Décidément, nous sommes en train de vivre les playoffs de tous les records. Après que Stephen Curry au premier tour, ait battu le record de points inscrits sur un match 7, hier Jayson Tatum l’a dépassé avec 51 unités, pour qualifier Boston en finale de conférence. Comment a-t-il réussi à mettre en place cette perf ? Peut-il mener les Celtics jusqu'au bout ? On analyse ça à chaud ici !
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00:00 3, 2, 1...
00:02 *Bruit de coup de feu*
00:04 Salut l'équipe, comment ça va en ce début de semaine ?
00:06 Bon je sais, vous avez pas l'habitude de me voir sur YouTube le lundi matin
00:10 mais là, avec l'immense Game 7 qui a eu lieu hier soir entre les Celtics et les Sixers
00:15 il fallait absolument que je parte en mode Hotch React.
00:18 *Bruit de feu*
00:20 Ouais dans ce format où je réagis à chaud j'en ai des choses à dire.
00:24 Non seulement parce que les Celtics se sont imposés pour se qualifier en finale de conférence
00:28 où ils affronteront le Heat mais aussi parce que Jason Tatum a littéralement explosé tous les compteurs.
00:33 Le mec vient de battre le record tout juste battu pour un Game 7 de Stephen Curry
00:38 et de ses 50 points et ça, évidemment il fallait qu'on en parle.
00:40 Fort de ce match incroyable que l'on va décortiquer de A à Z et où il était en mission.
00:45 Jusqu'où Jason Tatum peut-il amener les Celtics ?
00:48 Et bien on ne perd pas plus de temps et c'est parti.
00:51 Jason Tatum, tout droit vers le titre NBA.
00:53 *Musique*
01:01 Et voilà, au terme d'une série épique qui a été jouée en 7 matchs, encore une fois ça devient une habitude un petit peu.
01:06 Les Celtics ont sorti les Sixers afin d'étendre encore leur domination sur la franchise voisine et rivale de Philadelphie
01:12 qui n'a pas sorti, mais finalement, la franchise du Massachusetts en Play-Off depuis 41 ans maintenant.
01:18 Ça devient un truc incroyable, ça devient une espèce de streak qui bat des records de durée
01:23 et rien ne dit en plus que cette domination verte sur l'équipe des Sixers ne va pas encore perdurer à l'avenir.
01:28 Et cette fois-ci, quand on dresse le bilan, il faut s'en rendre compte, cette qualification elle est surtout due à un homme, Jason Tatum.
01:34 Qui déjà dans le Game 6 avait sauvé son équipe en gérant le Money Time de main de maître,
01:37 mais qui là est encore passé à la vitesse supérieure en effectuant un Game 7 de patron.
01:43 Un Game 7 record.
01:44 Alors oui, maintenant, si on dresse le bilan et qu'on veut parler de l'immense montée en puissance de Jason Tatum,
01:49 il faut d'abord revenir à ce qui s'est passé lors du match 6 de jeudi soir.
01:52 Moment où, on le rappelle, Boston était mené 3 à 2 et se retrouvait complètement dos au mur,
01:57 parce qu'une des fêtes c'était l'élimination.
01:59 Sans les 6 dernières minutes qui ont été disputées dans cette rencontre,
02:01 quand les Sixers menaient encore 83 à 81, on a une fin de saison qui aurait pu être très douloureuse à Boston.
02:07 Mais cet obstacle a été surmonté vaguement de main de maître grâce à un Jason Tatum
02:12 qui en fin de match a juste atteint un niveau interplanétaire.
02:15 Pourtant, comme ça avait été un petit peu sa fâcheuse tendance et sa fâcheuse habitude dans la série,
02:19 les Lié des Six avaient très très mal entamé son match, et notamment sa première mi-temps,
02:23 devant attendre qu'il reste 9 minutes sur le chrono du troisième carton pour enfin inscrire son premier bannier.
02:28 Croyez-moi, si la série s'était arrêtée comme ça, avec ça, avec un Tatum aussi maladroit,
02:33 ce dernier aurait, et sûrement de façon méritée, reçu un flot de violentes critiques dans les médias et sur les réseaux sociaux.
