5 matchs où le challenger a fait tomber le favori !

L' Ovaliste

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Transcript

00:00 Salut l'équipe, c'est Lovaliste !

00:01 Que ce soit dans les films, dans les livres, dans les jeux vidéo,

00:04 on aime tous les histoires dans lesquelles le héros, plus faible et sans aucune chance,

00:08 finit par terrasser son adversaire bien plus puissant que lui.

00:11 Ces jolis récits au cours desquels le challenger finit par vaincre le favori,

00:14 le rugby en est truffé.

00:16 Et c'est la raison pour laquelle aujourd'hui je vous propose de revenir sur 5 matchs

00:19 au cours desquels la petite bête a mangé la grosse.

00:22 Et puisqu'on parle de manger, laissez-moi vous parler du sponsor de la vidéo,

00:25 qui n'est autre qu'Elle Le Fraîche, je pense que vous commencez à en avoir l'habitude.

00:28 Elle Le Fraîche est une plateforme qui vous aide à mieux manger en vous remettant au fourneau.

00:32 Leur but, c'est de vous proposer des recettes délicieuses, simples et originales

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00:37 Comment ça marche ?

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00:44 Et ensuite, vous recevez une boîte comme celle-là avec tout ce qu'il faut pour préparer vos repas.

00:48 Pour chaque recette, vous avez une fiche détaillée qui indique les étapes de préparation

00:51 et le temps que ça prend, c'est très accessible.

00:53 Et aujourd'hui, comme il fait beau, je vais tenter ça, une salade de nouilles au poulet et soja.

00:58 Je pense que je vais me régaler.

00:59 Avec Elle Le Fraîche, j'aime le fait de découvrir des repas différents chaque semaine,

01:02 ça change un peu de ce que j'ai l'habitude de cuisiner tout le temps.

01:05 Et ce que j'aime aussi, c'est qu'Elle Le Fraîche est une marque qui s'engage en matière environnementale,

01:08 les doses sont calculées pour éviter le gaspillage alimentaire

01:11 et ils tentent aussi de réduire au maximum leurs déchets plastiques.

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01:23 et en plus, il y a moyen de trouver des petits cadeaux.

01:25 Maintenant que j'ai dit tout ça, il n'y a plus d'excuses pour ne pas cuisiner et on peut revenir à la vidéo.

01:29 Pour la première histoire, on va remonter au 31 octobre 1978 dans la province du Munster, en Irlande.

01:35 Ce jour-là, l'équipe du Munster accueille dans la ville de Limerick un invité de marque,

01:39 ni plus ni moins que l'équipe des All Blacks.

01:40 Alors entournés en Europe, les Néo-Zélandais sèment la terreur sur le vieux continent.

01:44 Et à l'époque, le rugby irlandais n'est pas le monstre que l'on connaît aujourd'hui.

01:47 Et le Munster n'est alors qu'une petite équipe de province

01:50 qui n'a pas vraiment les moyens de faire mieux que les équipes nationales

01:53 qui viennent de se faire rouler dessus par la machine noire.

01:55 C'est la raison pour laquelle les All Blacks abordent la rencontre avec une grande décontraction,

01:59 presque la fleur au fusil, ce qui n'est pas dans leurs habitudes.

02:02 Mais connaissez-vous la devise des Munstermen ?

02:04 "Aux braves et aux fidèles, rien n'est impossible."

02:06 Et globalement, vous allez voir, c'est une devise qui résume parfaitement toute la vidéo.

02:10 Et c'est donc à Limerick, dans le stade de Tomon Park, devant 12 000 personnes,

02:13 que cette devise fit l'effet d'une formule magique, transcendant la red army.

02:16 Il faut dire que les Irlandais n'avaient pas du tout pris ce match à la légère, bien au contraire.

02:20 L'entraîneur du Munster, Tom Kiernan, un ancien troisième ligne de l'Irlande et des Lyon Britanniques Irlandais,

02:25 avait même fait figure de pionnier en récupérant auprès de la BBC

02:28 des bandes d'enregistrement des matchs précédents des All Blacks

02:31 afin de les analyser et de les montrer à son équipe.

