"Un Paris poussif" : le débrief de l'After Foot après Auxerre 1-2 PSG

  • l’année dernière
Le PSG s'est un peu plus rapproché en battant sans briller - comme souvent cette saison - l'AJ Auxerre (1-2). Une victoire poussive analysée par Florent Gautreau et Stéphane Guy dans l'After Foot. 
Transcript
00:00 L'important c'est l'essentiel !
00:01 Le plus important c'est les trois points.
00:02 Souvent l'essentiel c'est le plus important.
00:03 Florent, de quoi est-ce que tu veux parler après cette journée de Ligue 1 ?
00:07 PSG pour le match du soir, PSG-Poussif une nouvelle fois
00:10 parce que ce PSG qui a commencé fort avec ses deux buts en 8 minutes,
00:14 on aurait pu espérer un feu d'artifice, quelque chose, mais en fait ils se sont arrêtés.
00:17 Le fameux "on-off", je maintiens, on me dit qu'il n'y a pas de "on-off",
00:19 je dis qu'il y a un "on-off", ils s'arrêtent.
00:21 Deux buts d'avance, ils s'arrêtent, ils en reprennent un,
00:23 ils essaient ensuite après de remettre le "on" péniblement. PSG-Poussif qui a l'image de cette saison
00:28 et qui va avoir son titre quand même. En deux, je mets Ausserre
00:32 parce que le contraste est flagrant avec Nantes.
00:36 C'est-à-dire qu'il y a vraiment une équipe qui joue le maintien, qui se bat,
00:39 qui a un niveau évidemment parfois techniquement un petit peu limité,
00:43 mais qui se procure des occasions.
00:45 J'ai beaucoup aimé Gautier-Heinz par exemple.
00:47 Donc ce sera intéressant même si le calendrier est rude.
00:49 Et puis le troisième point c'est Lens quand même.
00:51 Puis qu'il y avait le gros match de sa fin de saison à mon avis aujourd'hui,
00:54 en jouant à Lorient. Ils étaient menés à zéro, ils ont gagné 3-1.
00:57 C'est l'équipe vraiment de l'année, c'est l'équipe qui a fait la bonne affaire d'opération,
01:01 de la bonne opération du week-end puisque Marseille a perdu.
01:04 Stéphane ?
01:06 Le Mérite choisit son camp ce week-end dans Ligue 1.
01:08 Le Mérite a choisi Lens pour la deuxième place de Ligue 1,
01:11 je pense simplement mériter sur l'ensemble de la saison.
01:14 Et le Mérite ce soir n'a pas choisi Ausserre,
01:16 qui a fait un match je trouve magnifique contre Paris,
01:19 puisqu'ils se sont relevés de cet entame catastrophique.
01:22 Et voilà, ils ont mis les ingrédients qu'il fallait,
01:25 après ils manquent évidemment d'arguments.
01:29 C'est un match qui souligne aussi, on en reparlera surtout de la Mbappé dépendance,
01:33 on ne la découvre évidemment pas ce soir.
01:35 Pour blaguer, pour terminer, je dirais que c'est le week-end virtuel,
01:38 puisqu'on a Paris virtuellement en champion,
01:40 Lens virtuellement en Ligue des champions,
01:42 et Strasbourg virtuellement maintenu en Ligue 1.
01:45 Exactement.
01:46 Je souscris à cette analyse.
01:48 Il y a un petit peu de réel avec Brest.
01:51 Avec Brest.
01:52 Et grand bravo à Brest et à son manager,
01:57 Florent a eu des mots assez durs contre lui cette semaine dans l'after.
02:00 Que j'assume.
02:01 Que tu assumes évidemment, tu les as dit, c'est que tu les pensais,
02:03 c'est parfaitement ton droit de le penser.
02:05 Moi j'ai d'abord de l'estime pour l'homme, Eric Roy,
02:08 et puis surtout beaucoup de respect pour ce qu'il a fait comme entraîneur,
02:11 parce qu'honnêtement, personne n'imaginait qu'il allait débarquer sur le banc de Brest,
02:15 personne, moi y compris, et je travaillais avec lui un mois avant
02:18 à commenter des matchs sur RMC Sport avec lui.
02:22 Et puis qu'il relève avec autant de style et d'efficacité ce défi-là,
02:28 c'est bluffant.
02:30 C'est une équipe qui était très, très, très en difficulté lorsqu'il est arrivé,
02:34 qui termine par cinq victoires, je crois, de suite à domicile,
02:37 et avec du panache dans chacun de ces matchs-là.
02:40 Donc chapeau.
02:42 Voilà pour la page brestoise.
02:43 On pourra en reparler tout à l'heure si les supporters brestois au 32-16
02:46 qui veulent nous appeler.
02:48 Avant de parler du PSG, les gars, la fin de match chez les filles,
02:53 ça se passe au Parc des Princes.
02:54 PSG Lyon, où en est-on, Anthony ?
02:57 Encore deux minutes à jouer dans le temps additionnel.
03:00 Les Lyonnais se mènent toujours 1-0 grâce à cette ouverture du score
03:03 si vitale de Signe Brune il y a quelques minutes.
03:07 Le but certainement du 16e titre de championne de France.
03:09 Pour les coéquipières de Wendy Renard, encore une bonne minute 40 à jouer
03:14 et elles pourront célébrer ce titre national
03:17 qu'elles ont amplement mérité sur l'ensemble de la saison.
03:20 Grosse désillusion en tout cas à venir pour les joueuses de Gérard Prichard
03:23 qui ont failli, failli, failli faire le hold-up ce soir.
03:26 C'était un énorme combat, mais il leur a manqué un petit peu d'efficacité
03:30 devant le but. 1-0 pour les Lyonnais.
03:33 Encore une minute 30 à jouer dans le temps additionnel.
03:35 Il y a du monde au parc, Anthony ?
03:37 On attendait 20 000 spectateurs.
03:39 On ne nous a pas encore transmis l'affluence,
03:40 mais c'est plutôt bien rempli par rapport aux affluences de D1
03:44 quand Lyon vient ici.
03:46 Donc, on est sur la moyenne, 20 000, c'est plutôt pas mal
03:48 avec 1 000 à 1 500 ultra dans le virage Hauteuil.
03:52 Avec un choix majeur quand même ce soir, le président du PSG,
03:54 Nasser Al-Ralaifi, qui a préféré aller à Auxerre plutôt que d'assister
03:57 au choc de Ligue 1 féminine au parc des Princes.
04:00 Alors, sache qu'il était présent à l'entraînement hier
04:02 et je crois de mémoire que c'était la première fois de la saison
04:07 qu'il était là aussi présent.
04:09 Il aurait pu faire comme une tranquille à la Coupe du Monde,
04:09 il prenait un hélico à la mi-temps et faisait une mi-temps dans chaque stade.
04:12 Oui, ça aurait pu être envisageable, surtout que c'est pas très loin.
04:16 Mais non, il n'était pas présent ce soir.
04:19 Hervé Renard est là en tout cas.
04:21 Mais oui, il y a pas mal de personnes qui étaient en tribune,
04:23 mais pas Nasser Al-Ralaifi.
04:24 Cette semaine, on a eu 2-3 papiers nous précisant
04:28 Nasser Al-Ralaifi sera à Auxerre dimanche.
04:30 Mais t'en as un aujourd'hui ?
04:33 C'est un événement !
04:35 C'est magique.
04:37 J'ai la même sensation aujourd'hui avec les pushes sur Luis Campos est à Auxerre.
04:41 Vous avez pas vu ça aujourd'hui ?
04:43 Luis Campos est à Auxerre, c'est le directeur sportif.
04:44 Donnar Moussié était là.
04:45 Le conseiller sportif du club, non il n'était pas.
04:48 Mais pour la petite histoire,
04:50 cette saison c'était la première fois que Gérard Précheur voyait son président.
04:54 Puisqu'il n'avait jamais eu de rendez-vous avec...
