Du lundi au vendredi, dans Demain au travail, un responsable d'entreprise raconte au micro d'Europe 1 une innovation mise en place au sein de son entreprise pour le bien-être de ses salariés.
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00:00 - Europe 1 - La France bouge
00:02 Elisabeth Assayag
00:04 Bien sûr qu'elle bouge cette France, on le voit chaque jour sur Europe 1 avec des entrepreneurs, des patronnes, des patrons, des parcours de vie.
00:10 Peut-être que vous aussi vous avez envie de monter votre entreprise, votre association, vous avez une idée,
00:14 bien lancez-vous parce qu'on le voit, chaque jour dans La France bouge, les entrepreneurs se lancent, changent de vie comme vous.
00:20 Charlotte Mann, vous êtes le cofondateur de Nous Antigaspi, vous travaillez dans un fonds d'investissement.
00:26 Aujourd'hui vous avez près de 30 magasins en région parisienne et en Bretagne, c'est ça, qui propose des
00:32 produits dont on ne veut pas forcément. Il va y avoir d'autres ouvertures prochainement ?
00:36 - Exactement, il y aura trois nouvelles ouvertures d'ici la fin de l'année,
00:39 essentiellement en région parisienne.
00:41 - Et peut-être ailleurs, il y a des choses à faire avec Intermarché, non Thierry Cotillard ?
00:45 - On en a parlé à la Coupure, on va mettre Charles en relation avec notre service développement, je suis sûr qu'on a des cellules où on pourra
00:51 ouvrir quelques boutiques. Antigaspi c'est top, on sera ravis.
00:55 - L'inflation, Thierry Cotillard, on l'a vu, a rebattu les cartes pour la grande distribution.
00:59 Le groupe, le groupement Les Mousquetaires, vient d'annoncer qu'il s'engageait à racheter
01:05 à Casino, près de 180 magasins.
01:09 C'était il y a à peine quelques jours.
01:12 C'était la semaine dernière, ça avance comment et pourquoi ça ?
01:15 - Alors ça avance parce qu'on a un partenariat historique avec le groupe Casino, on a des centrales d'achat communes depuis des années,
01:21 et on avait un intérêt commun, c'est-à-dire que Casino souhaitait se recentrer sur ses zones
01:27 prioritaires en France, à savoir Paris, région Ronalp, et le sud de la France. - Puis Casino très endetté.
01:32 - Oui, il y a un sujet d'endettement qui est en cours avec un conciliateur qui a été nommé, et nous on souhaite évidemment étendre notre
01:39 maillage national, donc en fait le deal ça a été
01:41 d'envisager des sessions de point de vente, donc ça a été annoncé jeudi dernier.
01:44 Peut-être préciser, tout ne se fera pas en une seule fois, c'est une première tranche avant la fin de l'année,
01:50 d'une soixantaine de points de vente qui représentera 600 millions de chiffres d'affaires, une deuxième
01:55 courant 2024, et l'option pour Casino de lever une troisième
02:00 session de point de vente à hauteur aussi de 500 millions, donc c'est effectivement un partenariat
02:06 qui a vu aussi nos accords sur les alliances d'achat se prolonger, pourquoi ? Parce qu'on croit aussi
02:11 en l'avenir d'un groupe Casino qui sera restructuré de sa dette dans les semaines et les mois qui viennent.
02:16 - Est-ce que vous comptez en racheter d'autres, voir la totalité des Casino ?
02:20 - Écoutez, c'est déjà un énorme travail,
02:22 demain matin à 8h, on fait un kick-off avec toutes les équipes, régions,
02:25 l'informatique, les fournisseurs de matériel, on va déjà digérer ça et on va se contenter de bien faire le boulot sur ces premières reprises
02:34 parce que je peux vous assurer que c'est beaucoup de travail.
02:36 - Mais ce n'est pas exclu ?
02:38 - Ce n'est pas exclu, mais c'est vraiment plus la priorité. La priorité c'était de faire
02:42 cette première avancée qui va nous sécuriser un point de prise de marché
02:45 à terme, ce qui est important en France, et puis tout ça aussi doit se faire avec le respect de l'accord de l'autorité de la concurrence
02:51 et surtout les partenaires sociaux.
02:53 - On va continuer, on va poursuivre dans nos rayons de supermarché avec vous Dylan Le Thiers, vous êtes le cofondateur de KNAP.