02:39 Sauf que non, ça, il l'a évité, et comment il l'a fait ?
02:42 Et bien tout simplement en réalisant lors de ce match 6 un money time de grand malade.
02:46 Le mec, alors qu'il était à 1 sur 13 au tir, il faut s'en rendre compte, lors des trois premiers quarts,
02:50 une performance qui était catastrophique et complètement indigne de son rang,
02:54 qui aux yeux beaucoup avait une fâcheuse habitude à se répéter trop souvent en plus,
02:57 a définitivement fermé quelques bouches sur cette saison et sur ceux qui doutaient un petit peu du niveau qu'il pouvait atteindre en 2023.
03:03 16 points pour lui dans le dernier quart du match 6, c'est fou, des pull-ups de dingue à 3 points
03:08 malgré une défense ultra collante, une réussite de 4 sur 5 derrière la ligne quand ça comptait le plus,
03:12 une vraie confiance et un poids immense pour aller chercher cette win qui autoriserait les Celtics à jouer leur pot lors d'un match 7 qui serait décisif à la maison.
03:20 Wow, déjà là on se rendait compte, même si le boulot n'était pas fini, il y avait vraiment de quoi rester bouche bée.
03:26 Même si au sein d'un seul et même match, Taitum n'est pas forcément le joueur le plus régulier du monde,
03:30 il peut avoir des hauts et des bas, quand ça compte, il est là, à lui tout seul dans cette période, dans ce quatrième quart,
03:35 il a scoré une première fois plus que toute l'équipe des Sixers, une dinguerie absolue, il a été héroïque.
03:40 Comme il l'a dit mot pour mot, je reste humble quand je dis ça, mais je suis l'un des meilleurs joueurs du monde.
03:45 Pourquoi pas ? Mais ça, pour le valider définitivement, il fallait qu'il nous ponde un énorme match 7,
03:50 et ça dimanche soir il l'a fait, et pas qu'un peu.
03:52 Comme Jylen Brand lui a murmuré dans l'oreille pendant le match 6, quand son coéquipier atteint ce niveau d'adresse sur ses shoots
03:57 et cette confiance, quand il marche sur l'eau, comme il l'a fait dans le dernier quart de ce match 6 encore une fois quand son équipe était dos au mur,
04:03 personne ne peut défendre sur lui, il doit juste se faire confiance, se laisser aller,
04:07 arrêter de douter et laisser son talent s'exprimer. Et ce talent, il a complètement crevé l'écran lors de ce game 7.
04:13 Cette confiance, il a fini par l'obtenir j'ai l'impression, en se rendant compte lors du match 6 que même à 0/10 au tir,
04:18 ses coéquipiers continuaient à lui parler, à lui donner des ballons, à croire en lui,
04:22 et ça dimanche soir, je pense que ça a apporté JT au rang de monstre absolu sur un terrain.
04:26 Ça l'a mis dans une zone folle, en mode Kuroko Basket, et effectivement, quand il affiche cette confiance,
04:31 cette foi en ses capacités, cette réussite, absolument personne, du moins chez les Sixers, c'est ce qu'on a vu,
04:36 ne semblait être capable de se mettre sur son chemin. Dès son arrivée hier, de toute façon, dans la salle de Boston,
04:42 là au Tiddy Garden, ça se voyait qu'il était focus. Il avait affiché un petit badge 7 là sur ses vêtements,
04:46 il était complètement prêt à en découdre, comme si en fait il avait un plan sous le bras pour définitivement
04:51 enterrer les Sixers à Boston dimanche soir, puis passer à la suite en finale de conférence.
04:56 Et là, ça a été appréciable. Dès le premier quart, il s'est montré agressif pour vaincre ses vieux démons,
05:00 en prenant au fur et à mesure confiance en son shoot, non pas en insistant à longue distance, comme il peut le faire parfois,
05:05 mais en allant chercher un maximum de tirs et de points près du cercle.
05:08 Tatum voulait absolument taper en premier dans la tête des Sixers, donner le premier coup, et c'est ce qu'il a fait.
