Le replay de la 1ère journée - Aviron - Championnats d'Europe

  • l’année dernière
Retrouvez le replay de la 1ère journée des championnats d'Europe d'aviron à Bled en Slovénie du 27/05/2023.

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00:47 Ce sont les anglaises qui ont été les plus
00:52 rapides en qualification.
00:55 On les retrouvera à la ligne numéro 3, les anglaises.
01:00 Sur la ligne numéro 1, on retrouvera le quatuor allemand
01:05 Wim Berens, Greyton, Udling, Schendekel.
01:09 L'Ukraine sera sur la ligne 2, avec Vergoliad,
01:15 oula, après je me lance dans des challenges.
01:19 - Dovgodko, Kozenkova. - Voilà, Kozenkova et Dunchenko.
01:24 Les britanniques, Henry, Scott, Brejcho et Glover.
01:28 Les néerlandaises à la ligne 4, avec Veldhuis,
01:31 Schinard, Koltman et Dullmans.
01:35 Les suisses, les suisses est-ce que c'est exactement,
01:38 Ulrich, Schweitzer, Valker et Locher.
01:41 Et enfin les italiennes à la ligne numéro 6,
01:44 avec Iseppi, Lizzi, Merino et Gobi.
01:49 On va suivre évidemment les britanniques, les ukrainiennes
01:52 et les néerlandaises qui devraient normalement être présentes
01:58 aux avant-postes de cette finale.
02:01 Les britanniques et les néerlandaises qui ont terminé
02:06 la dernière en championnat du monde, 3ème pour les britanniques
02:09 et 2ème pour les néerlandaises.
02:12 Avec des compositions de bateaux qui n'étaient pas tout à fait les mêmes.
02:18 Juste un petit point sur l'embarcation française
02:22 qui était engagée dans cette catégorie,
02:25 donc qui n'a pas passé le cap des demi-finales,
02:28 et qui a disputé ce matin la finale B.
02:31 Donc les françaises Feutry, Hélène Lefebvre,
02:35 Ernouts et la petite Jeanne Roche
02:38 ont terminé 3ème de la finale B.
02:41 Là aussi, c'est quand même pas un résultat extraordinaire.
02:48 Pour se qualifier pour les Jeux Olympiques,
02:51 il faudra être bien meilleur que ça.
02:54 Mais c'est un nouveau bateau en devenir
02:58 dans lequel on note le retour d'Hélène Lefebvre,
03:02 la championne d'Europe 2018 du deux de couple.
03:05 Mais bon, là c'est pas une très bonne mise en action
03:10 pour ce cadre de couple.
03:13 On va pas se fier au...
03:16 Non.
03:17 Voilà, on arrête.
03:18 Mais si on se fie à ça, on a l'impression que les néerlandaises sont devant.
03:22 Bon là j'ai l'impression quand même qu'elles sont vraiment devant.
03:25 Mais on va quand même attendre d'avoir un plan.
03:27 En tout cas c'est très esthétique.
03:28 C'est très très sympa et on voit le profilé du bateau,
03:31 c'est vraiment très impressionnant.
03:34 Confirmation, les néerlandaises.
03:37 Avec l'Ukraine aussi qui est pas mal partie.
03:41 Et les britanniques prises un petit peu en sandwich entre ces deux nations.
03:47 Vous l'avez dit, c'est normalement les trois qui devraient se détacher,
03:50 l'Ukraine, l'Angleterre et la Hollande.
03:53 Et pour l'instant, au terme des premiers hectomètres de course,
03:58 c'est la réalité qui semble se dessiner.
04:03 L'équipage ukrainien c'est le seul des trois qui est dans la même composition que l'année dernière.
04:08 L'année dernière au championnat du monde, l'Ukraine avait terminé à la quatrième place,
04:13 juste derrière, à distance respectable, des britanniques.
04:17 Le bateau a été un changé alors qu'il y a eu des changements dans le cadre de couple des Pays-Bas
04:24 et dans le cadre de couple des britanniques.
04:26 Je vous disais tout à l'heure que les Pays-Bas et les britanniques
04:30 étaient des nations qui étaient en forme très tôt dans la saison.
04:34 Et là, sur cette course, on en a encore une nouvelle illustration.
04:38 Par rapport à votre expérience, Marc, quand on change comme ça un élément de l'équipe,
04:43 il faut du temps, beaucoup de temps, pas forcément beaucoup de temps
04:47 pour vraiment retrouver les automatismes par rapport à l'équipe qui était en place avant.
04:52 Évidemment, si on change un élément, ça peut peut-être aller plus vite que si on en change trois.
04:56 Je suis entièrement d'accord avec vous.
04:57 Mais comment on peut arriver à cet osmose ?
05:01 Parce qu'il faut bien parler d'osmose dans le travail.
05:05 Déjà, pour répondre à la question de base, je ferai une réponse à l'affaire Noreno.
05:10 Le temps que ça prend, ça prend un certain temps.
05:12 Voilà, donc ça, c'est la base.
05:14 Tout dépend des rameurs, tout dépend des rameuses,
05:18 tout dépend de la personne qu'on change, de ce qu'elle apporte.
05:22 Est-ce qu'elle peut apporter plus de puissance ?
05:24 Est-ce qu'elle peut apporter une technique plus élaborée que la personne qu'elle remplace ?
05:31 Est-ce que la personne qui était titulaire a été blessée, malade, et ainsi de suite ?
05:37 De quelle manière on remplace quelqu'un ?
05:41 Il n'y a pas de réponse absolue et claire en la matière.
05:46 D'accord. Et est-ce que c'est différent, la façon de l'aborder ?
05:50 Si par exemple, comme on l'a vu tout à l'heure pour notre duo qui s'est imposé,
05:55 si c'est un remplacement temporaire ou si c'est un remplacement qui a vocation
05:59 à devenir définitif dans la composition de l'équipe, ça peut avoir une influence ?
