Alexandre Devecchio sur Emmanuel Macron : «Il communique beaucoup, c'est une marque d'impuissance»

  • l’année dernière
Alexandre Devecchio sur Emmanuel Macron : «Il communique beaucoup, c'est une marque d'impuissance»

Category

🗞
News
Transcript
00:00 Non, pas sur le mépris.
00:01 Effectivement, je pense qu'il communique beaucoup.
00:03 Et en fait, c'est une marque d'impuissance.
00:05 Plus on communique, moins on agit.
00:08 Je dirais sur le mépris, je n'ai pas envie d'y revenir.
00:10 Effectivement, il a eu beaucoup de mots.
00:13 Là, d'une certaine manière, il méprise l'opposition.
00:17 C'est quand même une manière de poser le débat.
00:20 Moi, qui me gêne quand il dit les extrêmes, ce sont des menteurs.
00:24 Je pense qu'ils ont une vision différente de lui-même.
00:28 Est-ce qu'on doit les qualifier des extrêmes ?
00:30 Il dit que les autres se sont débinés sur leur traite, comme l'a rappelé Gauthier.
00:32 Est-ce qu'on doit qualifier un parti qui est au second tour de la présidentielle,
00:34 qui représente des milliers de Français, des millions de Français d'extrême ?
00:39 Je ne crois pas.
00:40 Donc là, il dit je ne suis pas méprisant.
00:42 Et d'une certaine manière, il méprise toute une partie de la France
00:46 et ceux qui les représentent.
00:48 Donc là, il y a une contradiction.
00:50 Mais moi, je reviens sur le fait que oui, plus il parle, moins il agit.
00:55 Et effectivement, l'interview pouvait apparaître convaincante,
00:59 mais elle arrive bien tard, si vous voulez.
01:01 Il commence à dessiner, moi, je trouve, justement, une vision.
01:04 Effectivement, il nous explique pourquoi cette réforme des retraites,
01:07 parce qu'il faut produire plus qu'un pays qui ne produit pas,
01:10 qui ne travaille pas, ne peut pas être souverain, d'une certaine manière.
01:13 Il nous dit que la colonne vertébrale de la France, c'est les classes moyennes,
01:16 c'est eux qu'il faut aider.
01:18 Il nous dit qu'il faut réindustrialiser.
01:19 Bon, tout ça est intéressant.
01:21 D'ailleurs, c'est un programme qui a été plutôt défendu par des souverainistes.
01:25 On découvre quand même, Alexandre,
01:27 13 milliards d'euros d'investissement prévus par 28 entreprises.
01:31 Ça ferait environ 8000 emplois.
01:34 Vous qui êtes toujours si pessimiste sur l'état de la France.
01:37 Ça ne va pas si mal, Alexandre.
01:39 On découvre qu'on fait rentre aujourd'hui.
01:40 Il annonce tout ça au moment où il n'a plus les manettes.
01:43 En réalité, c'est un poulet qui n'a plus de tête, le président de la République.
01:48 Il continue à avancer.
01:50 Sous-titrage Société Radio-Canada
01:53 [SILENCE]

Recommandée