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00:00 [Générique]
00:04 De retour sur le plateau de ce local génial spécialement dédié au domaine de Chaumont-sur-Loire
00:10 et pour continuer nous sommes évidemment aux côtés de Chantal Collot-Dumont.
00:13 Chantal, vous êtes la directrice du domaine de Chaumont-sur-Loire.
00:16 Dans un instant on va parler saison d'art bien sûr avec vous.
00:20 Mais avant j'aimerais rapidement qu'on continue d'explorer un petit peu le thème du jardin résilient.
00:24 Un thème que vous avez donc choisi pour ce festival international des jardins.
00:29 D'abord j'ai envie de vous demander comment est-ce que vous avez choisi ce thème ?
00:33 Quelles étaient vos motivations ?
00:35 On entend parler tous les jours du réchauffement climatique, des menaces qui pèsent sur le vivant.
00:40 Il me semblait important qu'un festival comme celui de Chaumont-sur-Loire pose cette question
00:45 à ses concepteurs qui viennent du monde entier puisqu'on a des Américains, des Chinois, des Indiens, des Finlandais.
00:52 Voir comment partout de par le monde on essaie de répondre à ces difficultés.
00:59 Et puis il faut être concret, il faut s'y donner de l'espoir.
01:03 Boris Cyrulnik dit que la résilience c'est de faire une difficulté, une force.
01:09 Et donc il faut regarder en face ces problèmes et voir quelles sont les solutions qui peuvent être proposées.
01:17 Et dans quelle mesure le domaine de Chaumont-sur-Loire pratique la résilience ?
01:20 Je sais qu'il y a un grand respect de l'eau, de la nature par exemple, ça passe par ça ?
01:24 Nous faisons extrêmement attention depuis 15 ans, on n'a pas de pesticides,
01:29 on gère l'eau avec beaucoup de sérieux la nuit, on arrose par micro-dispersion.
01:34 On a cette année créé des jardins secs.
01:38 J'ai demandé à un très grand paysagiste britannique, James Payson, de voir comment on peut remplacer une pelouse.
01:45 Une pelouse ça s'arrose tous les jours si on veut que ce soit vert.
01:48 Et bien là il a créé une sorte de tapisserie magnifique avec beaucoup de sédube,
01:53 mais plein d'autres plantes qui se trouvent à l'entrée de la ferme
01:58 et qui est un jardin qu'on n'arrose pas, qu'on ne tombe pas.
02:03 Donc on fait des économies d'eau, des économies d'énergie et des économies humaines aussi
02:08 parce qu'on n'a pas de travail dans ce jardin.
02:10 On a également un autre invité spécial qui est Basmetz,
02:14 paysagiste belge Basmetz, qui a créé une sorte de laboratoire de la forêt du futur
02:20 avec 27 espèces d'arbres différents qui sont susceptibles de résister aux hautes températures.
02:29 Donc Chaumont est vraiment toujours dans l'expérience, comme le disait le président,
02:33 on est dans la réflexion sur ce qui peut se passer demain.
02:39 Il y a beaucoup d'autres exemples, il y a un jardin avec des plantes alophiles,
02:43 c'est-à-dire des plantes qui résistent aux sels, parce qu'on parle beaucoup de la montée des eaux.
02:48 On a des jardins qui ont des systèmes d'irrigation particuliers avec des modes ancestraux.
02:56 Enfin, il y a énormément d'inventivité, de propositions qui sont faites par nos paysagistes.
03:01 Et qu'il faut venir découvrir au domaine de Chaumont-sur-Loire.
03:04 Évidemment, Chaumont-sur-Loire, c'est les jardins, on en a parlé,
03:08 mais pas que, on a évidemment la saison d'art et là c'est parti,
03:12 on a encore du grandiose cette année.
03:15 On a la chance d'avoir parallèlement à ces 30 nouveaux jardins qu'on a chaque année,
03:19 15 nouveaux artistes que j'invite et qui interagissent avec le château,
03:26 que ce soit dans les cuisines, dans les greniers ou dans les parcs,
03:31 et qui sont reliés tous par cette thématique de la nature,
03:36 puisque c'était ma mission d'inviter des artistes sur cette thématique-là.