05:14 Et ça, ça a plutôt bien fonctionné. 11 points pour lui à 4/8 à l'issue du premier quart,
05:18 puis 25 à la mi-temps à 9/16, avec surtout son premier tir de loin qu'il a rentré, qui était très difficile,
05:24 qu'il a inscrit 30 secondes avant la pause, et qui semblait prévoir potentiellement un début de seconde mi-temps de dingo,
05:30 si Jason Tatum arrivait maintenant à capitaliser sur cette espèce de grosse mise en route qui a été impressionnante.
05:35 Parce que oui, à ce moment-là, à la mi-temps, les Celtics menaient que 3 points,
05:39 et on s'en doutait, l'équipe, entre Philadelphie et Boston, qui prendrait le dessus mentalement au début du troisième quart,
05:44 s'imposerait dans ce match 7 et se qualifierait pour les finales de conférence face à Miami.
05:49 Quoi qu'il en soit, tout était à faire encore à ce moment-là, malgré un bon Jason Tatum, d'un côté comme de l'autre,
05:54 et vous vous en doutez, si je vous en parle aujourd'hui, c'est que c'est bien à ce moment-là que la magie a commencé à opérer pour JT,
06:01 avec un niveau de jeu offensif qui a été insane, défensif aussi, en provenance d'un joueur qui semblait complètement touché par la grâce.
06:07 Le mec nous a livré un troisième quart à 17 points inscrits, soit 7 de plus que tous les Sixers réunis à lui tout seul encore une fois.
06:14 Les Six faisaient un travail remarquable en défense, et Tatum, lui, il avait plus qu'à capitaliser sur son énorme coup de chaud
06:20 et sa mise en confiance progressive, sa mise en route pour tout exploser.
06:23 Résultat, à son compteur, à l'issue du troisième quart, il affichait déjà 42 points, les Celtics menaient de 20,
06:29 et le match, peu à peu, perdait complètement de son suspense.
06:32 Puis même s'il était déjà très difficile à croire, honnêtement, à un retour de Philly dans ce match,
06:36 les quelques fans, qui restaient encore un petit peu optimistes, ont très très vite déchanté.
06:40 Tatum, il a continué sur le même rythme, et la seule chose qui devenait intéressante à suivre dans ce match, au fur et à mesure,
06:45 c'était pas le résultat, finalement, on savait que Boston allait gagner,
06:48 c'était plutôt sa capacité à battre le record all-time de 50 points sur un Game 7 de Stephen Curry,
06:53 un record encore tout chaud, vu qu'il avait eu lieu lors du premier tour des playoffs de cette année.
06:57 Trois lancers francs inscrits, deux pénétrations conclues, et un long tout contesté plus tard, et c'en était fini.
07:02 Tatum atteignait les 51 points, avant de sortir, pour battre un record que Steph n'a finalement même pas eu le temps de savourer.
07:08 Sans donner l'air de forcer, Tatum offensivement, à lui tout seul, a juste complètement fait exploser une défense des Sixers,
07:14 qui pourtant s'était montrée plutôt intéressante, malgré des hauts et des bas jusqu'à ce match 7.
07:19 C'est ainsi que, dans le sillage d'un Jason Tatum, qui était complètement intouchable,
07:22 Boston s'imposait, sans bégayer à la maison, sur un score de 112 à 88, une raclée, d'autant plus pour un match 7.
07:29 Bien sûr que, après, derrière ça, il faudra féliciter l'énorme défense collective des Celtics,
07:34 et même plus globalement, l'énorme travail qu'ils ont fait des deux côtés du terrain.
07:37 Mais, à l'avenir, quand on se rappellera de ce match, il faut s'en rendre compte,
07:40 les lauriers ne reviendront qu'à un seul homme, Jason Tatum,
07:43 qui, en playoff, vient de nous livrer l'une des plus belles prestations de sa vie, et ça, j'ai pas du tout peur de le dire.
07:49 Ce qui est fou, c'est que le mec, il a que 25 ans, et pourtant, parfois, on a l'impression qu'il joue comme un vétéran,
07:54 en étant non seulement capable de sortir de sa boîte quand il faut,
07:57 mais aussi en gérant complètement la distance de ses shoots, au fur et à mesure que le match avance,
08:02 pour prendre peu à peu confiance.