04:56 Il s'est dit de s'y dire si pour lui le foot séminaire était important.
04:58 Ça vous donne un peu l'indication sur la tendance de la section féminine.
05:02 Il tient à recueillir les confessions de Gérard Précheur.
05:05 Oui, oui, en général c'est pas quelqu'un qui fait de la langue de bois
05:08 donc il se livre bien sûr ce genre de suivre.
05:11 Alors, quand même, avant que le match se termine,
05:15 je voulais te dire un mot quand même de la programmation parce que...
05:17 — Ah bien sûr. — Souvent on explique que le foot féminin
05:19 est à chaque fois le calendrier,
05:22 et en fait on fait rien pour mettre en valeur le foot féminin.
05:24 Alors là ce soir, il y a sans doute aussi le diffuseur.
05:27 C'est terminé messieurs, juste coupe, désolé Gilbert.
05:29 C'est terminé, victoire de l'Olympique Lyonnais 1-0 au but de Signe Brune.
05:33 Une victoire évidemment synonyme de titre,
05:36 16e titre de championne de France pour cette OL féminin
05:40 qui croque tout sur son passage,
05:43 excepté la Ligue des champions cette saison
05:45 puisque le doublé est fait avec la Coupe de France le week-end dernier.
05:48 Victoire des Lyonnais.
05:49 Surtout, Anthony, elles avaient perdu le titre l'an passé.
05:53 Euh... Non, pas l'an passé, il y a deux ans.
05:56 — Il y a deux ans. — Ah, il y a deux ans, d'accord.
05:57 Oui, il y a deux ans, l'année du Covid.
06:00 C'était les parisiennes qui s'étaient imposées
06:02 et là, elles avaient gagné leur 15e titre la saison dernière.
06:06 — Merci Anthony, bonne soirée ! — Bonne soirée !
06:08 Oui, un mot quand même de la programmation.
06:09 Ce match, sommet du foot féminin en France,
06:12 était sur Canal+, Premium.
06:14 C'est la chaîne, vous dites comme ça, enfin, pardon Stéphane.
06:18 Dans le langage Canal+, on dit comme ça.
06:20 — Ouais, ouais. — Dans la chaîne number one, quoi, du bouquet.
06:24 — Bah ça... — Jamais la Ligue 1 n'est sur cette chaîne.
06:26 C'est-à-dire que les matchs de Ligue 1 de Canal,
06:28 ils sont sur Canal+, je sais pas, dès qu'il y a allé,
06:30 sport, foot, truc. — Canal+, c'est ce que maintenant ça s'appelle.
06:33 Hier soir, l'île Marseille était sur Canal+.
06:36 — Donc en gros, Canal+, ils veulent, comment dirais-je,
06:42 pour employer un terme embêté, Vincent Labrune, jusqu'au bout, quoi, en fait.
06:47 — Ouais, bien sûr, bien sûr. — Mais c'est ça, là, on te met le match
06:50 en face du PSG garçon, sur Canal+,
06:53 genre la Ligue 1, vous y avez pas droit, mais les filles, oui.
06:55 — Alors déjà, deux choses. D'abord, Canal+ essaie de mettre en valeur
06:59 le chevalet féminin, qui est un symbole d'être en valeur toujours.
07:01 Et notamment cette affiche qui, depuis des années et des années,
07:04 est diffusée en général sur Canal+ Premium, le Ligue 1 Marseille.
07:08 Moi, j'en ai commenté des Ligue 1 PSG féminins,
07:10 avec beaucoup de plaisir d'ailleurs, donc c'est pas nouveau.
07:13 Mais en général, ça a été diffusé pas en même temps que la Ligue 1, évidemment.
07:16 Et depuis que Canal+ a perdu les droits du match du dimanche soir,
07:19 cette affiche-là est quasiment toujours programmée, effectivement,
07:22 le dimanche soir. Et comme il n'y avait pas de rugby ce week-end,
07:24 parce qu'il y avait les Coupes d'Europe de rugby,
07:26 ça a pris la place de l'affiche du rugby du dimanche soir.
07:29 — Donc c'est moi qui vois un peu de perfidie, un message à la Ligue.
07:34 — Non, mais il y a clairement un grand débat.
07:35 On rappelle que Canal+ paye 400 millions d'euros pour avoir deux matchs par semaine,
07:40 et que Amazon paye 250 millions d'euros pour avoir huit matchs par semaine,
07:44 et que c'est toujours pas digéré de la part de Canal+ qui, effectivement,
07:47 a décidé de ne pas exposer au maximum de ses possibilités
07:50 l'affiche de première division masculine.
07:53 Mais il y a un autre problème qui se pose en ce moment,
07:55 c'est la dégradation terrible de l'audience de la Ligue 1.
07:59 En général, il y avait eu récemment l'intervention...
08:05 — Oui, du patron d'un cabinet de conseil
08:09 qui avait donné une étude sur les audiences d'Amazon.
08:12 — J'ai un trou de mémoire, voilà, qui révélait quand même la relative audience d'Amazon.
08:17 Et j'ai aussi eu des infos cette semaine,
08:19 comme quoi les derniers matchs du PSG sur Canal
08:22 sont très, très en dessous du million d'abonnés.
08:24 Donc ça, c'est extrêmement révélateur de ce qui est en train de dire notre championnat.
08:30 — Mais bon, pendant ce temps-là, on veut un milliard de droits de télé.
08:32 Effectivement, on sait pas comment on va y arriver.
08:34 — Je peux leur donner un dernier mot là-dessus, après on passe au PSG.
08:36 — Plus généralement, dehors de la guéguerre des chaînes,
08:39 qui peut, entre guillemets, s'expliquer,
08:42 j'ai entendu Ravé-Ronard prêcher pour des efforts supplémentaires
08:47 sur la qualité des stades d'air-transmission, parce qu'il y a ça aussi.
08:49 Parce que même quand Canal+ a quelques moyens,
08:51 quand je vois certains stades un peu "champêtre", entre guillemets,
08:53 ça joue pas sur l'attractivité du produit.
08:57 Il a eu de bons mots là-dessus, Ronard, en disant qu'il faudra vraiment faire beaucoup plus.
09:02 Et ça aussi, de mettre une affiche de foot féminin,
09:05 quelles qu'en soient les raisons, en même temps qu'un match de Ligue 1,
09:07 de toute façon, c'est pas renforcer l'attractivité du fameux produit.
09:11 — En rappelant qu'à l'heure où l'on se parle,
09:13 le championnat de D1 féminine n'a pas de diffuseur la saison prochaine.
09:18 — Ni la Coupe du Monde, ni l'été.
09:20 — Le fait d'offre a été infructueux, et bon, il y a des négociations de gré à gré,
09:23 ça va s'arranger évidemment, parce qu'il y aura des diffuseurs à l'arrivée,
09:26 mais c'est compliqué.
09:28 — Bon, point classement, parce que c'est important avant qu'on débatte.
09:31 Et avant qu'on n'accueille Luc au...
09:32 — Tout le monde pleure, on parle de 30-16.
09:34 — Des Lyonnaises et des Parisiennes.
09:36 — Voilà.
09:37 — Les Lyonnaises de joie et les Parisiennes de démotion dans le football.
09:42 — Oui, donc le PSG, on vous le disait tout à l'heure, virtuellement champion,
09:44 même si on n'a pas vu les Parisiens faire la fête ce soir sur le terrain,
09:47 mais il y a 6 points d'écart entre le PSG et Lens,
09:50 et puis il y a une différence de but à Bissal,
09:53 +50 pour le PSG, +34 pour Lens, donc autant dire que bon, là, maintenant...
09:57 — Bien douté, Gilbert.
09:58 — Même si le PSG perdait 2 fois 5-0, il serait sans doute champion quand même.
10:03 Voilà. Donc bravo à Paris.
10:05 Lens, ça, c'est aussi très important.