06:03 Ça peut avoir une influence ou pas, parce que le rameur ou la rameuse
06:07 qui prend la place d'un blessé dans un bateau,
06:11 ou d'un malade dont on sait qu'il est appelé à revenir quelques jours ou quelques semaines après,
06:17 ça peut lui donner éventuellement l'envie de montrer
06:22 « je suis là moi et finalement j'ai peut-être ma place là-dedans dans le collectif ».
06:32 De toute manière, le rameur, même s'il n'est que remplaçant sur une course,
06:39 à l'arrivée le résultat il l'a aussi.
06:42 Et donc si le bateau dans lequel il remplace en gagne, lui il gagne aussi,
06:47 il est champion d'Europe, champion du monde, vainqueur d'une coupe du monde, vainqueur d'une simple course.
06:54 De toute façon, on ne lui enlèvera pas son titre et son résultat.
06:58 On est dans les 500 derniers mètres et pour l'instant l'Ukraine résiste,
07:02 mais les Anglaises sont en train de faire leur effort.
07:05 Elles étaient un petit peu distancées, là elles sont en train de revenir sur les Néerlandaises.
07:10 Après, est-ce qu'elles auront le temps et les moyens nécessaires de revenir sur les Ukrainiennes ?
07:15 Rien n'est moins sûr et on le voit, ça va quasiment à la même vitesse pour les trois embarcations.
07:22 On a l'impression à l'œil que les Pays-Bas sont en train de revenir sur l'Ukraine, 3 mètres d'écart.
07:29 Là on est rentré dans les bouées rouges, c'est-à-dire les 250 derniers mètres de la course.
07:35 C'est un repère visuel aussi pour les rameurs.
07:39 Là par contre, ça semble compliqué pour les Anglais.
07:41 J'ai bien peur qu'elles ne se contentent que de la troisième et dernière marche du podium.
07:47 Alors on va voir si les Néerlandais sont capables dans les derniers mètres de venir souffler la victoire à l'Ukraine.
07:56 Là on est à environ 150 mètres de l'arrivée.
07:59 Manifestement, l'Ukraine réussit à bien tenir le choc, à conserver son avance.
08:03 Ça va aller au bout pour l'Ukraine, qui va aller s'imposer dans cette finale.
08:11 Voilà, clairement, c'est fait.
08:13 Les Néerlandais seront deuxième et les Britanniques troisième.
08:17 Les Britanniques qui, à la barre des 1500 mètres, avaient accéléré la cadence.
08:22 On les avait sentis revenir sur les Néerlandais.
08:25 Et finalement, les Néerlandais ont remis un petit peu de charbon dans la machine,
08:31 si on peut s'exprimer ainsi, pour endiguer le retour des Anglaises, des Britanniques.
08:37 Et l'Ukraine, elle aussi, a accéléré sur les derniers hectomètres pour ne pas être surprise.
08:44 Mais c'est fait. En tout cas, très belle course, là encore.
08:48 L'Ukraine qui s'impose devant les Pays-Bas et l'Angleterre.
08:53 C'est féminine. On va retrouver l'Irlande, la Grèce, la Grande-Bretagne.
09:11 C'est une petite erreur, là, c'est le cadre de couple, messieurs.
09:15 Ah oui, pardon, c'est moi qui... Effectivement, j'ai sauté une ligne.
09:19 Vous allez beaucoup trop vite.
09:21 J'ai sauté une ligne. Autant pour moi, autant pour moi.
09:24 Le cadre de couple, messieurs. Voilà, exactement.
09:26 Donc on a vu déjà passer l'Ukraine, la Roumanie, la Grande-Bretagne.
09:29 Voici les Pays-Bas. La Pologne, championne du monde en titre.
09:35 Et on va terminer avec l'Italie.
09:37 L'Italie, l'Irlande, la Grèce, la Grèce, l'Angleterre, la Grèce, l'Angleterre, l'Italie.
09:52 Attention.
09:54 Et c'est parti. Allez, c'est parti pour 2000 mètres de lutte avec Obu.
10:06 Eh bien, un titre de champion d'Europe.
10:10 On va avoir une première indication.
10:12 C'est parti très vite pour les Roumains, là.
10:14 Et les Polonais, également, à plus de 50 coups de rame au niveau de la cadence.
10:20 C'est un bateau de... Comment dire ?
10:23 Une course de très, très haut niveau, puisqu'on retrouve là 5 des 6 bateaux
10:27 qui étaient finalistes au dernier championnat du monde.
10:32 Des championnats du monde où c'était les Polonais qui s'étaient imposés devant les Britanniques et les Italiens.
10:38 Les Pays-Bas, c'était qu'à ses 4e et les Roumains, 6e.
10:42 Les Polonais, c'est exactement la même composition que l'année dernière.
10:46 Xaja, Biskup, Sittarski et Baranski.
10:50 Mais tous les autres bateaux ont eu un ou deux changements par rapport à l'année dernière.
10:56 Et les Italiens qui sont plutôt bien entrés dans leur course.
11:07 On va quand même attendre une vue un petit peu différente, Eric.
11:12 Là, il n'y a pas encore de données sur les cadences.
11:19 Allez, là, on peut le dire, aux 500 m, les Italiens qui sont devant les Polonais.
11:27 Je peux vous dire, avec 38 centièmes d'avance.
11:30 38 centièmes d'avance, les Polonais, autant pour moi, les Hollandais et les Ukrainiens.
11:35 Il n'y a pas de bateau français engagé en cap de couple.
11:40 L'année dernière, il y en avait un avec en particulier les frères Valentin et Théophile Onfroy.
11:46 Mais qui ont choisi les deux frères Onfroy.
11:50 C'est un bateau des rameurs de qualité classe.
11:54 Médaillé mondiaux, médaillé européen, Valentin et Théophile Onfroy.
11:59 Mais ils ont eu le désir d'arrêter l'expérience de la couple et de repasser en pointe.
12:04 Un truc que je ne vous ai pas expliqué si vous ne connaissez pas l'aviron.
12:07 C'est qu'on parle de couple quand les rameurs ont une rame dans chaque main.
12:11 On parle de pointe quand chaque rameur n'a qu'une seule rame entre les mains.
