L’ancien manager de la chanteuse La Zarra, qui a représenté la France à l’Eurovision, évoque dans "TPMP" son geste polémique lors de la soirée: "On ne fait pas ça" - Regardez
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00:00 était en train de signer un contrat chez Universal Canada.
00:02 On s'est plutôt super bien entendu au téléphone et tout.
00:04 J'ai débarqué à Montréal le lendemain pour la voir
00:06 et la rencontre a été assez intéressante.
00:07 On a mis un an et demi pour faire l'album de Lazara,
00:10 qui a été assez épique parce qu'effectivement, elle est très exigeante
00:13 et elle a des gros problèmes de confiance en elle, etc.
00:17 Donc, c'était assez compliqué d'arriver au bout des chansons globalement,
00:21 mais on était assez contents du projet final.
00:24 Et d'ailleurs, le premier single a très bien marché.
00:26 Alors, elle aurait un caractère et une personnalité très compliquées
00:29 et des demandes extravagantes, écoutez ce qu'il dit.
00:31 En revanche, elle est effectivement très exigeante
00:35 et elle a parfois des façons de se comporter un peu borderline.
00:42 Mais elle me dit, elle me dit tout le temps qu'elle veut que je lui achète un sac Chanel
00:45 et ça, que je lui achète un sac Chanel, etc.
00:47 Mais tu sais, moi, je suis ton manager.
00:48 Je ne suis pas ni ton producteur ni ton amant.
00:51 Donc, il y a un moment où je travaille pour toi.
00:53 Ce n'est pas moi qui vais t'acheter des sacs.
00:55 Elle demandait beaucoup.
00:56 Elle voulait rencontrer le patron d'Universal tous les deux jours.
00:58 Elle voulait avoir le sentiment qu'elle était la numéro un des priorités à venir.
01:02 Elle était aimée.
01:03 En tout cas, ce n'était pas inintéressant du tout de travailler avec elle.
01:06 Voilà, c'est une personnalité.
01:08 Après, c'est vrai que voilà.
01:09 Après, moi, je vous dis la vérité, c'est que moi, pour moi, c'est une star.
01:12 C'est une énorme personnalité.
01:14 Elle a un talon.
01:15 Non, mais elle a un talon.
01:16 Mais ce n'est pas, ce n'est pas, ce n'est pas la bonne personne pour l'Eurovision.
01:20 Je pense. Voilà, je ne sais pas ce que tu en penses, Marie, toi qui connais bien le truc.
01:24 L'Eurovision, à moi, mon Eurovision à moi, il y a 46 ans, ce n'était pas du tout comme ça.
01:28 Je n'ai pas bougé du tout non plus.
01:30 C'était vraiment très sage.
01:32 Mais oui, aujourd'hui, l'Eurovision, c'est beaucoup plus de vision.
01:36 C'est le scénographique.
01:38 C'est ça, exactement. Il y a beaucoup de mise en scène.
01:39 Voilà exactement. Donc, c'est sûr.
01:41 Mais c'est vrai que moi, je pense qu'il faut un artiste à l'Eurovision
01:44 qui a envie, qui soit pas capricieux.
01:46 Et tout ça, elle, elle, elle, elle, c'est une artiste.
01:48 Moi, je trouve qu'elle a beaucoup de talent, mais c'est vrai que voilà.
01:50 Alors, il est revenu, il est revenu sur le geste de la Lazara à l'Eurovision,
01:54 sa fameuse pose, puisque ça avait doigt d'honneur plus pose.
01:57 C'était ce qu'on appelle une double pose.
01:59 Je pense, je pense qu'une certaine manière d'avoir absolument pas confiance en elle,
02:06 qu'elle traduit par des éruptions volcaniques.
02:10 Et à un moment donné, quand on choisit de représenter la France,
02:12 et qu'on choisit de représenter un pays,
02:14 on ne fait pas un geste comme ça à la fin.
02:16 Je veux dire, on est...
02:18 Je ne sais pas d'ailleurs, je ne sais pas à quoi correspond exactement le geste.
02:21 Est-ce que c'est contre la France, contre l'Eurovision, contre le gagnant,
02:25 contre le public ?
02:27 À partir du moment où on représente un pays,
02:28 on garde quand même une espèce de respectabilité.
02:31 -C'est ça. Alors...