03:40 Et cette année, on a notamment une très grande exposition d'Alechiansky,
03:46 le grand Alechiansky, un jeune homme de 95 ans,
03:49 qui s'est pris de passion pour ce domaine au point de me proposer
03:55 une véritable rétrospective de son travail sur papier.
03:59 Son premier métier, c'était l'illustration, c'était un grand illustrateur, un typographe,
04:06 c'est aussi un peintre, mais là on a toute une rétrospective de son travail
04:11 de 1948 à aujourd'hui.
04:15 Et nous avons 274 œuvres différentes, c'est vraiment très impressionnant.
04:21 Mais on a aussi Liu Fan, le grand artiste coréen qui vit au Japon,
04:27 Liu Fan, qui a créé une œuvre dans le château qui s'appelle "Le Fil Infini",
04:33 et qui est extraordinaire parce que c'est un très beau jeu avec l'architecture.
04:37 – Il y a toujours cette idée de respecter le patrimoine et l'architecture,
04:42 parce qu'on ne se contente pas juste de placarder des œuvres au mur,
04:45 il y a toujours ce respect du patrimoine.
04:47 – C'est très important.
04:48 À Chaumont, on est obsédé par l'esprit du lieu.
04:52 Nous sommes dans le château de Catherine de Médicis et de beaucoup d'autres.
04:57 Ensuite, il n'est pas question de porter atteinte à ce patrimoine.
05:02 À Chaumont, ce qui, je crois, fait notre force,
05:05 c'est ce lien qui peut exister entre le passé, le présent,
05:09 ces artistes qui créent aujourd'hui, et aussi le futur.
05:12 Le président l'évoquait avec notre galerie digitale,
05:16 où on a un grand artiste contemporain qui s'appelle Keiola,
05:20 qui utilise les techniques d'aujourd'hui.
05:22 Je crois que souvent nous souffrons de cette séparation
05:25 entre le passé, le présent et le futur.
05:28 Et les gens se sentent bien à Chaumont
05:30 parce qu'ils voient qu'on peut, sans rupture,
05:34 passer d'un monde à l'autre.
05:36 – Alors, on parlait avec monsieur le président juste avant
05:39 des 15 années à venir, mais on peut parler un petit peu
05:43 de ces 15 années précédentes.
05:45 Voilà maintenant 15 ans que la région est propriétaire du domaine,
05:48 un peu plus, 16 ans je crois que vous êtes directrice du domaine.
05:51 – 15 ans, oui.
05:52 – Vous êtes arrivée simultanément.
05:54 Qu'est-ce qu'on peut tirer comme bilan ?
05:56 Qu'est-ce que vous avez vu évoluer au domaine en 15 ans ?
05:59 – D'abord on a acquis plus d'espace
06:03 puisqu'on a le nouveau parc des Prêts du Gualu
06:06 où on a installé des jardins permanents
06:09 liés aux grandes civilisations du jardin,
06:11 jardin coréen, chinois, anglais, africain,
06:16 où les gens prennent plaisir à aller se promener
06:19 parce qu'ils évoluent avec le temps.
06:22 On a plus d'espace, on a évidemment des œuvres qui restent
06:26 puisque certains artistes sont très heureux
06:30 que parallèlement aux nouvelles œuvres, nous puissions les garder.
06:36 Ce qui est important, c'est ce qui a été évoqué,
06:40 c'est cette mixité des publics.
06:42 On a ceux qui viennent pour l'art,
06:44 on a ceux qui viennent pour les jardins
06:46 et puis ceux qui viennent pour l'histoire et le patrimoine.
06:49 Et on passe insensiblement d'un monde à l'autre
06:53 et on a des spécialistes d'un domaine
06:56 qui vont découvrir ce qu'est l'art contemporain.
07:00 Ils sont face à une œuvre de José Pépénone
07:02 dont ils ne connaissent peut-être pas le nom.
07:04 On a des artistes mondialement connus
07:06 mais tout le monde n'a pas cette pratique des galeries et des musées.
07:10 Et donc ça permet de toucher de nouveaux publics.
