• l’année dernière
Le talk-show le plus populaire de France est de retour sur C8 pour une nouvelle saison de divertissement et de surprises. Au programme : de la darka, des scoops, des infos médias, du show et bien sur la bande réunie autour de Cyril Hanouna.

Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.mycanal.fr/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste

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Du lundi au vendredi à 19h05

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Transcription
00:00 C'est un courrier qu'il a reçu il y a cinq jours.
00:02 Le tribunal de police de Dijon signifie à Victor, un enseignant syndicaliste à la retraite,
00:06 sa mise en cause pour avoir participé à un concert de casserole.
00:10 On se sent délinquant alors qu'on ne l'est pas.
00:12 Il lui est demandé de répondre s'il reconnaît ou non l'infraction,
00:16 participation à un rassemblement interdit, ce qu'il refuse.
00:19 En fait, la sensation c'est que ce gouvernement devient autoritaire.
00:23 L'union locale du syndicat solidaire a récolté une trentaine de témoignages similaires.
00:27 Il serait même huit à avoir reçu une amende pour émission de bruit
00:31 portant atteinte à la tranquillité du voisinage.
00:33 Son syndicat envisage de porter l'affaire en justice.
00:36 - Pour une fois que... - Non mais moi Cyril, c'est une honte.
00:39 Moi, je n'étais pas fan des casserole-hannes, mais là, c'est une honte.
00:42 Il n'y a même pas eu de contrôle d'identité, pas de procès verbal.
00:45 On ne sait pas d'où ça vient.
00:46 Et ces gens, parce que peut-être qu'ils ont été repérés effectivement
00:49 par des caméras de surveillance, sont sanctionnés parce qu'ils tapaient sur une casserole
00:52 à un moment pour arrêter.
00:53 Et moi, j'espère que les avocats vont casser tout ça.
00:55 - Il a raison, parce que le délit émission de bruit, c'est ridicule.
00:58 - C'est énorme. - C'est aussi un rassemblement illégal.
01:01 68 euros, ce n'est pas non plus une somme qui me paraît disproportionnée.
01:04 Quand ton chien, il chute par terre et que tu ne ramasses pas, tu te prends une amende.
01:08 C'est comme ça. Il y a un moment où il faut respecter les lois.
01:11 On veut un peu d'ordre et puis voilà, ça ne me semble pas non plus dingue.
01:13 68 euros, ce n'est pas non plus 400 euros.
01:16 - Moi, ce qui me choque, c'est qu'on trouve le temps pour résoudre ce genre d'affaires
01:18 qui ne sont même pas des affaires, qui ne sont pas graves, qui ne font de mal à personne
01:20 et qu'on mette 1000 ans à traiter des affaires avec des gens qui sont des dangers pour la société.
01:24 On a quand même la sensation qu'il y a une justice à double vitesse.
01:27 Dès que ça concerne la contestation du gouvernement, c'est sanction immédiate, tout de suite.
01:30 - Pas du tout alors. - Ils se font chier à retrouver les images sur les vidéosurveillance, etc.
01:33 Ça va beaucoup plus vite pour ça que pour des trucs beaucoup plus importants.
01:36 - Excuse-moi, c'est le contraire.
01:37 Quand on est soi-disant en colère et qu'on est contre le gouvernement,
01:41 on peut rentrer chez Vuitton comme...
01:42 Imaginons si moi et ma mère, on rentre chez Vuitton toutes les deux
01:45 et qu'on fout le bordel, on serait tout de suite en prison.
01:47 Là, ils rentrent à combien ? Non mais c'est vrai, dès qu'on est en colère, on a tous les droits.
01:51 - Toi, ta mère et toi...
01:53 (Rires)
01:55 - Il n'y a pas trop de danger public quand même.
01:57 - C'est un bon exemple. - C'est un bordel de ouf quand même.
01:59 (Rires)
02:01 - Non mais vous voyez ce que je veux dire. - Ça va arriver quoi ?
02:03 (Rires)
02:07 - Vous êtes bien malade. - Qu'est-ce que vous voulez, madame ?
02:09 (Rires)
02:13 - Mais non, mais vous voyez ce que je veux dire.
02:15 (Rires)
02:17 - Vous l'avez vu. - Ça va, c'est pas non plus...
02:19 Je pense que ça va, parce que j'adorais l'exemple.
02:22 Si on rentre ma mère et moi chez Vuitton et qu'on fout le bordel.
02:24 (Rires)
02:25 - Ça me ferait peur. - C'est vrai que quand vous arrivez, on dit
02:27 "Ouh là, attention, il y a des loups-barres".
02:29 (Rires)
02:31 - Bon, l'exemple était peut-être pas bon, mais il suffit maintenant d'être en colère,
02:34 on fout le bordel sur le périph' et tout ça, il n'y a rien.
02:36 - Oui, on n'est pas très inquiétés. - Pour une fois, voilà, des amendes...
02:39 - On n'est pas en dictature. - Mais attendez, on est partout.