02:33 Aujourd'hui, ça paraît tout à fait logique, certes, mais à l'époque, c'était quand même plutôt révolutionnaire,

02:37 surtout pour une équipe de province qui n'est pas une sélection nationale.

02:40 Et fidèles au fameux fighting spirit irlandais, les Munstermen n'ont laissé aucune chance à leurs adversaires.

02:45 D'abord en s'appuyant sur une défense intraitable qui laissa fanny les hommes en noir,

02:49 et ensuite grâce au pied de Tony Ward, qui inscrit ce jour-là à deux drops, mais surtout,

02:53 qui use de sa vista pour envoyer Christy Cantillon en terre promise

02:56 avec ce petit coup de pied placé derrière la défense, façon Mathieu Jalibert.

02:59 Ou c'est plutôt Mathieu Jalibert qui fait des petits coups de pied façon Tony Ward, je pense.

03:03 Score final 12 à 0, la red army laisse exploser sa joie,

03:06 le Munster fait alors la fierté de l'île d'Emeraude.

03:08 Et cette victoire est d'autant plus marquante qu'il faut attendre 2016

03:12 pour que le 15 du trèfle ne batte les All Blacks pour la première fois de son histoire,

03:15 et il faudra même attendre 2018 pour voir enfin une victoire du 15 du trèfle sur le sol irlandais.

03:20 On avance maintenant jusqu'en 2007, et on se retrouve à Nantes au stade de la Beaujoire.

03:24 Normalement, là, les puristes de ce sport, ils voient où je veux en venir.

03:27 Je vais en effet parler du dernier match de poule de la Coupe du Monde 2007,

03:30 opposant le pays de Galles au Fidji.

03:32 La chaîne Up Rugby a déjà fait une vidéo sur le sujet,

03:35 donc je vais pas m'étaler trop longtemps au risque de faire répétition.

03:37 À l'époque, les deux équipes sont encore en lice pour la qualification en quart de finale.

03:41 Calwa et Fidjian sont tous les deux tombés face à l'Australie,

03:44 mais se sont repris contre le Japon et le Canada.

03:46 Le 29 septembre 2007, ils doivent donc s'affronter dans ce qui est quasiment un huitième de finale

03:51 pour décider de qui rejoindra les Springboks en quart.

03:53 À l'époque, les Fidjis, même s'ils sont réputés pour leurs jeux débridés,

03:56 pour leur vitesse et leur toucher de balle,

03:58 bah, il reste quand même une équipe qui plafonne à la 13ème place du classement IRB.

04:02 Quand les Gallois, que l'on connaît comme rugueux, structurés et batailleurs,

04:05 sont dans la partie haute du tableau en s'affichant à la 8ème place.

04:08 Sur le papier, même si les Flying Fidjians ne doivent pas être pris à la légère,

04:12 tout le monde voit les Gallois sortir victorieux de ce duel.

04:15 En plus, l'emblématique capitaine Gallois Garrett Thomas fait pour l'occasion sa centième sélection,

04:19 donc c'est une raison supplémentaire pour parier sur les Diables Rouges.

04:22 Et le début de match semble alors clairement à l'avantage des Celtes,

04:25 qui dominent les Mélanésiens et les Cantones dans leur camp.

04:27 Mais la magie Fidjienne opère à la 15ème minute.

04:29 Grâce à des offloads incessants, des courses tranchantes, des appuis électriques,

04:32 les Iliens écœurent la défense galloise une première fois avec le flanqueur Kera,

04:36 puis c'est au tour de les lier dès la Sao trois minutes plus tard.

04:39 Complètement transcendés et en état de grâce,

04:41 les Fidjiens écrasent la pédale d'accélérateur avec ce départ au ras de Kera,

04:45 conclut quelques temps de jeu plus tard par l'essai du deuxième ligne Léa Wehre.

04:48 Les Gallois ne vont pas tarder à réagir et comblent en grande partie l'écart grâce à quatre essais,

04:52 et ils parviennent même à repasser devant à 8 minutes du sifflet final

04:55 grâce à une interception assassine du flanqueur Martin Williams.