12:15 Donc là, c'est un cadre de couple précisément.
12:18 Donc voilà, les frères Onfroy qui étaient dans ce bateau l'année dernière,
12:22 ont décidé de redescendre, de revenir en pointe.
12:27 Et donc là, tous les meilleurs rameurs français, à part Andrias et Boucheron bien sûr,
12:33 sont eux aussi passés en pointe.
12:35 Les frères Onfroy se sont plantés lors des derniers championnats de France
12:41 et ont décidé de ne pas aller plus loin.
12:46 Ils ne sont donc pas en cadre de couple puisqu'ils ont arrêté la couple
12:50 et ne sont pas non plus dans le cadre de 400 barreurs que l'on retrouvera demain.
12:54 Les confirmations pour l'instant.
12:55 Les polonais qui maîtrisent ce début de course devant les italiens qui sont toujours présents.
13:02 Les Pays-Bas et les Britanniques.
13:07 Et regardez un petit peu là sur ce plan, on a évidemment les polonais plein écran.
13:15 Vous voyez la synchronisation des mouvements qui est évidemment primordiale.
13:21 Il y a assez longtemps qu'on n'a pas eu de 4-2 couple performant en France.
13:29 Mais c'est aussi, comment dire,
13:33 certes l'an dernier le bateau français s'était classé 8e au championnat du monde,
13:38 mais quand je dis performant, c'est au niveau des podiums mondiaux ou olympiques.
13:42 C'est aussi un petit peu l'image de l'avion français
13:49 qui n'est pas nécessairement à son meilleur historique,
13:54 même si les derniers Jeux olympiques ont été une vraie réussite
13:57 avec la médaille d'or de Boucheron-Androdias et celle d'argent de Tarantola-Ebovey.
14:01 On n'a pas vraiment de réservoir.
14:03 Le DTN Sébastien Vieilledon, lui-même champion olympique et champion du monde quand il était jeune,
14:09 a coutume de dire qu'on a du potentiel mais pas de marge dans l'avion français.
14:13 C'est exactement ça.
14:15 Et là ça devient un peu plus compliqué pour les italiens.
14:19 Autant pour les polonais ça semble plutôt clairement établi.
14:24 Par contre les italiens, ils ont perdu la 2e place au passage des 1500 m.
14:30 C'est les hollandais qui sont désormais en 2e position.
14:34 Et les britanniques ne sont pas loin derrière.
14:36 Oui, je pense que ça va être compliqué pour les italiens de conserver une place sur le podium.
14:42 Ce n'est pas nécessairement une logique, je le rappelle,
14:45 les bateaux qui sont aux extrémités sont théoriquement les moins bons bateaux,
14:48 ou tout du moins ceux qui ont eu le plus de difficultés à se qualifier.
14:53 Donc on peut supposer que le niveau des italiens est à la base un petit peu moins bon que celui des britanniques.
14:59 Ou des polonais, mais bon, les polonais ils ont quand même le métier,
15:02 ce sont les champions du monde en titre, il ne faut pas l'oublier.
15:05 Et donc là ils sont bien partis pour remporter un petit trait en Européen.
15:10 On est dans les 200 derniers mètres.
15:12 Les italiens s'ils tiennent, ça va passer de justesse je pense.
15:18 En tout cas, pour les polonais c'est très bien engagé.
15:22 Alors là on va attendre le passage sur la ligne d'arrivée, mais les polonais c'est bon.
15:27 Les néerlandais normalement également.
15:30 Et la troisième ça va jouer, ça serait bien qu'on puisse avoir un plan un petit peu plus large.
15:37 Voilà la Pologne, les italiens qui sont finalement revenus.
15:43 On avait peur qu'ils soient sous la menace des britanniques,
15:46 et finalement ils sont revenus et ils étaient presque inquiétants face aux néerlandais.
15:52 Les polonais qui exultent et qui sont donc champions d'Europe.
15:57 Et voilà on arrive à la course qui intéresse prioritairement les français aujourd'hui.
16:18 Vous pouvez repartir sur l'énumération que vous aviez commencé de t'a l'heure Brienne.
16:22 Cette fois je suis exact au rendez-vous.
16:25 On va retrouver 6 embarcations pour l'Irlande, Casey et Kremen.
16:30 Pour la Grèce, Kontou et Fitzhugh.
16:34 Pour l'Angleterre, Craig et Grant à suivre tout particulièrement.
16:38 Évidemment sur la ligne 4 Tarantola et Bovey qui seront à suivre d'un œil tout particulier pour nous français.
16:45 Les polonaises, Rados et Belna pour la ligne 5.
16:49 Et les suisses sur la ligne 6 avec Merz et Roll.
16:54 5 des 6 bateaux présents ici étaient finalistes au dernier championnat du monde.
17:05 Les seuls petits nouveaux ce sont les polonaises.
17:09 Voilà les britanniques donc Emily Craig et Imogen Grant.
17:17 Alors celle que vous voyez en premier qui tourne le dos à sa coéquipière c'est Grant.
17:22 Et la deuxième c'est Craig.
17:25 On va faire le même exercice ici.
17:27 Vous avez Bovey sur la gauche de l'écran et Laura Tarantola sur la droite.
17:32 Claire c'est ce qu'on appelle le chef de nage.
17:35 Enfin la chef de nage. C'est elle qui donne le rythme.
17:39 C'est la cadence que sa coéquipière doit suivre.
17:44 C'est plutôt Laura qui puisqu'elle est juste derrière a une meilleure vue périphérique sur la course et les adversaires qui donne les consignes.
17:53 Mais quel que soit le bateau c'est le chef de nage qui donne la cadence et dont on suit le rythme.
17:59 Je continue de me dire que le chef de nage a toujours raison même quand il a tort.
18:03 Là j'exagère certes un petit peu mais ayez un peu cette idée en tête.
18:07 Et c'est parti. Voilà c'est lancé et dans 2000 mètres on saura à quel point...
18:18 Très bon départ des françaises.
