Le psychologue, Docteur Jean Doridot, suite au meurtre d'une infirmière, au CHU de Reims, dans Punchline : «On a vu, pendant la pandémie, à quel point la santé mentale est un métier à part entière, celui des psychologues. Il est regrettable qu'un psychologue, aujourd'hui, ne puisse pas prescrire les médicaments qui concernent son activité».
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00:00 C'est un fait que de cantonner cette problématique à la seule psychiatrie qui, on le sait, se réduit comme peau de chagrin depuis des années,
00:06 c'est un peu prendre le problème par le petit bout de la lorgnette.
00:09 On a vu précisément pendant la pandémie à quel point la santé mentale, c'est un métier à part entière.
00:14 C'est le métier des psychologues précisément et il y a énormément de travail à faire sur le sujet.
00:20 Il est par exemple regrettable qu'aujourd'hui, un psychologue ne puisse pas prescrire, par exemple, les médicaments qui concernent son activité.
00:28 Une sage femme peut prescrire des médicaments à une femme enceinte.
00:33 Les pharmacologues sont assez précis.
00:35 Ils le sont suffisamment pour qu'on puisse identifier la classe des médicaments.
00:38 Un psychologue ne peut pas prescrire d'antidépresseurs aux médicaments.
00:40 Un psychologue, on est futile docteur, fait huit ans d'études et soutenu sa thèse, n'a pas l'autorisation du législateur de prescrire des anxiolytiques,
00:50 des antidépresseurs ou même de discuter une prescription, voire même de renouveler une prescription.
00:54 Et on voit typiquement dans le cas des passages à l'acte tragiques, comme c'est le cas aujourd'hui à Reims, que c'est un vrai souci.
01:01 On a des psychologues en France qui sont bien formés, qui sortent chaque année des universités.
01:06 Et si on aidait ces personnes-là à faire leur travail dans de bonnes conditions, sans mettre davantage de moyens, on n'en serait certainement pas là.
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