Regardez L'oeil de Philippe Caverivière du 29 mai 2023 avec Philippe Caverivière.
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00:05 L'œil de Philippe Cavrivière
00:07 Oui, il est 7h53, Philippe Amandine Chéniaud est donc resté pour votre chronique, une chronique dans laquelle vous vous êtes investi comme jamais.
00:14 Comme jamais !
00:16 On est plus sur de l'investigation que sur de la chronique. On est sur du "La hélice du C" et du "Complément d'enquête".
00:21 C'est très bien.
00:22 Bonjour Amandine, nous avons une connaissance commune, le tenancier de Thor Boyot, Yannick Haledon.
00:29 Pour avoir des infos sur vous, j'ai été contraint à descendre sur son lieu de travail à Monaco, à l'herbitage,
00:36 et donc à me sustenter à la va-vite d'huîtres glacées au lait de sol, avec une petite ciboulette en dessous,
00:43 et de l'œuf badaboum au caviar.
00:46 Après, je me suis hydraté avec ce que j'ai trouvé, Saint-Emilion, Grand Cru, 98, Château Ozone.
00:52 Du coup, c'est vraiment un reportage en immersion dans le Saint-Emilion.
00:58 Yannick Haledon m'a dit, tenez-vous bien, il m'a dit "Amandine, immense talent et fille adorable".
01:05 Voilà, c'est tout, c'est les deux seules infos.
01:09 Je ne sais pas du coup si ça va aller le coup, parce que moi, j'ai mes notes de frais là, tu vois.
01:14 C'est Monaco, bon ben, il y a l'avion, l'hôtel, le resto, j'en ai eu pour un bon 10 000.
01:19 J'ai mes notes à la direction.
01:22 Et résultat, il y aura seulement 21,40€ dans la valise RTL cette semaine.
01:27 On a mis le pognon en Monaco.
01:29 - Alors, vous avez des parcours professionnels assez similaires avec Amandine, m'avez-vous confié ?
01:33 - Ça en est troublant, puisque figurez-vous que c'est après un stage dans une pizzeria,
01:39 qu'Amandine, vous avez chopé le virus de la restauration.
01:42 Et moi, c'est après un stage au Clemède en Italie, à Donoratico,
01:45 que j'ai chopé un très beau papillomavirus, très vite rejoint par de sublimes chlamydia de saison.
01:52 Parce que tout est de saison chez moi.
01:56 Et j'ai fini la déco avec une collection d'herpès comme ça.
01:59 Et c'est ce qu'on appelle, au final, une reine.
02:01 On reste dans la cuisine italienne.
02:03 Et c'est toujours sans champignons, sinon c'est pas la vraie.
02:05 Mais je suis pas là pour me vanter non plus.
02:07 - Dites-moi, Amandine Chéniaud sera donc l'une des chefs qui fera les menus des Jeux Olympiques et Paralympiques.
02:12 - Eh oui, j'ai vu ça, plus de 40 000 repas seront servis chaque jour, dont environ 10 000 jus de portée d'irineur.
02:18 Donc ça fait seulement 30 000 d'un côté, 10 000 pour tennis, c'est bien ça.
02:26 Et c'est l'équivalent d'un restaurant de 3 500 places.
02:28 C'est gigantesque, la quantité de nourriture raffinée qu'il va falloir produire.
02:32 Attention, à ce niveau-là, on ne compte même plus en quinton, on parle en Gérard Larcher.
02:37 C'est donc près de 4 Gérard Larcher et demi qu'il va falloir sortir par jour.
02:41 C'est un immeuble.
02:43 - Dans le cadre de votre enquête sur Amandine Chéniaud, vous en avez profité pour passer au Grand Prix de Monaco.
02:47 - J'ai été au Grand Prix de Monaco.
02:49 Très peu de casserolades sur place, figurez-vous.
02:51 Une colère sociale plutôt apaisée dans la principauté.
02:54 Allez comprendre.
02:56 J'ai été invité par mon ami Philippe Moyal de plaisir.
02:59 C'est tellement agréable d'avoir des amis qui ont du pognon.
03:02 Je vous conseille vraiment d'avoir des amis qui ont réussi.
03:06 J'ai énormément d'amis au RSA et je pense que je vais rééquilibrer.
03:10 Alors je me suis fait houspiller sur les réseaux sociaux.
03:14 "Oui, monsieur, t'as Monaco !"
03:16 Une fois tous les 50 ans.
03:18 Mes parents n'avaient même pas assez de sous pour aller au camping.
03:20 Alors Monaco, ça aurait été rendez-vous en terre inconnue pour eux.
03:23 Je les ai fait quelques photos pour remercier.
03:26 Moi à la base, en carrière, je voulais faire Pierre Desproges.