07:14 Et puis nous avons des juniors, des seniors,
07:17 on a énormément de scolaires, des jeunes parents
07:20 qui viennent avec leurs enfants.
07:22 Les enfants se comportent très bien
07:24 parce que justement ils ne s'ennuient pas.
07:26 Il y a énormément de choses à voir.
07:28 Et c'est cette expérience de démocratisation culturelle
07:31 qui est, je crois, une des grandes forces de ce projet régional.
07:35 – Merci beaucoup Chantal pour ces jolis mots.
07:38 On a envie maintenant d'aller le découvrir,
07:41 ce domaine de "chemins sur l'oie".
07:43 Je vous propose qu'on retrouve Armeline une dernière fois.
07:46 On la retrouve dans les jardins,
07:48 et plus précisément dans le jardin de Louise Quintana
07:51 qui se retrouvera en plateau juste après.
07:54 [Musique]
08:22 – Je me trouve actuellement sur l'île vertueuse de Louise Quintana.
08:26 Une île comme un bateau,
08:28 entourée de cette eau rouge
08:30 qui nous rappelle l'urgence de la protection de nos eaux.
08:33 Car c'est la thématique cette année
08:35 dans les jardins du domaine de Chaumont, la résilience.
08:38 Nous avons ici un jardin vivrier,
08:40 un jardin où presque tout peut se manger.
08:43 On peut remarquer qu'il a été fait de manière à aller vraiment vers l'avant
08:47 et amener les visiteurs vers l'avant-pont de ce magnifique bateau.
08:52 Entouré de cette nature, ce qu'on remarque tout d'abord,
08:56 ce sont les contrastes de couleurs.
08:57 Le rouge et le vert, effectivement, attirent notre regard.
09:00 Mais pour les plus curieux
09:01 et ceux qui s'intéressent un petit peu à la botanique ainsi qu'au potager,
09:04 vous pourrez retrouver les noms de toutes les plantes qui vous entourent.
09:07 Car oui, Louise s'est chargée de mettre partout sur ce petit jardin
09:12 les indications pour pouvoir replanter chez vous toutes ces plantes merveilleuses.
09:16 Je vous encourage vivement à venir voir et à venir retrouver
09:19 cette eau, ces plantes et tous les autres jardins du domaine de Chaumont.
09:23 [Musique]
09:37 Et à nos côtés, pour terminer cette émission, justement, Louise Quintana.
09:41 Bonjour Louise.
09:42 Bonjour Lucas.
09:43 Louise, tu es donc paysagiste, conceptrice du jardin
09:46 Une Presqu'Île Vertueuse, co-conceptrice d'ailleurs.
09:49 Exactement. Ce jardin a été réalisé à deux.
09:52 Donc moi, comme tu disais Lucas, qui suis paysagiste, conceptrice
09:55 et Guillaume Collodin, un ami et aussi collaborateur qui lui est jardinier.
10:00 Et donc il a une très bonne connaissance botanique,
10:03 entre autres sur les plantes vivrières, qui sont comestibles,
10:06 puisqu'il travaille dans un potager pas très loin d'ici, le château de Balmaire.
10:10 D'accord, un jardinier local, alors c'est parfait.
10:13 Exactement, très ancré dans ce territoire.
10:16 C'est un plaisir. Alors ce jardin, Louise, si je comprends bien,
10:19 il est dans l'air du temps, en quelque sorte ?
10:21 Oui, tout à fait. C'est vrai que la thématique du festival de cette année,
10:26 un jardin résilient, est vraiment ancrée dans les problématiques actuelles
10:32 qu'on rencontre, à savoir le réchauffement climatique,
10:35 la crise aussi au niveau environnemental.
10:39 On peut aussi parler de crise alimentaire, parce que de plus en plus,
10:41 avec le réchauffement climatique, on peut avoir des difficultés à se nourrir.
10:44 Et donc ce jardin, il apporte d'une façon assez humble
10:47 et en même temps engagée, des réponses à toutes ces crises.
10:51 Tu as quelque chose qui te parlait comme thème, la résilience ?