10:09 Aussi fait un trou ce week-end.
10:11 Peut-être que ce week-end, il y a le Mewken-Charnière qui emmènera Lens à la 2e place.
10:16 Alors, il n'y a pas 6 points d'écart, mais 5 entre Lens et Marseille,
10:21 voilà, avec 2 matchs à jouer.
10:22 Donc là aussi, on peut quand même penser que Lens a fait un grand pas vers la qualif.
10:26 — Surtout qu'ils ont 2 matchs, entre guillemets, à Jaxo au Cerf.
10:29 Pour Lens, c'est pas un calendrier...
10:32 — Oui, c'est pas le plus compliqué, en effet.
10:35 Et puis, tout à l'heure, tu parlais de Strasbourg, on en reparlera,
10:37 mais 6 points d'écart entre Lens et Strasbourg,
10:40 avec là aussi une bonne différence de but en faveur de Strasbourg.
10:43 — Mais Lens a bien fait de... Enfin, bien fait, ils y peuvent rien,
10:45 parce qu'ils pouvaient pas imaginer que...
10:47 Ils pouvaient pas miser sur un faux pas de l'OM à Lille,
10:50 mais quand on voit le match d'Auxerre ce soir,
10:53 et la qualité du match d'Auxerre ce soir,
10:55 de se mettre à l'abri avant d'aller à Auxerre dans la dernière journée,
11:00 qui risque de jouer quand même sur son maintien,
11:02 c'est une bonne idée.
11:03 — Tout à fait. Lens sera probablement 2e définitivement,
11:06 et Auxerre pourra effectivement peut-être profiter de...
11:09 d'un petit relâchement Lensois, on verra tout ça.
11:11 — Encore faut-il que Lens soit capable de gagner un match,
11:13 qui sur ce qu'on voit en ce moment est quand même loin d'être évident,
11:17 y compris contre Angers.
11:18 Ils jouiront ce match contre Angers le dernier match,
11:19 mais quand on voit en ce moment jouer Angers,
11:21 en ce moment jouer Nantes,
11:23 c'est rude pour les supporters nantais.
11:26 — Alors, là, on a un PSG virtuellement champion,
11:29 mais enfin on a quand même vu Auxerre dominer la deuxième mi-temps.
11:33 On peut le dire comme ça ? — Ah oui, complètement.
11:35 — C'était étonnant d'ailleurs, parce que...
11:37 J'ai trouvé que... J'étais un peu surpris,
11:39 comme souvent, je l'ai déjà dit sur certains adversaires du PSG,
11:43 sur ce 4-5-1 de Pellissier,
11:46 et surtout cette volonté à la fois de mettre un 4-5-1
11:49 et à la fois de parfois de monter assez haut sur les Parisiens,
11:52 ce qui fait qu'il y avait un écart entre le gardien et les défenseurs
11:54 qui a été fatal avec Bappé.
11:56 Bon, j'ai trouvé en gros qu'ils avaient un peu raté tactiquement
11:58 leur début de match et dans le placement,
12:01 et j'ai remarqué ça avec Pellissier.
12:04 Très fort parfois tactiquement contre des équipes de son niveau,
12:07 entre guillemets, enfin du niveau de son équipe,
12:08 et moins contre les gros.
12:10 Bon, c'est le PSG en face, c'était compliqué,
12:12 Bappé a été très bon.
12:13 - Non, mais l'entame de match, je dois le dire,
12:14 est assez surnommée quand même,
12:15 parce qu'ils se sont un peu jetés dans la gueule du loup,
12:17 et il peut y avoir des regrets,
12:18 parce qu'ils se sont vite donnés de but de handicap.
12:20 - Si tu veux, ils se sont jetés dans la gueule du loup
12:22 en ayant paradoxalement aussi un système en 5-4-1
12:25 qui ne permettait pas ça.
12:26 Donc si tu veux, entre la compo, la tactique
12:30 et le discours qu'a pu avoir Pellissier,
12:32 qui était effectivement sans doute un peu offensif,
12:35 en tout cas volontariste,
12:37 j'avoue que je n'ai pas trouvé ça très bon.
12:40 Donc c'est vrai que derrière ça, il a fallu se relever.
12:44 Et à la mi-temps, il y a eu cette frappe sur la barre
12:46 qui a sonné la révolte à côté au serroir.
12:49 Et après, il y a de la qualité.
12:51 C'est-à-dire qu'on a une équipe qui a fait des choses,
12:54 on va dire techniquement parlant, qui étaient intéressantes,
12:57 avec Sinai-Yokos et surtout Gauthier-Heinz,
12:59 je trouve qu'il met de la vitesse, il y avait des dédoublements.
13:01 Mais encore une fois, il faut mettre ça à l'aune
13:03 d'un PSG qui s'arrête, qui ne court plus,
13:06 et qui a un ZRM qui n'est pas à sa place,
13:09 parce qu'il y a quelques joueurs qui courent et d'autres qui ne courent pas.
13:11 Donc au serre, on risque de se trimmer.
13:13 - C'est un catastrophe, ici, qui perd le ballon.
13:15 Sur le but d'Auxerre, il perd le ballon, il ne fait aucun effort,
13:18 il n'a pas le point de début de commencement d'effort
13:20 pour essayer de le récupérer.
13:21 Donc voilà.
13:22 Et ce soir, c'est très clair, si Mbappé est au serroir,
13:26 ce qui est évidemment très virtuel,
13:27 là aussi, le sort du match est joué.
13:31 - Tu sais ce que m'a dit Guéron, après un match de Coupe d'Europe,
13:33 j'avais dit, au moment de l'idâte, il ferait du bien aux serres,
13:35 parce qu'il jouait contre Auxerre avec la GL,
13:37 et il dit, il faudrait que je demande à Omer
13:39 de vendre la cathédrale d'Auxerre pour acheter Babanguida.
13:41 Ce sera un peu pareil pour Mbappé.
13:43 - C'est un peu...
13:44 - Tu penses que la cathédrale d'Auxerre a plus de valeur ?
13:47 - Je pense.
13:47 - Mais c'est le même, Babanguida, elle est à son top !
13:49 - Ouais, mais bon...
13:50 - Et Auxerre avait éliminé l'Ajax.
13:51 - Ouais.
13:52 Tidjani, Babanguida, Auxerre...
13:53 - Mais il y avait une ambiance...
13:54 - C'est un acte de joueur, d'ailleurs.
13:55 - Pour nous qui avons eu la chance de vivre les grandes années aux Serres-Brasses,
13:58 dans l'Europe,
13:59 il y avait une ambiance extraordinaire ce soir à Auxerre.
14:02 Et c'est marrant parce que ces clubs
14:04 qui descendent en deuxième division et qui reviennent,
14:06 ça a été le cas de Nantes, ça a été le cas de Toulouse,
14:08 c'est aussi le cas d'Auxerre,
14:09 de Strasbourg, évidemment,
14:10 ça recrée un engouement avec un changement de génération de spectateurs,
14:14 et on voyait des très jeunes visages dans les tribunes de la Baie-des-Champs,
14:18 et une ambiance extraordinaire.
14:19 - Dans un instant, on aura Luc au 32-16 pour évoquer le match,
14:22 la réévaluation, évidemment, après ce Auxerre-PSG,
14:26 et puis les autres rencontres du jour, on va longuement parler de Lens tout à l'heure,
14:29 de la lutte pour l'Europe, de la lutte pour le maintien.
14:31 Et puis on aura Paulo Breitner également en fin d'after, pourquoi ?
14:34 Parce que Dortmund est passé devant le Bayern aujourd'hui, c'est dingue,
14:36 à une journée de la fin, le Bayern qui pourrait finir une saison sans gagner de titre.
14:40 - Oh, c'est Sébastien Allaire,
14:42 avec une histoire merveilleuse,
14:43 une histoire émotionnelle qui marque
14:45 le premier but de Dortmund, puis le troisième, je crois.