18:20 C'est pas primordial les 10 premiers coups de rame mais si on a réussi, si on voit qu'on est dans la course, qu'on est bien devant les autres, ça fait du bien.
18:32 Je vous avais parlé tout à l'heure des britanniques qui sont championnes du monde en titre.
18:36 Les deuxièmes c'était les américaines et les troisième aux championnats du monde, celle qu'on attendait un petit peu moins et qui avait privé les françaises d'une médaille.
18:45 C'était les irlandaises qu'on voit tout au bout là-bas.
18:48 Kaze et Kremen qui avaient terminé troisième au dernier championnat du monde.
18:52 Sans qu'il n'y ait rien à redire. Les françaises n'étaient pas nécessairement meilleures de leur forme l'an dernier à Sicce.
18:59 Là elles ne sont toujours pas meilleures de leur forme.
19:02 Soyons clairs, le but du jeu cette année c'est d'être en forme aux championnats du monde.
19:06 Mais a priori elles devraient être compétitives pour une médaille aujourd'hui.
19:10 Quel métal, ça c'est autre chose.
19:13 On voit que c'est très serré. Pour l'instant personne n'arrive à vraiment se détacher outre mesure.
19:22 Mais on va voir les britanniques sur leur schéma de course.
19:28 Ils devraient prendre les deux bords. Ensuite le tout c'est de savoir combien d'avance elles arriveront à prendre sur les autres équipages.
19:34 J'ai l'impression qu'il manque un bateau ou les suisses sont déjà en retard ?
19:38 Non, on ne le voit pas.
19:40 Oui, d'accord.
19:42 Soyez tranquilles.
19:44 C'est l'éternel problème de la perspective.
19:48 Et de la perspective.
19:50 Je pense que vous allez être rassurés dans quelques instants. J'espère.
19:53 Sinon c'est moi qui aurais dit des bêtises.
19:55 Non, il est là. Mais elles accusent déjà un retard certain on va dire.
19:59 Les suisses et les françaises.
20:01 Troisième à 1'39 des britanniques.
20:04 Dans le coup avec les polonaises, les grecs et les irlandaises pour aller chercher une place pour le podium.
20:11 Mais les anglaises confirment que c'est l'équipage numéro un.
20:16 Comme je vous le disais tout à l'heure pour la première course, elles sont en bonne position.
20:21 Les anglaises parce qu'elles peuvent contrôler, elles peuvent voir ce qui se passe derrière.
20:24 Pas la peine de tourner un petit peu la tête.
20:27 On domine. Et puis si on voit un équipage qui revient un petit peu trop vite et si on en a les moyens,
20:31 ce qui n'était pas nécessairement le cas tout à l'heure, je crois que c'était l'équipage britannique quand je vous ai expliqué ça déjà.
20:39 Si elles en ont les moyens, elles peuvent donner une série de coups d'aviron un petit peu plus appuyés pour repousser les adversaires et éventuellement les dégoûter.
20:49 Les françaises qui reviennent à la hauteur des grecs. On est au coup d'à-coups sur les deux embarcations.
20:56 Les françaises et les britanniques sont les deux seuls bateaux qui se sont qualifiés directement pour cette finale.
21:02 Tous les autres ont dû passer par un repêchage.
21:04 Ça veut dire qu'elles ont un parcours de moins, c'est-à-dire des repères éventuellement moins, mais aussi un petit peu de fraîcheur supplémentaire par rapport aux autres.
21:12 Et là, on voit que les grecs s'emploi à contenir la remontée des françaises pour l'instant.
21:20 Les françaises toujours en troisième position. Mais attention, on a vu que la Pologne n'était pas très, très loin derrière nos deux tricolores.
21:27 Ça nous promet une belle fin de course pour le podium et peut-être pour la victoire.
21:31 Parce que quand vous avez comme ça des équipages qui se tirent la bourre pour une deuxième place, ça les incite à aller plus vite et peut-être remonter sur les premières.
21:41 Là, une belle avance des britanniques. 2h36, c'est assez important.
21:45 Et donc là, on le voit, il y a toujours trois équipages pour se disputer les deux places du podium.
21:50 Trois équipages, pardon, quatre équipages. La Grèce, la Pologne, l'Irlande et les françaises qui sont pour l'instant troisième juste derrière les grecs pour la deuxième place.
22:00 La Pologne qui a perdu puisque la Pologne était en deuxième position et là, au passage intermédiaire, elle est désormais quatrième.
22:07 Elle est désormais hors du podium et les françaises qui sont en train, semble-t-il, d'accélérer la cadence.
22:14 On va attendre effectivement un plan un peu plus. J'ai l'impression que les françaises sont en train de revenir sur les grecs.
22:24 Elles sont a priori à égalité au bord à bord, si l'on en juge par le synthétisme qui nous est affiché.
22:32 Il reste 250 mètres avant d'avoir le passage aux 1500 mètres.
22:38 Les françaises, on n'a pas dit, mais elles sont vice-championnes d'Europe l'année dernière à Munich.
22:42 Elles sont un petit peu habituées aux deuxième place, j'ai envie de dire.
22:45 Enfin, à ce niveau là, une deuxième place, c'est quand même assez exceptionnel.
22:48 Alors si elles sont toujours à la lutte avec la Grèce, vous le voyez sur le synthétisme qui s'est affiché.
22:53 Elles se sont détachées par rapport à la Pologne et l'Irlande.
22:57 Donc logiquement, on croise les doigts, mais on se dit que les françaises normalement peuvent se concentrer maintenant sur le podium.
23:03 Parce qu'il n'y aura pas de rebondissement de dernière minute pour un équipage qui viendrait les solliciter sur la fin de course.
23:12 Allez, on attend le passage aux 500 derniers mètres. Les françaises qui étaient en passe de revenir sur leurs concurrents.
23:23 On a l'impression que les équipages sont toujours au bord à bord, mais on va voir ça au passage aux 1500 mètres.
23:26 Les anglaises qui ont un petit peu creusé, mais pas de manière spectaculaire.
23:29 Et puis les deux équipages grecs et françaises qui sont toujours dans le groupe.
