David Le Bars : «Ce sont des bombes à retardement»

  • l’année dernière
Le secrétaire général SCPUN Police, David Le Bars, au sujet de la violence actuelle en France, dans Punchline : «Ce qui est très grave, c'est la gratuité [...] Ce sont des bombes à retardement, ça va être extrêmement compliqué à traiter. C'est quelque chose qui est en train de s'installer». 
Transcript
00:00 ce qui est très grave et qu'on ne retient peut-être pas comme ça, c'est la
00:02 gratuité. C'est-à-dire que tout est gratuit et tout atteint des proportions
00:06 complètement incroyables par gratuité au départ.
00:09 Évidemment qu'on ne met pas une main aux fesses à une femme, mais il tombe sur
00:12 quelqu'un qui essaye de faire en sorte, en plus, de passer un message.
00:15 Ce que tu as fait derrière, c'est la gratuité, la lâcheté.
00:19 Il arrive par derrière. Il le met quasiment...
00:21 Il pourrait quasiment le tuer, parce qu'un mauvais coup par derrière dans la
00:24 tête. Alors, des actes gratuits comme ça, c'est, on dit long, sur le niveau de
00:27 violence et l'état d'esprit dans la tranche de population dont je vous
00:30 parlais, celle qui n'est pas récupérable en termes de prévention.
00:32 J'en ai malheureusement plein des histoires comme ça.
00:35 J'ai connu un jeune primo délinquant qui a quasiment tué une femme pour lui piquer
00:39 son téléphone un matin parce que ses copains lui disaient "tu y vas et tu nous
00:42 déçois pas". Donc, il y a une surenchère.
00:44 L'assassin de Marseille, le tueur à gages, il a 18 ans.
00:49 On a le jeu vidéo qui arrive dans la réalité.
00:52 Donc, tout cela, c'est des bombes à retardement.
00:54 Ça va être extrêmement compliqué à traiter.
00:56 Je ne dis pas qu'il n'y a que ça dans les rues, mais c'est quelque chose qui est en
00:59 train de s'installer.
00:59 [Musique]
01:00 [Musique]
01:02 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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