Roland-Garros 2023 - Gabriel Debru : "Il ne faut pas s'inquiéter pour la relève du tennis français, on est là !"

  • l’année dernière
Gabriel Debru, 17 ans, au micro de Tennis Actu.
Transcript
00:00 On dit souvent que le tennis est un sport individuel, alors qu'il n'est jamais plus
00:06 beau que quand il est collectif.
00:08 BNP Paribas, fidèle au tennis de demain depuis 50 ans.
00:13 L'an dernier, il y a eu votre passage en qualif' chez les seniors, puis ensuite votre titre
00:19 chez les juniors.
00:20 Qu'est-ce qui a changé depuis un an ? Vous disiez "j'ai peut-être un peu grandi"
00:23 ? Ouais, j'ai peut-être un peu grandi, mais
00:25 sinon pas trop de changements.
00:27 Je m'entraîne toujours à fond, je suis toujours à la fédération, j'ai les mêmes entraîneurs.
00:33 J'essaie de donner mon maximum sur chaque tournoi pour arriver à grimper à mes objectifs
00:41 et essayer d'être le plus haut possible.
00:43 Quand on a remporté le titre chez les juniors et qu'on revient à Roland-Garros, on sent
00:47 une petite différence dans le regard du public ou le regard de ses collègues ?
00:52 Ouais, un petit peu stressé parce qu'on a toujours envie de bien faire.
00:55 Ça a été le cas sur mon match en qualif'.
00:58 Un peu d'attente, forcément.
01:00 Quand on gagne Roland l'an dernier, d'arriver en qualif', on a toujours envie de bien faire.
01:05 Donc forcément, oui, on peut se dire que le regard est différent.
01:09 Mais j'ai essayé de me préparer de la même manière, d'être à fond juste pour mon match
01:13 et de pouvoir tout donner sur le terrain.
01:15 Arthur vient de remporter son premier tournoi TP.
01:19 Ça te évoque quoi, toi ? C'est incroyable.
01:22 Arthur, de toute façon, c'est un ami depuis pas mal de temps.
01:25 Donc forcément, qu'il gagne un titre, c'est toujours incroyable.
01:28 Et même pour nous, ça nous montre aussi la voie à venir pour les prochains mois,
01:32 les prochaines années.
01:33 C'est super encourageant.
01:35 Il a super bien bossé depuis toujours et depuis encore plus pas mal de temps.
01:39 Il a passé certains caps.
01:40 Et ça se voit sur son niveau de jeu, sur sa capacité à se concentrer, à gagner des
01:45 matchs accrochés, notamment contre Nakashima où à 5-4, il a une balle de match.
01:50 Il pense avoir gagné, et au final, il n'a pas gagné.
01:53 5-5, il gagne 7-6, 7-5 au T-break.
01:56 Ce sont des moments qui sont quand même durs à passer.
01:59 Il a réussi à les passer.
02:00 Donc franchement, je suis super content pour lui.
02:02 Et puis j'espère que ça sera bientôt mon tour d'être à cette place.
02:07 À ceux qui s'inquiètent pour la relève des joueurs français, vous êtes là.
02:12 Si on s'inquiète pour la relève français, on est là.
02:14 On a quand même Lucas Van Hage qui est, je crois, 73e joueur mondial.
02:17 On a Arthur qui est passé 63e mondial.
02:20 Les deux ont 18 ans.
02:22 Enfin, Lucas a peut-être 19 ans.
02:23 On n'a peut-être pas le high-charas pour l'instant à 18 ans, mais on a quand même
02:28 une majorité de bons joueurs français.
02:31 Je pense qu'on a une bonne génération qui est quand même assez regroupée avec de bons
02:35 joueurs.
02:36 En 2005, on a Arthur, Antoine, moi, Thiago.
02:40 En 2004, on a Arthur et Lucas.
02:43 En 2003, on a Joe qui est dans le tableau.
02:45 En 2002, on a Kazo qui est dans le tableau.
02:47 Donc, on a quand même de très bons joueurs.
02:51 Je pense qu'il n'y a pas de soucis à se faire.
02:53 Si on travaille tous bien et qu'on donne tous les moyens d'y arriver, on a nos chances.

Recommandée