14:48 - Paulo sera avec nous dans quelques minutes.
14:50 Allez, à tout de suite dans l'after !
14:51 - R.M.C. Jusqu'à minuit,
14:54 l'after-foot.
14:55 - Gilbert Bribois.
14:56 - Ils sont là, Stéphane Guy et Florent Gautreau,
15:01 l'after jusqu'à minuit, la Ligue 1,
15:03 programme un peu d'Allemagne tout à l'heure.
15:05 Et Luc qui est avec nous, supporter parisien au 32-16, salut Luc !
15:08 - Salut, salut à tous, bonsoir.
15:10 - Bon bah voilà, un nouveau titre virtuel in the pocket ?
15:14 - Ouais, ouais.
15:16 - Tu t'en fous ?
15:18 - Non, c'est pas que je m'en fous, mais...
15:20 J'ai regardé le match ce soir, quand on voit la deuxième mi-temps,
15:25 moi, personnellement, j'ai plus de mots.
15:27 Entre désolant, affligeant, décourageant...
15:32 Je pense que tout le monde est pressé que la saison finisse,
15:38 les joueurs en premier.
15:40 Après la première mi-temps, ils avaient juste envie de retourner à Paris.
15:44 Ils ont attendu sagement que les 45 dernières minutes passent.
15:47 Et voilà. Et en plus, le pire, c'est que tout le monde est content.
15:50 Parce que quand on les écoute après le match, ils sont satisfaits.
15:52 Pour eux, ils ont fait le boulot, on est champions.
15:55 Enfin, voilà, c'est pratiquement fait.
15:57 Et tout le monde s'est congratulé.
16:00 Il y a eu des embrassades à la fin, comme Povsky sert les joueurs.
16:03 Mais c'est...
16:06 C'est déprimant. Moi, ça me déprime.
16:08 - T'as compris quand même, depuis l'élimination des champions,
16:11 que la question n'est plus de savoir...
16:13 C'est plus la date artistique, c'est la date technique.
16:15 C'est vraiment le résultat pur et dur qui fera cette fin de saison.
16:20 Il est là le résultat. Vous voyez le titre.
16:22 11e titre, premier club français à 11 titres de champion.
16:24 - Oui, mais après, moi, en tant que supporter,
16:27 je me projette sur la saison prochaine, déjà.
16:30 Au-delà de tous les problèmes qu'on sait,
16:33 il est clair que je le défendais beaucoup,
16:38 mais je n'ai plus envie d'entendre une éventuelle prolongation de Galchier,
16:43 le fait qu'il puisse rester, parce que pour moi, c'est foutu.
16:46 - Non mais... Comment dirais-je ?
16:50 C'est pas possible, c'est fini.
16:52 - On entend quand même des rumeurs qui disent qu'il pourra rester.
16:55 Donc moi, j'espère que ça ne se fera pas.
16:57 - Ecoute, je te conseille de regarder demain soir,
17:00 pour ton plaisir, Roma, Salernitana, je crois, en Italie.
17:05 Et puis tu te diras que le pire n'est peut-être pas encore arrivé.
17:09 - En termes de jeu, tu veux dire ?
17:12 - Si t'as vu Roma aller vers Couson jeudi,
17:14 si tu peux rêver de Mourinho à Paris, alors là, tu m'écris.
17:18 - Certains en rêvent.
17:19 Ils disent que Mourinho gagne des Coupes d'Europe partout où il passe,
17:21 donc c'est lui qui la fera gagner à Paris.
17:23 - Alors s'il arrive à faire courir Kylian, je veux bien.
17:28 Parce que Kylian, je l'adore, comme tous les Parisiens, je l'adore.
17:31 - Courir en sens inverse, tu veux dire, courir vers...
17:33 - Mais le problème de Kyan Bappé,
17:36 et ce qu'on ne comprend pas encore,
17:41 c'est que le fait qu'il ne court pas et qu'il ne fasse pas le repli défensif,
17:46 ce n'est pas normal.
17:47 Vous le verrez quand Kylian partira contre un grand club...
17:50 - Oui, mais si, tu le cites aussi, mais si.
17:52 - Mais si, c'est acquis, je suis assez d'accord avec lui, il a tout à fait raison.
17:56 L'exemple, pour repartir sur les exemples étrangers,
17:59 parce qu'il faut repartir pour comprendre ce qui ne va pas en Ligue 1,
18:02 il faut repartir sur ce qu'on voit en milieu de semaine,
18:04 c'est Allende.
18:05 Je regardais Allende sur les fins de match, quand le score est acquis,
18:08 il continue son pressing incessant,
18:11 un pressing parfois presque un peu inutile,
18:13 mais qu'il déclenche en premier.
18:16 Et c'est vrai que, tu as raison,
18:18 dans la construction d'une vraie équipe, d'un vrai club,
18:20 avec un vrai entraîneur, un vrai management,
18:23 tu dois arriver en fin de chaîne à ce que même Bappé,
18:26 tout Bappé qu'il est, comme tout Allende qu'il est,
18:28 soit obligé de faire ces efforts-là.
18:29 Je te suis totalement.
18:31 Alors moi, je suis également, Stéphane,
18:33 pour revenir sur Bayer-Roma, les Vercussens-Roma,
18:36 quand tu ne dépasses pas le milieu de terrain
18:38 sur toute une demi-finale de Coupe d'Europe,
18:39 tu es qualifié.
18:40 L'aller et le retour, parce qu'ils ont gagné le match.
18:42 Le retour était pire encore.
18:42 Oui, le retour était un frappe,
18:44 mais l'aller était déjà conscardant.
18:47 Pas de frappe, une frappe et pas d'occas.
18:50 Mais tu parles de Bappé, je comprends,
18:53 mais dis-toi quand même une chose, ami auditeur,
18:56 si, heureusement qu'il y a un Mbappé,
19:00 a l'objectif individuel, en cette fin de saison,
19:02 d'aller chercher le titre de meilleur buteur,
19:03 parce que où en serait le PSG sans ça ?
19:05 Je demande à voir.
19:07 Ce soir, il est porté par son objectif,
19:09 lui, d'être meilleur buteur du championnat,
19:11 il en claque deux, il marque deux buts extraordinaires.
19:13 C'est des buts de grands joueurs.
19:16 C'est vrai, mais au-delà de ça,
19:18 le problème, c'est qu'aujourd'hui,
19:19 on se trouve dans une Bappé-dépendance,
19:22 et le fait de trouver Kylian dans les espaces,
19:25 ce n'est pas une stratégie.
19:27 On ne peut pas jouer comme ça.
19:29 Ce n'est pas du foot, ce que j'ai vu moi ce soir.
19:31 Il n'y a pas de foot à Paris Saint-Germain.
19:33 Je me demande sincèrement
19:35 ce que les joueurs travaillent à l'entraînement.
19:38 Parce que ne pas savoir jouer ensemble défensivement,
19:40 on aurait une équipe de Ligue 2 en face,
19:43 ils auraient pu nous balader aussi.
19:44 Les cinq minutes en deuxième mi-temps avant le but au Xeroa,
19:47 c'était invraisemblable.
19:49 C'était incroyable.
19:51 On ne peut pas te donner tort,
19:56 parce qu'en général, quand Paris est sorti de la Ligue des champions,
19:59 il y a un petit contre-coup,
20:02 mais en général, ils finissent plutôt bien.
20:03 Et il déroule, à part les deux dernières saisons,
20:06 parce que c'était déjà le cas avec Pochettino l'année dernière.
20:08 Mais les prédécesseurs, en tous les cas,
20:10 il y avait quand même une qualité de jeu,
20:12 il y avait du spectacle,
20:13 il y avait un peu de...
20:14 Ça déroulait.
20:15 Et là, effectivement, il n'y a pas ça.
20:16 Alors, est-ce que...