23:33 Pendant longtemps, Beauvais et Tarantola avaient la réputation d'avoir un petit peu de mal à l'enlevage.
23:38 Ils avaient souvent perdu des places sur les dernières longueurs de course.
23:44 Et puis là, depuis deux ans, le travail fait avec la rentraîneur Frédéric Perrier a bien marché.
23:51 C'est devenu un équipage qui possède un enlevage, autrement dit un sprint, un finish de très bonne qualité.
23:59 Ce qui est certain, c'est que les Britanniques vont aller chercher ce titre de champion d'Europe.
24:05 Vous voyez, on est à moins de 300 mètres maintenant de la ligne d'arrivée et on imagine mal les Britanniques craquer.
24:13 Alors que du côté des Grecs, pour l'instant, elles gèrent toujours la remontée des françaises.
24:19 Et donc, on va voir Marc, par rapport à ce que vous venez de nous expliquer, si dans les 250 derniers mètres,
24:24 les françaises peuvent renverser les Grecs de cette deuxième marche du podium.
24:30 Et on a vu d'ailleurs du côté de l'embarcation grecque qu'on tournait la tête pour voir où en étaient les françaises.
24:37 Parce qu'on se doute bien que la menace, elle vient d'ici.
24:40 Elle vient de nos françaises, de Tarantola et de Beauvais, qui sont en train de tout lâcher dans ce dernier sprint, dans ces derniers mètres.
24:50 Ça revient sur les Anglaises, mais trop tard. Bon, et là, manifestement, les Grecs sont ainement devant.
24:55 Là, ça va être... Les françaises ont... Non, c'est plié. C'est plié, c'est plié. Oui, oui, si, si, quand même.
25:03 Allez, les Britanniques devant les Grecs et les françaises qui vont échouer de très peu.
25:07 Finalement, il y aura peut-être une seconde à l'arrivée entre les deux embarcations.
25:13 En tout cas, vos pronostics étaient bons, Marc, puisqu'elles sont sur le podium.
25:17 Troisième marche, mais en tout cas, l'aviron est une chance presque exacte.
25:21 Et elles sont contentes, Greg et Grant, avec ce titre de championne d'Europe.
25:31 Je pense que Tarantola et Beauvais le sont également.
25:34 Bon, ils ont fait un bon stage, un peu comme les garçons, un début de stage terminal un petit peu difficile.
25:41 Bon, sur les derniers tests d'entraînement qu'ils avaient réalisés, ils étaient à un bon niveau.
25:45 Le problème qu'il y a, c'est que cet équipage grec, qui est légèrement, enfin,
25:55 qui est modifié à 50% par rapport à l'année dernière.
25:58 L'année dernière, Contou était avec une autre rameuse, Anastasia Dou,
26:06 et là, maintenant, elle est avec Kiki Diou.
26:08 C'est un nouvel équipage, on va se dire, mais attention, il va falloir compter sur elle au niveau des championnats du monde.
26:17 Avec la petite famille.
26:19 Le double poids léger.
26:28 Cette fois, pour les hommes.
26:36 Il y a quelques absents dans ce bateau.
26:40 D'abord, il y en a un, c'est Paolo Donovan dans l'équipe irlandaise.
26:44 Vous avez vu la composition du bateau irlandais qu'on voit là, qui est à l'extrémité.
26:51 Ça leur arrive rarement, mais Paolo Donovan absent, c'est Hugh Moore qui l'a remplacé au côté de Fintan McCarthy.
26:58 Alors, ce bateau irlandais, c'est le bateau champion du monde, champion olympique.
27:03 C'est le patron de la discipline quand il est à 100% dans la composition qu'on a vu l'année dernière.
27:08 On en revient à ce qu'on disait tout à l'heure, il y a à la fois de l'envie et de la pression pour le remplaçant du coup,
27:15 parce que là, ça va être compliqué vu où ils sont placés, mais bon, on ne sait jamais.
27:21 La question, c'est aussi de voir ce qu'a fait Paolo Donovan.
27:24 Est-ce que c'est ponctuel ou est-ce que parce qu'il commence à avoir un certain âge et il y a pas mal d'années derrière lui,
27:30 est-ce qu'il a décidé de prendre sa retraite ? Ça, j'avoue que je ne le sais pas.
27:34 Mais c'est la question qui se pose.
27:37 Parce que souvent, lorsque vous avez un bateau qui est constitué,
27:40 quand il y a l'un des deux qui ne rame pas, le rameur sur une épreuve comme ça va en skiff.
27:44 C'est exactement ce qu'a fait Hugo Beret, dont on va parler dans quelques instants.
27:48 Donc, Opo, un vieux de la vieille avec un nouveau partenaire, Soares.
27:53 Alors que d'habitude, il rame avec Ruta, ils avaient terminé 2ème au dernier championnat du monde.
28:00 Voilà, et les Ukrainiens à l'extrémité, là-bas, sont 3ème au dernier championnat du monde.
28:06 Attention, le bateau qui bouge un petit peu.
28:09 Ah oui, on le remet en ligne, semble-t-il, du côté de l'Ukraine.
28:12 Ça tarde à partir, là.
28:26 Non, ça arrive. Toi, il n'est pas si pressé.
28:29 Non, mais c'est toujours des moments un petit peu de stress supplémentaires.
28:33 Il me semble que l'autel qu'on voit derrière, c'est celui de l'équipe de France de biathlon, d'habitude.
28:39 S'il y a des biathlètes qui nous écoutent, ils pourront confirmer ou infirmer et dire que je dis des bêtises, comme d'habitude.
28:44 Voilà, ça y est, c'est parti. Je trouve que ça a mis du temps, quand même, pour démarrer.
28:49 Mais bon, ça y est, maintenant, les fauves sont lâchées.
28:52 Allez, on peut le dire comme ça.
28:56 Voilà, donc les favoris, d'après ce qu'on a vu jusqu'à présent, ce sont les Tchèques et les Suisses.
29:00 Mais attention aux Italiens. Opo, c'est un vieux de la vieille.
