Vivement le chômage ! - La chronique d'Aymeric Lompret

  • l’année dernière
Aujourd'hui, Aymeric a hâte d'être au chômage
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Transcript
00:00 À côté de vous, il y a un homme sensible.
00:02 J'adore parce que c'est l'inverse de la misogynie.
00:06 Allez-y, c'est Aymeric Lomprey bien sûr !
00:10 Bonjour à tous, vous allez bien ?
00:11 Oui !
00:12 J'ai rien entendu !
00:13 Oui !
00:14 Vous allez voir, c'est trop bien le chômage !
00:15 Au début, on s'ennuie et très vite, vers 14h, on est saoul.
00:19 Par rapport à l'émission qui…
00:22 Oui, pareil, je ne sais pas.
00:24 Allez-y, on commence.
00:25 Bon, moi, ça va pas… Enfin, ça va, même si je suis venu à pied, donc je suis un petit
00:29 peu fatigué.
00:30 Parce que je vous rappelle qu'il y a deux semaines, je me suis fait voler ma trottinette.
00:33 Oui, c'est juste.
00:34 Voilà, excusez-moi de vous le rappeler.
00:35 J'ai l'impression que tout le monde a pris ça un peu à la légère.
00:37 Il y a même quelqu'un qui m'a dit "une trottinette de perdue, c'est du charisme
00:41 retrouvé".
00:42 Mais qu'est-ce qu'il y connaît en charisme, Guillaume Meurice ?
00:44 Merde !
00:45 Vivement qu'il soit au chômage lui aussi, tiens, putain ! Je l'imagine trop à Pôle
00:49 Emploi.
00:50 Bonjour, comment vous vous appelez ?
00:51 Nyeh, nyeh, nyeh, normalement c'est moi qui pose les questions.
00:54 Je comprends pas, ouin ouin le chômage, ouin ouin mes droits d'auteur, comment je vais
00:59 payer les traites de l'hélico pour polluer la planète en allant jouer à la Réunion,
01:02 ouin ouin ouin.
01:03 Non, je rigole.
01:04 Non, je ne lui en veux pas, Guillaume, je ne lui en veux pas, je l'adore.
01:08 Je t'aime, Guigui.
01:09 Mais c'est vrai que s'il pouvait faire des micro-trottoirs sur Autoroute FM, ça arrangerait
01:12 tout le monde.
01:13 Bonjour !
01:14 Non mais c'est dingue, c'est dingue parce qu'une émission s'arrête, alors c'est
01:19 la catastrophe, mais le vol de la trottinette de votre chroniqueur vedette, rien du tout
01:23 quoi.
01:24 Nada, rien, pas une pétition, rien.
01:26 J'ai fait un kiss kiss bang bang, j'ai eu 2 francs, merci Hippo.
01:29 Bon, c'est vraiment deux poids deux mesures quoi.
01:32 Elle est bien cette expression deux poids deux mesures, on dirait Pierre Ménès et Anne
01:35 Franck qui partagent une pizza.
01:36 Non mais on s'en fout, c'est le chômage.
01:40 Là j'ai mis toutes les blagues de mon dossier, blagues qui pourraient être bien si elles
01:43 étaient drôles.
01:44 Je suis sûr que c'est un pauvre qui a volé ma trottinette, c'est sûr.
01:48 Nien nien nien, faut pas lui en vouloir, c'est un pauvre.
01:50 Nien nien nien, nien nien nien, bourdieu.
01:52 Ça se voit qu'il s'est jamais fait voler sa trottinette, bourdieu.
01:55 Bourdieu il me saoule, c'est un con.
01:57 C'est un con bourdieu.
01:58 Bourdieu si tu nous écoutes t'es un gros nulos avec ton nom de fromage là.
02:02 Oh t'es nul, t'es nul.
02:04 C'est au cas où il charge des chroniqueurs sur Europe 1.
02:07 Là elle me manque ma trottinette, elle me manque Charline.
02:10 En plus je déteste marcher, à chaque fois je réfléchis.
02:13 Là, je te jure, à 100 mètres de la radio j'étais là.
02:15 Est-ce qu'une poupée goudou c'est une poupée vaudou avec les cheveux bleus ? Vous allez
02:20 voir, mon dossier de blague il fait 2 gigas.
02:23 Accroche-toi Charline, dans deux semaines c'est toi qui va supplier que l'émission
02:26 s'arrête.
02:27 Mettez-les toutes, mettez-les toutes, mais maintenant.
02:29 Allez c'est parti.
02:30 Moi je m'en fous d'être au chômage, j'ai juste de la peine pour les régisseurs.
02:34 C'est des techniciens.
02:35 Non, même pas.
02:36 Ouais des techniciens.
02:37 Non, même pas, j'ai même pas de la peine pour vous parce qu'ils vont trouver une nouvelle
02:40 émission.
02:41 C'est des mercenaires les régisseurs.
02:42 C'est les Nagui de la culture.
02:43 Putain.
02:44 C'est au cas où il cherche un chroniqueur chez Nagui.
02:46 Là je m'y prends mal.
02:47 On embrasse Pauline Laverdu.
02:48 Le chômage, moi je connais, je viens de Lille.
02:51 Le chômage là-bas c'est comme la tour Eiffel à Paris.
02:53 Ou la tour de Pisa-Pise.
02:54 Ou la tour Petronas à Kuala Lumpur.
02:57 C'est au cas où il cherche des chroniqueurs à un monument en forme de tour FM.
03:01 J'irais travailler n'importe où pour me repayer une trottinette.
03:03 Vous savez quoi ? Adèle vend des pastèques.
03:05 Et ben je la soutiens.
03:08 Quand ils sont venus chercher les communistes, j'ai rien dit.
03:10 J'étais pas communiste.
03:11 Quand ils sont venus chercher les trottinettes, j'ai rien dit.
03:13 J'étais pas une trottinette.
03:14 Quand ils viendront chercher les Belges, comptez pas sur moi.

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