20:18 On se dit, on la met à la trappe cette fin de saison,
20:21 ou est-ce que cette fin de saison
20:23 fait déjà nourrir des inquiétudes pour la saison d'après,
20:26 en se disant, le temps est perdu, il ne sert à rien ?
20:29 Je n'ai pas de réponse.
20:30 - Je suis sur ta deuxième option,
20:31 parce que je regardais ce qui se passe en ce moment,
20:34 puisque la fameuse révolution qui est annoncée,
20:36 qui n'a jamais lieu,
20:37 ça va être le cas encore cet été, comme on le dit.
20:39 La preuve avec la prolongation...
20:40 - La révolution où il n'y en a qu'une, Florent,
20:42 et que Nacer Al-Ralahi s'occupe de l'équipe féminine
20:44 l'année prochaine et plus de l'équipe...
20:46 Mais ce n'est pas le cas.
20:47 - Non, ce n'est pas le cas, mais si tu regardes bien,
20:48 Marquinhos qui prolonge jusqu'en 2028.
20:53 Ça, ça s'insigne.
20:54 - Verratti 2026.
20:56 - Verratti 2026.
20:57 Donc en gros, ce qui veut dire que tu continues avec ces cadres-là,
21:00 tu continues avec ces joueurs qui ne sont plus à leur prime...
21:02 - Tu ne vas pas non plus...
21:05 - Non, mais juste, c'est pour l'idée, le projet.
21:08 Si tu te dis, tiens,
21:10 peut-être qu'il y a deux, trois choses qui vont changer.
21:11 Tu peux prolonger Marquinhos deux ans,
21:13 par exemple, en disant, ce n'est pas de problème,
21:14 il a tout à fait sa place dans l'effectif.
21:16 Donc l'idée, elle est là.
21:18 Les joueurs qu'on a vus ce soir,
21:20 je regardais après individuellement,
21:21 puisqu'on a parlé collectivement de ce que ne montre pas le PSG.
21:25 Bappé, on vient d'en parler,
21:26 c'est intéressant de dire effectivement que,
21:28 même défensivement, il y aurait des choses à dire.
21:30 Mais si, je ne reviens pas sur le cas.
21:32 Ekitikeh, encore maladroit, malheureux d'ailleurs,
21:35 parce qu'encore blessé...
21:36 - Un des plus mauvais gestes techniques de la saison d'Ekitikeh,
21:39 quand il a laissé passer le ballon pour Bappé sur le deuxième but.
21:42 - Zeyre Emre, qui est un des plus satisfaisants,
21:45 effectivement, y compris dans l'engagement,
21:46 mais qui n'est pas à son poste,
21:47 qui a été un peu malheureux aujourd'hui aussi dans son placement
21:50 et dans sa façon d'intervenir, y compris sur le but au Serrois.
21:54 Verratti, fidèle à lui-même,
21:56 à truander à moitié, à courir au minimum.
22:00 Ramos, on en a parlé.
22:02 Donnarumma, sur le but, il faut le redire,
22:05 ce but, encore une fois, de Donnarumma,
22:06 il n'est pas irréprochable sur le but et sur la frappe.
22:09 Donc, effectivement,
22:10 si tu es déjà sur l'idée de la saison suivante
22:13 et sur comment sont les joueurs et où on va,
22:15 ou si tu te projettes, effectivement, tu perds du temps.
22:17 Je pense que oui, tu perds déjà du temps.
22:18 - Sur Donnarumma, je suis le premier à être souvent dur avec lui.
22:20 Là, il fait quand même des arrêts décisifs par ailleurs.
22:22 - Oui, je suis d'accord.
22:23 - Mais bon, le but, c'est vrai que...
22:25 - On est quand même sur une équipe qui est censée être
22:28 le top niveau du foot français.
22:30 Et là, tu vois, je viens de dégrainer une équipe où...
22:34 Qu'est-ce que tu retiens ?
22:34 À part, effectivement, quand même, Bappé,
22:36 parce qu'il faut reconnaître que tu mets deux buts en...
22:39 - Ce qu'on voudrait comprendre par rapport à un Renouveau, par exemple,
22:43 c'est, est-ce que le club...
22:46 Ça, je n'arrive pas à le savoir.
22:47 Est-ce que le club a décidé que Messi allait partir
22:50 ou est-ce que c'est Messi qui a dit "ciao, ciao, ciao" ?
22:52 C'est-à-dire que c'est très différent, parce que si c'est le club, effectivement,
22:55 qui a dit "maintenant, on arrête la mascarade",
22:58 c'est déjà un signe.
22:59 Après, le club prolonge Verratti.
23:01 Alors là, aujourd'hui, on lit les articles dans la presse en disant...
23:03 Dans l'équipe, je crois, ce matin ou demain, en disant
23:06 "Verratti a envie maintenant de partir lassé par l'environnement".
23:10 Ce n'est pas Verratti qui est lassé de l'environnement.
23:12 C'est l'environnement plutôt qui est lassé de Verratti, je pense.
23:14 Il ne faudrait pas inverser les...
23:16 Et tout est comme ça avec Paris.
23:17 C'est-à-dire que...
23:18 Les questions, on ne sait jamais qui les pose et qui y répond.
23:21 Ce que tu dis, c'est la fameuse "république des joueurs"
23:23 dont on parle comme ça pour simplifier.
23:25 Soit tu y mets fin d'une manière ou d'une autre,
23:27 parfois en faisant des erreurs aussi.
23:29 Les dirigeants font des erreurs.
23:30 Au Bayern, puisqu'on en parle beaucoup comme un exemple,
23:32 il leur arrive aussi de faire des erreurs de casting.
23:34 - Là, ils ont fait une grosse erreur.
23:35 - Ils ont fait une erreur.
23:36 Donc, il faut le dire.
23:37 Moi, je ne dis pas que tout est mieux ailleurs.
23:39 C'est juste que dans un club, c'est ce qu'avait dit Longoria en arrivant,
23:42 en reprenant la saison à Marseille, il avait dit "je veux",
23:44 en faisant partie, entre guillemets, de San Paoli,
23:47 l'idée, c'était de remettre l'église au centre du village
23:50 avec un président, un directeur sportif, un entraîneur et des joueurs.
23:54 Et dans cet ordre-là, une colonne classique,
23:57 un truc quand même basique, au PSG, ce n'est pas le cas.
24:00 Donc, si ce n'est pas le cas, à priori, ce ne sera pas le cas.
24:03 - Il ne faut pas juger sur une saison.
24:04 Quand on parle du Bayern, par exemple, ou d'un autre exemple,
24:06 Manchester ou Arsenal ou le Real Madrid, etc.,
24:09 c'est de juger sur...
24:10 Là, on parle d'un PSG depuis 12 ans.
24:12 C'est 12 ans de bilan qu'on peut tirer.
24:15 Ce n'est pas le bilan d'une saison
24:16 parce que tu peux rater une saison.
24:18 Ça peut, effectivement, passer à côté pour des raisons x ou y.
24:21 Là, c'est un bilan sur la durée.
24:23 - Mais quand j'entends...
24:25 Je ne sais plus son prénom.
24:26 Quand j'entends l'OX, qui est à la fois, on le sait, mais terrible quand même,
24:29 le PSG, cette année, tout en ratant, mettons, sa Ligue des Champions,
24:32 ce qui est fréquent, son parcours en Ligue des Champions,
24:36 aurait pu avoir l'occasion, en gagnant son 11e titre,
24:39 de marquer quand même l'histoire pour ses supporters.
24:42 Donc, c'est un moment qui doit être festif, important,
24:45 quitte à recevoir des critiques sur certains joueurs et autres.
24:48 Tu pourrais avoir d'autres raisons de te réjouir.
24:50 - Mais qui a pris la parole après l'élimination ?
24:53 Qui a refixé un cap ?
24:54 Comment ça s'est passé ?
24:55 Est-ce qu'un dirigeant est intervenu dans un combat ?
24:58 Maintenant, oui, on a échoué pour des raisons explicatrices.