29:03 Je ne sais pas ce que vaut son nouveau coéquipier.
29:06 Mais s'ils sont là tous les deux, ça peut faire mal.
29:10 Donc, voilà, c'est un équipage où on aurait dû retrouver le double beurré Ludwig,
29:18 avec un bateau qui a terminé sixième au dernier championnat du monde.
29:28 Mais Ferdinand Ludwig a attrapé le Covid.
29:35 Voici quelques jours et donc il a déclaré forfait.
29:39 Même mésaventure lui était arrivée l'année dernière au championnat d'Europe.
29:45 Ils avaient pareillement déclaré forfait.
29:49 Mais bon, c'est un bateau sur lequel on compte cette saison pour aller chercher,
29:55 sinon déjà un podium, du moins la qualification olympique lors des épreuves des championnats du monde,
30:06 où se joueront les billets pour les Jeux.
30:08 Donc Hugo Beurré, lui, est en pleine forme et on le verra demain en finale du ski de poids léger.
30:13 Skif poids léger qui n'est pas une embarcation olympique,
30:16 mais bon, ça lui fait de la compétition internationale.
30:19 Il a pris la place de Baptiste Savate qui avait été initialement sélectionné,
30:24 mais qui a déclaré forfait sur blessure.
30:26 Donc les Grecs sont en tête.
30:28 Il y a une course très très serrée pour l'instant.
30:31 Les Irlandais sont légèrement lâchés, mais à la base ça ne veut rien dire.
30:36 Un écart comme ça, ça peut se surmonter.
30:39 Les Irlandais dans la composition, McCarthy et Oudonovan, sont assez costauds sur la fin.
30:45 Là, avec un nouveau coéquipier, avec Hugues More, je ne sais pas vraiment ce que ça va donner.
30:51 Les Suisses sont en tête.
30:54 Ils sont passés en tête et les Grecs qui étaient passés en tête au 500 mètres,
31:00 qui étaient déjà très observateurs de ce qui se passait sur leur côté.
31:06 On a senti qu'on était peut-être un peu moins bien aujourd'hui.
31:11 En tout cas, ils ont laissé les commandes à la paire Suisse.
31:17 Derrière, les Italiens en troisième position.
31:23 Les Irlandais ferment la marche.
31:28 Les Suisses qui avaient terminé quatrième au dernier championnat du monde.
31:33 C'est un bateau qui l'an dernier était à peu près au niveau des Français,
31:38 Beret et Ludwig, la plupart du temps.
31:42 La performance des Suisses peut être une sorte d'étalon pour les Français absents aujourd'hui.
31:57 Prochaine étape de coupe du monde où on reverra les équipages...
32:00 Attends, pardon, excusez-moi.
32:01 Juste un petit point au 1000 mètres.
32:03 Donc la Suisse très nettement devant, avec un avantage conséquent sur la Grèce et l'Italie.
32:08 Et les Irlandais sont un petit peu à la ramasse, pour ne pas dire carrément.
32:15 On va voir s'ils vont pouvoir inverser ça dans la deuxième partie de la course.
32:20 Mais ça semble mal engagé en tout cas.
32:23 Et vous disiez, Marc ?
32:26 Je disais que la prochaine étape de coupe du monde, je ne sais pas encore si on pourra la regarder.
32:31 Je l'espère, je le crois et j'en suis persuadé sur l'équipe live ou sur la chaîne d'équipe.
32:35 Ce qui sera encore mieux.
32:36 Ce sera dans trois semaines à Varese.
32:38 Et là on devrait retrouver Beret et Ludwig pour pouvoir s'étalonner, se tester face aux meilleurs équipages.
32:48 Puis on aura ensuite au mois du week-end du 8 et du 9 juillet,
32:52 il y aura les régates de Lucerne sur le Rotze.
32:56 Là c'est la régate où il y a tous les meilleurs équipages mondiaux qui viennent.
32:59 Gagner Lucerne c'est aussi prestigieux que gagner des championnats du monde.
33:04 L'endroit en plus est vraiment paralysiaque, c'est aussi beau qu'ici, le Rotze, aussi beau qu'Aiguelette.
33:11 On ne va pas faire de match entre ces trois sites.
33:14 Donc voilà les prochains échanges de l'équipe de France.
33:18 Varese le week-end du 17-18 juin, le week-end des 8-9 Lucerne et puis les championnats du monde
33:27 qui débuteront le 2 septembre à Belgrade.
33:31 Et attention ça se resserre là entre l'Italie et la Grèce.
33:34 Et d'ailleurs les Italiens sont même passés devant les Grecs.
33:37 Passés devant les Grecs mais là les Suisses ont une avance plus que conséquente.
33:40 Oui là pour les Suisses normalement c'est dans la poche.
33:43 Il ne devrait pas y avoir de soucis sauf grosse grosse défaillance dans les 500 derniers mètres.
33:50 En revanche la lutte qui oppose l'Italie et la Grèce risque de nous maintenir en haleine jusqu'à la ligne d'arrivée.
33:57 Attention aux Italiens.
34:00 Je vous dis "oppos" c'est un gasolide.
34:05 Les Italiens que vous avez au premier plan de l'image.
34:09 On a les Italiens, les Suisses sur l'embarcation jaune et au fond, tout au fond de l'image, les Grecs.
34:16 Mais on est au coude à coude.
34:18 Vous voyez c'est l'écart qui est entre 1 mètre et à égalité.
34:22 Donc on est vraiment vraiment au coude à coude.
34:25 Et ça va être une lutte jusqu'au dernier coup de rame entre les Italiens et les Grecs.
34:31 Les Suisses vont pouvoir observer ça à distance respectable et surtout hors de danger.
34:38 C'est très très serré là entre les Italiens et les Grecs.
34:42 On le voit ça va être très...
34:44 Ça va se jouer à quelques dixièmes voire centièmes.
34:48 Et d'ailleurs on est en train de revenir un peu sur les Suisses.
34:52 Alors ils ont peut-être...
34:53 Trop tard, trop tard, trop tard.
