle vie de chien, réalisée par Charles Barton,
01:12 puisqu'ici ça n'est pas l'homme qui se transforme en chien, mais le chien qui
01:15 se transforme en homme.
01:16 Cependant, ça n'est pas le récit qui nous intéresse ici, mais plutôt la manière
01:20 dont il s'amuse à le tordre pour faire rire.
01:22 Car une des grandes particularités de son cinéma va résider dans l'absurde.
01:25 Sortir de la situation pour aller chercher la blague.
01:28 Et c'est là que ses influences sont notables.
01:30 "Alors tout ça a commencé Alain Chabas le jour où vous avez réalisé qu'on a
01:33 le droit finalement, et c'est vous qui le dites, de finir une bagarre dans le studio
01:37 du film qui se tourne à côté."
01:38 "Il y a des trucs qui m'ont mis des gifles, comme le shérif est en prison.
01:40 Effectivement il y a une bagarre de saloon qui finit dans un autre studio de cinéma
01:43 où il y a des folles tordues qui dansent avec des plumes dans le cul."
01:47 Sa porte d'entrée vers l'humour lui vient de sa passion pour la bande dessinée.
01:51 C'est là qu'il va apprendre le sens du bon mot, dans Pilote, Spirou et autres Astérix.
01:55 Mais son penchant pour l'absurde va lui venir d'artistes comme Mel Brooks, les Azes
02:00 ou encore les Monty Python.
02:01 Tous ont cette particularité de ne pas s'arrêter à des conventions et autres règles d'écriture
02:05 qui permettent au spectateur de rester sur la route du récit sans bifurquer.
02:09 Pour tous ces incroyables artistes, la suspension d'incrédulité ne doit pas être un frein
02:13 au rire.
02:14 Et c'est comme ça que, comme le dit Chabas, on se retrouve avec des cow-boys qui s'extirpent
02:17 de leur univers pour poursuivre l'histoire dans un autre.
02:20 C'est comme ça que dans Sacré Graal, un film en pleine époque médiévale, la police
02:24 débarque à la fin pour stopper la bataille, et même le film.
02:27 C'est comme ça que Y a-t-il un pilote dans l'avion se termine par une poupée gonflable
02:38 qui fait décoller un avion.
02:39 Sans les roues.
02:40 Chabas est dingue de ce procédé qui consiste à aller au delà de la simple ligne directrice.
02:45 Et c'est ce qui forgera l'humour des nuls dans leurs sketchs télévisés, mais aussi
02:48 au cinéma, la cité de la peur sortant constamment des clous sans craindre le scepticisme.
02:52 4, 3, 2, il faudrait vous décider pour l'hélico parce que là il reste plus que 1.
03:01 Dans Didier c'est déjà distillé de manière discrète.
03:04 Même si bon, l'histoire d'un chien qui se transforme en homme sans aucune véritable
03:07 raison et sans que ce soit expliqué, ça va déjà dans ce sens.
03:10 Ensuite on dilue, comme quand Bacri explique le principe du morphing et que c'est illustré.
03:15 Ou quand il explique premier degré qu'on doit pas renifler un cul à moins d'y être
03:18 invité.
03:19 Et la force du metteur en scène c'est qu'il nous fait croire à cette situation.
03:22 Il va tellement jusqu'au bout de sa démarche que l'absurde fait corps avec le récit.
03:25 Et on l'accepte sans même s'en rendre compte.
03:27 Alors que c'est l'histoire d'un chien parisien qui va se transformer en homme pour
03:30 devenir gardien de but.
03:31 Didier, tu peux pas quand tu vois quelqu'un, tu peux pas d'entrée comme ça lui sentir
03:37 le cul.
03:38 C'est important ça, c'est très important.
03:42 On ne sent pas le cul quand on connait pas.
03:44 Alain Chabat va poursuivre sa quête de l'absurde tout au long de sa carrière de cinéaste.
03:48 On connaît son penchant pour le cinéma fantastique, qu'il va utiliser comme fer de lance pour
03:52 s'accaparer de différentes époques, l'empire romain, la préhistoire, et différents univers
03:57 comme celui du père noël, qu'il va diluer dans notre quotidien et notre façon de vivre.
04:02 Ça s'appelle le sans-efforceur.
04:03 Oui parce que c'est un nom qu'on a trouvé parce qu'on s'est aperçu que c'est une
04:07 machine qui permettait de monter et de descendre les gens avec sa sans-effort.
04:10 Pas pour toi.
04:11 Ça va pas être tout noir là ? Je sais pas.
04:15 On a vraiment qu'on a inventé un truc à se mettre là.
04:18 Et ce sont ces petits moments, plus ou moins subtils, qui offrent une vraie saveur à son
04:28 cinéma.