25:01 Et maintenant, remobilisons-nous sur ci ou sur ça.
25:04 Non, rien, rien.
25:05 C'est la politique du chien crevé au fil de l'eau.
25:10 - Du ?
25:10 - Du chien crevé au fil de l'eau.
25:12 - C'est vrai que là, ça plombe, cette image.
25:13 - Ça veut dire qu'on laisse filer.
25:16 Pour l'instant, on laisse filer.
25:17 - Ça me rend triste.
25:18 Moi qui adore les animaux, tout de suite, j'ai lu l'image.
25:21 - Je ne sais pas, celle-là.
25:21 - J'ai lu l'image et c'est comme quand je vois un animal sur la route, là, écrasé.
25:25 - Tu veux mettre à propos qu'on tient dans le boclage normand.
25:27 - Ouais.
25:29 - Luc, un truc à rajouter ou ce que tu entends là te convient tout à fait ?
25:34 - Non, mais si je pouvais ajouter une dernière chose,
25:37 c'est que je vais encore être pessimiste.
25:39 Excusez-moi de l'être, mais je suis obligé d'être froid par rapport à la situation.
25:43 Ce n'est pas le fait de faire venir Harry Kane ou je ne sais qui qui va arranger les choses.
25:50 On attend en tant que supporter parisien, on attend des changements beaucoup plus profonds
25:55 et on ne sera plus dupe, on ne tombera plus dans le panneau.
25:57 - Toi, tu attends quoi, Luc ?
25:59 Qu'est-ce que tu pourrais entendre dans les semaines d'avenir
26:02 ou constater dans les faits dans les semaines d'avenir
26:04 qui pourraient te rendre optimiste et te redonner de la passion ?
26:08 - Alors, une chose très simple, ce serait que le prochain manager,
26:13 enfin le prochain entraîneur ou l'équipe de management sportif
26:18 ait la totale gestion de l'équipe
26:22 et que Nasser et Lemire n'interfèrent plus.
26:29 Moi, c'est tout ce que je demande.
26:31 C'est juste qu'on puisse avoir un entraîneur qui arrive...
26:34 - Un fonctionnement à Manchester City ?
26:37 - Enfin, peut-être pas comme Guardiola à Manchester City, mais au moins deux ans.
26:40 Au moins un entraîneur qui a un projet et on lui dit
26:44 "Voilà, tu vas avoir deux ans pour le mettre en place, tu gères l'effectif comme tu souhaites.
26:49 Si un joueur t'embête, tu le mets de côté, fais ce que tu veux,
26:52 on attend les résultats au bout de deux ans."
26:55 Pour moi, ça c'est quelque chose de sain
26:57 et c'est le fonctionnement d'un club qui a envie de progresser, d'évoluer.
27:01 C'est le fonctionnement qu'un club devrait avoir.
27:04 - Tu sais, pour aller dans ton sens,
27:07 il y a une chose qu'on oublie, puisqu'on a beaucoup parlé évidemment cette semaine
27:10 de la comparaison avec Manchester City, Guardiola, etc.
27:13 La première année de Guardiola à Manchester City,
27:15 c'est la seule année où Guardiola n'a rien gagné.
27:18 Zéro trophée.
27:19 Dans sa carrière de manager, il a zéro trophée en arrivant en Angleterre.
27:22 C'est la première fois qu'ils sont éliminés en Ligue des champions, au Tau.
27:27 C'est une année où soit tu remets tout en cause
27:30 et puis soit tu dis "ben voilà, c'est une année pour se mettre en place, pour apprendre"
27:34 et puis on progresse là-dessus, ce qui a été le cas.
27:35 Mais c'est pour aller dans le sens de ce que tu dis,
27:39 c'est-à-dire que des fois, il faut accepter d'avoir...
27:42 où ce qui s'est passé, même si Arsenal termine péniblement sa saison,
27:47 mais les deux premières années d'Arteta ont été très très compliquées à Arsenal
27:51 avant qu'il y ait un début de commencement d'espérance qui naisse cette saison.
27:55 - Ou Manchester.
27:56 - Non, t'as dit United, toi, on a parlé de City, toi.
27:58 - Oui.
27:58 - Mais United aussi avec Ten Hag ?
28:01 - Oui, United, ça fait...
28:03 Ferguson est parti en 2013, ça fait 10 ans que c'est le bazar.
28:05 - Bien sûr, mais est-ce que toi, il faut...
28:07 - Ferguson, il y a Ferguson.
28:08 C'est un autre football, c'est une autre époque, ça n'a rien à voir.
28:11 Ferguson, les 4 premières années de Ferguson à United,
28:14 les 4 premières années, rien.
28:16 Ferguson, la 5ème saison,
28:19 joue un match de cup contre Nottingham...
28:21 je me trompe d'adversaire, je crois que c'est Nottingham Forest.
28:24 S'il perd le match, il est viré.
28:26 Au bout de 4 ans, quand même, ennemis sans trophée.
28:28 Il gagne péniblement le fameux match 1-0.
28:31 Derrière, United va gagner la Coupe d'Angleterre,
28:34 le premier trophée de Ferguson.
28:35 L'année d'après, il gagne la Coupe des Coupes,
28:37 et le titre de champion, et l'affaire est partie.
28:39 Mais il a été 4 ans sans gagner de trophée.
28:42 Alors c'est...
28:44 c'est une autre époque, c'est un autre football.
28:46 Aujourd'hui, on ne peut pas laisser dans un club
28:48 qui a les moyens de parier.
28:49 Puis Manchester n'arrive plus à rien gagner depuis 15 ans.
28:52 Mais...
28:54 mais c'est vrai qu'il faut des fois fixer un cap,
28:58 et puis se dire "on s'y tient", et...
29:00 mais pour l'instant, le cap, personne ne le connaît à Paris,
29:02 personne n'en parle même.
29:04 - Quelques messages sur Direct Studio,
29:05 tout de même positifs pour le club.
29:07 Franck, par exemple, qui dit
29:08 "Moi je suis fatigué de ces nouveaux supporters du PSG
29:10 qui crachent dans la soupe.
29:11 On n'est pas un footmanager sur PlayStation,
29:13 voilà, on ne gagne pas tous les matchs 1-0.
29:15 En face, à chaque fois, c'est le match de l'année
29:17 pour les adversaires.
29:17 Regardez Barcelone, ils gagnent un grand nombre de matchs 1-0,
29:21 et aucun supporter ne pleure."
29:23 Voilà.
29:24 Euh...
29:26 J'ai... Qu'est-ce que j'ai encore ?
29:27 Dede qui dit
29:28 "Les gars, arrêtons de s'acharner sur le contenu de cette saison.
29:31 C'est bon, maintenant, il faut aller de l'avant
29:33 et savourer ce record absolu de 11 titres.
29:36 Les mots du PSG, on les connaît."
29:38 Voilà, on nous demande donc d'être un peu plus positifs.
29:40 Ce que je peux aussi comprendre, après, tous tes supporters,
29:43 bon, basiquement, tu te dis "ben voilà, champion une fois de plus, tout de même".
29:45 Et puis, j'ajoute quand même un petit...
29:47 un petit mot de V qui nous dit...
29:49 euh...
29:50 qui nous dit...
29:51 "As-tu déjà calculé le nombre de ballons perdus
29:54 dans un match par Kylian Mbappé ?
29:56 Dommage, cette stat n'apparaît jamais."
29:58 Bon, après, c'est lui qui va le plus provoquer, donc...
30:01 mécaniquement, il va peut-être en faire plus...
30:03 qu'un libéraux qui fait des passes à 2 mètres à côté de lui.
30:05 - Voilà, notre auditeur qui fait cette remarque,
30:07 ce soir, s'il y a pas Mbappé à Paris,
30:08 il y a quand même grand souci, hein.
30:11 - David est là, au 32/16, salut David !
30:13 - Bonsoir messieurs !