34:54 Trop tard, ils ont peut-être relâché aussi un petit peu.
34:56 Les Italiens, les Italiens font le deuxième.
34:57 Les Italiens là ils ont fait le forcing sur les 250 derniers mètres.
35:01 Je pense que les Suisses vont pouvoir voir ça.
35:03 On va peut-être se réfugier derrière cet écart qui s'est prodigieusement réduit.
35:11 Et les Italiens qui sont malgré tout satisfaits.
35:15 Voilà, Schwabel et Aumada.
35:19 Un bateau qui est un petit peu plus, je ne veux pas dire exclusivement britannique
35:24 puisque les champions olympiques c'est quand même les néos élangés.
35:27 À l'issue d'une saison assez extraordinaire et d'une finale fabuleuse.
35:33 Mais bon, les Anglais sont...
35:37 C'est la nation dominante du 8 depuis plusieurs saisons.
35:43 Le 8 qui est le dernier bateau barré qui existe.
35:47 Avant il y avait le 2 barré, le 4 barré qui ont été supprimés du programme olympique.
35:51 Pour laisser la place au poids léger.
35:53 Et donc il ne reste plus qu'un seul bateau avec barreur.
35:56 Le 8.
35:58 Alors vous me direz comment les autres bateaux font pour se barrer.
36:01 Déjà ils font se barrer au sens...
36:03 Oui, pour aller droit.
36:05 Garder la direction.
36:07 Ils barrent aussi mais...
36:09 Ce n'est pas tout à fait la même chose.
36:11 Et donc ils ont les rameurs, un rameur dans chaque bateau à...
36:15 Il y a un rameur dans chaque bateau.
36:17 Ils ont les rameurs, un rameur dans chaque bateau à...
36:21 Au niveau de sa barre de pied, à une rame.
36:24 Et donc avec les pieds, dirige la direction.
36:29 Mais le 8 pour l'instant, c'est un petit peu moins commode.
36:32 Parce que le bateau va beaucoup plus vite et est beaucoup moins maniable.
36:37 Il faut être léger quand on est barreur.
36:39 Quand on voit le gabarit du barreur par rapport à son vis-à-vis.
36:45 Le poids limité, je crois qu'il est à 55 kilos.
36:49 Maintenant il a été longtemps...
36:51 A une époque il était à 50 kilos.
36:53 Et puis pour des raisons de santé.
36:55 Parce qu'on voyait souvent les barreurs s'obliger à faire des descentes de poids assez catastrophiques.
37:02 Moi je me rappelle de Jean-Pierre Huguet-Balland.
37:06 Que je retrouvais le jeudi sur les rives du Rotser à Lucerne.
37:12 Alors que ses camarades d'équipe de France étaient en train de manger.
37:15 Il se serrait la ceinture.
37:17 Et plutôt que d'aller manger avec les copains le midi de Lucerne.
37:22 Il était à la diète.
37:26 Et puis il passait son temps sur les bords du Rotser.
37:29 C'est très beau le Rotser, soit dit en passant.
37:31 Mais ça ne fait pas tout.
37:33 Voilà.
37:35 Alors on vous rappelle les embarcations.
37:39 La Pologne, l'Italie, la Hollande, la Grande-Bretagne, la Roumanie.
37:44 Et donc l'Allemagne sur la ligne numéro 6.
37:48 Je vous rappelle l'année dernière au championnat du monde.
37:50 C'est les Britanniques qui avaient gagné devant les Pays-Bas.
37:52 Une course assez serrée.
37:54 Et un seul autre équipage européen était en finale.
37:57 C'était le 8 roumain.
37:59 On va les retrouver tous les trois.
38:02 8 avec la ligne 4 l'Angleterre, la ligne 3 pour la Hollande et la ligne 5 pour la Roumanie.
38:08 Et c'est parti !
38:10 Avec des favoris britanniques et néerlandais.
38:15 Et puis derrière on va voir ce que ça donne.
38:17 Attention aux Italiens.
38:19 Les Italiens se sont fait la spécialité de composer des 8 pour les années olympiques.
38:25 Pour essayer de les qualifier au jeu.
38:27 Autant les années d'avant sont éventuellement un peu plus discrets.
38:31 Autant les années pré-olympiques font le max pour essayer d'aller décrocher un billet pour les Jeux.
38:38 Vous allez me dire pourquoi il n'y a pas de 8 français.
38:41 Et pourquoi il n'y a pas de 8 français Marc ?
38:43 Très bonne question.
38:44 Je vous en félicite Eric.
38:45 Vraiment vous avez le nez là-dessus.
38:47 J'en reviens un petit peu à la phrase magique de Sébastien Weydand.
38:53 Le DTN en France, on a du potentiel mais pas de marge.
38:58 Ça, ça vaut pour l'ensemble de la flotte française.
39:01 Et il y a deux choses qui fait qu'on n'a pas de 8.
39:04 Le premier, c'est une histoire de réservoir.
39:07 On manque de rameurs qui soient assez puissants en France pour composer un 8.
39:12 Parce que bon, pour être dans un bateau, il faut déjà être costaud.
39:17 Mais pour être dans un 8, il faut l'être encore plus parce que ça va vite.
39:20 Il y a du poids à déplacer.
39:22 On est 8.
39:23 Il faut vraiment avoir beaucoup de chrono à l'ergomètre sous les deux minutes.
39:30 Et en France, on n'a vraiment pas de réservoir.
39:32 Et on pense qu'on a beaucoup plus de chances d'aller chercher des médailles.
39:36 Parce que c'est ça qui compte.
39:38 C'est ça qu'on retient à la fin.
39:39 Des médailles dans des compétitions où il y a moins de rameurs.
39:44 Alors si vous regardez le palmarès des français aux championnats du monde depuis que ça existe,
39:49 il faut remonter à 1962 pour trouver un français médaillé à un championnat du monde.
39:54 Une médaille de bronze à Lucerne.
39:56 Pierrot Madaloni et tous ses petits camarades étaient allés chercher une belle médaille de bronze.
