Gagner Roland-Garros pour la première fois, «l'une de mes plus belles sensations», confie Djokovic

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Transcript
00:00 On va faire une escale pour retrouver Novak Djokovic, le serbe, un double vainqueur ici à Paris et numéro 2 mondial.
00:06 Joue tout à l'heure, évidemment, va poursuivre sa route pour tenter de décrocher un troisième trophée,
00:11 même s'il dit qu'il n'est pas un spécialiste de la terre battue.
00:14 Il passerait alors devant Rafael Nadal s'il gagnait au classement du plus grand nombre de grands chelèmes gagnés avec 23 titres.
00:20 Son état d'esprit, ses ambitions, ce tournoi sans Nadal ?
00:24 Eh bien il s'est confié à Axel May en exclusivité et en français surtout.
00:28 Il répond pour commencer à cette première question.
00:31 Quelle est la différence entre Gnia Roland et gagner un autre tournoi du grand chelème ?
00:35 Et cette question lui a été posée vendredi, je le précise. On l'écoute.
00:39 Alors, on a la différence mais aussi quand même tous les grands chelèmes sont les plus grands tournois du monde, de l'histoire de notre sport.
00:47 Donc on peut dire qu'ils sont les mêmes mais les sensations sont différentes parce que tu as évidemment la surface qui est différente.
00:58 Mais aussi, ça dépend des joueurs individuellement, je me sens plus confortable sur une autre surface de terre battue.
01:08 J'ai grandi à Serbie, j'ai joué beaucoup sur cette surface mais je me sens que j'ai plus, on peut dire, de chance, d'opportunité de gagner un autre chelème sur l'autre surface.
01:19 Mais à Paris, je me trouve bien.
01:22 J'ai reçu beaucoup de soutien dans mon carrière ici, dans le public français.
01:26 Donc je suis très heureux parce que j'ai gagné Roland-Garros deux fois.
01:31 La première fois en 2016, ce qui était vraiment quelque chose que j'ai désiré beaucoup, beaucoup.
01:42 J'ai prouvé vraiment de passer le dernier passage, on peut dire.
01:47 Mais pour beaucoup d'années, je n'ai pas vu le succès parce que Nadal était un joueur qui m'a arrêté beaucoup de fois ici.
01:56 Mais la première fois que j'ai gagné Roland-Garros, on peut dire que c'était l'une des deux ou trois plus belles sensations que j'ai reçues dans ma vie et dans ma carrière.
02:08 Parce que c'était uniquement le grand chelème que je n'ai pas gagné jusqu'à ce moment-là.
02:15 Novak Djokovic, souvent les joueurs disent que le Central Court est fantastique. Pourquoi ? Est-ce que c'est vrai ?
02:23 Oui, c'est vrai. Je me sens plus confortable de jouer au Central Court que dans les autres cours.
02:31 Peut-être qu'il y a une raison pour cela.
02:35 Parce que j'ai joué la majorité de mon match sur ce court. Et après, quand tu as l'habitude de jouer sur ce court important,
02:46 quand tu gagnes la majorité de ton match, tu te sens plus confiant chaque fois que tu entres sur le court.
02:55 Donc je pense que c'était la plus grande raison.
02:58 Vous venez souvent à Paris. Quand vous êtes à Roland-Garros, quelles sont vos habitudes ?
03:03 Vous venez au stade, mais après vous allez à l'hôtel, toujours au même ?
03:07 Non, pas toujours au même. Je sors un peu de faire les choses comme tous les gens qui viennent pour le tourisme ici à Paris,
03:18 qui est une des plus belles villes, la plus importante du monde, pour l'histoire, pour la culture, pour beaucoup de choses.
03:27 Évidemment, durant ces deux ou trois semaines, aussi pour Roland-Garros, il y a beaucoup de monde qui vient ici.
03:34 Je sens tout le soutien, tout l'amour.
03:38 Peut-être que c'est un peu plus difficile pour moi de faire un passage de, je ne sais pas, à Champs-Élysées, par exemple.
03:48 Mais je vais à dîner, à un restaurant. J'aime beaucoup faire un passage, faire un cours à Boulogne.
03:58 Ça me donne vraiment beaucoup d'énergie positive, de relaxation aussi, donc beaucoup d'harmonie.
04:08 J'aime cette sensation parce que durant le tournoi, on a beaucoup d'expectations, beaucoup de pression.
04:16 Donc c'est bien de voir un peu de, comment dire, peace.
04:22 Merci Novak Djokovic d'avoir répondu à nos questions.
04:24 Novak Djokovic au micro d'Axel May. C'était vendredi, et évidemment, vous l'avez compris, quand je parlais des Français, c'était les Français.
04:31 Aujourd'hui, il y en a quatre qui rejouent demain, et on y croit, Arthur Rinderknecht, Océane Daudin, Diane Parry et Gaël Bonfils.
04:39 Évidemment, on en reparlera. En attendant, on va revenir sur cet entretien réalisé par Novak Djokovic.
04:45 Est-ce qu'il y a quelque chose qui a retenu votre attention, Christophe Thoreau ?
04:52 Déjà de constater que son français s'améliore d'année en année.
04:55 C'est vrai, il passe pas mal de temps à Montécarle, donc il est dans une zone francophone.
05:01 Mais non, c'est de voir combien l'attachement de ce joueur aux événements majeurs et à sa volonté de marquer l'histoire est toujours là.
05:10 C'est son carburant majeur, et c'est ce qu'il fait encore jouer aujourd'hui à 36 ans, et peut-être dans une dizaine de jours, de gagner son 23e tournoi du Grand Chlem.

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