08:03 C'est ce qu'il a fait dimanche soir, et ça lui a permis de devenir un immense killer dans le Money Time,
08:08 quand ça comptait le plus, jeudi soir, pour le match 6.
08:10 Et avouons que, lors de ces deux rencontres, en tout cas lors du dernier quart du match 6,
08:15 et lors de tout le match 7, ça a été complètement incroyable à observer.
08:19 Le dicton, on le connaît, il est constamment impossible de prévoir ce qui va avoir lieu dans un Game 7.
08:23 Mais dans celui-là, ça aussi, il faut ouvrir les yeux là-dessus,
08:26 Tatum n'a laissé aucune place à l'incertitude.
08:29 Ses Sixers, il les a mangés tout cru.
08:31 Même ses coéquipiers, en fin de rencontre, même s'ils devaient bien sûr maintenir leur focus pour les matchs suivants,
08:36 mais ils pouvaient pas s'empêcher de festoyer, de tenir des discours élogieux envers leurs coéquipiers,
08:42 de rester complètement ébahis aussi, ça se voyait,
08:44 parce que cette prestation de très très haut vol qui a été livrée par leur franchise player,
08:49 elle ne pouvait laisser personne, absolument personne insensible.
08:53 Le mec était habité, bouillant, célébrant tous ses paniers avec une rage folle,
08:57 et faisant des efforts défensifs fabuleux, en switchant sur tous les joueurs des Sixers,
09:00 en utilisant ses outils pour contester les attaques adverses,
09:03 en s'inscrivant parfaitement dans le collectif.
09:05 Mais en attaque, c'était définitivement le Taitum Show,
09:08 une performance ultime qui donne l'impression que face à ce gars, dans cet état,
09:12 il n'y a rien à faire, même quand t'es le meilleur défenseur de la ligue potentiellement.
09:15 On le voyait crier et balancer des "Oh my god" après ses shoots,
09:19 se parler à lui-même pour se motiver,
09:20 "Waouh, franchement si j'avais pas été fan des Sixers, ça m'aurait filé de sacrés frissons",
09:24 et même, "de toute façon je pouvais pas faire autrement que d'applaudir",
09:27 et de respecter le match que Taitum était en train de produire face à Philadelphie,
09:31 et dire que le front office des Sixers aurait pu le drafter en 2017 à la place de Mark Elphoutz,
09:35 certains doivent encore s'en mordre les doigts aujourd'hui.
09:38 Mais bon, ça je vais pas rentrer là-dedans, c'est encore une autre histoire.
09:40 Du coup on va revenir à la performance de Taitum,
09:43 et ce que j'ai trouvé impressionnant, fabuleux,
09:46 c'est justement sa capacité de remise en question sur ses performances en Dancy,
09:49 qui étaient présentes depuis le début de la série.
09:51 Conscient qu'après trois quarts temps, dans le match 6,
09:54 il n'était pas au niveau, il pouvait pas faire pire,
09:56 et bien finalement il a commencé à se construire à partir de là,
09:59 en se disant que, bah ouais, à partir de maintenant,
10:01 les choses ne pourraient que s'arranger,
10:02 et son niveau ne pouvait que devenir meilleur et s'améliorer de jour en jour.
10:06 Bilan des courses, après avoir dominé le money time du match 6,
10:10 il a ensuite tenu tout le match de dimanche presque à lui tout seul.
10:14 Un vrai statement, ça, un accomplissement qui est digne des meilleurs superstars,
10:17 avec un storytelling de ouf en plus, qui évidemment plaît à la NBA et aux fans.
10:22 Peut-être moins à ceux des Sixers, mais globalement, c'est sûr que ça a plu.
10:25 Puis le mec n'a pas brillé que par son scoring, il faut en être conscient,
10:27 plus tôt je parlais de sa défense, que j'ai trouvé excellente, pas loin d'être exceptionnelle,
10:31 mais il faut aussi ajouter son combat, ses 13 rebonds,
10:33 qui ont fait de lui le meilleur joueur du match dans le domaine,
10:35 mais aussi ses 5 passes, qui lui ont permis de terminer meilleur passeur de Boston sur ce match 7.