03:29 Je me rends compte que je me dirige plus vers une carrière à la Nabila.
03:32 Je suis plus influenceuse.
03:34 A Monaco, j'ai croisé Christophe Béchut, le ministre de l'écologie.
03:37 Il avait un fauné et une moustache.
03:40 Il m'a dit "J'adore la F1, je m'en tape un peu des pendrelles de l'écologie".
03:43 Je me fais distraire.
03:45 "On avait compris, mon petit."
03:47 - Bon, allez, on va repartir au festival de Cannes.
03:49 Vous étiez également, bien sûr.
03:51 - J'étais aussi à Cannes.
03:53 J'ai fait un aller-retour éco-responsable.
03:56 J'y suis allé juste pour monter les marches.
03:58 Et c'est toujours dans ces moments de vie où tu crois faire le malin,
04:02 tu t'apprêtes à faire le malin,
04:04 que la vie te ramène à ton vrai niveau, le rez-de-chaussée de l'archouma.
04:08 J'étais dans la file d'attente pour monter les marches.
04:10 Je suis derrière Delphine Ernotte.
04:12 Je suis bien placé.
04:14 Derrière France Télé, ma patronne de France Télé.
04:16 Je me dis que je vais monter d'une seconde à l'autre.
04:18 Et sourire au photographe qui s'apprêtait à crier mon nom.
04:21 "Capri... Caprière ! Canadière !"
04:23 Ils savent pas mon nom, Caprière.
04:25 Et là, il y a un gars de l'organisation, au moment où je monte sur le tapis rouge,
04:29 qui me dit "On ne monte plus les marches, il y a trop de monde, vous allez monter sur le côté."
04:32 Et il m'a fait passer sur le côté, derrière les poubelles.
04:34 Et j'ai monté, alors comme ça, latéralement,
04:37 comme ça, entre la barrière, les poubelles.
04:40 Et donc je suis passé, tu vois, t'as les flics qui sont allumés.
04:43 Donc moi je suis passé, alors on dit "Cannes, c'est un panier de crânes".
04:45 Moi je suis monté en crâne, comme ça.
04:47 Alors j'ai touché un bout du tapis, comme ça, à un moment donné, avec le pied.
04:50 Mais c'est tout.
04:52 Donc si vous regardez attentivement le replay,
04:54 je crois qu'on peut apercevoir mes cheveux derrière Jean-Louis du commissariat du Canet.
04:58 Celui qui est un peu bourré.
05:00 Bon, ça va pas vous aider à trouver qui c'est.
05:02 Oui, non mais non.
05:04 Vous voulez que j'enchaîne ?
05:06 La réalisatrice française Justine Trigas a donc remporté la Palme d'Or à Cannes,
05:09 mais a aussi créé la polémique en critiquant le gouvernement sur la culture et la réforme des retraites.
05:13 Oui.
05:14 Miskina, la pauvre Rima Abdul-Malak,
05:17 si même la grande gagnante de la Palme d'Or, elle est toute vénère,
05:20 alors t'imagines, Rima, elle a passé la quinzaine à se dire
05:23 "Le monde entier nous regarde, pourvu que ces cons-là fassent pas grève et nous salopent pas,
05:27 Cannes avec des poubelles partout, tu serres les fesses, tout se passe bien,
05:31 tu te relâches, cerise sur le gâteau, c'est une française qui gagne,
05:34 et PAN ! Dans les arrêts de jeu, elle t'en met une en modio vision."
05:37 Alors là, talentueuse Justine, elle est formidable en réalisatrice,
05:40 très forte en imitation, elle nous a fait centrer de rousseau,
05:43 très très bien.
05:45 C'est autre chose que Laurent Gérard, sur les voix de femmes, là,
05:47 elle peut se dire qu'il y a concurrence.
05:49 J'ai cru qu'elle allait prendre une spatule à un moment donné pour taper sur sa Palme d'Or,
05:52 comme avec une casserole.
05:54 Entre Justine Trier et Adèle Haenel,
05:58 elles sont tendues.
05:59 Les femmes du cinéma français sont tendues,
06:01 comme me confiait Louis Vaudin.
06:03 Roman Polanski, il était peut-être un peu câlin avec des gamines,
06:06 mais en moins il n'emmerdait pas le monde quand il recevait un prix.
06:09 - Là vous allez vous faire des copies de vos dessous-tits !
06:12 - Alors, on embrasse si on fait du cerrier, bien sûr.
06:15 Le Festival de Cannes, la musique, et l'important dans le cinéma, c'est...
06:17 - Vive le cinéma !
06:19 - Vive le cinéma, c'est magnifique le cinéma !
06:21 [SILENCE]