Christophe Galtier, mérite-t-il de rester au PSG

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Christophe Galtier, mérite-t-il de rester au PSG

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00:00 Débat bien sûr avec nos experts, il mérite de continuer oui ou non tout d'abord son bilan.
00:04 Son bilan pour être très clair et il le dit, il y a ce titre bien sûr de champion de France
00:09 pour Christophe Galtier, la Coupe de France contre Marseille, la Ligue des champions en huitième.
00:13 Son bilan le voici avec quand même neuf défaites et une série de défaites à domicile avec Rennes, Lyon, des matchs difficiles,
00:19 Lorient il n'y a pas si longtemps que ça, mais un titre de champion de France.
00:22 Christophe Galtier mérite-t-il de rester à la tête de l'entraîneur de l'équipe première du PLG ?
00:26 Louis, oui ou non ? - J'ai un peu le faire avec toi, non. Pour moi c'est non parce que je pense que
00:30 au revu de la saison par rapport à cette équipe du Paris Saint-Germain, quand on la regarde durant cette première partie
00:35 certains d'entre eux étaient peut-être déjà dans une préparation pour une certaine compétition de Cala Coupe du Monde.
00:40 Ensuite un entraîneur se doit d'avoir un projet de jeu, un projet de jeu.
00:44 Christophe Galtier pour l'avoir suivi depuis ses huit années passées du côté de Saint-Etienne, c'est ça Saint-Etienne huit ans,
00:50 le voir évoluer, le voir grandir, le voir devenir ce qu'il était en train de devenir lorsqu'il va à Lille aussi,
00:57 il est devenu champion de France avec un système de jeu, avec un état d'esprit où quand on regardait ses équipes jouer,
01:03 un 4-4-2, puis là depuis le début de saison avec le Paris Saint-Germain, il y a eu beaucoup de tâtonnements,
01:07 il y a eu beaucoup de changements, beaucoup de joueurs ne sachant pas, ne se retrouvant pas,
01:11 on voyait toujours ce Paris Saint-Germain avec des hauts et des bas, alors on va me dire "oui mais c'est une équipe qui est championne".
01:17 Oui, elle est championne et bravo, félicitations. - Une équipe tâtonnement due aux blessures ?
01:19 - Non mais les blessures, il faut aussi, dans le passé il y a eu des blessures pour pas mal de ces joueurs,
01:24 alors peut-être que suffisamment les soins ne sont pas suffisamment suivis ou assez bien faits,
01:31 mais moi tu me parles de l'entraîneur, quand je vois la gestion par rapport à ce groupe-là,
01:36 non pour moi je crois que Christophe n'a pas les épaules assez larges parce que s'il y a quelqu'un,
01:41 si tu m'aurais donné dans une époque un directeur sportif qui serait venu pour me dire "il faut faire jouer un tel, il faut prendre un tel, il faut faire ceci",
01:48 je t'aurais dit "non mon petit, tu restes à ta place, tu es directeur, tu t'occupes du scouting, tu t'occupes du recrutement,
01:52 tu viens avec moi, on pourra éventuellement aller discuter, échanger pour savoir quels sont les joueurs
01:57 qui nous manquent dans les secteurs offensifs ou défensifs", mais là du côté de Christophe Gattier,
02:02 quand déjà sur le terrain les jeunes, pour la gestion des jeunes, non, ça n'a pas été suffisamment assez important,
02:08 après quand tu voyais ces équipes jouer, ces trois défenseurs, ces quatre défenseurs,
02:12 non, on sentait qu'à chaque fois il n'y avait pas certainement beaucoup d'assurance, il ne nous dégageait pas une certaine assurance
02:18 par rapport à son équipe quand je la voyais jouer, c'est tout, maintenant, tu sais, je vous prenais l'exemple de Messi
02:23 quand il a été champion du monde avec l'Argentine, il jouait avec un système avec qui c'était l'avancée, c'était Alvarez,
02:28 on aurait pu faire pareil, M. Mbappé, M. Messi, puis après il fallait faire deux lignes de quatre, assez costaud, assez solide,
02:33 faire une équipe pour ces deux garçons pour qu'ils puissent se rétablir et qu'on voyait jouer un pari-semain,
02:37 et quand il a été éliminé, je pense qu'une de ses premières fois que le PSG est éliminé aussi tôt en Ligue des Champions.
