Sur TikTok, Millésime K débite ses freestyles chaque semaine, avec un fort discours d’extrême droite. Malgré tout, il cumule plus de 700.000 abonnés sur la plateforme.
Mais vu que les réseaux c’est pas la vraie vie, il remplit à peine des salles des fêtes et enchaîne les interdictions administratives.
Mais vu que les réseaux c’est pas la vraie vie, il remplit à peine des salles des fêtes et enchaîne les interdictions administratives.
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00:00 Mili Zimka, le rappeur facho qui cartonne sur TikTok.
00:02 Je fais du rap, mais je viens pas de la rue !
00:04 En costume cintré, il débite ses freestyles chaque semaine.
00:07 Le rappeur, aux 700 000 abonnés sur TikTok, tient des propos d'extrême droite.
00:10 Une stigmatisation permanente des immigrés, des jeunes de banlieue, des féministes, de la gauche.
00:15 Coupable, selon lui, de ne pas aimer la France.
00:18 J'ai vu des sans-papiers nous tuer, ils les encouragent.
00:20 On verra bien quand ça tombera peut-être sur quelqu'un de leur entourage.
00:23 Et depuis quelques semaines, il est en tournée.
00:25 Mais vu que les réseaux, c'est pas la vraie vie, il remplit à peine des salles des fêtes.
00:29 Et des débordements ont eu lieu.
00:31 Mediapart rapporte qu'un spectateur a fait un salut nazi lors de son concert près de Bordeaux.
00:35 Le rappeur a fait une vidéo pour condamner ce geste.
00:38 Ses derniers concerts, à Dijon puis à Nantes, ont été annulés.
00:40 Les préfectures ont jugé trop importants les risques de troubles à l'ordre public.
00:44 J'ai été censuré et interdit physiquement de parler par monsieur le préfet de la région.
00:48 À Dijon, il a été obligé de faire son concert dehors, sous la pluie, avec une enceinte portable.
00:52 On a tant su, là !
00:53 [Générique de fin]