04:29 Dans Astérix et Obélix Mission Cléopâtre, le film sort de son univers plus d'une fois.
04:33 On a un récit, une époque définie, mais pourquoi s'arrêter là et se fixer des
04:37 limites ? On va donc assister à des gags qui ne sont pas supposés être là.
04:41 Comme si le récit était composé d'un multivers en son sein et que tous les univers étaient
04:45 représentés dans le film.
04:46 Pareil pour Santa et compagnie, où tout ce qui entoure l'univers pourtant bien singulier
04:50 du Père Noël est régi par nos codes.
04:52 J'ai le mode furtif en rade, les patins ils sont tous lisses et j'ai un reine à
04:55 plat à l'avant.
04:56 C'est du suicide !
04:57 Le Père Noël s'échappe réellement de prison parce qu'il a fait un double avec
04:59 des dés, comme au Monopoly.
05:01 Et c'est drôle, car Chabat n'en doute pas.
05:03 Il assume ce parti pris avec un tel panache que ça ne peut qu'être réussi.
05:06 Du moins ça se doit d'être respecté.
05:08 Il poussera le délire encore plus loin dans
05:11 *bruit de pet*
05:13 Coécrit avec la troupe des Robins des bois.
05:14 Mais ici on lui reprochera d'avoir mis ça trop en avant au détriment du récit.
05:18 "Ca va être tout noir !"
05:20 "Ta gueule !"
05:21 "Coupé !"
05:22 Et sur la forme je suis d'accord, y'a tellement de gags qui s'enchaînent qu'on
05:26 a du mal à tous les digérer.
05:27 Les blagues sont hilarantes, tout comme les situations et les personnages.
05:31 La scène avec Guy
05:32 "Hmph !"
05:33 "Guy ?"
05:34 "Hmph !"
05:35 "Quoi ?"
05:36 "Quand tu me dis ça, tu me dis quoi ?"
05:37 "Quand tu me dis ça, tu me dis quoi ?"
05:38 "Quand tu me dis ça, tu me dis quoi ?"
05:39 "Quand tu me dis ça, tu me dis quoi ?"
05:40 "Quand tu me dis ça, tu me dis quoi ?"
05:41 Le biche volée, le cauchemar à carrefour, c'est brillant.
05:44 Mais le choix du long métrage n'était peut-être pas le plus cohérent.
05:47 En tout cas ça n'est pas celui qui met le plus en valeur ce superbe travail d'écriture.
05:51 Quoi qu'il en soit, et même si je suis conscient des défauts du film, je ne peux
05:55 que l'aimer.
05:56 Car il est pour moi l'essence même de ce qu'est Alain Chabat en tant qu'artiste.
05:59 Toujours entouré des meilleurs, comme Maurice Barthélémy qui est magistral.
06:03 Et qui nous fait même l'honneur de parodier Marlon Brando dans Apocalypse Now.
06:07 "L'horreur a un visage."
06:09 "Il fonctionne."
06:10 "Bon, allez, ça commence à suffire."
06:13 Parce que oui, Chabat c'est aussi un amoureux du cinéma et de la culture dans tout ce qu'elle
06:20 a à nous apporter.
06:21 Et il ne se prive pas de lui rendre hommage dans ses films à travers de superbes clins
06:24 d'oeil.
06:25 Astérix est le plus touffu de références.
06:26 Du Radeau de la Méduse, à la Joconde, en passant par Pulp Fiction, Jurassic Park, jusqu'au
06:32 cinéma hongkongais, au western, aux cartoons.
06:35 Le film est un pot pourri de ce qui a forgé son amour pour le cinéma et l'art en général.
06:39 Les autres films ne sont pas en reste.
06:41 On passe de Star Wars dans *bruit de bruit de bruit* à 24h chrono dans Marsupilami, jusqu'à
06:47 E.T. dans Santa et compagnie.
06:48 Il aime s'accaparer la culture, souvent US pour ce qui est du cinéma, et la tordre.
06:53 En faire quelque chose qui nous parle.
06:55 En faire quelque chose de drôle.
06:56 Alain Chabat est un éternel enfant qui s'amuse de tout, qui rit de tout, et c'est ce qui
07:01 l'inspire.
07:02 C'est vraiment des idées les plus simplistes que lui viennent ses inspirations.
07:05 Santa et compagnie est né d'un simple postulat.
07:07 Si le père Noël se rendait en ville avant Noël, il y verrait les humains et surtout
07:11 les enfants réveillés, du coup comment réagirait-il ?
07:14 "Je venais comme ça, mais Noël est dans trois formes, car on le dit lui."