04:58 Les Dragons mènent 34 à 31 et semblent être déjà qualifiés en quart de finale.

05:02 Mais c'est sans compter sur la force de caractère des Hommes du Pacifique,

05:05 qui, au bout de 13 temps de jeu, arrachent l'essai de la gagne à la 76ème minute.

05:09 Les Fidjiens coiffent ainsi les Gallois au poteau sur le score de 38 à 34,

05:13 mais perdent au passage leur ouvreur et mettent à jouer Nicky Little,

05:16 sérieusement touché au genou.

05:17 En quart de finale, ces mêmes Fidjiens tomberont les armes à la main

05:19 face au futur champion du monde sud-africain,

05:21 sur le score très honorable de 37 à 20.

05:24 Nous quittons maintenant l'hémisphère nord pour aller en Australie,

05:27 et on va avancer jusqu'au 16 juillet 2011.

05:29 Nous sommes alors en pleine année de Coupe du Monde,

05:31 qui doit avoir lieu deux mois plus tard en Nouvelle-Zélande.

05:33 L'Australie s'apprête à disputer son premier match international de l'année,

05:36 et est censée commencer tranquillement avec la réception des Samoans.

05:39 Bon, tranquillement, c'est vite dit.

05:41 N'importe qui connaissant un poil le rugby sait très bien que ces Polynésiens

05:45 pratiquent un jeu très rude, voire même destructeur,

05:47 avec un goût très prononcé pour les contacts et les plaquages à la limite de la règle.

05:51 Pour autant, sur le papier, l'Australie n'a pas grand-chose à craindre des Samoans.

05:55 Elle a certes un peu fait tourner, mais des joueurs de renommée mondiale,

05:58 comme Matt Guitto, Adam Ashley Cooper, Stephen Moore ou encore Zéko Pérépoux,

06:02 sont tout de même alignés pour l'occasion,

06:03 sans même parler de Quade Cooper et de Will Guenilla qui sont sur le banc.

06:06 Mais les Samoans ne sont pas non plus venus les mains vides.

06:08 Dans leur rang, on compte par exemple Tolafo, les frères Pissy

06:11 ou encore le puissant Elieh, Alessana Tshulagi.

06:13 D'entrée de jeu, dès le coup d'envoi, les tampons pleuvent de tous les côtés.

06:16 Et c'est même les Wallabies qui ouvrent le bal avec ce superbe arrêt buffet de Pat Spack Gabe.

06:20 Cependant, ce sont bien les Samoans qui ouvrent le score du match grâce à leur ouvreur, Pissy.

06:25 Les Australiens ont l'occasion de répliquer quelques minutes plus tard,

06:27 mais ils choisissent de prendre la touche.

06:29 Un choix peu judicieux face à des Iliens très décidés qui serrent les rangs en défense.

06:32 Et c'est bien sur ce secteur de jeu-là en particulier, la défense,

06:36 que vont s'appuyer les joueurs du Pacifique pour déstabiliser leurs adversaires.

06:39 Grâce à des plaquages destructeurs lancés comme des boules de pétanque,

06:42 les Samoans vont peu à peu semer la terreur dans les rangs australiens,

06:45 dont la capacité offensive décroît au fur et à mesure du match.

06:48 Ah, il y a clairement des moments dans le match où on sent que le ballon,

06:51 c'est une patate chaude, t'essaies vite de la refiler au voisin.

06:53 En même temps, quand tu vois les engins qui viennent te charger plein de balles,

06:56 il y a de quoi serrer les fesses.

06:57 Mais même si on connaît bien le goût qu'ont ces joueurs du Pacifique pour le contact,

07:00 on oublie parfois que les Samoans sont aussi de très bons joueurs de ballon.

07:03 On atteste cet essai de 80 mètres marqué par Alessandra Tullaghi sur un turnover,

07:07 ou celui de Thompson sur une superbe contre-attaque Samoane.

07:10 Oh, c'est propre !

07:12 C'est dégueulasse !

