Deschamps explique la NON-SÉLECTION de LACAZETTE en BLEUS !
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00:00 Tant mieux pour lui, après s'il a marqué autant de buts.
00:02 Il joue beaucoup plus que sa dernière saison, certainement.
00:05 Il peut quand même.
00:06 Bravo à lui, à son club.
00:08 Alex a toujours cette qualité-là,
00:12 l'efficacité.
00:13 Il fait une très bonne saison.
00:16 Il fait partie des sélectionnables,
00:19 des pré-sélectionnés.
00:21 Après, il y a une concurrence au poste aussi,
00:23 avec des joueurs qui ont répondu
00:27 et qui continuent de répondre à mes attentes
00:30 et aux attentes de l'équipe de France.
00:32 Après, je ne vais pas en mettre 3, 4, 5 au moins,
00:36 au même poste.
00:38 Ça n'a pas trop de sens.
00:40 Mais évidemment, de par ce qu'il fait,
00:43 on a continué de le suivre,
00:45 on continue de le suivre.
00:47 Après, il y a des cases.
00:50 Chaque poste est doublé.
00:54 Aujourd'hui, avec Olivier Giroud et Randall Colomagny,
01:01 c'est les deux qui occupent ce poste-là.
01:06 Pour Ferland, déjà sur le dernier rassemblement en mars,
01:14 il était blessé.
01:15 C'est vrai qu'il a mis un peu plus de temps à revenir.
01:18 Il n'a pas eu à jouer tous les matchs non plus.
01:21 Il en a débuté certains.
01:22 Il est rentré à d'autres.
01:25 Il est déjà venu avec nous.
01:28 Il connaît bien ce poste-là.
01:31 Il est venu aussi à une bonne balance
01:34 puisqu'il peut jouer aussi du côté droit,
01:37 même s'il est surtout arrière-gauche.
01:41 Donc, voilà, il n'est pas au top de sa forme
01:48 du fait de sa blessure qui a été longue.
01:51 C'est un enchaînement de matchs qui a été un peu plus risques.
01:57 Il n'enlève rien à la qualité de Ferland.
02:02 Voilà pourquoi je l'ai rappelé pour ces deux matchs-là.
02:09 L'engouement, oui, c'est évidemment une grande joie
02:17 de voir l'attachement et la proximité
02:21 qu'a cette équipe de France avec son public.
02:25 Je vous rappelle quand même que le stade de France,
02:26 c'est 80 000 et qu'il n'y a pas beaucoup de sélections
02:29 qui jouent dans des salles de 80 000.
02:31 Alors, ça vous arrive, mais je ne vais pas vous attaquer là-dessus.
02:34 Si on fait 75 000 à la place de 80 000,
02:37 il y a quand même 75 000.
02:39 Alors qu'il y a beaucoup d'équipes nationales
02:40 qui jouent dans des salles de 30 000, 35 000
02:43 et qui ne sont pas toujours remplies.
02:44 Donc, tant mieux pour nous.
02:45 C'est lié à ce qui a été fait, bien évidemment,
02:50 à travers les années, dernièrement, à travers la Coupe du Monde
02:55 et le plaisir que font les gens, puisque c'est des privilégiés.
02:59 Je pense que s'il y avait encore plus de places au Morlip,
03:02 peut-être plus de monde, mais c'est magnifique.
03:05 Et les joueurs ont besoin de ça.
03:06 Et c'est leur mérite d'avoir créé ce lien,
03:11 qu'il y ait des jeunes, des moins jeunes,
03:13 des papas, des mamans, des grands-pères, des grands-mères
03:15 qui puissent s'identifier et avoir cet attachement
03:20 profond avec cette équipe de France.
03:24 Donc, c'est pas pour autant que je vais me le raconter
03:29 ou on va se le raconter.
03:30 Quand je dis "on", c'est pas vous,
03:32 mais c'est le groupe des joueurs aussi.
03:35 C'est quelque chose qu'on doit, évidemment,
03:38 maintenir, fructifier.
03:42 Et ce qui s'est passé en mars, très bien,
03:44 mais je vous fais confiance pour avoir autant d'exigence
03:48 par rapport aux résultats sur les deux matches
03:51 qui nous attendent, même si ce n'est pas les mêmes affiches.
03:54 Mais je suis très pragmatique, vous allez dire,
04:00 mais les trois points contre Gibraltar, c'est trois points.
04:04 C'est la même valeur sur le plan comptable
04:07 que ce qu'on a fait contre les Pays-Bas ou Amiram.
04:10 On a six points à prendre et faisons en sorte
04:13 de doubler notre capital point sur ce stagiaire du juin.