Mohamed Haouas, pilier du XV de France de rugby, a été condamné à un an de prison ferme, sans maintien en détention, pour violences conjugales. Le joueur du MHR été jugé pour avoir frappé sa femme vendredi, après l’avoir vue fumer une cigarette devant son lieu de travail.
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00:00 L'avocat Maître Médicaux, qui est l'avocat d'Imane Awas, vient de dire à Mathieu Beauchamp pour BFM TV
00:07 "Ma cliente est bouleversée par toute cette histoire. Le tribunal a statué sur les faits selon une procédure de comparution immédiate qu'elle a soutenue.
00:13 Le délibéré répond à ses attentes, aux siennes. Elle aspire désormais à la tranquillité et au respect de sa vie privée."
00:20 Après, je ne peux pas avoir d'animosité pour cette femme. C'est plus de la peine parce que je pense que toute femme, ou même tout homme en étant attentif,
00:28 a vu autour de lui ou d'elle des femmes victimes d'emprise. Parfois, on essaie même d'aider des proches qui sont dans cette situation.
00:34 C'est très compliqué. Et on sait que ces femmes-là, c'est impossible. Elles sont quand même radicalisées par eux.
00:39 Est-ce qu'il y aura un suivi, quand même ? Est-ce qu'on va aller de temps en temps voir ce qui se passe dans cette famille, voir si tout va bien ? Non ?
00:45 Je l'ignore. Parce que c'est ça aussi. On pourrait imaginer un contrôle régulier, voir si tout va bien chez cette femme.
00:53 Donc peut-être que les enfants, effectivement, vont être surveillés d'une façon ou d'une autre.
00:57 La personne sous emprise est la dernière à s'en rendre compte. Ce n'est pas en l'interrogeant qu'on va savoir la vérité.
01:02 En revanche, on peut observer des signes.
01:04 C'est la seule gifle que j'ai reçue. Il y a un entourage, il y a une famille, il y a des amis. Rien n'empêche un milieu judiciaire ou médical d'aller interroger ces proches.
01:12 On peut se demander d'ailleurs qu'a dit la famille de cette femme pendant l'enquête, pendant le procès ?
01:18 Il a été interpellé vendredi. Ça a été très rapide.
01:23 En comparaison immédiate, il n'y a pas toute cette enquête.
01:25 Les collègues, parce qu'ils ont reçu, les collègues de cette femme, il ou elle, les confidences de cette femme.
01:30 On a besoin d'en savoir un petit peu plus sur cette affaire.
01:33 On ne peut pas exclure que ça se passe bien. C'est-à-dire qu'il y a une vraie rédemption de cet homme et que dans quelques mois, quelques années,
01:39 on trouve que ça serait une formidable bonne nouvelle. Mais on ne peut pas, évidemment, s'apprêter de l'inquiétude.