10:40 Tout ça, sans perdre un seul ballon, est-ce que ça c'est pas complètement fou ?
10:43 Il semble loin maintenant, le joueur qui l'an dernier avait tendance à choquer un petit peu un money time sur deux,
10:48 avec des pertes de balles qui étaient évitables, des choix offensifs douteux,
10:51 on parlait de son playmaking aussi qui était pas en niveau,
10:53 et bien ça c'est fini, en 2023, Tatum a encore travaillé, encore progressé,
10:58 il s'est remis en question, et je trouve que c'est encore un autre homme,
11:00 alors qu'il était déjà pourtant très bon la saison passée.
11:03 Mais vraiment, dans ce match 7, c'est une prestation accomplie et juste de A à Z qu'il a réalisé,
11:09 et ce qui est impressionnant, c'est comment, non seulement il a utilisé son talent, bien sûr,
11:13 mais aussi son intelligence de jeu.
11:14 Parce que oui, il était conscient que défensivement,
11:16 Joel Embiid s'a représenté un gros danger pour les Celtics dans la raquette.
11:20 On a vu, le nombre de contre Camille Joël dans la série était assez fou.
11:23 Du coup, Tatum, qu'est-ce qu'il a fait ?
11:25 Il a organisé l'attaque, il a appelé les écrans,
11:27 pour se débarrasser de la défense un petit peu podcall de PJ Tucker,
11:30 et se retrouver le plus souvent possible en 1 contre 1 en deuxième mi-temps face au MVP 2023.
11:35 Et là, il l'a vu, en écartant le Camerounet du cercle,
11:38 il donnait plus d'espace à son équipe dans la peinture,
11:41 il offrait plus d'occasion de rebond à ses coéquipiers,
11:43 mais ça, en vrai, même si ça aurait pu être utile,
11:46 en fait, il en a pas eu besoin tellement son talent a fait toute la différence sur le reste.
11:49 Joël Embiid a beau être mobile, plus grand, plus long,
11:52 Tatum est plus rapide, plus vif, plus malin,
11:54 et constamment, il arrivait à prendre cette espèce de fraction de seconde d'avance sur son défenseur,
11:58 et notamment sur Joël, pour sanctionner,
12:00 et envoyer un tir à longue distance de tueur.
12:02 Tatum, dans ce match, ça a été un vrai bonhomme,
12:04 qui a réussi à faire l'amour aux Sixers de la façon la plus sauvage possible,
12:07 mais aussi la plus classe.
12:08 Y'avait rien à dire, il était complètement au-dessus dans ce match.
12:11 Les Legacy, ça se construit sur ce genre de perfs,
12:13 ce genre de match en play-off où tu fermes toutes les bouches.
12:16 Et JT, bah qui était motivé comme jamais,
12:18 avec un sérieux absolu, il a pas fait semblant.
12:20 Pendant le match, et suite à sa perf, hein, vous regarderez,
12:23 les réactions, elles ont complètement pullulé sur les réseaux, et notamment sur Twitter.
12:26 On avait des fans, des analyses, des coachs, des anciens joueurs, ou même des joueurs actuels,
12:30 mais tous y allaient de leur petit mot pour attester que oui,
12:33 eux aussi avaient pu assister à cette prestation qui était de très haut rang.
12:36 Quand Kevin Durant balance par exemple que c'est une expérience spirituelle de voir Tatum à ce niveau-là,
12:41 on peut que valider ses propos.
12:42 Et quand on sait que ça vient d'un joueur qui lui aussi, bah, par le passé,
12:45 avait pu rentrer dans des zones assez similaires en play-off,
12:48 ça a encore plus de sens, je trouve.
12:50 Grâce à Jason Tatum, les Celtics sont passés du statut d'une équipe qui faisait douter beaucoup
12:55 quand elle était menée 3-2, pour laquelle on imaginait des changements potentiels,
12:59 dans le roster, en cas de défaite, ou peut-être même au niveau du coaching,
13:02 parce que Mazula c'était le premier ciblé,
13:04 à une team qui maintenant va disputer des finales de conférence
13:07 et n'a plus que deux séries à aller chercher pour s'emparer du titre.