30:15 - David, tu fais partie des supporters qui disent quand même
30:17 "profitons du...
30:18 profitons d'un nouveau titre" ?
30:20 - Bonsoir Stéphane, bonsoir Florent et bonsoir Gilbert.
30:22 - Bonsoir David.
30:24 - Bonsoir à tous.
30:25 Oui, oui, je vous ai entendus, en fait, ce qui m'a interpellé,
30:28 et dommage, je travaillais tôt, donc je voulais me coucher tôt,
30:31 mais voilà, je suis ici.
30:32 Et c'est vos 3 points, c'est vos 3 points.
30:34 A aucun moment, dans vos 3 points,
30:36 juste Stéphane l'a dit, je crois, dans le 3e point,
30:38 et on est champion, Paris est champion.
30:40 Et je pense que nous sommes le seul pays d'Europe,
30:44 aujourd'hui, où on est champion,
30:46 et tout le monde, et les médias,
30:48 excusez-moi, RMC, je vous adore, je vous écoute tout le temps,
30:50 et voilà, je vous couche tard à cause de vous,
30:52 et ma femme m'en veut également,
30:54 mais c'est pas grave.
30:55 - Tu la salueras.
30:56 - On est le seul pays d'Europe,
30:58 le seul pays d'Europe où le champion,
30:59 on l'honore pas, on le galère pas.
31:01 - Mais Paris n'est pas champion ce soir,
31:03 officiellement, Paris n'est pas champion.
31:04 - Oui, mais ça va, ça va, ils ont quand même,
31:07 c'est quoi, c'est 78-84 et ils ont...
31:10 - Oui, oui, mais je veux dire, ils auraient été champions ce soir,
31:11 on aurait fait 1er point, Florent et moi,
31:13 Paris, champion, quand même.
31:15 Et on va pas se raconter d'histoires,
31:17 on va pas se mentir, on connaît le foot,
31:19 et on sait bien que Paris sera champion, c'est clair.
31:22 Ça c'est clair, et on est tous d'accord là-dessus.
31:24 En revanche, là où je...
31:26 Bien évidemment, il y a plein de choses à changer,
31:28 il y a peut-être le bébé et l'eau du bain à jeter,
31:31 il y a plein de choses à faire.
31:33 Mais au bout d'un moment...
31:33 Et vous avez vu la saison qu'on a vécue ?
31:35 Il y a eu la Coupe du Monde,
31:37 c'est la première fois où on a une Coupe du Monde au mois de décembre,
31:40 d'accord ? Avec tous ces internationaux.
31:41 Tu sais quel est le club qui avait le plus de joueurs à la Coupe du Monde ?
31:45 Quel est le club en Europe qui avait le plus de joueurs à la Coupe du Monde ?
31:47 Je sais pas, je sais pas.
31:48 Manchester City, qui va être en finale de la Ligue des champions.
31:51 Bah c'est très bien, mais c'est très bien.
31:52 Mais en tout cas, peu importe...
31:53 Y a pas que Paris qui a dû souffrir de la Coupe du Monde,
31:56 c'est ça que je veux te dire.
31:57 Je suis d'accord, mais en Angleterre,
31:58 vous avez vu un petit peu la réaction des joueurs de Manchester City
32:02 quand ils ont su qu'ils étaient champions,
32:03 alors qu'ils ont eu une finale de Ligue des champions ?
32:05 Et c'est quand même fort, c'est le 11e titre,
32:08 on est le premier club aujourd'hui en France,
32:11 y a personne qui a fait ça,
32:12 je crois que c'était Saint-Etienne qui avait 10 titres,
32:14 on est le premier club aujourd'hui à avoir 11 titres.
32:17 Et mais rien que ça, mais on s'arrête un petit peu,
32:19 on souligne l'exploit,
32:20 bien évidemment, y a plein de conséquences derrière,
32:22 y a plein de choses à dire et à ajouter, etc.
32:25 Mais à un moment donné, voilà, il faut juste faire un constat, bravo.
32:28 Et pour aller dans ton sens, David,
32:30 pour aller dans ton sens une seconde,
32:31 nos amis de Prime Vidéo qui essaient absolument
32:34 évidemment de mettre en valeur leurs produits,
32:37 et puis ce soir qui a été très laudateur,
32:39 avant le match en tous les cas du Paris Saint-Germain,
32:40 je sais pas ce qu'il en était après le match,
32:43 ont rappelé aussi ce soir que Paris
32:45 va être le premier club titré en France
32:48 en ayant été leader de la première à la 38e journée.
32:50 C'était jamais arrivé.
32:52 Et ça je pense qu'il faut le souligner.
32:54 Après y a plein de choses à changer,
32:55 je suis d'accord avec vous,
32:56 et le débat que vous avez eu avant avec l'auditeur précédent,
32:59 je partage, bien évidemment.
33:01 Mais est-ce que dans un premier temps,
33:03 et on peut pas juste apprécier,
33:05 se satisfaire de ce qui se passe aujourd'hui ?
33:06 OK, et puis demain, une fois que le titre,
33:10 le titre, on l'a, c'est bon, on va pas se raconter d'histoire,
33:12 on parle des histoires aux auditeurs,
33:13 c'est bon, Paris est champion, c'est fini, on n'en parle plus.
33:16 Mais voilà, et ensuite,
33:17 voilà, ensuite, il y a des conséquences de tout cela.
33:19 Mais à pression, je sais pas,
33:22 je vous ai jamais entendu,
33:24 excusez-moi, depuis tout à l'heure je vous écoute,
33:26 et je vous apprécie beaucoup, tous les trois,
33:29 mais à un moment donné, voilà,
33:31 il faut juste rendre à César ce qui appartient à César.
33:33 Et bravo, bravo, 11 titres, bravo,
33:35 pour un club qui est né dans les années 70, bravo,
33:38 personne n'a fait ça.
33:39 OK, il y a beaucoup d'argent, et Stéphane, je sais que tu es
33:42 très à cheval là-dessus, etc.
33:44 OK, très bien, c'est ton cheval de bataille,
33:46 et c'est ton droit le plus absolu,
33:48 en revanche, ben voilà, c'est 11 titres, et bravo.
33:51 - C'est pas, David, c'est pas un cheval de bataille,
33:52 c'est rappeler les faits.
33:54 Les faits, c'est que quand tu compares
33:56 la joie des joueurs de City avec celle des joueurs du PSG,
34:00 c'est qu'en Angleterre,
34:01 tu as 4, 5 clubs
34:03 qui ont...
34:04 Alors, tous n'ont pas les moyens de City,
34:06 mais Manchester United, par exemple, a autant de moyens que City aujourd'hui.
34:08 Tu as 4, 5, 6 clubs qui ont d'énormes moyens,
34:11 et surtout, la différence entre le club anglais le plus riche
34:14 et le club anglais le moins riche en Première Ligue...
34:17 - On va voir si Marquinhos est enthousiaste.
34:19 - Bon, je terminerai...
34:20 - Oui, on terminera.
34:21 - En résumé, votre série,
34:22 dans une première période, vous dominez,
34:24 et en seconde période, vous faites très peur.
34:26 - Ouais, c'est vrai, rien à cacher, je pense que c'est...
34:29 - Vous devez vous reconnaître comme ça.
34:31 On arrive à bien commencer un match,
34:33 on arrive à faire le score,
34:34 mais je pense qu'il y a beaucoup de relâchement
34:35 dans certains moments de match et certains moments de la saison.
34:39 C'est raison, comme on t'avait dit,
34:41 ça a très bien résumé la saison.
34:42 Il faut déjà, d'aujourd'hui,
34:44 commencer à penser, à changer ça, à faire mieux,
34:48 et à travailler pour qu'on puisse améliorer sur ce aspect-là,
34:51 pour que la saison prochaine, on puisse déjà être mieux que ça.
34:54 - C'est une semaine particulière pour toi.
