Après l'avoir annoncé à ses joueurs, Igor Tudor s'est présenté aux médias pour expliquer les raisons de son départ qui seraient d'ordre personnelles.
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00:00 Je ne parle pas français, mais j'ai compris ce qu'a dit le président, donc je tiens à le remercier.
00:06 Je tiens à vous remercier, président, pour vos mots.
00:11 Je remercie aussi Javier, je remercie David Friot, Franck, le propriétaire.
00:15 C'est un honneur pour moi de travailler pendant cette année, cette saison au sein du club.
00:19 C'était vraiment un honneur de faire partie de cette famille, de trouver des supporters comme on en trouve rarement,
00:25 une énergie dans cette ville qui est rare. J'ai passé vraiment une année formidable,
00:30 de grandes expériences qui m'ont beaucoup appris. Au niveau personnel aussi, j'ai grandi.
00:34 Je pense que je quitte le club et je le laisse dans de meilleures conditions,
00:40 dans une meilleure situation que celle que j'avais trouvée. Donc ça, c'est une fierté pour moi.
00:44 J'ai pris cette décision de partir pour des raisons privées et professionnelles.
00:49 Après, je n'ai aucun accord avec un autre club. Je ne m'en vais pas parce que j'ai une dispute avec quelqu'un
00:56 ou parce que les gens ne m'appréciaient pas. Au contraire, j'ai vraiment trouvé ici des gens avec de grandes valeurs.
01:01 Et donc, je souhaite le meilleur au club et à toutes les personnes qui y travaillent.
01:05 Alors, je pense que cette année, il y a beaucoup de choses qui se sont passées,
01:12 qui arrivent également dans d'autres clubs. Il y a de belles choses, de choses un peu plus compliquées parfois.
01:18 Après, je pense que de travailler ici à l'OM un an, c'est comme travailler 2-3 ans dans un autre club.
01:24 Donc moi, j'ai pris cette décision de manière très calme. Je suis tranquille, j'ai l'esprit tranquille.
01:32 J'y ai pensé pendant un moment. Ça faisait un moment que j'y pensais. Voilà, j'ai pris cette décision.
01:38 Et maintenant, je pense que les détails n'ont pas forcément d'importance.
01:41 C'est vraiment ce que je sens en moi qui compte. Et donc, une fois que j'ai senti cette chose
01:47 et que j'ai pris ma décision, j'ai voulu la communiquer après avec vous.
01:55 Ici, j'ai vraiment tout donné. Je pense que j'ai donné 100% de moi-même.
01:59 Il y a eu beaucoup de nuits blanches. On a beaucoup pensé. Longuement avec les dirigeants,
02:05 je pense qu'il y a eu une coopération de ma part avec le club vraiment 10/10, fantastique.
02:11 Je pense que ce sont des personnes compétentes qui savent quel est le chemin à suivre.
02:15 On a déjà commencé un peu à le tracer, mais je pense qu'ils n'ont pas besoin de mes conseils.
02:20 Ils savent et ils ont les capacités pour réussir à trouver la clé.
02:29 Alors, comme je l'ai dit, je pense qu'il y a une chanson qui dit souvent
02:36 "Il vaut mieux se souvenir que des belles choses".
02:39 C'est quelque chose que j'essaie de transmettre aux joueurs en leur disant que ce qui arrive,
02:44 ce n'est pas mauvais si on le voit d'une manière différente.
02:48 On peut l'utiliser pour progresser, pour s'améliorer.
02:51 Alors que si on voit les épisodes négatifs comme des problèmes, ça crée de l'angoisse,
02:55 ça crée du stress et ce n'est pas quelque chose de bon.
02:57 En ce qui me concerne, ça a été vraiment une très bonne expérience pour moi ici, la France.
03:02 Je n'y avais pas vécu et j'ai beaucoup apprécié.
03:06 Ici, évidemment, des supporters formidables, du bon vin également.
03:11 Je pense qu'en ce qui me concerne, j'ai vraiment une progression constante.
03:16 J'essaie toujours de progresser tout au long de ma vie.
03:18 Du point de vue du football, je pense que le championnat français est vraiment formidable.
03:23 Il y a un bon rythme, des joueurs intéressants.
03:25 Les entraîneurs sont préparés, les stades sont toujours pleins.
03:29 C'est quelque chose qui est agréable à voir.
03:31 Et en ce qui nous concerne, je pense qu'on a quand même fourni et montré un beau football,
03:37 un football qui est procuré des émotions publiques,
03:39 qui, je pense, a été apprécié aussi.
03:42 Et je pense que pour le club également,
03:47 je me souviendrai de ce grand travail qu'on a fait
03:52 pour s'améliorer au niveau de cette culture du travail dont j'ai souvent parlé,
03:55 qui est, je le répète encore une fois, fondamentale.
03:57 Je pense que si on n'a pas cette exigence, cette culture du travail au sein d'un club,
04:01 ce sera difficile de progresser.
04:04 Je pense qu'on a les bonnes bases pour le futur
04:06 et j'espère vraiment qu'à court terme, on retrouvera l'OM à sa place
04:10 avec la victoire de nombreux trophées.
04:14 Quelle est la raison, je me permets d'insister,
04:16 mais est-ce qu'il y a une raison particulière ?
04:17 Parce que vous venez de nous dire que vous avez passé une belle saison,
04:20 le vélodrome est plein.
04:21 Vous dites que le club aujourd'hui, et on peut le comprendre, est plus exigeant.
04:25 Il y a une certaine exigence par rapport à il y a un an.
04:28 Voilà, ainsi de suite, que vous avez une très bonne relation avec vos dirigeants.
04:30 Et vous partez quand même, Koch. Pourquoi concrètement, s'il vous plaît ?
04:35 J'ai déjà répondu à cette question, sinon on resterait là encore 10 minutes de plus.
04:43 Moi, ce que je veux faire, c'est vous remercier, vous, les journalistes,
04:46 pour cette saison qu'on a passée ensemble.
04:47 C'est notre dernière conférence de presse ici.
04:50 Je pense que vous m'avez fait grandir.
04:52 Parfois, vous m'avez posé des questions qui étaient un peu difficiles.
04:57 Mais voilà, c'est juste, c'est votre travail aussi.
04:59 Je sais que parfois, j'ai pu peut-être exagérer un peu.
05:04 Je pense que c'est aussi l'orgueil qui parfois m'y a poussé.
05:08 Donc voilà, je m'excuse si des fois, j'étais un peu dur.
05:11 Mais vraiment, je vous souhaite le meilleur aussi à vous pour l'avenir.
05:14 Et je vous remercie.