10:53 Ah oui, oui, quand j'ai vu le thème qui était sorti, je me suis dit,
10:56 il faut absolument que je tente ma chance cette année pour répondre au concours,
10:59 parce que c'est vraiment une démarche que j'applique moi dans mon métier,
11:03 au jour le jour, dans tous les projets que je peux concevoir,
11:06 quelles que soient les échelles, l'échelle du jardin,
11:09 comme l'échelle de l'aménagement territorial.
11:12 Je pense que c'est quelque chose qui est essentiel aujourd'hui
11:15 et que tout un chacun, dans son métier, mais aussi dans son quotidien,
11:18 doit vraiment mettre en œuvre.
11:20 Parlons un petit peu justement de ton métier.
11:22 Qu'est-ce que tu fais au quotidien en dehors de ce magnifique jardin ?
11:25 Eh bien moi, je travaille beaucoup sur plutôt des études de territoire.
11:29 Je suis localisée sur la côte atlantique.
11:32 Je peux travailler avec des collectivités, départements, etc.
11:35 pour essayer de réfléchir au paysage de demain,
11:38 à comment par exemple on va concevoir les espaces publics,
11:42 repenser les nouvelles mobilités, essayer de redonner une place à l'homme,
11:47 à la voiture, à tout ça, dans ce nouveau système,
11:50 en essayant de penser recyclage, gestion des eaux,
11:55 tous ces éléments qui sont assez essentiels et dimensionnants pour notre avenir.
12:00 Ce qui explique donc que le thème "Te parler" est effectivement "Je comprends mieux".
12:04 Alors Louise, toi tu ne viens pas de Chaumont et de ses alentours.
12:08 Non.
12:09 Mais tu suivais donc les différents thèmes du Festival international.
12:14 C'était une bonne nouvelle j'imagine.
12:16 Comment est-ce que tu l'as vécu quand tu as su que tu étais sélectionnée ?
12:18 Moi, c'était un rêve en fait de pouvoir un jour avoir la chance de créer un jardin à Chaumont.
12:24 C'est un domaine que je trouve exceptionnel parce qu'il allie deux choses que j'aime plus que tout,
12:29 la nature, le jardin et aussi l'art.
12:32 C'est vrai que c'est un espace assez exceptionnel pour ça.
12:35 Et moi j'ai découvert le Festival en 2012.
12:38 J'étais encore apprentie à cette époque-là.
12:40 Et je voyais ça comme quelque chose de presque impossible, un rêve.
12:45 Et voilà, ce rêve est devenu réalité et j'en suis très très heureuse.
12:49 Et merci, vraiment merci de la confiance aussi.
12:52 Parce qu'il y a vraiment une histoire de confiance qui est faite par les équipes du domaine,
12:55 aux concepteurs.
12:56 Quand on propose notre projet, on n'a pas forcément tout pensé.
13:00 Et ils ont été aussi très présents pour nous accompagner, Guillaume et moi, à la réalisation de ce projet.
13:05 Et alors comment ça marche en quelques mots, une fois qu'on apprend qu'on est sélectionné,
13:10 donc on a présenté un projet, et qu'est-ce qui se passe ?
13:12 Là on a une parcelle et c'est à nous d'agir.
13:14 Exactement. On vous alloue une parcelle.
13:17 Tous les jardins font à peu près la même taille, 200 m².
13:20 Et donc on doit parfois réadapter légèrement le dessin à la parcelle qui est donnée.
13:25 Nous on a cette chance d'avoir, vous l'avez vu sur le reportage,
13:28 une parcelle où on a le château en arrière-plan.
13:31 C'est magnifique, place de choix.
13:33 On a eu énormément de chance.
13:35 Et puis voilà, des petites contraintes de chantier, de gérer.
13:40 On a eu un chantier assez complexe, notre jardin il est assez technique.
13:43 Oui, ça se voit.
13:44 Parce qu'on a mis toute la parcelle en eau, et en fait le bateau est posé directement dans le bassin.
13:49 Ah ouais, c'est un vrai bateau.
13:51 Oui, il y avait vraiment des contraintes de poids, des histoires comme ça,
13:55 et on a été bien accompagnés par nos partenaires, par les équipes du domaine.
14:00 Donc c'était top de pouvoir réaliser.
