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Transcription
00:00 que ce genre de ce type de rapport et cette violence ne va pénétrer que
00:03 quelqu'un de vraiment vulnérable, marginalisé déjà, ce qui n'est absolument pas le cas.
00:09 *musique triste*
00:20 - Tu te plains de ton mari ? - Pourquoi tu fais toujours que je me plaigne de toi ?
00:23 *sonnerie de téléphone*
00:24 - Pardon, excusez-moi.
00:25 - Pourquoi tu m'as raccroché au nez ? - J'étais en cours.
00:27 - Tu rentres à quelle heure ? - 17h, pourquoi ?
00:30 - Il t'appelle tout le temps ton mari. - Oui, il est comme ça.
00:32 *coup de feu*
00:32 - Ah ! Bah tu es complètement fou ! - Bah je te parle mais tu réponds pas.
00:34 Disons qu'il y avait la possibilité de partager avec Valérie quelque chose d'un sujet qu'on connaissait.
00:38 Intimement.
00:39 Qu'il y avait la possibilité de regarder aussi cet endroit d'une victime, je crois qu'on peut dire ce mot,
00:45 mais qui n'a pas tout à fait conscience de l'être et qui est assez solide en fait.
00:51 Puis c'est difficile de se trouver valable tout le temps et puis on n'est pas valable tout le temps.
00:54 Donc si même on essaie d'être lucide, on se trouve pas super valable.
00:58 Et du coup il peut y avoir des moments où on va peut-être regarder davantage
01:03 ou en tout cas pas se détourner de quelqu'un qui pourrait ne pas vous vouloir que du bien.
01:11 Pourquoi on y reste ? Qu'est-ce qu'on y trouve ? Et qu'est-ce que c'est que ces mécanismes-là ?
01:14 Et est-ce qu'on est tout à fait au courant de ce qu'on est en train de vivre ?
01:19 C'est vraiment très récent, mais vraiment récent, qu'a été sorti de l'invisibilité.
01:24 Peut-être que ça a suivi de près MeToo.
01:27 Là c'est des zones qui sont beaucoup plus floues et qui finalement...
01:32 On parle depuis très peu de temps de féminicide par exemple.
01:36 Avant on disait crime passionnel.
01:37 Maintenant on trouve même dans le code pénal l'idée de l'emprise.
01:40 Pour parler aussi de femmes qui pourtant ont reçu des violences morales et physiques
01:47 et qui pourtant n'ont pas bougé.
01:49 Ou qui pourtant sont restées en rapport avec leur agresseur.
01:51 Qu'est-ce que c'est que ce système qui se met en place ?
01:54 Et comment on définit ? C'est difficile à définir l'emprise.
01:56 Quelles sont les preuves de cette emprise aussi ?
01:59 J'ai réfléchi et on va rester là pour Noël, c'est beaucoup plus simple.
02:02 T'as besoin de voir des mondes ?
02:03 On a besoin de voir personne, on est bien tous les deux.
02:05 Je te veux que pour moi.
02:11 Alors de ressentir une honte ou une culpabilité, justifiée ou injustifiée,
02:18 oui j'en suis pas sortie puisque je me mets encore des...
02:21 Ça oui.
02:22 J'ai encore un aveuglement sur moi, j'arrive pas à l'assimiler à mon genre.
02:27 En fait, alors que peut-être que si.
02:28 La culpabilité, elle peut vraiment force loger aussi à l'endroit de la maternité,
02:33 d'une responsabilité typiquement féminine dans le rapport de protection à ses enfants,
02:37 qui fait aussi qu'on constate une immobilité plus forte dans ce type de rapport-là,
02:42 des femmes qui ont des enfants et qui du coup veulent protéger,
02:46 qui n'osent pas partir, qui savent pas, enfin voilà,
02:49 il y a quelque chose qui se met en place à cet endroit-là aussi, qui est complexe.
02:53 Le fait qu'elles grandissent à une autre époque et tout ça,
02:55 c'est déjà d'autres types de représentations culturelles ou autres.
03:00 Il n'y a aucun endroit de culpabilité lié à son propre sexe, non c'est impossible.
03:04 Tout est nommé, rien n'est sale, rien n'est honteux.
03:07 Moi j'ai ma fille qui venait sur le tournage, etc.
03:09 Pas pendant ces scènes-là, mais après.
03:11 Je trouve qu'elle a accès aussi à des endroits culturels sur les films,
03:15 sur la littérature jeunesse, etc.
03:18 qui prend ça en compte beaucoup plus que moi j'ai eu aussi.
03:22 Quand je montre des films que j'avais aimés moi dans les années 90,
03:25 il y a encore des films pour lesquels j'ai beaucoup d'affection,
03:27 comme Pretty Woman et tout ça, parce qu'il y a Jules Robert,
03:29 parce qu'il fait des gestes et j'adore les gestes de Jules Robert.
03:31 Mais on est vraiment dans un film très post-MeToo.
03:34 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
03:37 ♪ ♪ ♪

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