03:01 La France bouge,
03:04 la pépite du jour. Un projet qui est né il y a trois ans, c'est ça KNAP ? - Un petit peu plus.
03:08 - Dylan, vous avez 26 ans, tout a commencé quand vous étiez étudiant. - Exactement.
03:15 - C'était dès la première année à l'université, vous souhaitiez lancer un projet
03:18 entrepreneurial, mais vous lancer une boîte c'est quelque chose qui est en vous depuis depuis toujours.
03:23 - Je ne sais pas si c'est toujours en moi, mais oui c'est quelque chose que j'ai fait.
03:26 - Mais vos parents je crois qu'ils sont dedans, ils sont commerçants.
03:29 Vous avez déjà un petit peu vu tout ça, vous avez financé vos études en créant,
03:35 il paraît-il, des petits commerces. Qu'est-ce que vous avez fait ? - Des sites web, des e-commerce sur internet. - Quoi comme sites web ?
03:41 - Je vendais des figurines sur internet. - Et là vous rencontrez votre futur cofondateur
03:47 et vous, en discutant avec lui, vous vous lancez sur ce projet de chariot
03:54 connecté. Comment vous vient cette idée de chariot ? Pourquoi le chariot ?
03:57 - Alors, nous en fait on voulait créer une société et pour nous à l'époque il fallait trouver un problème,
04:02 un problème qui touche un peu tout le monde, il fallait trouver un problème et
04:06 essayer de le résoudre. Et donc le problème qui nous a intéressé c'était la file d'attente au supermarché à l'époque.
04:11 C'était vraiment l'expérience d'achat dans les rayons. Et donc on a réfléchi et c'était l'époque où sortait un petit peu Amazon Go.
04:17 - Rappelez à nos auditeurs. - Amazon Go c'est un magasin tout connecté qui permet de prendre ses produits et de sortir et le paiement est
04:25 fait immédiatement. - Ça n'existe plus aujourd'hui.
04:27 - Mais à l'époque ça se déployait et puis il y a eu des petits magasins concurrents qui se sont développés.
04:33 Mais tout ça c'était très orienté pour les tout petits points de vente.
04:36 Et en fait il n'y avait rien qui sortait pour les gros points de vente pour les hyper et les supermarchés alors que ça représentait 85%
04:42 des achats
04:44 alimentaires. Et donc notre idée ce fut de créer une solution pour ces points de vente là, donc d'embarquer un petit peu une sorte de
04:51 petit magasin mais dans quelque chose que l'utilisateur va...
04:56 - Ce petit magasin c'est donc le chariot. - C'est le chariot connecté exactement.
04:59 - Le reste vous allez nous le raconter, c'est quoi ce chariot ? Décrivez-le nous.
05:02 Il s'appelle Knapp et on vous écoute, vous avez une minute.
05:07 - Chez Knapp nous développons et commercialisons des chariots connectés pour la distribution alimentaire.
05:11 Ces chariots répondent à un problème qui est plutôt complexe, c'est le fait de pouvoir automatiser l'encaissement
05:17 sans apporter de démarques inconnues et de fraude dans le point de vente et tout en essayant d'être rentable
05:23 pour le dirigeant et le géant du point de vente.
05:25 C'est un problème qui est plutôt complexe. Et comment ça fonctionne ?
05:29 L'utilisateur se connecte sur l'écran du chariot, à partir de là il peut présenter ses produits, les déposer, ça les valide immédiatement.
05:35 Il a accès à partir de ce moment-là à tout un tas d'informations, déjà à son budget, au montant de son panier,
05:40 aux promotions appliquées, il peut avoir même des suggestions sur les bons plans du magasin,
05:45 il peut avoir accès même à la documentation du point de vente.
05:49 Il a accès à tout un tas d'informations, donc là c'est vraiment assez intéressant,
05:52 comme par exemple les allergènes si quelqu'un est intéressé par ce sujet-là, les additifs ou même le Nutri-Score.
05:58 Et une fois qu'il a fini ses courses, s'il n'y a pas eu
06:01 détection d'anomalies, comme par exemple scanner un produit et en déposer un autre,
06:05 à partir de ce moment-là il peut directement payer et il a fini ses courses.
06:09 Merci pour votre pitch Dylan Luthiers, vous êtes le cofondateur de Knapp.