07:13 La suite du match n'est qu'une succession d'erreurs australiennes

07:24 dont les Iliens vont se nourrir pour progressivement construire leur exploit

07:27 et résister au retour des Walabies.

07:28 Score final 32 à 23 pour les Samoans,

07:31 il s'agit d'une victoire historique pour ce petit pays du Pacifique Sud.

07:34 Je sais que c'est pas forcément un match qui est très connu du grand public,

07:37 d'ailleurs la qualité elle est pourrie, c'est très difficile d'avoir des bonnes images de ce match,

07:40 mais j'ai choisi d'en parler parce que je trouve que ça montre bien que dans le rugby,

07:43 si tu te donnes à 200%, que tu crois en tes chances,

07:46 tu peux renverser le cours du destin, même si t'es pas le plus talentueux ou le plus fort sur le papier.

07:51 Et puis pour ceux que ça intéresse, je vais vous mettre le lien du match,

07:53 il est découpé en plusieurs parties, je vous mets ça en description.

07:56 Si vous aimez le jeu et les gros tampons, vous allez être servi.

07:59 Maintenant avant de continuer la vidéo, je rappelle vraiment en 5 secondes

08:02 que si vous aimez mon travail et que vous voulez voir d'autres contenus du genre sur YouTube,

08:05 le plus simple c'est de s'abonner, de lâcher un pouce bleu et de me crier un petit commentaire.

08:09 Maintenant, pour l'avant-dernier match de cette vidéo,

08:11 on va se décaler de quelques milliers de kilomètres vers l'Est

08:14 pour se retrouver à Dunedin sur l'île du Sud de la Nouvelle-Zélande.

08:17 Nous sommes le 13 juin 2009,

08:19 à cette époque, le Kings of France est alors en tournée

08:21 pour disputer une série de deux test match face aux All Blacks.

08:23 Et je tiens juste à préciser que c'est la première fois que le Kings of France joue les All Blacks

08:27 depuis leur confrontation en quart de finale en 2007.

08:30 A cette époque, les Bleus sortent d'un tournoi destination plutôt décevant,

08:33 fini par une troisième place,

08:34 et plusieurs joueurs sortent des phases finales d'un top 14 éprouvant

08:37 qui s'est achevé à peine une semaine plus tôt.

08:39 Alors conscients que les All Blacks les attendent de pied ferme

08:41 après leur élimination en quart de finale en 2007,

08:44 Marc Livremont annonce d'emblée que cette tournée est préparée en mode commando,

08:47 et le sélectionneur décide de donner du temps de jeu à plusieurs jeunes prometteurs

08:50 qui commencent à faire leur trou avec la sélection,

08:53 comme Bastaro, Ouedraogo, Medard, Ticamole ou encore Trinduc.

08:57 C'est aussi le premier match de Thierry Dussautoir en tant que capitaine titulaire.

09:00 Les Bleus, éprouvés par une longue saison

09:02 et qui n'ont pas battu la Nouvelle-Zélande chez elles depuis 15 ans,

09:05 se présentent donc logiquement dans la peau de Challenger.

09:07 Même si les Blacks sont aussi privés de certains cadres,

09:10 comme Dan Carter, qui s'est blessé lors de sa saison à Perpignan.

09:13 Et puis pour ceux qui aiment bien les points sur le classement,

09:15 à l'époque la Nouvelle-Zélande domine outrageusement le classement IRB,

09:18 quand la France, elle, figure à une poussive 8ème place.

09:21 Pourtant, les partenaires de Dussautoir, nullement impressionnés par leurs adversaires,

09:24 ne se laissent pas déstabiliser lors du haka et tentent crainement leur chance.

09:28 Après un peu plus d'un quart d'heure de jeu,

09:29 Trinduc décide d'attaquer la ligne sur une mêlée

09:31 et transperce sa défense Néo-Zélandaise

09:33 avant de traverser deux nouveaux défenseurs qui reviennent sur lui.

09:36 Au total, 5 plaquages cassés

09:37 pour un essai qui met la France sur les rails de l'exploit.