34:56 Comment tu t'es senti ce soir, après tout ce qui s'est passé ?
34:59 - Comment on s'est dit "senti" ?
35:01 - Voilà la question.
35:01 - C'est vrai, des bonnes nouvelles qui sont arrivées.
35:04 - Ça prendra du temps.
35:05 - Moi, je suis très content, très heureux.
35:07 C'est un honneur pour moi.
35:08 Le club me montre beaucoup la confiance qu'ils ont sur moi.
35:11 Même dans les moments difficiles,
35:12 comme dans les bons moments, ils ont montré.
35:14 Ça, ça a été encore un très beau geste de leur part.
35:17 Moi, je suis très heureux et fier.
35:19 Ça m'a donné de la motivation, ça booste l'énergie
35:22 pour que je puisse aller chercher encore plus de choses
35:25 et faire tout ce que je dois faire sur le terrain,
35:28 laisser tout sur le terrain pour que je puisse nourrir ce maillot.
35:31 - C'est une bonne saison pour le PSG ?
35:33 - C'est une bonne saison pour le PSG ou pas ?
35:35 Demande-toi à Marquinhos.
35:37 - Ouais, avec...
35:39 Je pense que c'est pas la meilleure saison du PSG,
35:42 mais c'est une bonne saison.
35:43 Je pense qu'avec ce titre qui arrive,
35:46 c'est pas arrivé encore mathématiquement,
35:48 mais avec ce titre, c'est toujours important, le titre de France.
35:51 Je pense qu'il y en a eu des saisons où on n'a pas gagné encore.
35:54 Et moi, particulièrement, je sais comment ça fait mal
35:56 quand tu n'as pas gagné un titre de France.
35:58 On a la Champions League qui est passée,
36:00 la Coupe de France qui est passée,
36:02 des objectifs qui sont passés,
36:04 mais on va garder ce titre de France
36:06 qu'on va aller chercher sur le prochain match
36:09 pour qu'on puisse bien finir cette saison
36:11 et pour que ça soit une bonne saison.
36:13 - Voilà pour Marquinhos, qu'on félicite toujours
36:15 pour son niveau de français irréprochable,
36:16 quasiment irréprochable.
36:18 - Oui, puis c'est toujours...
36:19 - Le jour où Neymar ne sait toujours pas dire trois mots...
36:20 - Oui, MSI n'a toujours pas...
36:22 On sait toujours pas s'il dit un bonjour.
36:23 - Voilà.
36:24 Neymar sait dire bonjour.
36:25 On a un petit montage magnifique,
36:27 on l'utilise régulièrement pour aller le réécouter
36:29 si notre réalisateur Toto le retrouve.
36:32 Marquinhos, c'est quand même bluffant, non ?
36:33 Franchement.
36:34 - Ça fait quand même 12 ans qu'il est en France, Marquinhos.
36:36 Il est arrivé à 19 ans.
36:37 - Oui, alors peut-être que...
36:39 - Non, non, c'est pas...
36:41 Non, non, c'est bien, c'est bien.
36:43 C'est un homme de qualité, ça y est.
36:45 On n'a pas beaucoup de doutes là-dessus.
36:47 Le joueur, ce soir, sur le but,
36:48 n'est pas non plus irréprochable.
36:50 - Oui, il a fait quand même deux ou trois sauvetages.
36:52 Intéressant.
36:52 Le joueur, tu vois ce qu'il dit aujourd'hui, ce soir,
36:55 c'est marrant parce que c'est une bonne nouvelle,
36:57 la prolongation.
36:58 Que veux-tu qu'il réponde ?
36:59 C'est une excellente nouvelle pour lui.
37:01 C'est magnifique, il a fini un CDI.
37:03 - Il a signé pour 5 ans.
37:05 J'ai entendu 13 millions d'euros l'année, je crois.
37:07 - Il a 29 ans, Marquinhos.
37:08 Donc il a signé la fin de sa carrière,
37:11 entre guillemets, presque, au pari externe.
37:12 - Ah, toujours parce que le salaire est très réductible
37:14 au nombre de matchs joués, quand même.
37:15 - Oui, il change... Voilà, c'est la révolution.
37:18 - Ça, je demande à le voir, ça, tout ça.
37:19 - En tout cas, c'est vrai que c'est le cas.
37:21 On n'a pas les contrats sous les yeux.
37:24 - Je voudrais juste, Florent, terminer pour expliquer pourquoi,
37:28 en Angleterre, je vous rappelle d'abord, l'adversité est forte,
37:31 et la différence de budget entre le club le plus riche
37:34 et le club le moins riche,
37:35 c'est un rapport à peu près de 1 à 4, 1 à 5.
37:38 C'est pas le budget d'Ausserre et le budget du Paris Saint-Germain,
37:41 c'est un rapport de 1 à 50.
37:42 Donc c'est pour ça qu'on attend du PSG.
37:47 Que le PSG domine Ausserre, ma foi,
37:48 c'est la moindre des choses.
37:50 Et on attend autre chose, on attend du spectacle,
37:52 on attend du plaisir.
37:54 Si quelqu'un parmi nous prend plaisir
37:57 depuis janvier à avoir joué le Paris Saint-Germain,
38:00 tant mieux pour lui.
38:01 Mais quand on est neutral, comme nous,
38:03 quand on n'est pas concerné ni par un club ni par un autre,
38:06 on constate que le plaisir,
38:07 il a été donné par les tribunes d'Ausserre ce soir
38:10 et par le jeu pratiqué par ces spickards du foot que nous, les Ausserrois...
38:13 - Bon, c'est la fin de Flo, mais je voudrais juste y revoir à David,
38:15 disons que David se lève tôt, donc demain.
38:17 Merci d'avoir patienté et d'être resté avec nous en direct, David.
38:21 - Merci, merci beaucoup, messieurs.
38:22 - Et t'as vu, même ton capitaine, il est pas très jouasse quand même.
38:25 Il est moins jouasse que toi.
38:26 - Non, mais si je peux me permettre une dernière chose,
38:29 en plus j'ai parlé sur la prolongation de Martinos avec Florent,
38:31 je crois que c'était vendredi, je sais pas si...
38:33 - Vendredi, ouais.
38:34 - Ouais, j'étais à la fin du truc, etc.
38:37 Mais à un moment donné, juste, on apprécie le moment, voilà.
38:40 C'est comme vous, quand vous avez une bonne interview, un bon truc,
38:42 vous appréciez le moment, et ensuite il y a des conséquences derrière.
38:45 Il va y avoir des conséquences,
38:46 mais juste, on apprécie ce 11e titre.
38:48 Personne n'a fait ça en France, et merci Paris.
38:51 - Alors, salut David, bonne nuit.
38:52 Alors le petit point sur l'interview de Marquinhos quand même.
38:55 - Je sais rien. - Sur le débrief "bonne saison".
38:57 Tu sais, on le demande si c'est une bonne saison, il dit "oui, bonne saison".
39:00 Tu vois, c'est quand même un souci, parce que tu pourrais à la fois te dire,
39:03 comme le dit David, pourquoi pas,
39:04 dire "écoutez, c'est dommage qu'on puisse pas célébrer plus ce titre,
39:07 c'est quand même le 11e, il pourrait parler de l'histoire de PSG",
39:09 et derrière être capable aussi de dire "non, c'est vrai que c'est pas une bonne saison pour nous,
39:13 qui avons l'ambition d'être performants en Ligue des Champions, en Coupe d'Europe".
39:16 Là, de dire "oui, c'est une bonne saison,
39:17 même si on a laissé passer les objectifs en Coupe de France,
39:19 on a laissé passer les objectifs en Ligue des Champions".
39:22 C'est là où quelque part tout, le management, la com et tout,
39:25 si vraiment ils sont guidés par ça,
39:27 tu devrais pas laisser ton capitaine dire "oui, globalement, c'est une bonne saison".
39:30 - Merci. - Merci.
39:31 [SILENCE]

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