• l’année dernière
Emmanuel Macron a annoncé son souhait de baisser les impôts pour les classes moyennes, qui gagnent “entre 1.500 et 2.500 euros et “sont trop riches pour être aidés et pas assez riches pour bien vivre” car elles seraient selon lui celles qui subissent la plus haute pression fiscale en France.

Category

🗞
News
Transcription
00:00 Aujourd'hui, quand on annonce déjà, d'ores et déjà, des baisses d'impôts,
00:03 alors moi je ne vais pas commencer à les qualifier parce qu'on ne les connaît pas,
00:06 mais ça veut dire que la contrepartie, c'est une baisse des recettes budgétaires
00:11 et donc une réduction de la dépense publique.
00:13 Donc moins d'impôts, ça veut dire moins de services publics ?
00:16 Oui, c'est ce choix-là qui est opéré.
00:19 Donc on ne peut pas dire à la fois on va améliorer le service public,
00:21 comme le dit ce gouvernement, et baisser les impôts.
00:23 On ne peut pas faire les deux, vous dites ?
00:24 Non, aujourd'hui, on est arrivé en termes de...
00:27 On peut peut-être mieux dépenser ?
00:28 Alors, maîtriser la dépense publique, c'est ça sur lequel on entend souvent...
00:34 Mieux gérer la dépense.
00:36 Mieux gérer, mais je crois qu'on a eu, alors ce gouvernement,
00:39 les précédents, on réduit tellement la dépense publique
00:43 qu'on est arrivé en fait à ne plus pouvoir.
00:46 Enfin, globalement, aujourd'hui, l'état des services publics est désastreux globalement.
00:50 Le taux de prélèvements obligatoires, il n'a jamais été aussi haut
00:53 que les recettes fiscales sont là.
00:56 Les recettes fiscales sont là, alors par différents biais.
00:58 Il y a moins de chômage...
00:59 Voilà, il y a des dispositifs et puis il y a aussi,
01:02 alors soyons pas hypocrite, l'inflation sert aussi les recettes budgétaires aujourd'hui,
01:07 notamment par le biais de la TVA.
01:09 Donc aujourd'hui, ce gouvernement-là continue, il est constant,
01:13 il est sur le moins disant fiscal.
01:15 Nous, on porte une réforme fiscale sur du mieux.
01:17 Répartissons de façon plus progressive, parce qu'il y a des rééquilibrages à faire
01:22 entre une fiscalité progressive et une fiscalité proportionnelle.
01:25 Vers qui ? Et puis là, il est obligé, parce qu'il a fait beaucoup de cadeaux
01:29 en termes d'impôts sur la partie des entreprises.
01:31 Il faut venir aussi laisser l'arrivée.
01:33 Juste pour terminer, il y a quand même la beste...
01:37 Il a institué ce gouvernement le prélèvement fair-fare unique,
01:40 notamment avec la taxation à 30% des revenus issus de la finance,
01:45 qui du coup échappe à l'impôt sur le revenu et qui favorise les classes les plus aisées
01:49 qui détiennent un capital mobilier.
01:51 En tout cas, je suis solidaire, vous dites, ce n'est pas le moment de baisser les impôts
01:53 au moment où justement on a besoin d'argent pour faire fonctionner le service public.
01:56 Non, nous on dit qu'il faut mieux le répartir.
01:59 Mieux répartir, en tout cas, c'est... d'accord.

Recommandations