09:40 Et William Servat en rajoute une couche 10 minutes plus tard

09:42 en concluant une superbe contre-attaque tricolore,

09:44 laissant ainsi les Kiwis KO debout,

09:46 même si ces derniers finissent par réagir en toute fin de première période avec Messam

09:50 sur une attaque dont les Blacks ont le secret.

09:52 Mais appliqué et rigoureux,

09:53 les Bleus gardent la main mise sur le match

09:55 et balaient les espoirs de retour Néo-Zélandais à 10 minutes de la fin

09:58 sur une interception foudroyante du jeune Maxime Médard.

10:01 Je sais, ça fait bizarre de dire "jeune Maxime Médard".

10:04 L'essai de Mahanounou n'y changera rien,

10:05 le 15 de France impose une deuxième fois de rang face aux All Blacks

10:09 et remporte sa première victoire sur le sol Néo-Zélandais depuis 1994

10:13 sur le score de 27 à 22.

10:15 Et le pire, c'est que l'équipe de France est proche d'un nouveau succès la semaine suivante

10:18 puisqu'elle s'incline de 4 petits points seulement dans le match retour.

10:21 Mais cet unique point de goal avérage est suffisant pour que les Bleus remportent la tournée

10:25 et rentrent en France avec le trophée Galaeur en poche.

10:27 Maintenant, pour le dernier match,

10:29 on part en 2015 en Angleterre lors de la Coupe du Monde

10:31 et je pense que vous avez deviné du match dont je vais parler.

10:34 Mais en même temps, comment passer à côté en fait ?

10:36 Je vais bien évidemment conclure avec le fameux Afrique du Sud-Japon

10:39 qu'on a surnommé par la suite le "Miracle de Brighton"

10:42 du nom de la ville où ce match a eu lieu.

10:43 Là aussi, je sais que d'autres chaînes ont déjà abordé cet événement

10:46 mais je ne peux pas ne pas l'évoquer.

10:48 Ainsi, le 19 septembre 2015,

10:50 l'Afrique du Sud s'apprête à disputer son premier match de la compétition face aux Japonais.

10:54 Le Japon étant à l'époque une équipe de rugby assez moyenne,

10:57 14ème du classement World Rugby,

10:59 personne ne mettait un copec sur l'équipe entraînée par Eddie Jones.

11:02 Les Springboks d'Heineken Meijer

11:04 ont ainsi un petit peu fait tourner pour préserver la fraîcheur du groupe.

11:07 Par exemple, pas de D'Allende, pas d'Ezébeth,

11:10 et Pollard est sur le banc.

11:11 Mais cela n'empêche pas que l'on note quand même la présence de joueurs très expérimentés

11:14 comme Brian Habana, Shendai M. Tawarera, Victor Madfield, Bismarck Duplessis ou encore Jean De Villiers.

11:19 A côté de ça, les Japonais, bien moins costauds,

11:22 ne paraissent pas vraiment être capables de rivaliser dans le défi physique qui les attend.

11:26 Et les premières minutes semblent confirmer cette impression

11:28 puisque les Springboks mettent à profit leur puissance

11:30 et marquent deux fois sur Molle en première mi-temps.

11:32 Cependant, ils ne dominent que d'une courte tête Sennippon

11:35 qui parviennent eux aussi à leur répondre dans ce secteur.

11:37 Et si le pied de Goromaru permet à son équipe de reprendre l'avantage en seconde mi-temps,

11:41 un plaquage manqué remet The Jager et les siens devant au tableau d'affichage.

11:45 Une action similaire en tout point à l'essai du talonneur Strauss

11:48 qui déchire la défense asiatique pour inscrire un nouvel essai à la 61ème minute.

11:52 Cependant, le Japon continue de répondre grâce à la précision de Goromaru face aux perches

11:56 et par l'excellente circulation offensive de ses joueurs pour rester dans le coup.

12:00 Après un lancement de jeu sur touche,

12:01 les Brave Blossoms réalisent une superbe combinaison qui envoie Matsushima dans l'intervalle.

12:06 Et Goromaru arrive à hauteur pour inscrire en coin l'essai de l'espoir.