06:14 Donc vous développez des chariots connectés, vos clients c'est la grande distribution ?
06:18 Exactement, c'est les points de vente de la grande distribution alimentaire.
06:20 Vous connaissez Tiret Quotidien, Knapp ?
06:23 Alors Dylan m'a rappelé qu'il y a trois ans je l'avais contacté, c'est bien ça.
06:29 Et en fait je me souvenais plus, mais moi je suis assez férue d'innovation.
06:32 Tous les ans d'ailleurs je vais à la NRF à New York où ils présentent plein d'innos.
06:35 Je suis passionné par ça parce que je crois que l'avenir est à tous ces sujets.
06:39 Et j'avais adoré le projet de Dylan à l'époque parce que c'est un irritant pour nous,
06:44 vous imaginez bien l'attente en caisse, donc si on peut fluidifier c'est extraordinaire.
06:48 Et là Dylan a un autre atout dans les mains, c'est qu'en fait au fur et à mesure où on ajoute des produits,
06:53 on a la lecture du ticket de caisse.
06:55 Et en fait comme aujourd'hui nos consommateurs sont quand même soumis pour certains à une contrainte de budget,
07:00 ça va être un gros plus que d'avancer dans le parcours d'achat tout en maîtrisant la dépense.
07:04 Donc là-dessus, vous vous êtes présent dans quel magasin aujourd'hui ?
07:08 Combien de magasins Dylan ?
07:09 Alors nous on déploie quatre magasins, en fait on a fait beaucoup de pilotes tout au long des années
07:13 où on a développé notre produit et aujourd'hui on sort notre dernière version qui est commercialisable.
07:17 Donc on en a 400 des chariots et on les déploie en ce moment même dans quatre points de vente.
07:21 Toutes ces nouvelles technologies, ces innovations tirées quotidiennes sont essentielles,
07:26 notamment l'intelligence artificielle qui va nous permettre de mieux faire nos courses.
07:30 Ça va devenir un complément à un assistant d'achat ?
07:34 Alors c'est déjà le cas en fait, sans le savoir.
07:36 Je vous donne des exemples, lorsque vous allez sur intermarché.com et vous faites votre panier,
07:42 on a bien sûr un système d'intelligence artificielle qui se rappelle ce que vous aviez pour mettre en avant
07:48 les produits que vous avez déjà consommés. Donc ça c'est un exemple.
07:51 On a bien sûr une intelligence artificielle dans nos entrepôts logistiques pour optimiser le parcours
07:57 pour que ça prenne le moins de temps à préparer.
08:00 Il y a de l'intelligence artificielle dans les prédictions des ventes justement pour limiter,
08:05 je regarde Charles, le sujet du gaspillage.
08:07 Et puis en point de vente, on a de plus en plus d'intelligence artificielle qui arrive,
08:12 notamment pour détecter les ruptures avec des systèmes de caméras,
08:16 avec demain l'espoir que ça enclenche la commande.
08:18 Et puis le truc peut-être le plus anecdotique,
08:21 alors il y avait deux choses à New York qui m'avaient complètement impressionné,
08:23 voire la première effrayée, c'était les livraisons sans chauffeur de camions
08:28 qui arrivaient chez les consommateurs, les camions autonomes.
08:31 Et la deuxième chose qui pour nous est extrêmement importante dans nos métiers
08:35 parce que c'est besogneux, ce sont les inventaires.
08:37 Et donc il y a des tests actuellement aux Etats-Unis où vous avez un drone
08:40 qui passe dans les allées le soir, qui flash, qui prend toutes les quantités de produits.
08:45 Et ça révolutionne le métier et réduit la pénibilité pour les salariés.
08:51 Si vous êtes parmi nous, Dylan Le Thiers, aujourd'hui,
08:54 c'est parce que vous avez aussi des besoins.
08:56 Vous avez fait une première levée de fonds en 2019 pour CNAP.
08:59 Et aujourd'hui vous avez des besoins, il faut démarrer la commercialisation,
09:05 vous avez besoin de rencontrer des nouveaux partenaires.
09:06 On vous présente, on vous met sur un plateau intermarché,
09:11 mais on va demander tout de même à Nathalie Carès ce qu'elle en pense.
09:14 Bonjour Nathalie.
09:15 Bonjour Elisabeth, bonjour tout le monde.