07:18 "Vous connaissez mon prénom ? Vous m'avez suivi ?"
07:20 "Bah oui, quand t'étais petite."
07:21 "Comment ça quand t'étais petite ?"
07:22 "Quand j'étais petite, c'est dégueulasse, j'appelle la police."
07:23 C'est comme ça qu'il se retrouve à réaliser un film de Noël et à y jouer le père Noël
07:28 dans un de ses rôles que je préfère.
07:29 Car ici le père Noël y est montré comme un enfant, impatient, innocent, un peu énervant
07:34 mais généreux.
07:35 Le personnage est à l'opposé de ce qu'est un être humain, loin du capitalisme, de la
07:39 méchanceté.
07:40 Et c'est souvent les rôles qu'adoptent Chabat dans ses films, des personnages déconnectés,
07:44 de grands enfants.
07:45 Santa et compagnie est un beau cadeau que nous fait le réalisateur, un petit bonbon
07:49 où c'est l'amour et la bienveillance qui prédominent.
07:52 Le tout saupoudré bien entendu de son humour absurde et de son sens de la référence.
07:56 Tim Burton n'est pas loin ici, notamment sur tout ce qui entoure la conception des
07:59 jouets et l'univers de Santa.
08:01 Il lance également un petit accle à l'industrie du cinéma.
08:03 Quand un des lutins sous-entend qu'un jouet est un bon jouet si c'est joyeux quand on
08:07 le fait, pas quand c'est fait à la chaîne.
08:08 On peut relever aussi cette scène où le couple du film est devant un cinéma et hésite
08:13 entre l'énième blockbuster de Super-Héros en 8 parties, le film d'auteur avec tous
08:17 ses fagnons de festival sur une affiche déprimante et le cinéma de genre avec notamment un beau
08:21 clin d'oeil à la Cité de la peur.
08:23 -T'en as pas marre toi des films de Super-Héros ? -Non mais y'a des capins aux effets que je
08:26 trouve...
08:27 -Le 6, le 5 ils font tout péter, qu'est-ce que tu veux faire péter de plus ?
08:30 -Non mais là ils sont réunis et c'est presque la fin !
08:31 Alain Chabat est un cinéaste généreux qui offre généralement du grand spectacle.
08:35 Il utilise les effets visuels avec beaucoup de cohérence et les boîtes françaises
08:38 qui produisent ces effets n'ont pas à rougir devant la grosse machine hollywoodienne.
08:42 Dans Mission Cléopâtre, Le Marsupilami ou encore Santa et compagnie, le numérique
08:47 a une place justifiée et constitue même un point fort.
08:49 Tout comme les décors en studio qui sont superbement pensés et les différents costumes
08:53 et autres maquillages, Bernard Farsi dans Astérix, Fred Testo dans Le Marsupilami et
08:58 Chabat lui-même dans Santa et compagnie même si ce que vous voyez capillairement est totalement
09:02 naturel.
09:03 Il n'hésite pas à utiliser les outils qu'offre la conception d'un film, il vit avec son
09:07 temps et il est parfois même en avance.
09:09 Quand on voit la conception des plans du Nil dans Mission Cléopâtre, la fabrication
09:13 des combats, les animatronics, c'est assez dingue et en même temps justifié au vu de
09:17 l'adaptation qui est faite.
09:18 "Disons le plus compliqué je dirais, c'est peut-être Zagora avec les histoires de bateau
09:24 et de feu loup qui se pètent.
09:25 Surtout quand on était pas en studio, quand on était, y'avait un courant naturel,
09:29 puis l'étude des matériaux, la recherche des matériaux pour que ça casse soit crédible,
09:32 parce que c'est une maquette donc il faut que tout soit à l'échelle."
09:35 On sent une vraie curiosité dans la conception de chaque film, un véritable amour pour chaque
09:39 petite partie, chaque corps de métier qui rendent un projet cinématographique possible.
09:43 Même les éditions physiques sont bien pensées et surtout très drôles.
09:47 Personne n'a oublié l'édition collector de *bruit de pet* impossible à ranger avec
09:52 ses autres DVD ou les bonus de Mission Cléopâtre dans lesquels on peut retrouver le "Director's
09:56 Cut" et que je vous conseille pour vraiment saisir l'essence même du métrage, le point
10:01 fort du film.
10:02 Effectivement tout ceci est bien joli, mais en dehors de tout ça, Alain Chabat fait aussi
10:07 de la mise en scène, et il le fait bien.
10:09 C'est sûr que pour ce qui est de la mise en scène, on va pas se diriger vers Bricole
10:13 et Bricoleurs, mais en même temps, une cassette d'une heure qui fait office de tutoriel
10:16 déjanté pour les ratés du bricolage, c'est pas ce qu'il y a recherché.