12:09 29 à 29, le Japon se libère tandis que les Sudafs commencent à suer du slip.

12:14 Acharnés en défense, les Japonais échappent de peu à la correctionnelle

12:16 mais concèdent une pénalité qui donne l'avantage aux Sud-Africains.

12:19 Alors que la partie touche à sa fin,

12:21 les partenaires de Goromaru bénéficient tout de même d'une possession inespérée

12:25 pour tenter de remporter le match.

12:26 Il reste 2 minutes au compteur et ils font le siège du camp Sud-Africain,

12:29 se heurtant au lourd défenseur Spongebox.

12:31 Mais patiemment, les Nippons enchaînent les phases.

12:33 Ils balaient le terrain et gardent la main sur le ballon

12:36 tandis que la foule frémit en voyant les Rouges et Blancs se rapprocher dangereusement de l'embute des Springboks.

12:40 La sirène finit par retentir mais le match se poursuit dans les arrêts de jeu.

12:43 Enfin, sur une dernière inversion, le ballon finit par arriver jusqu'aux 3ème lignes mafie.

12:48 Ce dernier rafute Krill, le déborde et lâche la gonfle pour son allié Esquez

12:52 qui plonge en coin en résistant au retour de Peterson.

12:55 Le stade exulte et s'embrase, la planète rugby n'en croit pas ses yeux,

12:58 les Springboks, une des équipes favorites de cette Coupe du Monde,

13:01 viennent de se faire terrasser par les Japonais pour son premier match.

13:04 Cet incroyable succès, qui catapulta Eddie Jones au rang de sorcier du rugby,

13:08 ne fut cependant pas suffisant pour décrocher une qualification historique en quart de finale.

13:12 En effet, le Japon finit à égalité en termes de victoire avec l'Afrique du Sud et l'Écosse

13:16 mais son nombre de points au classement est insuffisant pour décrocher une place en quart.

13:20 Ce match, outre son résultat incroyable et improbable,

13:23 il est très important parce qu'à l'époque, je me rappelle qu'il avait soufflé un vent de fraîcheur sur le rugby.

13:27 À l'heure où le professionnalisme fait la part belle au physique, au gros gabarit, à la puissance,

13:32 le Japon a fait le pari de prendre cette logique à revers en proposant un jeu structuré,

13:35 essentiellement tourné vers l'offensive et vers la vitesse d'exécution.

13:38 En jouant sur leur force ce jour-là, les Japonais ont prouvé que tout n'était pas qu'une question de taille

13:43 et que d'autres formes de rugby pouvaient triompher.

13:45 Et puis moi, à titre personnel, je me rappelle que j'avais vu le match en live à la télé

13:48 et j'étais vraiment fou devant mon écran, je l'avais vu avec mon petit frère en plus,

13:52 et je pense qu'à ce jour, c'est encore un de mes meilleurs souvenirs de la Coupe du Monde.

13:56 C'est la fin de cette vidéo, j'ai tenté un nouveau format, j'espère qu'il vous plaira,

14:00 moi j'ai pris beaucoup de plaisir à l'écrire, à le monter, à le tourner,

14:03 et si vous avez apprécié cette vidéo, le meilleur moyen de me le faire savoir,

14:06 c'est de me l'écrire en commentaire.

14:07 J'ai encore pas mal d'idées en stock pour faire d'autres épisodes,

14:10 donc si vous en voulez un deuxième, c'est tout à fait possible.

14:12 Avant de se quitter, sachez que ce week-end, je serai à Toulouse pour le 7th,

14:16 il y a peut-être même moyen que je sois présent en bord-terrain, je vous tiens au courant.

14:19 Je rappelle aussi que cet épisode a bénéficié du soutien dès de l'eau fraîche,

14:23 alors si ça vous intéresse de bénéficier de la réduction et de vous mettre ou de vous remettre à cuisiner,

14:27 il y a toutes les infos en description et en commentaire épinglé.

14:30 Bref, c'est tout pour moi, merci de m'avoir regardé, je vous dis à la prochaine,

14:34 bye l'Ovalie !

14:35 [SILENCE]

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