09:17 Nathalie Carès, vous êtes en charge de l'entrepreneuriat à la CCI.
09:20 Quelles sont les idées que vous pourriez suggérer à Dylan pour se développer davantage ?
09:26 C'est vrai qu'entre les courses en magasin avec trop de temps passé en caisse,
09:28 le drive qui a plein d'avantages mais qui donne rarement accès à tous les articles du magasin
09:32 et où on ne peut pas choisir ses produits frais,
09:34 et la scannette où justement le jour où vous êtes le plus pressé,
09:37 que vous avez un énorme caddie, vous entendez la caissière vous dire
09:40 "Désolée madame, il faut repasser tous les articles sur le tapis".
09:42 Même juste repasser 7 ou 20 articles ça énerve.
09:45 En plus vous avez la très désagréable sensation d'être coupable de vol,
09:48 alors qu'en fait pas du tout.
09:49 Alors cher Dylan, merci.
09:51 Mon premier réflexe a été de chercher la liste des enseignes préférées des Français,
09:55 en disant d'aller les voir, mais vu que ce sont déjà les enseignes préférées,
09:58 elles doivent maintenir leur effort, mais c'est peut-être pas la peine pour elles de faire cet investissement.
10:02 En tout cas pour le moment, alors pourquoi pas commencer par les derniers du podium,
10:07 avec un argument de reconquête des consommateurs.
10:09 Sauf que c'est pas si simple.
10:10 Et oui, parce que vous apportez une solution,
10:13 mais vous créez plusieurs problèmes qu'il faudra donc accompagner.
10:16 1) Il y a des sujets techniques et logistiques,
10:18 tels que la programmation des références dans votre logiciel, qui le fait,
10:21 qui se charge de revendre, ou recycler, ou faire détruire les caddies actuels du magasin.
10:25 Comment ajouter des options sur vos caddies ?
10:27 Il manque l'emplacement pour poser son enfant en bas âge,
10:30 ou le retour, vous savez, pour poser ses packs d'eau.
10:32 Puis il y a des sujets d'organisation d'espace du magasin et des caisses,
10:35 comment faire cohabiter vos chariots avec les chariots classiques,
10:38 parce que tout le monde ne voudra peut-être pas scanner ses articles.
10:40 Je vous coupe Nathalie, ça vous fait sourire Dylan.
10:43 Ah oui, c'est tous nos problèmes, je les connais bien.
10:46 Et bien justement, et puis il y a aussi évidemment le sujet de management,
10:52 parce que l'intégration de vos chariots va diminuer le besoin de personnel en caisse,
10:55 personnel qu'il faudra former pour les transformer en conseillers dans certains rayons,
10:59 pour aider les clients par exemple.
11:01 Alors, pour que le changement soit acceptable par vos futurs clients,
11:04 il faut que l'effort à fournir, quel qu'il soit, soit le plus faible possible,
11:07 d'autant que, entre l'inflation, la sobriété énergétique et tout le reste,
11:10 ils ont quelques sujets brûlants sur le feu.
11:12 Donc peut-être que vous pourriez construire cet accompagnement.
11:15 Vous avez fait beaucoup de tests sur le produit,
11:17 mais là on est bien sur cette couche de service,
11:19 et bien avec Monsieur Cotillard, quelques...
11:23 Il est là.
11:24 Il est là, ça tombe bien.
11:26 Quelques ateliers de réflexion avec les membres des mousquetaires
11:29 pour vous aider à ajouter cette couche de service et d'accompagnement
11:32 à côté de votre produit.
11:34 Donc allez-y, ce serait dommage de ne pas profiter de cette expérience.
11:37 Vous avez aussi besoin de trésorerie, Dylan, pour KNAP.
11:42 Nathalie, je crois que vous avez des trésoreries pour déployer
11:45 et des nouveaux chariots aussi.
11:47 Nathalie, comment l'aider ?
11:49 Alors si j'ai bien compris pour le moment,
11:50 vous produisez des chariots dont vous avez besoin de financement
11:52 et vous les mettez en place chez un client avec un système de location.
11:55 Sauf que le temps de décision est long.
11:57 Peut-être que vous pouvez limiter votre besoin en fonds de roulement
12:00 en réduisant les délais entre la fabrication et l'encaissement des loyers.