40:00 Et depuis, il n'y a rien eu au niveau mondial ou olympique.
40:04 Il y a eu une médaille d'or en 2008 à des championnats d'Europe.
40:09 Un 8 français.
40:10 Mais c'était dans des temps un petit peu antidéluviens où les championnats du monde étaient...
40:15 Les championnats d'Europe, pardon, étaient après les Jeux olympiques.
40:18 Et donc c'était grosso modo une épreuve où les copains se faisaient plaisir
40:21 ou éventuellement on allait chercher un lot de consolation.
40:25 Et donc les français avaient gagné en 2012 et ça avait permis à Adrien Hardy,
40:30 déjà un champion olympique et champion du monde en deux de couple,
40:33 d'aller chercher à cette occasion le seul titre qui lui manquait, un titre de champion d'Europe.
40:37 Et là on revient à cette course où on voit les anglais qui sont légèrement devant,
40:41 les Pays-Bas et les Roumains.
40:43 Oui mais les hollandais qui reviennent au passage des mille premiers mètres.
40:49 Voilà, regardez, l'écart il est quand même beaucoup moins important qu'il ne l'était précédemment.
40:56 On est bien revenu là du côté des néerlandais, les roumains qui gardent le contact.
41:00 Après c'est un petit peu plus compliqué.
41:02 On a ces trois bateaux qui sont légèrement détachés par rapport au reste du plateau.
41:10 Autant un écart de trois secondes et quelques sur un skiff,
41:13 ça peut à la limite se renverser suivant la valeur des rameurs.
41:17 Autant la ronde 8 ça devient extrêmement difficile.
41:19 Regardez, on n'est pas très très loin, on est vraiment bord à bord quasiment
41:23 entre les britanniques et les hollandais et les roumains.
41:28 C'est vraiment très très serré entre ces trois nations.
41:32 Mais rien n'est joué là, vraiment on devrait avoir une superbe fin de course.
41:38 Et les néerlandais qui accrochent bien les britanniques.
41:42 Regardez, le barreur néerlandais qui est une barreuse,
41:53 si je ne me laisse pas piéger par la chevelure,
41:57 qui était en observation de ce qui se passait sur sa droite,
42:01 c'est à dire du côté des britanniques.
42:03 Allez, on va avoir le pointage.
42:05 Là c'est très très serré, regardez ça se tient dans un mouchoir.
42:08 Les trois embarcations qui vont passer en moins d'une seconde quasiment,
42:12 avec toujours cette légère avantage pour les britanniques.
42:16 Il a bien l'âme de dire qu'il va pouvoir gagner entre les britanniques et les néerlandais,
42:20 voire les roumains.
42:21 Les néerlandais dans leur rang, il y a les frères Rinks,
42:24 je vous parlais de Florine tout à l'heure,
42:27 dont le père était champion olympique,
42:29 mais le coéquipier de Florine, Nico Rinks,
42:31 à lui c'est ses enfants qui rament dans ce bateau là.
42:34 Une affaire de famille, très souvent.
42:36 Et là les anglais, manifestement,
42:38 il faut voir par rapport à cette fameuse perspective,
42:42 ont l'air de bien tenir face aux néerlandais et aux roumains,
42:45 mais ça reste extrêmement serré.
42:47 Là ça va vraiment être sur le finish,
42:53 sur la fraîcheur, sur ce qu'on va pouvoir...
42:57 Et regardez les roumains qui sont, si on en juge par ce plan,
43:01 même devant les néerlandais semble-t-il.
43:03 A priori, ils ont un petit mètre d'avance, oui.
43:05 Et ça devient très injuste pour les britanniques
43:08 et les roumains qui sont en train de porter leur effort
43:12 et les roumains qui sont en train de s'imposer pour l'instant,
43:15 qui prennent les devants.
43:16 Il va falloir réagir pour les britanniques,
43:18 mais en ont-ils les moyens, en ont-ils la possibilité ?
43:22 Et pour les néerlandais, ça va être très très serré.
43:25 On va attendre le passage sur la ligne de chronométrage
43:27 pour avoir l'angle parfait,
43:29 parce que là au niveau de la perspective,
43:31 ça va jouer au dernier coup de rame
43:33 entre les roumains et les anglais.
43:35 Oh, c'est les anglais !
43:36 Ouh là là là là là !
43:38 Les anglais qui sont revenus au dernier moment.
43:42 Ça s'est joué sur le dernier coup de rame.
43:45 Un mètre avant, un mètre après, le résultat n'est pas le même.
43:47 J'aurais bien aimé voir la photo finish.
43:49 Enfin non, c'est pas que j'aurais aimé voir la photo finish.
43:51 C'est que c'est bizarre que sur un si faible écart,
43:54 ils n'annoncent pas photo finish.
43:59 Victoire britannique confirmée.
44:01 Ouh là, combien ?
44:02 1/100 ? 2/100 ?
44:03 Il n'y a pas grand chose.
44:06 Quelle superbe course, quelle superbe fin de course.
44:10 Les néerlandais qui semblaient être bien engagés
44:14 pour contester la victoire.
44:15 5/100 ?
44:16 5/100.
44:17 Ça fait quoi ?
44:19 20 centimètres à peu près ?
44:22 Mais ça s'est vraiment joué à l'impulsion du dernier coup de rame.
44:25 Sincèrement.
44:26 C'est pas vrai.
44:28 C'est pas vrai.
44:30 C'est pas vrai.
44:31 C'est pas vrai.
44:33 C'est pas vrai.
44:35 C'est pas vrai.
44:37 C'est pas vrai.
44:39 C'est pas vrai.
44:41 C'est pas vrai.
44:43 C'est pas vrai.
44:45 C'est pas vrai.
44:47 C'est pas vrai.
44:49 C'est pas vrai.
44:51 C'est pas vrai.
44:53 C'est pas vrai.
44:55 Regarde la façon dont ils se déplacent.
44:56 Quelle fantastique course.
44:57 Oh mon Dieu.
44:59 C'est génial.
45:00 ♪ ♪ ♪

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