Le secrétaire général du Syndicat des Commissaires de la Police Nationale, David Le Bars, au sujet des risques entourant les sorties de personnalités politiques : «Dans un climat compliqué et d'hostilité [...] des gens veulent approcher une autorité pour dire ce qu'ils pensent. Et parmi certaines personnes, vous pouvez tomber sur quelqu'un d'un peu déséquilibré».
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00:00 - Le sujet, c'est de faire le tri. C'est que dans une foule, dans un climat compliqué en ce moment et dans un climat d'hostilité, parce qu'il y a un climat d'hostilité,
00:06 puis après, on a différents leviers d'analyse, les réseaux sociaux, l'état d'esprit de la population, le trottoir. Il suffit de parler à des gens.
00:11 Il y a des gens qui veulent approcher une autorité pour dire ce qu'ils pensent de la réforme des retraites, de ceci, de cela.
00:16 Et parmi certaines personnes, parfois, c'est la statistique, c'est pas grand monde, mais vous tombez sur quelqu'un d'un peu déséquilibré,
00:22 qui ne fait pas la différence entre une agression physique ou un échange verbal.
00:25 - On ne peut pas se permettre de laisser une personnalité se faire agresser comme ça, physiquement, dans la rue. Il faut empêcher ça.
00:30 Y compris, d'ailleurs, pour protéger les gens qui pensent qu'on peut tout se permettre avec quelqu'un dans la rue.
00:34 - C'est ça qui est affolant. C'est-à-dire, on en est arrivé. On a eu un minimum de respect vis-à-vis de l'autorité.
00:38 - On ne peut pas agresser un ministre ou un président physiquement.
00:44 - C'est quand même rare, ça, quand même.
00:46 - C'est quand même rare, ça, quand même rare.
00:47 [Musique]
00:49 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]