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00:00 Le camp présidentiel traverse décidément une période agitée, c'est compliqué à l'Assemblée, on vient de l'entendre,
00:05 ça n'est pas beaucoup plus simple au sein même du gouvernement.
00:07 Je reste Elisabeth Borne ce matin dans Ouest-France, la Première Ministre n'a pas l'intention de céder sa place.
00:12 Elle relativise le différent qui l'oppose au président Emmanuel Macron après ses propos sur le Rassemblement National et Pétain.
00:18 « Il m'a assuré de sa confiance, dit-elle, il n'empêche Arthur de la Borde, la chef du gouvernement apparaît fragilisée. »
00:24 Oui, Elisabeth Borne avait déjà du mal à tenir ses troupes et la dernière humiliation en Conseil des ministres va encore l'affaiblir,
00:31 estime un pilier de la Macronie. Il n'y a plus vraiment de cadre, les cafouillages se multiplient, les sans-jours et l'incertitude qui en découle
00:38 poussent les ministres à jouer leur carte personnelle, résume un poids lourd du gouvernement.
00:43 Dernière illustration en date, le couac sur la fusion entre la carte d'identité et la carte vitale.
00:48 Le ministre des Comptes publics, Gabriel Attal, l'a annoncé en début de semaine provoquant immédiatement
00:52 la colère de son collègue de l'intérieur, Gérald Darmanin, dont l'entourage assure qu'il n'avait pas été mis au courant.
00:59 Pour remettre de l'ordre, de nombreux cadres du camp présidentiel plaident pour un départ d'Elisabeth Borne après le 14 juillet
01:05 ou après les sénatoriales fin septembre, mais d'autres pensent qu'elle va malgré tout rester à Matignon.
01:11 Si le président humilie sa première ministre, ça veut dire qu'il va la garder, prédit un conseiller de l'exécutif.
01:16 « Arthur de la Borde du service politique de repas. »