10:19 "Ah la la, c'est quoi cette voix ? Ah putain quel flip."
10:24 En revanche, il y a de l'idée dans Authentique, un reportage co-réalisé par Alain Chabat
10:29 et Cher qui suit le groupe Supreme NTM durant un an.
10:32 Le reportage va avoir l'habilité de nous proposer différents points de vue.
10:35 On met en parallèle la vision du groupe en interne et la vision qu'ont non les médias.
10:39 Le tout agrémenté des commentaires de Coolchain et de Jouerstar qui vont être filmés au
10:42 plus près, enfermant leur visage dans le cadre pour rester dans ce principe d'authenticité.
10:47 Dans Didier, même si on peut déplorer un certain bordel durant le match final, il y
10:51 a de l'idée en termes de mise en scène.
10:52 Notamment un plan séquence qui va accentuer l'absurdité d'une situation ou encore
10:56 du texte qui vient appuyer un gag.
10:58 "C'est donc aujourd'hui que tout le monde a décidé de me faire chier.
11:00 C'est aujourd'hui."
11:01 Il fait souvent appel à ces inserts visuels, qui renforcent très souvent une situation
11:06 comique.
11:07 Ca peut être du texte, mais aussi un extrait vidéo, une image.
11:10 "Contrairement à une idée largement répandue, la langouste se nourrit exclusivement de fruits
11:16 de mer.
11:17 Ce qui ne l'empêche pas de rester très humaine."
11:20 Cet extrait dans Mission Cléopâtre est le plus connu, mais surtout un prétexte pour
11:27 ne pas filmer une énorme bataille qui aurait pas forcément fait honneur au film.
11:30 Maintenant, Astérix et Obélix Mission Cléopâtre c'est aussi un film d'aventure, une super
11:35 production.
11:36 Ils ont composé de plans grandioses, de décors qui le sont tout autant, et d'une
11:40 superbe bande son.
11:41 C'est ce qui se fait de mieux en termes d'adaptation de bande dessinée, et c'est
11:44 ce que Chabat fait de mieux.
11:45 Prendre ce qui a forgé l'artiste qu'il est, et le retranscrire via un autre support.
11:49 Transposer l'humour qui se lie en idées cinématographiques, qu'elles soient visuelles
11:52 ou auditives.
11:53 Et c'est ce qu'il fera également avec le marsupilami, même si bien sûr on est sur
11:56 quelque chose de moins impactant.
11:58 Plus discret en termes de décors, et plus enfantin en termes de gags.
12:01 Malgré tout, y a un amour évident pour le matériau de base qui jaillit du tout.
12:04 C'est pas mon préféré, mais le film a du cœur, et certaines idées sont plutôt
12:08 cool.
12:09 La transformation du personnage de Fred Testo, c'est hyper cinématographique.
12:12 Pareil pour la découverte du camp du marsup.
12:15 Puis Lambert Wilson qui chante Céline Dion s'est gravé dans ma mémoire comme un moment
12:18 à la fois très gênant, et à la fois génialissime.
12:21 C'est du Chabat dans le texte.
12:23 Il a cette force de savoir transposer l'univers bien singulier de la BD sur grand écran.
12:27 Tout en y ajoutant un humour bien à lui, qui fait tout son charme, et qui permet à
12:31 l'adaptation de s'émanciper.
12:32 Il est à n'en pas douter le maître en termes d'adaptation de BD franco-belge.
12:35 Et quand on sait ce qui suivra, ça ne peut que nous conforter dans cette idée.
12:38 La bonne nouvelle c'est qu'il n'en a pas encore fini avec ce support qu'il affectionne
12:42 tant, puisqu'il est en pleine préparation d'une série animée Asterix, où il sera
12:45 entre autres réalisateur, et dont la diffusion est prévue sur la plateforme Netflix courant
12:49 2023.
12:50 Autant vous dire que la hype est justifiée.
12:52 Il est à la hauteur de ses paires, réussit toujours à nous surprendre.
12:58 Que ce soit sur le petit écran, comme dans une salle de cinéma, pour la simple et bonne
13:02 raison qu'il fait preuve d'une grande générosité dans tout ce qu'il fait.
13:06 Et c'est pour ça que sa popularité a toujours connu un pic, car il est un passionné comme
13:11 nous.
13:12 Aujourd'hui, on attend bien sûr le prochain film de ce grand monsieur du cinéma français
13:18 qu'est Alain Chabat.
13:19 Et avec plus de 28 millions d'entrées sur l'ensemble de sa films en tant que réalisateur,
13:23 on n'a pas à se faire de soucis quant à l'avenir d'Alain Chabat sur grand écran.

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