02:42 – Non, non, non, non, c'est régulier. – C'est régulier, mais on voit cette élimination,
02:47 quand tu vois le Bayern venir au Parc des Princes et prendre la mesure en te dominant, quand tu vois, non, c'est pas le pari-semain.
02:54 – Omar, mérite-t-il de rester entraîneur du pari-semain ?
02:58 – Encore une fois, je ne me permettrai pas de juger quoi que ce soit, sauf que lorsque on s'est dit,
03:04 est-ce que le coach a instauré une manière, est-ce qu'on a eu du plaisir,
03:10 est-ce qu'on a, on parlait tout à l'heure de conquête, une équipe où il était pétillant, non.
03:15 Est-ce que, je pense qu'avec Ampos, il y a eu une espèce de décommunion pour choisir des joueurs,
03:21 est-ce que les recrues ont été de renfort ? Très peu, il y en a eu beaucoup plus des échecs,
03:28 et donc moi je me pose la question, est-ce qu'il en est-il capable de pouvoir changer toutes ces petites choses,
03:35 parce que j'entends que lui il défend évidemment, parce qu'en plus il trouve l'histoire de la Coupe du Monde,
03:41 il dit que le fait que la Coupe du Monde soit au milieu du chantier et les blessés etc.
03:45 – Ce qui est pas faux quand même quand tu es à la scène du Parc des Princes.
03:47 – Oui mais en même temps ça c'est toutes les équipes, City ils en ont eu tous les machins, le Bayern, l'Asio aussi,
03:53 je ne sais pas il y a plein de…
03:54 – Quand tu vois en City, quand tu les vois jouer, quand tu vois M. Jurgen Klopp avec son Liverpool,
03:57 quand tu vois M. Arteta avec son Arsenal, quand tu vois M. Guardiola, quand tu vois ces changements,
04:03 tu sais ce tournover, ce roulement, quand on les fait tourner, quand on les fait jouer, en faire entrer,
04:08 on crée une certaine animation, tout le monde se sent a priori…
04:11 – Non mais un peu, il se finit.
04:12 – Moi je trouve que quand tu es entraîneur, tu dois prendre un peu plus de responsabilité.
04:16 – On dit tout le temps que la première mission de la plus-value d'un entraîneur,
04:19 c'est pouvoir rehausser le niveau de ses joueurs, et aujourd'hui…
04:22 – Ça n'a pas été le cas.
04:24 – Akimi, cette année, pour moi, il a fait une moins bonne saison qu'il l'a fait.
04:26 – Bien sûr.
04:27 – Bon, Marquinhos, c'est pareil.
04:29 – Ça se joue à la marge.
04:30 – Verratti, pareil.
04:31 – Pareil.
04:32 – Vitigne, il a commencé à 6 points, il a fini à 3,5.
04:35 Donc même Neymar, même Messi, je veux dire, à la limite, moi je considère que…
04:39 bon, mais après, il y a toujours des arguments de défense.
04:42 – Christian, est-ce qu'il mérite de le laisser ?
04:44 – Oui, il mérite parce que déjà, il a le mérite de le dire.
04:47 C'est le premier qui s'affiche devant tout le monde en disant "oui, je mérite".
04:50 Ça, c'est révélateur d'un état d'esprit extrêmement conquérant.
04:56 Oui, pour tout ce qu'il a vécu.
04:58 Oui, parce qu'il est champion déjà.
05:00 Et qu'il est dans le registre de tous ses prédécesseurs.
