Le conseiller municipal écologiste d'Orléans, Jean-Philippe Grand est notre invité ce matin
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00:00 L'édilahé à 8h18, nous accueillons notre invité ce matin sur France Bleu Orléans,
00:04 c'est Jean-Philippe Grand, le conseiller municipal Europe Écologie Les Verts d'Orléans.
00:08 Bonjour Jean-Philippe Grand, on parle sport, politique sportive, des collectivités,
00:12 alors est-ce que d'abord, comme tous ceux qui nous écoutent ce matin,
00:15 vous avez suivi le match de l'OLB en direct hier soir sur France Bleu Orléans ?
00:19 Oui, j'ai eu la chance, je ne sais pas dans quel état de santé votre collègue...
00:24 Oh, il n'a plus de voix, ça c'est sûr !
00:26 C'était juste énorme, la manière dont il a dit les choses, c'était énorme.
00:30 Donc je crois même qu'il y a quelques mots qui normalement ne sont pas prononcés dans une radio,
00:34 donc voilà, c'était génial.
00:36 La passion est directe.
00:37 On a l'impression de y être, c'est ça qui est bien avec la radio,
00:39 quand on n'a pas possibilité d'être devant la télé, au moins on y était, et j'y étais.
00:43 L'OLB est en demi-finale des playoffs, le match à Châlons-Reims, ce sera dimanche après-midi,
00:48 le match retour ici à Comet à l'Arena, mardi prochain,
00:52 cette salle où il y a une ambiance de dingo, comme dit Arnaud Rosac très souvent.
00:56 Vous en dites quoi, vous, de cette salle ?
00:58 C'est une très belle surprise, moi j'en suis très très heureux.
01:01 C'est vrai que j'avoue tout à fait avoir été sceptique sur le fait qu'il fallait faire une salle de 10 000 personnes à Orléans,
01:09 qui puisse accueillir 10 000 personnes, et la réalité c'est que ça fonctionne,
01:12 qu'il y a vraiment quelque chose qui se passe là, et que moi j'en suis ravi.
01:16 J'ai joué 42 ans au basket, donc vous doutez bien que...
01:20 C'est génial, d'autant plus que ça permet aussi, contrairement au Palais des Sports,
01:24 on pouvait avoir un public un petit peu de connaisseurs du basket,
01:28 qui n'était pas forcément là pour faire de l'ambiance,
01:30 ça permet aussi, y compris pour ceux-là, de se dire que quand au-dessus ça hurle et que ça pousse,
01:36 il faut y aller et il faut pousser avec les autres.
01:38 Et c'est ça le véritable changement avec cette salle.
01:41 Cette salle a une plus-value, on voit bien sur les résultats,
01:44 maintenant elle n'a de sens presque que si effectivement le club décroche la montée en bet clique élite.
01:50 C'est évidemment l'objectif, et c'est ce qui est le plus important aujourd'hui.
01:54 Alors il y a trois types de sports, il y a le sport loisir,
01:56 il y a le sport amateur de compétition, mais amateur,
01:59 j'ai pu y participer pendant des années, et puis il y a le sport pro,
02:02 et moi je n'ai jamais opposé les uns aux autres.
02:04 Et aujourd'hui, on a l'avantage d'avoir quelques sports qui sont plus au niveau national,
02:09 que ce soit donc là le basket,
02:11 on aimerait que le foot, que le rugby puissent accéder aussi à des niveaux supérieurs.
02:16 On a des sports individuels, le judo, on a les scrims,
02:20 voilà tous ces sports-là aujourd'hui nous permettent de temps en temps,
02:24 et le plus souvent au moins possible, d'avoir des résultats au niveau national voire international.
02:27 Et c'est cela qu'il faut aider aujourd'hui, avec une politique cohérente au niveau de la métropole.
02:32 - Alors venons-en justement à la politique sportive de la métropole.
02:36 L'OLB quand même c'est un club qui coûte cher, 1 300 000 euros depuis le début de l'année,
02:40 une subvention exceptionnelle récemment votée, 210 000 euros.
02:44 Quand la moyenne des subventions publiques dans les clubs de probées c'est 400 000 euros.
02:48 C'est quand même de l'argent, c'est notre argent à nous contribuable.
02:51 - Voilà, mais c'est le fruit de l'histoire.
02:52 A Orléans, on avait une équipe en proie depuis des années qui avait donc du coup...
02:56 - Qui a passé 10 ans en proie.
02:58 - Voilà, et avec un montant de subventions qui était dans la logique de ce qui était perçu par les autres clubs de proie.
