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Coordinateur chez “Les amis de la Terre”, Frédéric Amiel est l'invité de "Planète Bleu s'engage" pour parler notamment de la fast fashion et du prêt a porté jetable.

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Transcription
00:00 Chaque année en France, 42 vêtements par personne sont mis en vente.
00:04 Pour respecter l'accord de Paris, il faudrait abaisser ce chiffre à combien ?
00:09 Il faudrait l'abaisser à peu près 5 d'après les estimations.
00:13 C'est-à-dire qu'effectivement, il faut bien comprendre que ces 42 qui sont mis en
00:18 vente, ça ne veut pas dire qu'ils sont achetés, mais même s'ils ne sont pas achetés, ils
00:21 sont produits, donc ils polluent.
00:22 Donc la question c'est vraiment d'abord comment nous, on consomme moins de vêtements et on
00:28 est incité à consommer moins de vêtements, et puis surtout comment on arrête de produire
00:31 plus de vêtements qu'on en vend, parce que ça c'est aussi une catastrophe.
00:33 Et 5, ce serait tout compris, genre caleçons, chaussettes, voilà, il faudrait vraiment
00:36 qu'on se limite, en tout cas qu'on ait une autre perception, une autre façon de
00:41 s'habiller.
00:42 C'est une moyenne, et après il faut bien entendre que c'est tous les ans.
00:45 C'est-à-dire que l'idée c'est qu'on peut renouveler sa garde-robe quand il y a
00:48 trop d'usure, mais on peut aussi réparer des habits.
00:50 Toute la question est de savoir pourquoi aujourd'hui ça coûte moins cher d'acheter
00:54 un habit neuf que de le faire réparer, et comment est-ce qu'on évite d'être dans
00:58 ce paradoxe et cette absurdité économique.

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