12:03 Alors je ne connais pas assez votre modèle niveau coût de production,
12:05 mais je vais quand même tenter un truc.
12:07 Imaginons, vous gardez 50 par exemple ou 100 chariots pour les tests.
12:11 Et puis vous proposez un modèle d'accompagnement aux hypermarchés
12:14 que vous démarchez.
12:15 1. Une phase pilote avec des clients bêta-testeurs
12:17 sur la base de vos chariots actuels.
12:19 Phase de conception et des ajustements,
12:21 car probablement qu'il faudra un peu de surmesure.
12:23 Un chariot un peu plus volumineux, un peu plus petit,
12:25 un peu plus étroit pour les allers un peu serrés, que sais-je.
12:27 Cette phase de conception serait financée par le client.
12:30 3. Test de validation.
12:31 4. Commande avec une avance.
12:33 Vous savez, comme le modèle de la location de voiture.
12:35 Un premier loyer à 3 900 euros, par exemple.
12:38 Puis le montant mensuel, elle est à 160 euros,
12:41 ce qui vous donnerait un peu d'air sur le besoin fonds de roulement.
12:44 5. Pendant la phase de fabrication,
12:46 accompagnement de l'hypermarché pour gérer ce changement.
12:48 Peut-être d'ailleurs que cette phase peut être financée
12:50 parce qu'il s'agit de conseils finalement.
12:52 Et puis 6. Installation des chariots.
12:54 Alors certes, vous pouvez aussi aller chercher des fonds
12:56 comme vous l'avez déjà fait,
12:57 mais vous n'êtes pas les seuls sur ce marché.
12:59 Il y a même des technologies.
13:00 On n'a pas tout besoin de ce qu'il y a des articles.
13:02 Vous êtes nombreux sur le marché ?
13:04 Sur les hyper et les supermarchés, non, on est plutôt...
13:06 Il n'y a pas beaucoup de concurrence.
13:08 Il y a beaucoup de concurrence sur la proximité.
13:10 Oui.
13:10 Il y a quand même deux, trois trucs qui sortent dans les tuyaux.
13:15 Donc, il y a pas mal d'anciennes qui font des tests,
13:17 mais pour l'instant, on ne voit pas encore de déploiement massif.
13:20 C'est peut-être qu'il y a un frein quelque part.
13:22 Peut-être que le produit est trop en avance, le chèvre.
13:24 Donc, possible qu'un investisseur veuille s'assurer
13:26 de l'acceptation rapide du marché
13:28 et que votre solution soit bien la meilleure
13:29 avant de mettre la main à la poche.
13:31 D'où cette idée pour gérer la transition.
13:33 Et puis surtout, un investisseur aime voir un peu plus loin,
13:35 donc se posera la question du déploiement de votre technologie
13:37 sur des paniers, par exemple, ou des mini chariots.
13:39 Bref, de beaux challenges vous attendent
13:41 pour que, grâce à vos chariots connectés,
13:44 nos 2h40, ai-je lu, hebdomadaires à faire les cours
13:47 se transforment en une petite heure et même le sourire aux lèvres.
13:50 Merci Nathalie Carré.
13:51 On est toujours tiré quotidien à 2h40 pour faire les cours ?
13:55 C'est la moyenne ?
13:55 Oui, parce qu'en fait, le consommateur vient plus souvent.
13:58 Il vient plus souvent maintenant pour regarder les prix.
14:00 Exactement.
14:01 Donc c'est en train de s'inverser et c'est en train de comparer.
14:04 J'espère que vous avez pris plein de notes, Dylan, de Nathalie.
14:06 J'ai pris plein de notes et c'est vrai que c'est
14:09 certains problèmes qu'on a pu rencontrer.
14:11 Donc c'est pour ça qu'ils me font sourire,
14:12 parce que c'est notre quotidien.
14:15 Donc voilà, ça me fait sourire.
14:17 Allez, vous restez avec moi, tous les 3.
14:19 On va passer un coup de fil à un membre de la communauté de la France Bouge.
14:22 Que sont-ils devenus ?
14:27 Elle était là il y a 4 ans,
14:29 elle venait tout juste de sortir les couches Eco Responsable.
14:32 Le nom de cette marque, c'est June.
14:33 4 ans après, elle lance, elle aussi, des couches anti-inflation.
14:37 À tout de suite.
14:38 Elisabeth Assayag sur Europa.