Scorn est une fabuleuse déception
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00:00 Scorn est une fabuleuse déception.
00:02 Sorti de l'imagination tortueuse du studio serbe Ebb Software,
00:05 Scorn est un jeu qui reprend les codes visuels des célèbres artistes Giger et Bekzynski.
00:09 Vous incarnerez une créature humanoïde sans réellement de background,
00:13 vous vous réveillez après une mauvaise chute et vous voilà introduit dans l'univers du jeu.
00:16 Scorn se démarque de par son esthétique biomécanique et déchu.
00:20 Le jeu vous fera vivre la claustrophobie avec ses environnements hostiles et l'imbiérantique par moment.
00:25 Pour survivre ici, vous n'avez pas d'autre choix que de lutter contre tout ce qui se trouvera sur votre route.
00:29 Jusqu'à même faire du mal à ceux qui ne vous ont rien demandé.
00:32 Malgré tout, il pourra en rebuter certains.
00:34 C'est graphique et extrêmement gore, et il y a beaucoup de sous-entendus phalliques.
00:38 Comme les oeuvres de Giger au final, donc plutôt respectueux du matériau d'origine.
00:42 Sauf que le jeu n'est pas le FPS promis par les nombreuses bandes d'annonces précédant sa sortie.
00:47 Scorn est un walking simulator où votre but est de résoudre des énigmes assez bien amenées,
00:51 avec finalement très peu de phases de shoot.
00:53 Parce que votre objectif, c'est avant tout de sortir de cet enfer lugubre qui vous consomme petit à petit.
00:58 Ajouté à ça des sauvegardes mal pensées et un système de santé plutôt hasardeux,
01:02 le jeu devient assez perfectible.
01:04 Mais il n'en reste pas moins une agréable expérience pour tous les fans d'univers horrifiques.
01:08 C'est ça qui fait que...