03:04 Donc on a conservé ça, parce que l'objectif c'est évidemment de remonter.
03:07 Maintenant ce qu'il faut c'est de la transparence avec les élus métropolitains.
03:11 Il faut qu'on soit en capacité de voir exactement quelle est la politique
03:14 et quels sont les objectifs que l'on a pour quelques sports.
03:17 C'est pour ça que j'ai regretté qu'on n'aide pas le sport féminin et les panthères à s'en sortir.
03:22 - Le verre de bolus de fleurs et les obres.
03:23 - Voilà, clairement on a aujourd'hui les moyens au niveau de la métropole
03:26 d'avoir un sport collectif masculin et féminin au plus haut niveau.
03:29 On l'avait avec le hand avec les panthères et donc avec le basket.
03:32 On peut le faire aussi pour les sports individuels comme le judo,
03:35 comme je l'ai redit, l'escrime.
03:37 On a les moyens de mettre en place une politique sportive cohérente.
03:41 Il faut de la transparence et puis il faut absolument qu'on arrive à accompagner ces clubs.
03:45 - C'est pas cohérent actuellement ? C'est assez sensible c'est ça ?
03:48 - Non seulement c'est pas cohérent mais c'est pas transparent.
03:51 - Ça veut dire quoi c'est pas transparent ?
03:53 - On vient masquer des subventions pour pouvoir faire face aux besoins des clubs.
04:00 Et puis à chaque fois c'est quelque chose qui se fait dans le dos des élus métropolitains.
04:04 On découvre les choses dans le conseil de métropole.
04:06 Moi ce que je demande c'est qu'on ait un moment où on va pouvoir s'asseoir
04:09 avec l'ensemble des élus métropolitains.
04:11 Qu'on va pouvoir y compris faire venir sur une session extraordinaire
04:14 l'ensemble des clubs qui aspirent à aller vers le haut niveau.
04:17 A leur demander quel est leur projet, à mettre des moyens en face
04:20 et que tout le monde sache exactement où on va.
04:22 - Ça ça va se faire ? C'est une demande qui a été...
04:24 - Pour l'instant il y a un groupe de travail qui a été levé.
04:26 Mais moi ce que je vais proposer à ce groupe de travail
04:28 c'est qu'on ait cette session extraordinaire, qu'on fasse quelque chose
04:31 qui puisse vraiment montrer à l'ensemble des élus métropolitains
04:34 qu'on sait où on va, qu'on a un cap.
04:36 Et non seulement pour la partie sportive mais également pour la partie infrastructure.
04:40 Et aujourd'hui on a au sud les sport courts, le foot, le rugby, le basket.
04:44 Au nord le judo, les scrims et le blocsier.
04:47 Faisons deux centres de formation, un au nord, un au sud
04:50 dans lesquels on va pouvoir aider les jeunes à accéder à ce haut niveau.
04:54 Mettons les infrastructures, ça c'est le rôle d'une collectivité.
04:57 Et puis ensuite on verra ce qui sortira de tout ça.
05:00 Et de manière équitable et transparente on viendra aider les clubs.
05:03 Un mot pour finir, les ambassadeurs de Saran, justement, Accès d'Allerlit, Remonte
05:08 ils ont annoncé récemment une augmentation de budget d'un million d'euros.
05:11 Ils sont allés démarcher des partenaires privés.
05:14 L'OLB serait peut-être bien inspiré de faire la même chose ?
05:18 Mais ils le font, ils le font.
05:19 Bien encore plus ?
05:20 Non mais ils le font c'est évidemment.
05:22 Mais vous attirez les sponsors pour le plus haut niveau
05:26 lorsque vous accédez au plus haut niveau.
05:28 Très clairement aujourd'hui l'OLB étant en probé,
05:32 elle obtient moins de la part des sponsors que si elle accédait à la PROA.
05:36 Ça a été fait lorsqu'ils ont accédé à la PROA,
05:38 ça sera refait pour y accéder de nouveau.
05:40 Bon alors on leur souhaite bonne chance de toute façon pour cette demi-finale.
05:43 Qui de remonte c'est le principal, c'est l'objectif.
05:45 Merci beaucoup Jean-Philippe Grand, bonne journée à vous.
05:47 Merci à vous deux.
05:48 Et la séquence de l'invité vous la réécoutez à tout moment en ligne
05:51 sur votre site francebleu.fr et aussi sur l'application ICI,
05:55 ICI, l'appli qui vous propose le meilleur des programmes de France Bleu et France 3.