13:11 Quel retournement de situation,
13:12 et quel travail de Jason Tatum pour changer cette narrative.
13:15 Alors maintenant, c'est sûr que tout n'est pas gagné encore, il faut pas s'arrêter là.
13:19 Pour concrétiser tout ça, ce titre, il va falloir aller le chercher,
13:21 et être volontaire pour ça, continuer les efforts.
13:24 La route sera encore longue.
13:26 D'abord, Boston devra sortir le Heat du Miami,
13:29 une équipe qui, elle aussi, malgré son classement du 8ème dans la conférence,
13:32 a montré que dans ses play-offs tout était possible.
13:33 Mais en plus de ça, bah justement, il va pas falloir s'arrêter là.
13:36 Il va falloir rester focus.
13:38 Il est gagné ces deux séries qui restent.
13:39 Là si on revient au match-up face au Heat,
13:41 même si Boston reste favori sur le papier,
13:43 il faut s'attendre à ce que rien ne soit donné de la part de Miami.
13:46 Qui bien sûr donnera tout pour entretenir une rivalité qui se développe fort ces dernières saisons,
13:50 vu que deux fois sur les trois dernières années,
13:52 ces deux teams se sont déjà retrouvés en finale de conf.
13:55 Donc troisième fois en quatre ans, ça commence à faire beaucoup.
13:58 Sauf que ensuite, même si justement Boston sort Miami,
14:01 il faudra ensuite aller se taper un gros morceau à l'ouest.
14:03 Comme je le disais là dans une vidéo qui est sortie il y a quelques jours,
14:05 qui expliquait en quoi je vivais probablement les meilleurs play-offs de ma vie actuellement,
14:09 en 30 ans de basket, ça fait quand même.
14:11 A mon sens, dans une post-season qui déjà nous a vraiment vraiment gâté en termes de rivalité,
14:16 une finale Lakers-Celtics, ce serait complètement la cerise sur le gâteau.
14:19 En termes de rivalité, toujours pas en termes d'équipe que je supporte, ça je m'en fous.
14:23 Mais en termes de rivalité, ce serait dingue.
14:25 Les deux teams ont 17 titres, les voir s'affronter en finale,
14:28 ben forcément qu'on a un petit peu envie de voir ça.
14:30 Et ça peut arriver encore, il y a même de plus en plus de chances que ça arrive, c'est complètement fou.
14:34 De toute façon, même si ça devait être les nuggets face aux Celtics,
14:37 moi ça m'irait parce que je suis assez persuadé qu'on assistera à une belle finale.
14:40 Si le hit passe d'ailleurs face à Boston, ce sera la même.
14:42 Au vu du parcours de l'équipe de Miami, faut pas les enterrer non plus,
14:45 c'est des guerriers, ils lâcheront jamais rien.
14:46 Perso, quels que soient vraiment les deux équipes qui passent lors de ces finales de conf,
14:51 et quels que soient les deux équipes qui s'affronteront en finale,
14:53 moi ça m'ira.
14:54 Je veux juste voir du beau basket, et ce beau basket, dimanche soir,
14:57 ben Jason Taitum, il nous en a livré un échantillon fabuleux.
15:00 Donc maintenant, ben la vraie question elle est là, et c'était aussi celle du titre.
15:03 Est-ce qu'il peut porter les Celtics vers le titre ?
15:06 Bien sûr, il fera pas ça tout seul, tant dans cette team,
15:08 la défense et le basket collectif ont une importance capitale.
15:11 Tout le monde doit être au niveau, mais ça ne fait pas non plus tout.
15:13 Aujourd'hui, à Boston, on sait qu'on peut compter sur une super star,
15:17 l'un des meilleurs joueurs du monde,
15:18 qui en deux matchs a largement fait oublier quelques autres perfs en playoff un peu moins glorieuses.
15:22 Et ça c'est très fort.
15:23 Parce que oui, qu'est-ce qu'on va retenir au final quand on aura du recul ?
15:26 Est-ce que c'est l'irrégularité dont a fait preuve Taitum lors des premiers matchs de la série,
15:30 ou est-ce que c'est les matchs énormes qu'il a réalisés,
15:32 et qui ont permis à son équipe de se qualifier ?