05:03 Oui, parce qu'il a beaucoup appris de cette saison, très certainement.
05:07 Il a appris en souffrance, dans la souffrance,
05:11 et sportive et personnelle,
05:13 eu égard aux histoires qu'il a vécues, qu'il va continuer de vivre un petit peu.
05:19 Et j'ai envie de le voir à la tête de cette équipe dans une saison classique,
05:23 conventionnelle, sans compétition majeure au milieu.
05:27 Parce qu'il est le premier entraîneur du Paris Saint-Germain
05:29 à avoir vécu et subi une telle saison.
05:33 Oui, parce qu'en disant cela, et en s'affichant, et en s'affirmant comme ça,
05:38 il va dire, il va avoir une vraie influence sur le recrutement.
05:42 Il y aura des discussions qui seront plus précises en cours.
05:45 – Il n'a pas eu l'influence ? – Non, je ne pense pas.
05:47 – C'est son ami, il n'a pas autant de collaborateurs.
05:50 – Christian Termier, je pense qu'en disant cela, il envoie un signe très fort.
05:55 Je crois que son message est très fort, de dire à sa direction,
05:58 oui, je mérite d'être là, mais attention, en méritant d'être là,
06:01 ça veut dire que je serai le patron du sportif.
06:02 – Julien, pour conclure.
06:04 – Je rejoins complètement Christophe, en fait.
06:06 Je pense qu'il mérite d'avoir une deuxième chance.
06:07 Alors, OK, en termes de résultats, ça a été service minimum,
06:10 avec le championnat et le trophée des champions.
06:13 Mais on a bien montré par le passé et avec ce qui se passe aujourd'hui
06:16 que le changement du côté du Paris Saint-Germain n'était pas forcément bénéfique.
06:19 Les entraîneurs ont défilé, les résultats ont été sensiblement les mêmes,
06:23 à part la période Laurent Blanc où c'était peut-être au-dessus du reste,
06:25 mais Thomas Tourelle ou Naïm Rie, voilà.
06:28 Donc, ce serait peut-être pas mal qu'il y ait un petit peu de stabilité.
06:31 Bien évidemment que tout n'a pas été parfait,
06:32 qu'il n'a pas fait que des bonnes choses, qu'il a fait lui aussi des erreurs,
06:35 ça c'est certain, par contre, on le disait tout à l'heure Omar,
06:37 ce sont quand même les joueurs aussi les plus importants.
06:39 Et je pense que lui n'a pas été aidé par ses joueurs.
06:41 Quand Neymar, Messi en début de saison ne visait qu'un seul objectif,
06:45 on est bien d'accord, il n'avait que la Coupe du Monde en tête.
06:47 Et quand il dit qu'effectivement ce n'était pas une saison classique,
06:49 ce n'était pas une saison classique.
06:51 Messi, il est venu pour gagner la Coupe du Monde, il l'a fait.
06:54 Hier, il était à Barcelone pour aller au concert,
06:55 il n'a pas fêté le titre, il s'en fout, du projet PSG.
06:58 – Ne commence pas à envoyer Messi d'être à Barcelone,
06:59 c'est tomber ça de côté.
07:00 – Mais c'est important, mais c'est important.
07:02 – Ça ne rentre pas en ligne de contact.
07:03 – Mais c'est ton joueur.
07:04 – Oui mais pourquoi ? Au Real Madrid, ils ont vécu le même problème.
07:07 À Barcelone, ils ont vécu, à L'Asie, ils ont vécu, à Arsenal, ils ont vécu.
07:10 Tous les grands équipes en Europe, ils ont eu cette histoire
07:13 de la plupart des joueurs, ils pensaient…
07:15 – Bien sûr, bien sûr.
07:16 – À un moment donné, c'est comme une manière…
07:17 Ça rentre dans le cadre de la préparation.
07:20 – Le Real Madrid fait une saison blanche.
