• l’année dernière

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Amusant
Transcription
00:00 En plus, il a fait ça à Châtelet, dans un garage, donc super rapide.
00:03 C'est vrai que je ne m'attendais pas à ce que ce soit aussi cher,
00:05 mais en même temps, c'est un moment unique, donc c'est normal.
00:07 Le tirage au sort, ce n'était pas facile, il ne restait pas grand-chose.
00:11 Mais j'ai réussi à choper des places pour l'haltérophilie en catégorie 102 kg.
00:14 Puis si, j'ai chopé des places pour la voile, donc ça, top.
00:17 En multicoc mix en Acra 17 à la Volks,
00:21 sur un dériveur double mix en 4.7.0, je crois.
00:24 4.7.0, donc typiquement ce que j'adore.
00:26 Alors, je rigole, je ne sais pas du tout ce que je viens de dire.
00:29 Mais bon, il ne restait que ça et puis c'est la magie des JO, finalement.
00:32 Et votre famille dans tout ça ?
00:33 Ce n'était pas si simple de convaincre toute la semaine-là.
00:36 Surtout qu'on avait prévu cet été de partir en Guadeloupe,
00:38 dans un hôtel cinq étoiles tout compris, avec hammam, sauna, jacuzzi, donc top.
00:43 Mais on a allumé pour l'haltérophilie, au Génas de Saint-François.
00:50 Vous me disiez que la cérémonie d'ouverture,
00:52 c'était vraiment quelque chose d'important pour vous ?
00:53 Oui, vraiment, c'est un show unique.
00:55 Mais là, pour le coup, j'ai eu de la chance,
00:57 parce que j'ai rencontré un type spécialisé dans le trafic d'organes
01:00 qui m'a récupéré mon rein pour un prix imbattable.
01:03 En plus, il a fait ça à Châtelet, là, dans un garage, donc super rapide.
01:09 Au final, est-ce que ça en vaut vraiment la peine ?
01:12 Oui, même si je me dis que j'aurais pu faire bénévole.
01:15 J'aurais vu moins de jeux, mais au moins,
01:17 je n'aurais eu aucun risque de mourir d'une septicémie.
01:20 Elle a même la...
01:20 Oui, oui.
01:25 Les places pour la voile ne s'étaient pas données non plus.
01:29 Ah, putain !
01:32 Numéro 1, le marathon de New York en métro.
01:36 On est en 1979 et la cubaine Rosie Ruiz est partie un peu vite dans les rues de New York.
01:42 Au bout de 30 minutes, elle est crevée et décide de continuer le marathon en métro.
01:46 Pas con, elle passe la ligne d'arrivée en 2h56,
01:49 un temps canon qui la qualifie automatiquement pour le marathon de Boston,
01:52 où elle essaiera encore de gruger.
01:54 Pas de bol lors de cette nouvelle course,
01:56 Rosie explosera tellement le chronomètre qu'elle se fera gauler.
01:59 Depuis, elle a déménagé, changé de nom et on a des contrôles GPS sur les marathons.
02:04 Mais bravo madame !
02:06 Numéro 2, les poteaux de but à Göteborg.
02:08 Si gruger à une course comme on a pu être tenté de le faire aux crosses du collège est un classique,
02:12 truander sur la taille du but formé par des vestes de survêtres l'est encore plus.
02:16 Nous sommes en 2009 à Göteborg en Suède
02:18 et l'arbitre remarque que le cadre du but a été déplacé.
02:21 Il remet les poteaux à leur place.
02:23 Les vidéos montreront que le gardien de but danois Kim Kristjansson
02:26 avait pris l'habitude de faire glisser ses mentons sur la pelouse synthétique
02:29 que l'on retrouve souvent en Scandinavie.
02:31 Il ne sera pas sanctionné car aucun texte ne stipulait que c'était interdit,
02:35 mais qui aurait pu croire autant de vices dans le football ?
02:38 Numéro 3, les bidons lestés dans le Tour de France.
02:40 Nous sommes en 1953, à l'époque où on collait des surnoms aux cyclistes.
02:44 Jean Robic, dit "tête de cuir", se dit qu'il descendrait plus vite s'il pesait plus lourd.
02:48 Il va donc se faire refiler par ses coéquipiers des bidons de plomb au sommet d'école
02:52 pour dévaler avec 10 kilos de plus.
02:54 Brillant, sauf que bien entendu, Robic, dit "trompe la mort",
02:57 va se croûter bien comme il faut en descendant le Tourmalet,
03:00 percuter une moto et être contraint à l'abandon le lendemain.
03:03 Inutile de préciser qu'après cet incident,
03:05 la carrière de Robic, dit "biquet", va gentiment décliner.