02:43 - C'est partout, c'est à chaque coin de rue maintenant.
02:45 Il suffit d'être en colère. - Et alors, quand on est en colère,
02:47 on dit "je suis en colère", c'est très bien comme ça.
02:49 - Je suis désolée, les syndicalistes ont tous les droits.
02:51 Non, les gens en colère n'ont pas non plus tous les droits.
02:53 - Il y a des amendes sur les gagnants. - Non, non, sur des casseroles.
02:56 Philippe Lavigne, il tapait bien sur les bambous.
02:58 (Rires)
03:00 - Mais attendez, c'est vrai. Il n'y a jamais rien eu.
03:02 (Applaudissements)
03:05 Jamais. Pas une amende. Il n'a jamais rien reçu.
03:08 Je ne comprends pas. Il y a 2 poids, 2 mesures.
03:11 - Surtout qu'ils étaient... - Si vous avez des pancartes.
03:14 - Le côté injuste, c'est que j'étais beaucoup plus que 18
03:17 à taper sur des casseroles. Mais du coup, ils ont regardé les vidéos
03:19 et ils se sont dit "Qui on reconnaît sur la bande ?"
03:21 "Ah, tiens, lui, je sais qui c'est, c'est Dédé."
03:24 Donc, ils en ont reconnu 18. - Il y avait Dédé ?
03:26 - Il y avait Dédé, je crois. Donc, ils ont sanctionné 18.
03:28 Il y en a plein d'autres, mais ils ne savaient pas qui c'était.
03:30 Donc, ça, c'est complètement... Moi, je suis un avocat.
03:32 - Si on s'est fait enraisonner, alors... - Comme les Black Blocs, qu'est-ce que tu veux faire ?
03:34 - Benjamin, tu as peut-être un avis, là, monsieur Langelois ?
03:36 - On ne peut pas avoir tout dit. - Ça fait une heure qu'il n'a pas parlé.
03:38 (Rires)
03:51 - Alors, je n'ai pas compris. Il est dans son rôle.
03:54 (Rires)
03:56 Non, mais il est dans son rôle. Non, mais c'est vrai que...
03:58 Comment ça va ?
04:00 - Attends, attends, attends, parce que non.
04:02 Quand il démarre, les phrases, pas.
04:04 Vous pouvez savoir, le fond de ma pensée, je crois qu'il va dire un truc de ouf.
04:06 - Le fond de la pensée, oui. - Et après, vous allez voir, non.
04:08 - En fait, franchement...
04:10 Euh... Où est le débat ?
04:12 (Rires)
04:14 - On est en train de disserter, de savoir si c'est bien ou pas, mais on ne se rend plus balle.
04:16 - Oui, oui. - Honnêtement, on parle de ça.
04:18 Il n'y a pas plus grave dans la vie que ce que tu dis.
04:20 - Mais attends, mais non, mais t'es fou, c'est le symbole.
04:22 - C'est pour ça que je dis ça. Dans le symbole, il y a des choses
04:24 beaucoup plus importantes que ça dans la vie. - Pourquoi tu le réveilles ?
04:26 - Bah oui, bah oui, c'est ce que je pense.
04:28 On devrait s'agiter, on devrait s'agiter
04:30 beaucoup plus pour nous, juste que pour ça.
04:32 - Et toi, ça va rendre toi... - Rendre toi.
04:34 - Guillaume vient de le dire, à l'instant.
04:36 (Rires)
04:38 - Plus près de toi,
04:40 je dis, plus près de toi...
04:44 (Rires)
04:46 (Applaudissements)
04:48 (Rires)
04:50 (Rires)
04:52 (Applaudissements)
04:54 - C'est magique, je l'adore !
04:56 - Ça va ?
04:58 - Il reste seul.
05:00 - Non, les mecs, le réveillez pas, sans le réveiller.
05:02 - Ah, pardon. - Vous voyez quoi, là ?
05:04 - J'ai pas de bonne vue, en plus. - C'est la dernière fois.
05:06 - Réfraîche-le, je le ferai pas. - Non, mais vraiment.
05:08 Alors, qu'est-ce qu'il y a ?
05:10 - Tout va bien.
05:12 - Vous voulez réagir, peut-être, sur un truc
05:14 qui s'est passé dans l'émission avant ? - Pour l'instant, tout va bien.
05:16 (Rires)
05:18 - Il reste seul.
05:20 - Il reste seul. - C'est vexé, le gros.
05:22 - Je cherche une idée. - Il est pas bien.
05:24 - Il est énervé, là.
05:26 (Rires)
05:28 - Il cherche une réponse. - Pardon, si ça démonstre pas ton violence,
05:30 je déteste qu'on marche sous les pieds.
05:32 - Reste calme. - Non, non, non, c'est le film.
05:34 - On est là. - Merci.
05:36 - Oui, Jérôme. - Non, moi, je suis d'accord
05:38 avec Gilles et Valérie. Je trouve qu'effectivement, c'est totalement
05:40 disproportionné et donc injuste.
05:42 C'est pas non plus des hooligans alcoolisés, quoi,
05:44 donc il faut pas exagérer. - C'est ça.
05:46 - Je comprends pas. Je trouve que c'est...
05:48 C'est pas bien pour tout le monde, en fait. C'est pas bien pour
05:50 ceux des calamans, c'est pas bien pour le gouvernement,
05:52 c'est pas bien pour la justice, c'est pas bien pour la police,
05:54 c'est pas bien... Enfin, voilà. - C'est pas bien pour la France.
05:56 - Voilà, exactement. C'est ridicule.
05:58 [Musique entraînante diminuant jusqu'au silence]

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