07:22 – Non mais on revient à ce que…
07:23 – Le Bayern Munich était tout…
07:24 – Ils ont été en quarte de finale.
07:26 – Quand tu sentes Paris Saint-Germain,
07:28 quand tu vois ce Paris Saint-Germain dans ce championnat-là,
07:31 vous êtes en train de me parler.
07:32 – J'ai pas vu un RC Lens qui a été exceptionnel.
07:34 – Le RC Lens, je te vois le RC Lens, Marseille,
07:36 ces clubs qui ont pas les mêmes moyens, excusez-moi du peu.
07:40 – On s'en fout.
07:41 – Quand t'as les joueurs que t'as, les effectifs que t'as,
07:42 quand tu dois les aligner, quand tu dois les mettre,
07:45 quand tu dois avoir un trait de personnalité, tu dois en imposer.
07:48 Tu n'en imposes pas, tu n'oses pas.
07:49 Attends, je ne te sors pas toi.
07:51 Non, non, je ne vais pas te sortir.
07:52 – Louis.
07:53 – On va arriver à la 85ème minute.
07:55 Tu peux sortir ? Le joueur il se retourne.
07:58 Non, non, je ne sors pas.
07:59 Tu sors, t'es l'entraîneur, tu commandes ou tu commandes pas.
08:01 Et c'est ton directeur sportif qui vient au bord du terrain
08:03 et qui te dit "va, avance, mets-toi là, toi ici".
08:06 – Louis, je suis d'accord avec toi.
08:09 La profondeur de banc du Paris Saint-Germain n'est pas du tout la même
08:11 que celle d'un City ou autre.
08:12 Il n'y avait pas 50 solutions sur le banc de touche.
08:14 Hakimi a été blessé un match sur deux.
08:16 Verratti a joué un match sur dix.
08:19 Neymar, la moitié de la saison, il n'a pas été là.
08:22 Messi, il s'est concentré que sur la Coupe du Monde.
08:24 Ne me dites pas que tu peux faire ce que tu veux.
08:26 – C'est une équipe à qui l'entraîneur a son encadrement.
08:28 – Mais elle est due aussi aux joueurs, à eux comment ils gèrent la série.
08:31 – Non, non, non, attends, j'ai eu l'occasion par le passé,
08:32 vous le savez très bien, qu'un entraîneur il a ce poids-là à supporter et à porter.
08:36 Ça veut dire qu'il doit regarder avec un staff quels sont les éléments
08:39 qui s'entraînent, qui sont sérieux, qui ont une hygiène de vie
08:43 qui est remarquable, qui est parfaite.
08:44 – Mais sauf que quand t'as pas Verratti, tu le remplaces par qui ?
08:46 – Mais t'avais pas Vitigna, t'avais pas Dalillo, t'avais pas Renato Sanchez.
08:50 Et t'as pas des jeunes.
08:51 – Mais justement, ces joueurs-là sont ceux qui s'illustrent.
08:54 – Ah oui ?
08:55 – Celui qu'on peut ressortir de tout ça.
08:56 – D'accord.
08:57 – Mbappé.
08:58 – Oui, c'est le meilleur, c'est le champion.
08:59 – C'est Mbappé, il est finaliste de la Coupe du Monde, il est meilleur futeur de la Coupe du Monde.
09:03 – Après, après.
09:04 – Oui, mais lui il a tenu son rang.
09:05 – Il faut continuer.
09:06 – Pour finir, dernier mot.
09:07 – Dernier mot, on aura l'occasion de le reparler.
09:08 – Pas de soucis, on met tout sur Christophe Galtier, on lui dit merci pour tout.
09:10 – Non, non, c'est pas le responsable.
09:11 – Il part, il part, on change.
09:12 Vous mettez qui aujourd'hui ?
09:13 – Moi ?
09:14 – Dernier match, PSG-Clairmont, ce sera samedi et bien sûr, aussi l'actualité du Pays-Bas,
09:19 on aura l'occasion d'en reparler.

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