15:34 On est tous sur l'option 2, j'imagine.
15:36 Sinon, faudra m'expliquer.
15:37 Le principal, en playoff, c'est de win, c'est de te qualifier.
15:40 Et quand tu y arrives, en réalisant des perfs insane, des records, des perfs mémorables,
15:44 on oublie vite ce qui a pu se passer avant, et c'est tant mieux.
15:47 L'essentiel, c'est d'être présent quand ça compte le plus.
15:50 Bien sûr, tout ne peut pas toujours être parfait sur une série de playoff.
15:53 Chaque joueur connaît des hauts et des bas, même les meilleurs.
15:56 Mais justement, quand tu connais ton apex, le summum de ton niveau,
15:59 dans des matchs d'une importance ultime, c'est là qu'on vit la légende.
16:02 Et c'est ce que Jason Taitum a réussi à faire lors de ce match 7.
16:05 Aujourd'hui, je me dis que maintenant, fort de son nouveau record à 51 points inscrit sur un match 7,
16:10 fort de cette qualification épique aussi, qui a été acquise face aux Sixers,
16:14 et puis maintenant il en a l'habitude,
16:16 ce titre de champion NBA, qui serait son premier en carrière,
16:19 après avoir échoué en finale avec les Celtics face aux Warriors la saison passée,
16:22 il doit aller le chercher.
16:24 Si aujourd'hui, les bookmakers à Vegas mettent les Celtics favoris pour le titre,
16:28 il y a bien des raisons, et parmi celles-ci, super bien placées,
16:31 de toute évidence, il y a Jason Taitum.
16:34 Ce mec, de toute façon, dans cette fin de série face aux Sixers,
16:36 il a définitivement montré qu'il pouvait être l'un des tout meilleurs joueurs du monde.
16:40 Comme il l'a dit, en toute humilité, je rappelle.
16:42 En attaque comme en défense, de toute façon, il peut l'être.
16:44 En saison régulière comme en playoff, et ça aussi, ça compte.
16:47 Donc à lui, maintenant, on y tient, il doit prouver à lui d'aller au bout de ses ambitions
16:51 pour montrer que oui, il est un winner.
16:53 Il doit soulever le trophée de Larry O'Brien en fin de saison,
16:56 il doit remporter le trophée de MVP des finales,
16:58 ramener un 18ème titre à Boston, qui serait le premier depuis 2008,
17:01 quand Doc Rivers était coach d'ailleurs, tiens tiens.
17:04 Non, mais voilà, il doit le faire, maintenant, est-ce qu'il va y arriver ?
17:07 C'est trop difficile à dire, parce que les 4 équipes vraiment qui sont qualifiées peuvent aller au bout.
17:11 Mais moi, si aujourd'hui, je devais mettre une piécette,
17:13 je la mettrais sur les Celtics, et sur ce Jason Taitum qui est insane,
17:16 parce que rien à dire.
17:18 Avec cette confiance-là, et cette équipe qu'il a derrière lui, ce JT,
17:22 ben oui, il est largement capable de décrocher son premier titre cette saison,
17:25 et moi, oui, si je devais parier,
17:27 maintenant, aujourd'hui, je parierais sur les Celtics champions NBA 2023.
17:31 Voilà pour ce qui est de la performance insane de Jason Taitum lors de ce Game 7,
17:36 voilà pour ce qui est de ce nouvel Hot React.
17:38 Est-ce que ça vous a plu ? Est-ce que vous avez kiffé justement cette prestation de Jason Taitum ?
17:42 Et vous, qui voyez-vous champion NBA dans le quartier hors-final ?
17:45 Lakers, Nuggets, Celtics, Heat, dites-moi tout ça dans les commentaires,
17:49 j'ai vraiment vraiment hâte de connaître vos tendances pour voir si elles se rejoignent avec les miennes.
17:54 Allez, maintenant, on pense à s'abonner et à lâcher un pouce vers le haut si ce n'est pas encore déjà fait,
17:58 ça apporte de la force de ouf, et moi, je n'ai plus qu'une dernière chose à vous dire.
18:01 A très vite.
18:03 [Générique de fin]
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