14:02 Moi j'avais dessiné quelque chose, et de pouvoir le voir se concrétiser.
14:07 Et c'est vrai que par rapport au dessin de départ, on ne s'en est pas éloigné.
14:11 Et ça j'en suis très heureuse.
14:12 Là on voit d'ailleurs sur le plan.
14:13 Oui, on les voit, c'est très fidèle à ce qu'on a vu dans le reportage finalement.
14:15 Exactement, on a vraiment ce bateau principal, qui est une sorte d'îlot vertueux,
14:21 très vert, très verdoyant.
14:23 On l'a réfléchi avec Guillaume comme un îlot de fraîcheur,
14:26 pour répondre aux problèmes de réchauffement climatique,
14:29 grâce aux arbres, grâce aux plantes qui viennent rafraîchir l'air ambiant.
14:33 Et à côté de ce bateau, il y a une espèce de petit bassin,
14:37 qui est comme une sorte de sécu accroché au bateau.
14:40 Et ça c'est un bassin de phytoépuration, qui va permettre de filtrer les eaux polluées.
14:44 Génial.
14:45 Et tout ça, inspiré du, je ne sais pas si je prononce bien, du Chinampas.
14:49 Exactement Lucas, c'est exactement ça.
14:52 Le Chinampas, c'est un jardin ancestral mexicain.
14:54 Moi j'ai des origines sud-américaines,
14:56 et donc j'ai eu l'occasion de visiter un petit peu ce coin du monde.
15:00 Et les Chinampas, c'est des jardins qui étaient construits artificiellement sur les lacs,
15:06 où les Aztèques venaient récupérer les limons, les roseaux, tout ça,
15:12 et amontent les seins, et ça crée un terreau fertile.
15:14 En fait c'était un peu la permaculture…
15:17 Oui déjà, en avance.
15:18 En avance, donc on n'a rien réinventé,
15:20 on l'a juste remis au goût du jour,
15:22 et en le réfléchissant avec nos problématiques actuelles.
15:25 Mais oui, effectivement, on va toujours chercher un petit peu ce qui a pu être fait avant,
15:30 pour essayer, un petit peu, voilà, s'inspirer pour apporter de nouvelles réponses.
15:34 Eh bien merci beaucoup Louise, pour toutes ces explications.
15:38 Alors je le rappelle, ton jardin, on le retrouve au Festival international des jardins de Chaumont-sur-Loire,
15:44 donc c'est le thème "Jardin résilient", vous le savez.
15:46 On a jusqu'au 5 novembre, on a encore un petit peu de temps.
15:48 Et ce qui est intéressant, c'est qu'au fil des saisons, les jardins, ils évoluent.
15:52 Là, ça va commencer à pousser dans ton jardin.
15:54 Ah bah oui, en plus nous, c'est un potager, un jardin vivier,
15:58 donc on va y retrouver des légumes, des tomates, des piments, des fleurs comestibles.
16:03 On a des fruitiers sur la parcelle, avec des pommiers.
16:06 Donc je vous invite vraiment à suivre notre jardin,
16:10 parce qu'il va changer au fur et à mesure des saisons,
16:13 changer de couleur, changer de parfum.
16:15 Le jardin, c'est un espace vivant, qui se conçoit sur le long terme.
16:19 Et on a vraiment eu ça à cœur de réfléchir la palette végétale avec Guillaume
16:23 pour que ce soit un petit peu une fête tout au fil de l'année.
16:26 Et si vous ne pouvez pas vous déplacer, il y a un Instagram.
16:28 Pour suivre tout ça, vous tapez @neo.chinampas,
16:31 comme indiqué au bas de votre écran, pour retrouver ce jardin et le voir évoluer.
16:35 Merci Louise, merci à toutes les personnes qui ont participé à cette émission.
16:38 C'était un plaisir, ça fait du bien.
16:40 Ah franchement, on est bien.
16:42 On vous rappelle, le jardin Résilient jusqu'au 5 novembre, au domaine de Chaumont-sur-Loire.
16:46 Merci à vous de nous avoir suivis.
16:48 Passez une excellente soirée sur TV Tour Val-de-Loire.
16:50 Ciao !
16:52 [Musique]

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